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Le régisseur de la province du Boulkiemdé se transforme en braqueur !

Publié le mercredi 10 août 2005 à 08h16min

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Kantigui a appris que jeudi 4 août 2005, le commissaire de police de Sabou et ses éléments de retour de Koudougou ont été victimes de « coupeurs de routes » sur l’axe Koudougou-Sabou. Selon ce qui a été rapporté à Kantigui, les braqueurs ne savaient pas qu’ils avaient affaire à un véhicule de police. Les policiers qui ont flairé le guet-apens ne se sont pas laissé surprendre et ont riposté.

Ils ont pu mettre la main sur un braqueur. Et grosse surprise ! A Koudougou, plus d’un se pose bien de questions quand on constate que l’acteur principal du braquage arrêté par la police n’est autre que le régisseur de la province. Pour le moment, il est au frais au commissariat de police de Sabou en attendant que la police finisse son enquête. Affaire à suivre...


* Surprenant vol diurne

Kantigui a été informé d’une opération d’escroquerie savamment menée par une dame le 8 août dernier au secteur n° 30 (Karpala) de Ouagadougou. La scène se serait déroulée aux environs de 14h. Une femme roulant sur une mobylette de marque « Ninja » blanche croise deux enfants (une fille et un garçon) portant deux glacières contenant du bissap et de l’eau fraîche.

Elle leur proposa d’acheter tout le contenu des deux glacières et en réclama davantage. Le garçon confia sa glacière à la fille et retourna à la maison pour envoyer d’autres bouteilles de bissap.

La dame profita de l’absence du garçon pour flatter la fille. Malgré le refus de la fille de la laisser partir avec les deux glacières attachées sur la mobylette, la dame démarra son engin et fila en trombe.

Ni les cris, la course-poursuite de la fille n’ont pu empêcher la voleuse de disparaître avec son butin. Les parents alertés tentèrent en vain de retrouver la femme. Peine perdue, le coup de la dame a réussi. Kantigui qui ne s’en revient pas en appelle à la vigilance des vendeurs de bissap ou d’eau glacée car il y a trop de partisans et partisanes du moindre effort dans la ville de Ouagadougou. Espérons qu’elle sera retrouvée et conduite à la MACO pour une méditation temporaire.


* Un confrère de la radio rurale distingué

C’est avec une grande joie que Kantigui, qui assistait à la remise des prix de la Super coupe du Parc animalier de Ziniaré, a constaté que les chroniqueurs n’ont pas été oubliés. En effet, Kantigui a pu être témoin que Paul Gasbéogo dit « Paul Gas », le célébrissime journaliste de la Radio rurale et Kini Daba de la RTB ont reçu des mains du président du Faso, Blaise Compaoré, des attestation honorifiques pour l’animation qu’ils apportent à la Super coupe du Parc animalier. Kantigui a même écarquillé ses yeux pour voir « Paul Gas » au paroxysme de sa joie se plier pratiquement en quatre pour recevoir sa distinction. Vivement que l’année prochaine ce soit au tour des ouvriers de la plume de se voir distingués.


* Hôpital Yalgado Ouédraogo attention bonbonnes de gaz !

Kantigui a frissonné quand le week-end écoulé, il a aperçu des accompagnants de malades au centre hospitalier Yalgado Ouédraogo utilise des bonbonnes de gaz pour, soit réchauffer des plats, soit chauffer l’eau. La direction générale de l’hôpital est-elle informée ? Si oui quelles dispositions sont prises pour parer à tout désagrément ?

Kantigui qui a en mémoire ce qui est advenu à Rood Woko souhaite seulement que des dispositions soient prises pour réglementer l’utilisation des bouteilles de gaz en ces lieux. Pour être précis, Kantigui affirme que cette bouteille a été vue en le chirurgie B.

Manque de poubelle ou quoi ?

Décidément, les accompagnants n’aident pas toujours leur malade à entretenir un cadre de vie décent. Surtout quand le lieu « d’hébergement » est l’hôpital.

Toujours dans le bâtiment accueillant les malades hospitalisés en chirurgie, il est très fréquent de constater que des accompagnants du 2e étage sans égard pour leurs malades et ceux du 1er étage jettent toutes sortes d’ordures sur le toit de l’étage inférieur. Kantigui a constaté que des restes de nourriture, d’eau pour laver les mains, urines, bidons vides, peaux de banane etc, viennent choir sur les tôles de cet étage.

Conséquence, les hospitaliés du 1er étage ont avec eux toutes sortes d’odeur.

Même si également les parents et accompagnants de cet étage ne sont pas en reste, parole de Kantigui, il faut faire quelque chose.

