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Le candidat Philippe Ouédraogo aux Editions Sidwaya

Publié le vendredi 9 septembre 2005 à 08h27min

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Ph. Ouédraogo (droite) et le DG de Sidwaya, Michel Ouédraogo

Philippe Ouédraogo, président du Parti africain de l’indépendance (PAI), l’un des seize (16) candidats à la course pour le fauteuil présidentiel, a visité les Editions Sidwaya le jeudi 8 septembre 2005. Avec le directeur général, M. Michel Ouédraogo, ils ont fait un tour d’horizon sur le traitement de l’information par le journal mais aussi sur les stratégies du candidat pour briguer la présidence.

"C’est l’hôte qui a passé le plus de temps dans nos locaux", a laissé entendre le directeur général des Editions Sidwaya, Michel Ouédraogo à la fin de la visite du président du PAI, M. Philippe Ouédraogo. En effet, de 9 heures à 11 heures 30 mn, 2 heures 30 durant, le candidat Ouédraogo s’est entretenu avec le staff de la direction générale, les journalistes, visiter les installations de l’imprimerie et les différents services de Sidwaya.

Visiblement "mystifié" par ce qu’il a vu et entendu, Philippe Ouédraogo, vingt et un (21) ans après sa dernière visite, a signé ceci dans le livre d’or : "C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis instruit aujourd’hui des problèmes de réalisation pratique d’un journal tel que Sidwaya. Un journal, c’est vraiment une combinaison, une alchimie intelligente, d’hommes et de femmes de toutes sensibilités et de diverses vocations, d’équipements utilisant tout à la fois les techniques les plus nouvelles et des procédés manuels éprouvés.

Mais pour aboutir au résultat souhaité, il en faut encore plus, une équipe motivée, soudée, complémentaire. Quelle évolution en quelques années que celle de Sidwaya ! Je souhaite à ce journal et à ses dirigeants de réussir leur nouveau pari, celui d’être un média de service public, au service de toute la République.

Merci en tout cas pour cette mémorable visite de Sidwaya !".

Au cours de cette visite, les journalistes ont évoqué avec M. Ouédraogo, l’affaire du récépissé PAI, son programme politique, le sondage du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et les chances du candidat pour le scrutin à venir.

Un Programme politique autour de 16 axes

Pour le scrutin présidentiel de 2005, Philippe Ouédraogo reconnaît avoir des handicaps. Mais le plus important pour lui, c’est de faire comprendre au peuple qu’il est possible de construire un autre Burkina avec une autre vision dans l’intérêt général. A ce sujet, le candidat a confié que son programme politique s’articule autour de 16 axes. L’axe majeur selon lui étant celui qui garantit un Etat démocratique, géré suivant les principes de bonne gouvernance, avec une orientation vers la lutte contre la corruption et les détournements.

Le programme accorde également une grande priorité à la lutte contre le chômage, surtout celui des jeunes. L’éducation occupe aussi une place de choix dans le plan politique de M. Ouédraogo. Une éducation accessible, efficace et pertinente pour les enfants. Cela sera matérialisé par la dotation des villes et villages en écoles, des départements en lycées, des provinces en écoles techniques et centres professionnels, des régions en universités.

Pour ce qui est de la santé, le combat de M. Philippe Ouédraogo sera celui de faire en sorte que sur dix (10) ans, les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) soient atteintes au Burkina Faso. Quant à l’agriculture, épine dorsale de l’économie du pays, le président du PAI pense qu’il faut mettre l’accent sur les cultures vivrières plutôt que les cultures de rente. Il a appuyé son idée par les résultats d’une étude qui ressort que le seul commerce intérieur de la proportion des céréales produites localement correspond à environ 444 milliards de francs CFA.

Par conséquent, selon M. Ouédraogo, l’on gagnerait dans ce secteur plutôt que dans la culture du coton qui ne procure qu’environ 67 milliards et occupe cependant des centaines de familles.

Un sondage ne peut pas être fait par n’importe qui

On a tous pu lire dans les journaux les résultats du sondage du Centre pour la gouvernance démocratique. A ce titre, le candidat Philippe Ouédraogo dit ne pas être affecté par ces conclusions qui ne lui sont pas favorables. "Un sondage ne peu pas être fait par n’importe qui. Il faut un institut spécialisé pour cela", a-t-il martelé.

Tout en remettant en cause l’échantillonnage du sondage, M. Ouédraogo a tout de même reconnu que l’essai est positif dans la mesure où il va permettre à certains hommes politiques de se remettre en cause.

En tout cas, le candidat Philippe Ouédraogo est reparti des Editions Sidwaya rassuré. Une assurance que le directeur général lui a donnée quant au traitement professionnel, équilibré et équitable de l’information pendant la campagne présidentielle. "Nos colonnes restent ouvertes à toutes les sensibilités", a terminé le DG Michel Ouédraogo.

P. Pauline OUEDRAOGO
Sidwaya

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