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Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

mercredi 21 août 2013.

 

La polémique politicienne qui ne cessait d’enfler autour de la mise en place du Sénat que certains voient comme le « pied de biche » devant servir à déboulonner l’article 37 de la Constitution trouve de quoi s’apaiser après l’interview du président du Faso tenue en marge des festivités du jubilé d’or de la Radiodiffusion et télévision du Burkina (RTB), le lundi 5 août 2013. Répondant aux questions d’éminents aînés de la maison RTB que sont Paul Ismaël OUEDRAOGO et Inoussa KINDA, chargés de le « cuisiner », Blaise COMPAORE a levé toute équivoque sur la question.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette interview du président du Faso accordée à notre confrère de la RTB devra permettre de rabattre le caquet à ceux qui perçoivent le Sénat comme un stratagème pour déverrouiller la clause limitative du mandat présidentiel. Si les dénégations de personnalités proches du président n’ont pas suffi à rassurer les uns et les autres, à la question du journaliste sur une telle éventualité, Blaise COMPAORE n’est pas passé par quatre chemins pour lever toute équivoque en ces termes : « Je pense que, de ma position, ce qui est important, c’est de veiller à ce que nous puissions respecter ensemble la Constitution du Burkina…Le plus grave ce n’est pas de m’accuser de vouloir utiliser le Sénat pour ceci ou cela… Donc, c’est un débat qui, pour moi, n’a pas beaucoup d’intérêt. Je crois que nous sommes là pour le Burkina et je crois que j’ai les mêmes droits que tout le monde ». Des propos, on ne peut plus clairs, qui instruisent sur ce que ne sera pas du tout le Sénat ; car, du reste, pour Blaise COMPAORE, cette institution, il la voit comme moyen pour plutôt renforcer notre processus démocratique en tenant compte de certaines sensibilités socioprofessionnelles. D’ailleurs, beaucoup des contempteurs du Sénat savent pertinemment qu’il n’est point besoin de passer par cette institution pour relire l’article 37 de la Constitution qui limite les mandats présidentiels. Oui, la Constitution elle-même prévoit déjà les conditions de cette révision. Conditions qui, par quelque bout qu’on les prendrait, sont à l’avantage de ceux qui souhaitent cette révision en l’occurrence le parti au pouvoir, le CDP, à qui profite tout rapport de force quand on se place dans la logique républicaine. C’est dire simplement que l’opposition politique fait un procès d’intention au CDP en établissant un lien entre la création du Sénat et l’intention de relecture de l’article 37 que ce parti n’a jamais cachée. Au demeurant, on oublie vite que cette question de Sénat est même antérieure à la polémique sur la révision de la Constitution en son article 37.

En effet, on ne le dira jamais assez, la mise en place du Sénat découle d’un long processus consultatif. D’abord, proposée dans le programme de société de Blaise COMPAORE lors de la présidentielle de novembre 2010, elle a ensuite été discutée et adoptée aux Assises nationales sur les réformes politiques en décembre 2012. C’est dire que la brillante élection de son initiateur ouvrait d’ailleurs la voie à sa mise en œuvre sans autre forme de débat d’autant que c’est bien le programme politique la portant qui a été adoubé par la majorité des électeurs. Mais, l’esprit de dialogue et la recherche du consensus national ont guidé Blaise COMPAORE, président de tous les Burkinabè, à chercher à associer toutes les sensibilités à la prise de décision finale sur une question aussi importante qui donne une nouvelle configuration à l’infrastructure politique du Burkina dans le sens de consolider les assises démocratiques. Y avait-il vraiment meilleure démarche ? C’est dommage que la vision manichéenne de la politique et l’esprit politicien enclin au rejet de ce qui vient d’en face aient mu certains au point de les rendre aveugles et sourds ; même devant ce qui peut être à eux bénéfique.

En réalité, le rejet de l’institution du Sénat est une option politique qui fait fi de toute autre considération d’où les arguments spécieux de ses tenants tels sa précipitation, son inutilité pour la démocratie, son caractère budgétivore et sa mission qui serait de permettre la révision de l’article 37 (sic). C’est pourquoi en toute logique démocratique, la majorité partante pour sa mise en œuvre est dans son bon droit de mener son processus jusqu’à aboutissement. D’ailleurs, il ne peut en être autrement d’autant que la constitutionnalisation du Sénat est effective depuis juin 2012. La Constitution, Blaise COMPAORE l’a dit, nous devons ensemble la respecter et lui en premier. Pro-Sénat et anti-Sénat sont tous sous la coupe de cette loi fondamentale ; que chaque groupe laisse donc l’autre jouir des libertés qu’elle lui accorde pour que la démocratie triomphe comme tous le souhaitent. Si le président a toujours dit respecter la Constitution, le débat avant-gardiste que certains mènent et qui a déteint sur la question du Sénat n’avait vraiment pas sa raison d’être d’autant que fondé sur des a priori et des procès d’intention.

