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Affarire ds 50 millions : L’ONACOM-B pour un dénouement judiciaire

Publié le mercredi 21 septembre 2005 à 07h55min

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L’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOM-B) répond
à un groupe d’individus dont un écrit a été publié dans notre édition du 19
septembre. Objet : l’affaire des 50 millions offerts par le président de la
communauté musulmane, Oumarou Kanazoé.

A la suite d’un écrit publié dans votre livraison du 19 septembre 2005 et
signé de Dieudonné Longo, El Hadj Dramane Kaboré et Marou Sakandé,
l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOM-B) voudrait
attirer l’attention de l’opinion nationale sur un certain nombre de faits.

Depuis le 1er septembre, Ousmane Tapsoba et Moussa Dabo,
respectivement président et 2e vice-président de l’ONACOM-B sont détenus à
la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Une situation que nous
savons injuste et pour le règlement de laquelle nous avons décidé de faire
confiance en la justice de notre pays. C’est parce que nous croyons en
l’efficacité des institutions de la République que nous avons jusque-là opté
d’éviter de tomber dans la polémique.
Dans tous les cas, l’ONACOM-B tient à rappeler que la défense des intérêts
des commerçants justifiera de sa part tous les sacrifices.

Si Ousmane
Tapsoba et Moussa Dabo sont aujourd’hui privés de leur liberté, c’est pour
avoir tenu tête à des groupes dont l’idée était de se servir des commerçants
pour parvenir à des fins qui leurs sont personnelles.
Nous réaffirmons également qu’à l’instar des autres corps de métiers, les
commerçants sont les mieux placés pour parler des difficultés de leur secteur.
Dieudonné Longo, El Hadj Kaboré T. Dramane et Marou Sakandé sont
notoirement connus pour être des personnes dont le titre de président est le
seul fonds de commerce. Aucun d’eux n’est propriétaire de hangar à
Rood-Woko.

Par ailleurs, nous mettons au défi ces 3 personnes qui ne sont commerçants
que de nom, à prouver leur légitimité, à s’exprimer au nom d’une quelconque
structure. Depuis plusieurs années, certains de ceux qui se réclament
aujourd’hui présidents d’organisations syndicales n’ont jamais convoqué une
assemblée générale, et encore moins, procédé au renouvellement de leurs
bureaux. Si cette violation évidente des textes de leurs structures ne suscite
point de débat, c’est parce que ces syndicats n’ont de membres que leur
président.

Nous sommes par ailleurs curieux de savoir à quel prix ils ont accepté de
signer une déclaration sur cette affaire dite des 50 millions. Comment eux qui
clament en public ne rien savoir de l’affaire en sont-ils devenus de grands
propagandistes ? Nous invitons les commanditaires de la déclaration remise
pour signature à ce trio de commerçants sans hangar ni marchandises à ne
pas se tromper : vous ne pourrez plus créer la division au sein des
commerçants. Mais si vous tenez à votre logique du diviser pour régner,
changer de marionnettes.

L’ONACOM-B est et restera sur sa position en faveur d’un dénouement
judiciaire de l’affaire des 50 millions de F CFA. Nos dirigeants doivent les
tracasseries actuelles auxquelles ils sont soumis au fait que pour une
première fois, les commerçants du Burkina Faso ont pu créer une structure
véritable crédible et porteuse d’espoir pour ses membres.

Pour l’ONACOM-B

Le Secrétaire à la formation syndicale et civique

Saïdou Naaba Sanem OUEDRAOGO

Le Secrétaire général adjoint

Mahamadou SANFO

Le Pays

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