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Travailleurs licenciés de l’ex-ONBAH : "L’avenir de nos enfants est compromis"

Publié le jeudi 29 septembre 2005 à 08h16min

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Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Les travailleurs licenciés de l’ex-ONBAH ont décidé finalement d’adresser cette lettre ouverte au président du Faso, Blaise Compaoré. Objet : "Demande d’intervention en vue du paiement des droits négociés".

Excellence,

Nous, les travailleurs licenciés de l’ex-ONBAH, avons l’honneur de vous adresser la présente, afin de solliciter à nouveau, votre intervention pour le paiement diligent de nos droits négociés en cette période difficile et face aux nécessités de la rentrée scolaire.

Depuis le 30 janvier 2002, notre office a fait l’objet d’une liquidation judiciaire. Une sentence arbitrale a été rendue depuis le 6 novembre 2002 pour le règlement aux ex-travailleurs de droits négociés.

Signification de ladite sentence a été faite a l’Etat burkinabè représenté par le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques par exploit d’huissier du 12 novembre 2002. N’ayant pas eu de suite, notre Avocat Conseil a sollicité auprès du ministre d’Etat, Salif Diallo, un rendez-vous par lettre datée du 3 février 2003.

Le 4 mai 2005, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques recommandait par correspondance à la date du 10 mai 2005 à notre Conseil, de s’adresser à la direction des affaires contentieuses et du recouvrement, s’agissant d’une condamnation pécuniaire à la charge de l’Etat burkinabè.

Une correspondance a été adressée immédiatement le 10 mai 2005 au directeur du recouvrement et du contentieux de l’Etat pour demander le règlement desdits droits par notre Avocat.

Depuis cette date, le dossier semble être bloqué et nous ne savons plus à quel niveau il se situe, bien que la décision arbitrale ait acquis l’autorité de la chose jugée et par conséquent soit devenue exécutoire depuis le 13 janvier 2003.

Nous nous permettons de vous informer encore que nos conditions de vie sont devenues extrêmement difficiles. Nos enfants ne sont plus scolarisés depuis les années scolaires 2002 - 2003, 2004 - 2005 et en tant que parents d’élèves, le fardeau est très lourd à porter. L’avenir de nos enfants est compromis et nous vivons dans une misère indescriptible.

Dans l’espoir que vous donnerez les instructions utiles et urgentes pour la résolution de ce dossier, daignez agréer, Monsieur le Président du Faso, l’expression de notre très haute considération.

Le délégué des ex-travailleurs

Mahamadi ZALLE

Le Pays

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