La relecture de l’article 37 est une question politique, comme tant d’autres, qui peut être débattue par la classe politique avec au besoin un arbitrage du peuple d’autant que l’on sent que, là-dessus, les positions sont tranchées. Si au terme de son mandat, cet article reste en l’état, il va sans dire que le président COMPAORE n’a même pas besoin de réitérer sa promesse de respect de cette Constitution. Cependant, si une force politique arrivait à faire lever la clause limitative du mandat présidentiel, il n’y a pas aussi de raison que sa candidature, si elle advenait, fasse jaser d’autant plus qu’il est un citoyen qui doit bénéficier des « mêmes droits » civiques et politiques que tout autre Burkinabè.

L’opposition politique ferait mieux de ne pas se tromper de combat. La polémique sur le Sénat est un faux-fuyant qui à terme la desservirait, elle qui pense ainsi se faire une place au soleil en manipulant à volonté l’opinion publique avec des amalgames fâcheux. Il lui faut plutôt trouver d’autres discours qui prennent en compte les vraies préoccupations des Burkinabè au risque d’être l’ombre d’elle-même d’ici à la présidentielle de 2015.

Drissa TRAORE

Opinion



Vos commentaires

  • Le 22 août 2013 à 06:38 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Belle intervention ! ça c’est intellectuel comme hermann. LES ZEPH et SANKARA doivent encore apprendre. d’ailleurs que vaut le cfop encore quand chaque parti fait sa propre lecture au sein des allignés du cfop ?

    • Le 22 août 2013 à 09:27, par Fils de tinga En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

      Si le président a pu manipulé le peuple a au tant d-année il ne doit pas oublié son réveil. Ces la folie de grandeur l’homme intouchable du burkina tu as eu les honneur l’argent la gloire et au soir de ta vie tu veut tout détruire . Regards comment sombre ton pays la merde dans tout les service la barbarie l’incivisme. Quand a toi journaliste un peut de sérieux seul le nom du prési est correcte dans ton écrit. Le peuple se rendra justice un jour

  • Le 22 août 2013 à 06:45 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    A moins d’avoir des intentions inavouées, les propos du président tels que vous les commentez ne reflètent aucunement la réalité. Personnellement, je pense qu’on n’a pas besoin de passer par quatre chemins en employant des tournures machiavéliques, ambiguës pour se faire comprendre. Est-il compliqué de dire au peuple : "A la fin de mon mandat, je ne me représenterai plus" ? A ces propos par contre, il n’y a point et ne il ne saurai y avoir d’équivoque. Aussi, à vous lire monsieur Drissa Traoré, il apparaît clairement entre vos lignes que, de deux choses, l’une : soit vous ignorez totalement et complètement l’histoire politique du Burkina, soit vous l’occultez volontairement à des fins inavouées. Combien de fois la constitution du Burkina a-t-elle été modifiée ? Est-ce à dire que toutes les fois qu’elle a été relue, Blaise Compaoré n’avait pas les mêmes droits que tous les Burkinabé ? Avait-il alors des super droits ? Je pense, pour ma part, qu’au stade actuel des choses, les diverses intentions attribuées au sénat (budgétivore, pour modifier l’article 37 ou autres) ne constituent pas vraiment de la crise actuelle. La mise en place du sénat, aussi juridique que légale est, à mon humble avis, inopportune. Le Burkinabé lambda souffre présentement au plus profond de sa chair, de son esprit et de son âme. Parler d’installer le sénat sans résoudre les vraies questions liées à la vie de la population, c’est une fois de plus narguer cette même population comme l’a toujours fait le régime actuel. Tout comme certains opportunistes, vous faites un commentaire partisan sans dépeindre la réalité. Si le sénat contribuera à renforcer la démocratie au Faso, encore faut-il que cette même démocratie ne soit plus de façade !!! Si une minorité des Burkinabé s’accapare toutes les richesses du pays au détriment de la majorité, de quelle démocratie est-il question ici ??? Monsieur Traoré, arrêtez simplement de divertir les gens parce que nous en avez assez et suffisamment été.

