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Commune de Ouagadougou : Kanis International offre des vivres et 5 millions aux agents

Publié le mardi 16 août 2005 à 09h28min

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La mairie de Ouagadougou a reçu des vivres de la société "Kanis International", jeudi 11 août 2005 à Ouagadougou. Ce don est destiné à des agents de la commune de Ouagadougou.

La pénurie alimentaire que vit le Burkina Faso continue de faire pencher des cœurs. Après des organismes publics et internationaux c’est au tour des opérateurs économiques de "laisser parler leur cœur". En effet, le groupe "Kanis International" a donné 2400 sacs soit 1600 sacs de riz de 25 kg, 400 sacs de maïs, 400 sacs de riz américain de 30 kg à la mairie de Ouagadougou. Ce lot de vivres est appuyé d’un chèque de 5 millions.

La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de Ouagadougou, M. Simon Compaoré, des maires d’arrondissements et du PDG de "Kanis International", M. Inoussa Kanazoé. M. Simon Compaoré a salué ce geste qu’il qualifie "d’initiative salutaire". Et il a promis que contrairement à certains responsables provinciaux, lui, fera une gestion saine de ce don. Il n’y aura pas de détournement. Pour maintenir cette transparence, il a procédé au partage "devant Dieux et devant les hommes". Ce partage a été fait comme suit, 2 millions de FCFA et des vivres pour les femmes de la brigade verte, 1 million pour la police municipale, des vivres pour les chauffeurs et plantons plus de 500 000 FCFA, des vivres et 500 000 FCFA pour encourager les secrétaires et 1 million qu’on bloquera pour gérer les cas sociaux. M. Moussa Koanda, administrateur adjoint de "Kanis International", a justifié leur action par ce sentiment qu’est l’altruisme. "Tout Burkinabè doit penser à son prochain", a-t-il dit. Une phrase bien noble et qui est la bienvenue en ces temps où il faut certes faire des dons mais "faut-il jeter de la pierre à un tas de cailloux ?"

Ce présent don est très louable mais fallait-il en donner aux secrétaires et autres agents ? Les femmes de la brigade verte peut-être, mais les autres qui touchent un salaire à la fin du mois. N’y a-t-il pas des personnes qui sont réellement dans le besoin ?

Des nécessiteux et des miséreux, en manquent-ils réellement à Ouagadougou ?

Gabriel SAMA
Aoua COULIBALY ((Stagiaire)
Sidwaya

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