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UEMOA : Quel financement pour restructurer les industries ?

Publié le lundi 10 octobre 2005 à 08h44min

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Ibrahim Tamponé

Du 3 au 5 octobre 2005, s’est déroulé à Ouagadougou, un atelier de validation de l’étude de financement du Programme de restructuration et de mise à niveau des industries de l’espace UEMOA.

208 milliards de F CFA. Tel est le coût global du Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises de l’UEMOA. C’est, du moins, ce qui ressort du rapport d’étude de financement validé par les experts au cours d’un atelier organisé les 3, 4 et 5 octobre à Ouagadougou.

Le dispositif institutionnel et les mécanismes de financement proposés par les experts ont été présentés aux partenaires au développement à l’issue des travaux. Adopté par le Conseil des ministres de l’UEMOA depuis le 26 juin 2003, ce programme régional de restructuration et de mise à niveau, prévoit d’accompagner 1000 entreprises de l’espace communautaire en deux phases. La phase pilote qui s’étalera sur deux ans, va concerner au moins 120 entreprises.

La phase de déploiement (3 ans) s’étendra par la suite, à 1000 entreprises pour 200 milliards de F CFA. Un accent particulier est de mis sur les entreprises de l’agro-alimentaire et du textile.

A cet effet, un agent sur le coton a été proposé. Il prévoit d’augmenter la transformation sur place du coton dans l’espace UEMOA à 26% d’ici à 2010.

Quant au dispositif institutionnel du programme, il repose sur une répartition claire des rôles entre le niveau régional et celui national. Sur le plan régional, il s’agit surtout, de partager les expériences à travers la mise en place d’un système fiable d’informations, la réalisation d’études sectorielles et l’installation d’un système de suivi-évaluation.

Dans chaque pays membre, l’accent devra être mis sur la mobilisation des ressources (sélection des entreprises, coordination de la captation des ressources). Pour la réussite de ce programme régional d’envergure, le commissaire chargé du département de l’industrie, Ibrahim Tamponé, a souligné l’importance de la volonté publique. Chaque pays, a-t-il noté, doit satisfaire à certaines exigences de changement et d’ajouter que les conditions défavorables de l’environnement ne devraient pas servir de prétexte à l’inaction.

Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya

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