  • Le 22 août 2013 à 07:44, par Dev D M En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    merci pour tes balivernes. un ensemble d’arguments fallacieux. si tu as bien suivi, le Chef de l’État a survolé les questions. mais c’est ton point de vue et c’est tout ’ fait normal mais je ne suis pas d’accord quand vous dites que l’opinion est manipulée. les gens ne veulent pas du sénat c’est clair et net.

  • Le 22 août 2013 à 08:03, par LEUK En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    NE METTEZ PAS DE L’HUILE SUR LE FEU.

  • Le 22 août 2013 à 08:05, par SUIVEZ MON REGARD En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Que dire du président du sénat ?Lui qui remplacera le président en cas de vacance de poste de la présidence du Faso,bénéficiera t-il de l’amnistie des anciens présidents du Faso ?Et si la présidence du sénat revenait au frangin du PF,saura t-on un jour les circonstances de la mort de David Ouéd. et de Norbert Zongo ?Wait and see.

  • Le 22 août 2013 à 08:42, par ander En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Merci pour le récit mais ce que le peuple veut est simple pas de sénat pas de modification de l’article 37.Combien des le peuple a été roulé dans la farine on est fatigué de tout cela nous voulons une alternance ce régime n’a pas pitié de sa population qui souffre.

  • Le 22 août 2013 à 08:44, par Sougri En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Bonjour ! Votre article a le mérite d’avoir éclairé davantage la lanterne de certains quant aux aspirations réelles du camp présidentiel. En effet, vous qui êtes à côté de Blaise et qui préparez ses discours, personne d’autre que vous n’est mieux placé pour décortiquer les bouts de phrase tels que " mêmes droits que tous les burkinabé". Mais je vous assure que vous n’aimez pas le Burkina Faso, encore moins le Président Blaise COMPAORE que vous *etes en train de "manipuler" ! Gare à vous, vous risquez de répondre devant l’Histoire ! Conseillez-le plutôt de sortir par la grande porte en 2015 !!!

  • Le 22 août 2013 à 08:45, par ander En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Merci pour le récit mais ce que le peuple veut est simple pas de sénat pas de modification de l’article 37.Combien des le peuple a été roulé dans la farine on est fatigué de tout cela nous voulons une alternance ce régime n’a pas pitié de sa population qui souffre.

  • Le 22 août 2013 à 09:00 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Reveil toi mon cher. le peuple voit clair et ne se laissera pas manipuler par de telle incoherence. mange et "fou ton camp" avec ton blaise en 2015. tchrrrr........

    • Le 22 août 2013 à 09:34, par madisonpalace En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

      Depuis lors, je ne sais pas où se trouvait ce monsieur pour parler de manipulation. Si ton rival a eu de bonnes récoltes, acceptes qu’il a travaillé car ce n’est pas son dard qui a cultivé. Le peuple a compris et non l’opposition qui le manipule. Ce n’est pas l’opposition qui est contre le Senat mais le peuple

  • Le 22 août 2013 à 09:50 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Monsieur vous êtes nul en compréhension de texte l opposition a bel et bien raison et nous le peuple sommes avec eux.

  • Le 22 août 2013 à 10:00, par CPI En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Merci Mr le GRIOT. Vous croyez toujours à votre poste de senateur ? Il serai mieux de vous projeter pour autre chose. Le PF ne vous suivra jamais dans vos idées de politique de ventre. C’est terminé pour le SENAT !

  • Le 22 août 2013 à 10:01, par tam-tam En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    M. Drissa TRAORE votre déclaration est la bien venue. si vous pouvez de temps en temps faire ces déclarations dans tous les journaux ça pourrait éveiller les consciences endormir car ZEPH a beaucoup laver le cerveau des gens. Comme vous le dites Zéph est un gros apprenti pour trouver des discours qui prendront en compte les vraies préoccupations des burkinabé. Il faut noter que ce qu’il sait faire c’est de mettre le pays dans une crise pour enfin profiter. Si nous ne faisons pas attention ces nouveaux politiciens purs produits du système risquent de mettre le pays dans le chaos total pourtant cela n’arrange personne.

  • Le 22 août 2013 à 10:03, par baya En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    tout ca c bon mais on est bien daccor le peuple a plus besoin dautre chose que de senat donc monsieur le presi senat pour modifier un aricle ou pas en tout ca pas de senat en l’an 2080 peut etre

  • Le 22 août 2013 à 10:46, par Gamaliel En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Que nous ont révélé les AFFICHES DE LA MARCHE du 6 juillet : " Nous allons modifier l’article 37 et alors" , " Blaise COMPAORE au pouvoir maintenant toujours et toujours " ?

