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Condamnation du DP de L’Ouragan : "Reporters du Faso" s’inquiète de la lourdeur de la peine

Publié le lundi 19 novembre 2012 à 01h00min

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 Condamnation du DP de L’Ouragan :

L’organisation de défense de la presse, Reporters du Faso, s’inquiète de la lourdeur de la peine qui frappe Lohé Issa Konaté, directeur de publication de L’Ouragan, dans l’affaire qui l’oppose au procureur du Faso. L’organisation rappelle aussi aux professionnels des médias à se montrer plus responsables dans le traitement et la diffusion de l’information.

« Mr Lohé Issa Konaté, directeur de publication de L’Ouragan a été condamné ce lundi 29 octobre 2012 à douze (12) mois de prison ferme, six (6) mois de suspension de la publication et quatre (4) millions de FCFA de dommages et intérêts par le Tribunal correctionnel de Ouagadougou pour « faits de diffamation, d’injures et d’outrages à magistrat par voie de presse ». Reporters du Faso s’inquiète de la lourdeur d’une telle peine qui pourrait condamner à mort l’organe de presse. Dans ce cas, quid alors de la réparation du préjudice.

Face à ce précédent judiciaire dans les annales des sanctions pour diffamation et outrage par voie de presse et après que l’accusé a confessé sa faute, Reporters du Faso en appelle au professionnalisme et au sens de la responsabilité des hommes de médias dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information et cela dans le respect du code de l’information ainsi que des règles éthiques et déontologiques.

Ouagadougou, le 30 octobre 2012
Pour le président
Le SG
Abdoulaye Tao

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2012 à 09:47, par la veririté En réponse à : Condamnation du DP de L’Ouragan : "Reporters du Faso" s’inquiète de la lourdeur de la peine

    si vous les journalistes vous n êtes pas solidaires je sais d autres journalistes vont le suivre a la MACO

  • Le 25 novembre 2015 à 17:38, par iris sonia ouédraogo En réponse à : lettre ouvert

    Le futur festin des ogres
    Au regard de certains analystes, il est nécessaire de préciser que journalisme d’investigation n’est pas journalisme d’allégation.
    Cette période transitoire est-elle devenue un éteignoir de l’esprit critique de certains spécialistes de l’information ? Que des médias internationaux s’adonnent à l’intoxication, à la désinformation, cela est de bonne guère car ils veulent se faire vendre et augmenter leur audience. Mais, que des médias nationaux, animés par des nationaux tombent dans le panneau, sans discernement aucun, il n’y a point de mots pour les qualifier. L’exemple pathétique nous ramène à la diffusion de cette fameuse bande sonore étant une soit disant écoute téléphonique entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé. C’est à croire que l’on a affaire à une presse amateur friand de scoop. Pur comportement de vautour !!!
    Il y a bien de choses qui nous regardent, mais que nous ne regardons jamais.
    Mais, quand il s’agit de regarder les choses qui ne nous regardent pas, nous sommes très très forts !!!
    Et, c’est pour aller raconter et conter, raconter de partout « qu’on a dit que », « qu’on dit que les gens disent que », « qu’on ne cesse de dire que »…
    Qui dit que ? Que dit qui ? … Qui dit quoi ? Quoi dit qui ?
    La télé a dit que, les journalistes ont dit que, les sondages ont dit que, les rumeurs disent que…
    Surtout en ces moments.
    Qui sont derrières ces infos télé, qui jette de l’ancre dans les journaux, qui réalise ces sondages et au profit de qui ?
    Aussi, aurait il fallut que nous sachions par qui sont manipulées une partie de ces masses média.
    Cessons d’être les produits d’une manipulation de l’intoxication par la propagande médiatique.
    Toujours nos soit disant phisopholes nous apprenant la phisopholie, grands chiantiphiques intellos de la nation, dénués de toute rigueur analytique.
    La ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre diront certains.
    D’autres répliqueront fermement d’un « c’est faux », pour dire que le plus court chemin est de ne partir nulle part et de demeurer en un seul point.
    Tout cela pour dire que les chemins les plus courts nous mènent généralement à la pire des situations.
    Qui va doucement, va … surement !!! Et dans cette certitude, point de place n’est faite aux fautes et aux erreurs. Est-ce la compréhension des autorités de la transition ? Au vu de la rapidité avec laquelle le jeu démocratique a été amorcé, nul n’a besoin d’être un devin pour comprendre que cela ne sert que des intérêts égoïstes.
    A l’entendement des Burkinabè, tel n’a pas été l’objet recherché par l’insurrection.
    Il y ‘en a qui oubli que ce beau monde ne sera beau monde que quand tout le monde aura accepté de partager avec tout le monde ce qui appartient à tout le monde.
    C’est ça le vrai sens de la nation.
    Pour aborder ce qui en est des élections présidentiels, autant faire place à l’honnêteté et dire que cela est fait dans un semblant de voix légales pour aboutir à un semblant de légitimité du pouvoir.
    Et à quelque part, soit nos politiques sont complices de ce complot, soit ils sont comme on le dirait novices, incapables, voir amateurs. Les plus clairvoyants de notre société en sont arrivés à des conclusions que d’aucuns n’ignorent point ; tout est mis en œuvre pour la transmission du pouvoir au MPP ; mais face à cette impuissance avérée de ces adversaires politiques, la logique et l’esprit stratégique aurai conseillé un revirement réel sur les législatives afin d’éviter une majorité parlementaire au MPP.
    Au passage je salue le candidat Victorien Tougma, pour avoir poussé Simon Compaoré jusque dans ses derniers retranchements.
    A la transition, elle se dira conclure avec un bilan satisfaisant. Tant mieux, mais après tout travail, il y aura toujours des comptes à rendre.
    Dans un sourire ironique nous entendrons : « Il y a eu pire que la transition » ; comme s’il faut être satisfait parce qu’on n’est pas pire.
    Les dangers d’un tel comportement sont déjà menaçants. Tel est l’héritage que nous laisse la transition de son passage.
    S’aurai été en ces moments où il y a ni majorité, ni opposition, période par excellence que nous aurions pu poser les bases saines et idéales d’une démocratie véritable ; mais hélas.
    Lorsqu’on se refuse de faire ce qui est essentiel, on ne peut que distraire la galerie pour des actes spectaculaires qui ne riment qu’avec populisme, démagogie, gabegie et que sais-je encore !!!
    Toujours les opportunistes à l’épreuve de la décantation, des chercheurs de poste !!!
    Ou sont les esprits affranchis de notre pays ? Ou sont les substances grises de notre nation ?
    Tous des couilles molles et personne pour monter au crédo.
    Que tout un chacun joue sa partition et s’assume face à l’histoire.
    Il est bien vrai que Dieu aime le Burkina Faso et ses fils et filles comme l’on crié à tout bout de champ certains, mais que les Burkinabé commencent par aimer réellement leur nation, avant que Dieu ne parachève cette amour.
    « bonum vinum mollivit cor hominis et » : « le bon vin adouci le cœur et l’homme » !!!
    « alica mittetur in » : « le sortilège en est jeté » !!!
    Iris Sonia Nathalie Ouédraogo

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