A défaut de la place de la Police refusée, c’est la place Nom-zanga qui a abrité le méga-meeting avec à l’animation, la talentueuse troupe warba d’Andemtenga et les loumsé de Binatenga de Koupéla.

Annoncé pour 14 h 00, c’est à 15 h 45 mn que le président de l’UNIR/MS, Me Sankara est arrivé au lieu du meeting. A ses côtés, le président du comité national de campagne du parti, le député Malick Sawadogo. Lunettes, boubou en Dan Fani, poings levés, le candidat du parti de l’œuf prend un bain de foule avant d’aller s’installer, au milieu d’applaudissements, de battements de tam-tams. Puis, c’est la prodada des slogans qui rappellent l’ère de la Révolution : « les fossoyeurs du peuple, à bas ! Pouvoir, au peuple ! Pas un pas sans le peuple ! Me Sankara, au pouvoir ! » etc.

Après un mot de bienvenue de la coordination provinciale, le président du Comité national de campagne, le député Malick Sawadogo monte à la tribune : « Camarades, le peuple burkinabè s’est choisi un homme pour enfin, bouter hors de notre pays, le régime prédateur de Blaise Compaoré. Cet homme, le voici, le candidat de notre parti, Me Sankara... ». Celui-ci se lève, poings levés dans un tonnerre d’applaudissements. Enfin, c’est au tour du candidat de s’adresser à la foule. 20 mn de discours, pardon de harangue ! Il fait d’abord, un rappel des faits historiques, le contexte sociopolitique de la naissance du parti de l’œuf, avant de s’appesantir sur le contenu du programme alternatif sankariste. Un programme « qui combattra la pauvreté, la corruption, l’injustice pour un Burkina vraiment intègre ».

Le pouvoir en place a eu pour son compte. En effet, le candidat de l’UNIR/MS n’a pas manqué de faire le procès du régime de Blaise Compaoré auquel il a collé toutes les plaies : corruption, vols, insécurité etc. Après cela, il ne restait plus qu’à inviter les Burkinabè à faire le choix et le bon, le 13 novembre prochain « entre la lumière et les ténèbres, entre le bien et le mal, entre Me Sankara et Blaise Compaoré, tout court ».

L’UNIR/MS a sa stratégie de campagne en place. Le slogan « Pas un pas sans le peuple » est à lui tout seul, selon eux, tout un programme et toute une stratégie de campagne. Sept régions électorales ont été créées et seront couvertes par des coordonnateurs régionaux. L’installation du coordonnateur de la région de l’Est marque le cinquième après Bobo, Sebba, Ouahigouya et Dédougou.

Pour la région du grand Est, c’est le camarade Roger Dembré, un militant de première heure de l’UNIR/MS qui a mérité la confiance de Me Sankara. Après lui avoir remis le livre-programme du parti, Me Sankara a invité tous les militants à le soutenir dans sa tâche.

Celui-ci, tout en mesurant l’immensité de sa mission, a dit sa fierté d’avoir mérité la confiance de parti.

Il a pris l’engagement de se battre avec ses camarades afin que dans le grand Est, le candidat de l’UNIR/MS récolte le maximum de voix et qu’au soir du 13 novembre 2005, Me Sankara soit porté à la magistrature suprême. Voici les coordonnateurs des huit provinces formant le grand Est.

Onésime Aké Loba LANKOANDE (onesimeakeloba@yahoo.fr)
AIB/Koupéla

Sidwaya