  • Le 22 août 2013 à 11:09, par yanek En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    C’est bête comme analyse. Cet écrit est certainement l’œuvre d’un pseudo sénateur. Heureusement que Blaise n’est pas aussi idiot que ceux qui , accablés par une gourmandise du matériel et du profit, veulent toujours profiter.
    Allez au diable avec ces idées tordues. Car votre beden vous empêche de voir au-delà de votre gros nez... A Pii tôô...

  • Le 22 août 2013 à 11:12, par le paysan En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Votre analyse est claire et dépassionnée.Elle est très pertinente car le comble aujourd’hui est la passion déferlante autour du sénat et de l’article 37 de notre constitution.Pouquoi cet"AVANT-GARDISME" délirant comme si BLeso et son groupuscule peuvent imposer tout ce qu’ils veulent au peuple ? notre peuple est suffisamment mur pour au moment venu faire respecter sa souvérainété. Celui qui nie la maturité de ce peuple,nie plutot sa propre maturité:car analphabète n’est égal à idiot ni irresponsable.

  • Le 22 août 2013 à 12:28, par l’autre En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Non cher 22 août 06:45, il ne nous divertie pas, il se divertie lui-meme. La mentalité des burkinabè à évoluer et personne n’est dupe ! Tout le monde connait la réalité maintenant, c’est pourquoi on n’a plus besoins d’effort pour une grande mobilisation de dénonciation. Si donc cette démocratie est mal en point, Monsieur TRAORE pose toi la question qui la rendu comme cela.
    J’ai pris mon courage à deux mains pour finir ce texte, car vide de contenu !

  • Le 22 août 2013 à 12:32, par Le vrai patriote En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    L’article 37 est modifiable au regard de la loi constitutionnelle.Donc,si le CDP et ses alliés veulent sa modification au profit de Blaise Compaoré,c’est leur droit pianh !Blaise,ne te laisse pas distraire !Si tu peux et veux,reste pianh !Il y a des gens que je vois autour de Zéphirin qui ne rêvent que de vengeance.Si tu veux les laisser bousiller notre pays,c’est à toi de voir !Sinon,ils sont prêts,nous aussi on est prêt à défendre la patrie à tout moment !Félicitation à l’auteur de l’article !

  • Le 22 août 2013 à 13:18, par SOUKE En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    M. TRAORE, on vous comprend. je me demande ce que vous faites dans le journalisme, tant votre analyse est plate avec beaucoup de questions non maîtrisées. La configuration actuelle de l’Assemblée nationale ne permet pas au président de la république de réviser l’article 37. Le CDP malgré son poids politique ne peut même avec le soutien des partis de la mouvance réunir le quorum pour cette révision, vue qu’il n’a pas le soutien de l’ADF-RDA ; et constitutionnellement c’est impossible. Quand le président parle d’avoir les même droits que tout citoyen burkinabé est-ce vrai ? Il à déjà plus de droit que tous.

  • Le 22 août 2013 à 13:32, par Tiéfotiè En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    C’est de quel Drissa TRAORE s’agit-il ? Si c’est le Kôrô Dri, cela n’étonne guère, il doit être entrain de faire un appel du pied pour un poste sénatorial, pour espérer son retour dans le giron présidentiel duquel il a été expulsé avec fraca une matinée. Bonne chance à toi, mais saches que ton époque est à jamais révolue et le peuple, conscient agit avec dissernement et conviction. Fais ta mendicité et laisses le peuple que nous sommes tranquille, Tchrrrrrrrrrrrrrrrr.Webmaster, depuis un certain moment, je ne vois plus mes mots passer, s’il te plait, laisse couler.

  • Le 22 août 2013 à 13:41, par hassanmou En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    mais qu’y a t-il ??pas touche a l’article 37 et pas de sénat c’est quoi que qui ne comprend pas ? si tu veux te faire entendre par tes écrits va le faire ailleurs assez maintenant. c est toutes les questions que vous avez posé au presi ?? poser lui des vraies questions ne faite pas n’importe quoi

  • Le 22 août 2013 à 13:42, par BURKINA 2015 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    ARTICLE 37 OU PAS, ON NE VEUT PAS DU SÉNAT QUI EST PLUS QUE BUDGÉTIVORE PENDANT QUE LE PEUPLE A FAIM, EST MALADE, EST ANALPHABÈTE , ET EST MAL EN POINT SUR TOUS LES PLANS. DONC REVOLVER D’ABORD NOS PROBLÈMES. VOTRE SÉNAT N’EST PAS UNE URGENCE CAR IL PEUT ATTENDRE MEME JUSQU’EN L’AN 2100 SANS POSER DE PROBLÈME. EN BREF LE SÉNAT EST INOPPORTUN.

