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45e anniversaire de la Côte d’Ivoire : l’ambassadeur appelle à la paix

Publié le mercredi 10 août 2005 à 08h01min

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Le dimanche 7 août dernier, la Côte d’Ivoire a célébré le 45e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale. A Ouagadougou, l’ambassade de la Côte d’Ivoire a organisé une réception à cette occcasion.

Une bonne petite ambiance de fête régnait en ce début de soirée du dimanche 7 août 2005 au Splendid Hotel. La communauté ivoirienne était présente, de même que des amis d’autres communautés. Des retrouvailles et des tapes amicales le tout sous le rythme de la musique ivoirienne. Les drapeaux ivoiriens et burkinabè étaient quant à eux côte à côte. Mais cette fête nationale de la Côte d’Ivoire se tient pour "la 3e année consécutive alors que le pays est coupé en deux par l’entremise de ses propres enfants".

Ce furent les premiers mots de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina, le Dr Richard Kodjo. En effet, c’est le 19 septembre 2002 que cette guerre a été déclenchée, divisant le pays en deux, avec la partie nord aux rebelles, aujourd’hui Forces nouvelles, et celle sud aux Forces loyalistes.

L’ambassadeur a saisi l’occasion pour faire un rappel historique de toutes les tentatives pour la recherche de la paix en Côte d’Ivoire. Ainsi, de Accra à l’actuelle médiation de l’Union africaine pilotée par le président sud africain Thabo Mbeki, en passant par Lomé, Dakar, Marcoussis, Kléber, Accra 2 et 3, on a essayé de trouver des solutions à cette crise ivoirienne sans véritablement y parvenir. Mais "celle du président Thabo Mbeki suscite beaucoup d’espoir", a indiqué Richard Kodjo.

Il est donc temps pour les Ivoiriens de se retrouver autour de l’essentiel que sont "les valeurs de paix, de tolérance, de pardon et de réconciliation qui doivent triompher des actes de haine et de violence". Au-delà, "les Africains doivent surmonter leurs mesquines querelles "pour travailler au chantier de la réunification du continent, a-t-il relevé.

Si des diplomates de certaines chancelleries sont venus communier avec la communauté ivoirienne, on a noté l’absence de membres du gouvernement et de responsables d’institutions burkinabè. Faut-il mettre cela sur le compte des récents événements survenus en Côte d’Ivoire, où des Burkinabè ont été présentés comme des assaillants, et qui a connu une vive protestation du gouvernement burkinabè ?

Par Antoine BATTIONO

Le Pays

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