Morceaux choisis des forums de discussions : « Voilà pourquoi je suis aigri »

Que c’est dure de vivre au BF. Je me souviens comme si c’était hier, que l’on m’avait traité de cancre pour avoir osé révélé que mon cousin qui était le meilleur de notre classe avait reçu au concours de douane pendant que moi j’échouais. S’il faut se comparer à son promo pour être aigri, alors j’avoue qu’on est mal barré.

M. le prof n’a t-il pas des promos qui, après avoir échoué au CEPE sont devenus prospères, peut-être très prospères ? Il faut se départir de la jalousie. C’est la nature du boulot qui fait les avantages et non le diplôme. Tu es exactement comme "les doctoros" qui estiment que parce qu’ils ont des bac+8 ils ne doivent jamais loger dans des maisons de préposés des douanes. Pourtant ils ne se gênent pas de loger dans les maisons des commerçants illettrés. C’est un raisonnement très lamentable.

Ce qui importe en mon sens, c’est la lutte pour une amélioration des conditions de vie, et la lutte pour une gouvernance plus vertueuse. Pour le second point, je suis convaincu que c’est parce que vous n’êtes pas du bon côté de la balance que vous vous excitez autant. Si vous y étiez, ce serait motus et bouche cousue.

Pour exemple, j’ai un ami qui, après avoir échoué deux fois au bac est devenu commerçant (quincaillerie). Aujourd’hui il est devenu homme d’affaire prospère, toujours entre deux avions. Le deuxième cas concerne un ancien docker aujourd’hui riche transporteur. Il possède des remorques et des camions 10T. Il n’a jamais fait la classe de 6e.

Les inégalités sociales sont naturelles, elles resteront éternelles. Ce qui importe c’est lutter pour plus d’équité et plus de probité. Si tu dois te morfondre parce que ton promo est mieux que toi, alors moi je te conseillerai d’aller te pendre. Il est évident que les agents des impôts de la même promotion que ton ami ne sont pas logés à la même enseigne. Certains envient probablement d’autres. A fortiori un prof qui a peut-être échoué mille et une fois au concours de l’ENAREF avant de se lancer par dépit dans l’enseignement.