  • Le 22 août 2013 à 13:59, par Pengwendé En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Le président n’a été clair que pour toi car la constitution aussi n’interdit pas sa modification et si le sénat peut venir donner la majorité qualifiée au CDP de modifier l’article 37 c’est aussi respecter la constitution comme le dit le président du Faso. Nous tous on a fait l’école. Dans ce Faso là on sait qui est qui et qui mange où.

  • Le 22 août 2013 à 13:59, par DIKIELTE En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Vraiment merci pour cette analyse logique et claire et je respecte ton point de vue.Mais comme disait AMILCAR CABRAL je cite
    "le peuple ne combat pas pour des idées, pour des choses qui sont dans la tête d’un autre. Il lutte pour gagner des Biens concrets, pour vivre mieux et en paix, pour voir sa vie s’améliorer".
    Les vraies préoccupations des Burkinabé c’est comment faire pour avoir trois repas par jour ? Leur cauchemar est comment se soigner ? Même celui qui a les moyens pour se soigner, ne peut pas le faire parce que le bloc opératoire est non fonctionnel. Son problème, c’est Comment payer la scolarité de ses enfants lorsque nous assistons à l’augmentation des frais de scolarité chaque année. Le SMIG officiel qui est 30684FCFA (sauf erreur de ma part ) comment un travailleur peut faire face aux frais de scolarité de ses enfants jusqu’à l’université avec 30684 FCFA ? L’ impunité a fait l’ombre à la justice c’est pourquoi nous assistons à l’incivisme. Comme on le dit souvent, le poisson commence par pourrir par la tête. La puanteur du Sénat vient du fait que le peuple n’était pas suffisamment informé. A qui le sentiment de rejet profite ? Et comme je l’ai toujours dit le vent n’est pas favorable pour l’installation du Sénat à cause de la misère du peuple. Et au Burkina tout le monde sait comment naisse la révolution.
    C’est vrai que l’article 37 peut être modifier par voie référendaire.Nous nous rappelons qu’un Président d’un pays voisin l’a expérimenté et l’on lui avait dit qu’ "il courait droit au mur " mais si nous faisons recours à cette voie au Burkina Faso est ce qu’on ne courra pas droit vers un béton armé ? LES BURKINABE VEULENT VIVRE MIEUX ET EN PAIX AVEC TOUT LE MONDE. Que Dieu bénisse le Burkina Faso tout en donnant la sagesse et l’intelligence à nos autorités de nous amener à bon port et non aux chaos.

  • Le 22 août 2013 à 15:16 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    POURQUOI DES GENS SE CROIENT PLUS INTELLIGENT QUE LES MILLIERS DE PERSONNES QUI ÉTAIENT DANS LA RUE . MR LE JOURNALISTE FAUT N

    • Le 22 août 2013 à 20:45, par Tinga En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

      Blaise Compaoré veut à tout prix resté au pouvoir après 2015 ,mais ce prononce pas clairement la dessu.Drole de president totalement surnois vis à vis de son peuple

  • Le 22 août 2013 à 19:48, par ben barka En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Monsieur, vous vous exprimez très bien dans la langue de Molière. Cependant, dans ce cas précis ; ce n’est pas ce que l’on vous demande de faire. Au delà de votre analyse partisane ; voyez ci-bas la misère du peuple.

  • Le 22 août 2013 à 21:03 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Vous ne connaissez pas qu’une simple petite boule de neige qui descend d’une montagne devient une avalanche en bas de la pente pour tout emporter. Aujourd’hui, la boule est en train de grossir rapidement... et, si Blaise et ses sbires s’entêtent, ils risquent de partir par la plus mauvaise des portes : par la force.

  • Le 22 août 2013 à 22:11 En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Chacun juge la mise en place du sénat en fonction de ses intérêts ;faites un sondage auprès de chaque Burkinabé vivant dans les conditions réelles de vie au Burkina,et ayant une bonne lecture de la situation de notre pays ,et vous verrez ;

  • Le 22 août 2013 à 22:12, par soleil En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    du bla bla. toujours les memes. le pays vous appartient. faite ce que vous voulez. nous vous regardons manger.

  • Le 22 août 2013 à 22:20, par deraso En réponse à : Le Sénat et l’article 37 : La fausse querelle

    Chacun juge la mise en place du sénat en fonction de ses intérêts ;faites un sondage auprès de chaque Burkinabé vivant dans les conditions réelles de vie au Burkina,et ayant une bonne lecture de la situation de notre pays ,et vous verrez ;