LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Burkina : La BAD veut anticiper tout risque environnemental et social des projets qu’elle finance

Publié le mercredi 1er mars 2023 à 19h00min

PARTAGER :                          
Burkina : La BAD veut anticiper tout risque environnemental et social des projets qu’elle finance

La Banque africaine de développement (BAD), de concert avec le ministère en charge de l’économie du Burkina Faso, a organisé un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre et le suivi des instruments de sauvegardes environnementale et sociale. Démarré le lundi 27 février 2023, l’atelier s’est achevé ce mercredi 1er mars à Ouagadougou, présidé par le secrétaire général du ministère en charge de l’économie, Nicolas Kobiané.

Depuis longtemps, de nombreux projets ont été mis en œuvre au Burkina Faso avec pour but d’amorcer un développement durable du pays tout en améliorant les conditions de vie des populations. En vue d’y parvenir, la BAD et le ministère burkinabè de l’Economie ont pris l’initiative d’organiser un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre et le suivi des instruments de sauvegardes environnementale et sociale.

Cela, aux fins d’aider les responsables et partenaires des Unités de gestion des projets (UGP) à assurer une mise en œuvre et un suivi efficace et efficient des instruments de sauvegardes environnementale et sociale. Mais aussi, de les sensibiliser à anticiper tout risque environnemental et social des projets exécutés pour le bien-être des populations.

Au total, quatorze communications ont été présentées au cours de l’atelier

Les recommandations formulées lors de l’atelier

Ainsi, durant 72 heures de travaux, des recommandations ont été faites pour pallier les insuffisances constatées dans la gestion des projets et programmes en matière environnementale et sociale. Il s’agit notamment, de mettre en place les institutions et le fonds national d’indemnisation, prévus par la loi portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d’utilité publique et d’intérêt général au Burkina Faso. Aussi, de diligenter le processus d’adoption des quatre décrets interministériels permettant l’application de ladite loi.

Le secrétaire général du ministère de l’Economie, Nicolas Kobiané, a dit être persuadé que les thématiques développées vont davantage contribuer à rendre opérationnels les participants, tout en réduisant significativement le taux de rejet des dossiers soumis à la BAD. Ce qui permettra d’améliorer conséquemment les performances des différents projets et programmes mis en œuvre au Burkina Faso.

« J’exprime ma profonde gratitude à la BAD qui œuvre à la bonne mise en œuvre de nos projets et programmes au grand bonheur de nos populations », Nicolas Kobiané, secrétaire général du ministère de l’Economie

L’invitation au strict respect des prescriptions et mesures

« Je vous exhorte donc dans l’exécution des projets et programmes au strict respect des différentes prescriptions, mesures et règles que les experts vous ont dispensés. Je puis vous rassurer que le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective et les structures spécialisées ne ménageront aucun effort pour vous appuyer en cas de besoin », a indiqué M. Kobiané.

Bien avant de clore ses propos, Nicolas Kobiané a réitéré au nom du ministre de l’économie et des finances, sa gratitude au responsable pays de la BAD au Burkina ainsi qu’à toute son équipe pour l’accompagnement, le soutien et la sollicitude renouvelée.

Dans son allocution, le responsable pays de la BAD au Burkina Daniel Ndoye a rappelé la volonté de la banque à assurer un suivi de proximité des projets. Ce, afin d’impulser avec plus d’efficacité le suivi et la mise en œuvre des instruments de sauvegardes environnementale et sociale qui favoriseront progressivement un développement durable.

« Je saisis cette opportunité pour exprimer ma gratitude aux responsables du ministère de l’Economie pour leur ferme engagement à travers leurs contributions à nos échanges », Daniel Ndoye, responsable pays de la BAD au Burkina

La BAD injecte plus de 540 milliards FCFA au Burkina

À ce titre, Daniel Ndoye a réitéré l’engagement de la BAD à travers son département des sauvegardes et de la conformité environnementale et sociale, à appuyer la prise en compte des mesures de sauvegardes environnementale et sociale dans la planification et la mise en œuvre des projets.

Lire aussi Agriculture, eau et assainissement : La BAD et le Burkina signent dix conventions de financement sous forme de prêt et de don d’un montant d’environ 114 milliards de FCFA

Au terme donc de trois jours de travaux, les participants ont pu se familiariser, sous la direction des spécialistes aguerris, aux thématiques que sont “la législation et les procédures nationales et des exigences des accords de financement’’, “les responsabilités du pays pendant la mise en œuvre du projet’’. À cela, s’ajoutent “l’engagement des parties prenantes pendant la mise en œuvre du projet’’ et “les mécanismes de gestion des plaintes’’.

C’est un portefeuille de plus de 20 projets pour un volume d’engagement de plus de 540 milliards de francs CFA financés par la BAD au Burkina Faso.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique