Le Comité interprofessionnel des céréales du Burkina Faso (CIC - B) a réuni les 28 et 29 novembre derniers, acteurs et partenaires de la filière maïs, mil, sorgho autour de son plan d’action en vue « d’améliorer les performances techniques et économiques ».

Ces journées d’information ont servi de cadre au comité pour présenter la physionomie de la campagne agricole 2005 - 2006 à travers une collecte de données sur le territoire national et une analyse spécifique à chaque région. Celles-ci s’appuient sur des entretiens avec 704 individus dans les 350 départements et sur des paramètres tels la pluviométrie, le stock des paysans. Le premier jour de l’atelier (28 novembre) a été consacré aux producteurs, fournisseurs d’intrants, commerçants, transformateurs et consommateurs.

Dans leur appréciation des campagnes précédente et présente, ceux-ci ont fait ressortir les succès et les échecs enregistrés par le passé et dégagé les potentialités et les obstacles pour le futur. Pour la chargée de la promotion économique des filières agricoles à la GTZ, Anne Marie Mathess, les échanges ont l’ambition de susciter la performance de la filière céréalière dans un cadre libéralisé.

En outre, l’atelier d’information sur le Plan d’action céréale du Burkina Faso doit attirer l’attention des acteurs de la filière sur la physionomie de la campagne agricole en vue de prendre les dispositions nécessaires pour préserver la sécurité alimentaire. « Il s’agit de concilier la production avec les besoins de la sécurité alimentaire », a indiqué Mme Mathess.

Les participants ont salué la démarche du CIC-B dont les résultats interpellent chaque acteurs de la filière céréalière sur ses responsabilités à épargner le pays de situations alimentaires difficiles. « Nous œuvrons à évaluer la campagne agricole pour mettre l’information à la disposition des acteurs et des partenaires », a expliqué Soumaïla Sanon, président du comité interprofessionnel des céréales du Burkina. Créé le 16 juillet 2003 à Bobo-Dioulasso, le CIC-B a commencé ses activités en juin 2004.

Il dispose de comités régionaux dans les treize (13) régions agricoles du pays où sont représentés des producteurs, des commerçants, des transporteurs, des distributeurs d’intrants... Les résultats des échanges avec ces acteurs seront présentés aux partenaires au développement : ministères concernés, bailleurs de fonds actifs ou non actifs de la filière.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)
Sidwaya