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A propos du désenclavement de Sig-Noghin et de la partie Nord de Ouagadougou

Publié le vendredi 23 septembre 2005 à 07h29min

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L’arrondissement de Sig-Noghin vient d’être doté d’une nouvelle route bitumée longeant le côté Nord du barrage n° 2 de Ouagadougou. Ce nouveau goudron n’a pas réduit, à toute heure de la journée, l’engorgement au niveau du pont de Baskuy.

Chaque jour est un calvaire pour les habitants de cet arrondissement et pour tous ceux qui habitent au Nord de Ouagadougou car l’accès au centre-ville est permanemment peu facile et dangereux sur la voie bitumée qui passe sur ce pont.

On y note fréquemment des dégâts corporels et matériels très importants, aggravant la paupérisation des victimes. Il suffit d’une panne d’un gros camion ou d’un accident grave sur ce tronçon du pont pour comprendre que cette zone de Ouagadougou est, en fait, très peu désenclavée.

Signalons aussi le comportement indécent de certains usagers : - quel que soit le type d’engin utilisé, il y a des personnes qui s’évertuent à circuler au milieu de la chaussée, laissant à droite un écart de bitume non utilisé d’un à deux mètres de large (cyclistes et charretiers) ; - l’excès de vitesse ;

- le mauvais stationnement qui prend partout de l’ampleur ; - le changement brusque de direction sans référence à ceux qui s’apprêtent à effectuer des dépassements...

Je voudrais par cet écrit décrire l’angoisse permanente des usagers de cette voie et inviter les autorités municipales ainsi que celles du ministère des Infrastructures à mieux désenclaver la partie Nord de Ouagadougou (Sig-Noghin et autres provinces...).

Aussi, je suggère que : 1. à défaut d’une voie spécifique qui relierait Sig-Noghin à Gounghin, que la digue du barrage n° 1 soit relevée, élargie et bitumée afin qu’elle serve à décongestionner la circulation dans le sens Nord-Sud uniquement ; cela nécessiterait un élargissement des carrefours (Avenue du Yatenga-route de Pabré et entrée du yaar de Baskuy). Signalons que cette digue sert de lieu de passage même en période de crues pour ceux qui ne veulent pas s’agglutiner sur le tronçon du pont ; 2. que le barrage n° 1 soit curé et doté de digue à son pourtour ; (vu les inondations fréquentes doit-on continuer à refuser le curage des barrages n° 1, 2 et 3 ?) ;

3. en suggestion toujours, qu’une route, dotée d’un second pont, puisse être réalisée à partir de Kologh-Naaba (ou de Ouidi) et passant du côté de la briqueterie afin de soulager ceux venant de vers Pabré et qui désirent se rendre au centre-ville.

Sans un second pont pour désengorger la circulation, les dégâts, au niveau du pont de Baskuy, vont, sans nul doute, croître avec le bitumage prochain de la route de Pabré ; apparemment jusqu’en 2008, rien ne semble être envisagé dans ce sens.

4. dans l’attente hypothétique d’une seconde voie entre les arrondissements de Baskuy et de Sig-Noghin, que les nids de poule soit bien bouchés, et que des panneaux de limitation de vitesse soient implantés exprès sur l’avenue du Yatenga afin de discipliner quelque peu les usagers ;

5. le tronçon situé de part et d’autre du pont de Baskuy, lieu de convergence des voies, ne soit plus le lieu choisi par la police pour arrêter des véhicules, à des fins de contrôle de routine car le stationnement n’y est pas indiqué, la voie étant une courbe...

6. la sensibilisation (suivie de répression) soit continuelle à ce niveau pour libérer les espaces-piétons occupés les soirs et matins par les marchands étalagistes.

Ces espaces-piétons méritent d’être élargies et aménagées compte tenu des effets de l’érosion hydrique ;

7. à défaut de trouver une solution à l’auto-gare de Tampouy, que sa porte d’entrée ou de sortie, très proche des rails, soit déplacée un peu plus haut (côté Nord) afin de réduire le cafouillage en ces lieux ;

8. trois feux tricolores au moins soient installés dans l’arrondissement de Sig-Noghin : le 1er au niveau de l’auto-gare, le 2e au niveau de la gendarmerie et le 3e près de la station d’essence Shell. Le peuplement très rapide de cet arrondissement nécessite de tels investissements... D’autres avis peuvent être donnés, mais il m’apparaît impérieux d’envisager la réalisation d’un second pont aux environs du barrage n° 2 pour résorber l’angoisse quotidienne des usagers de l’avenue du Yatenga ; j’ose croire qu’après la réalisation des échangeurs du côté de la Patte-d’oie (Ouaga 2000) les bétonneuses seront mises en marche du côté de Baskuy dans un proche avenir afin de mieux désenclaver Sig-Noghin.

Rasmané KABORE
Résidant à Tampouy

Sidwaya

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