Sinon, après être guéri de ce qui nous a envoyés à l’hôpital, nous pourrions retourner à la maison avec d’autres maladies liées au manque d’hygiène que nous-mêmes auront contribué à créer.


* Avis de recherche de députés à Koupéla...

Kantigui a été ampliataire du message ci-après dont l’auteur a acquis l’anonymat. En voici le contenu : « Où sont passés nos députés ? Si vous les trouvez, dites-leur que nous mourons de faim au Kourittenga... Que le sac de mil coûte 33 000 F... Posez-leur la question de savoir pourquoi ailleurs on distribue du mil, mais pas au Kourittenga ici ? » Sans commentaire...


* Une prise de service dans l’insécurité...

Décidément, c’est la peur au ventre que la nouvelle préfet d’un des départements du Kourittenga a pris service samedi 6 août dernier.

En effet, pendant que la cérémonie de passation de service se déroulait, une opération d’attaque à main armée avait cours non loin de là. Ledit département qui ne dispose pas de commissariat de police, est réputé pour ses nombreux cas d’attaques ou de vols. Espérons que la nouvelle préfet avec sa sagesse de femme, saura travailler avec les nouveaux comités locaux de sécurité récemment installés afin de trouver des solutions.


* Stéphane Sanou, prochain candidat à la mairie de Bobo-Dioulasso

A peine a-t-il démissionné du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) que les supputations vont bon train à Sya sur l’avenir politique du député Stéphane Sanou. Bien qu’il n’ait encore rien dit sur son point de chute, les rumeurs disent déjà qu’il pourrait être le challenger le plus sérieux du locataire actuel de l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso, Célestin B. Koussoubé.

Kantigui qui a pris l’habitude de se méfier des rumeurs bobolaises n’a toutefois pas rejeté celle-ci. Stéphane Sanou, candidat aux législatives de 2002 pour le compte du PAREN avait donné le tournis au CDP à Konsa et à Dafra avec son alter Emmanuel Bado, alors proviseur du lycée Mollo Sanou.

Au secteur 21 , l’homme mobilise et est quelque part, adulé par les jeunes et les opérateurs économiques qui l’apprécient en tant que directeur de la BIB/Bobo. Ces atouts sont-ils suffisants pour qu’il brigue le poste de maire de la ville de Sya ? Kantigui qui suit son « dossier » de près, sera certainement fixé en temps opportun.


* L’UNIS, un autre parti politique dans l’arène

En ces périodes où la politique est la chose la mieux partagée parce qu’elle occupe la plupart des esprits, Kantigui vient d’être informé de la naissance d’un autre parti politique. Il s’agit de l’UNIS (Union Nationale pour l’Indépendance et la Solidarité). Ce parti aurait pour devise « Indépendance, Unité, Solidarité » et serait l’œuvre de Boubacar Ouédraogo qui n’est autre que l’ex-bras droit de Hermann Yaméogo. Le récépissé de l’UNIS aurait été délivré le 25 juillet 2005. Et les responsables de ce nouveau parti présidé par Boubacar Ouédraogo n’ont pas voulu tarder dans l’action.

Kantigui a en effet ouï dire que ce parti aurait tenu son premier congrès ordinaire à Kaya le 30 avril 2005. Kantigui qui se félicite et encourage toute initiative dans le sens du renforcement de la démocratie espère des actions concrètes de la part de l’UNIS.


* Un rectificatif sur la promotion de certains professeurs

Le chargé de communication de I’Université de Ouagadougou

A

M. le directeur de publication des Editions Sidwaya

Objectif : rectificatif

Monsieur le directeur,

Nous venons, par la présente, attirer votre attention sur des erreurs qui se sont malencontreusement glissées dans la publication par votre journal, de la liste des lauréats du CAMES sous le titre « Université de Ouagadougou : l’excellence du corps professoral récompensée » et sous la rubrique « On murmure » en page 3 du n° 5 361 du mercredi 3 août 2005. En effet, concernant la liste des lauréats de l’UFR/LAC, il est écrit : Pour le grade de Maître-assistant

1-Keita Alou.

Il s’agit plutôt de :

Pour le grade de Maître de conférences

Toujours concernant la liste des lauréats du l’UFR/LAC, le nom de Naba Jean-Claude, inscrit sur la liste des Maîtres-assistants a été oubliée.

Par ailleurs, les résultats publiés concernent les lauréats de l’Université de Ouagadougou et l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Tout en félicitant Kantigui pour l’intérêt qu’il porte à notre institution et pour les inlassables efforts qu’il ne cesse de déployer pour une information juste, nous sollicitons de votre part, un rectificatif à cet article dont l’objectif : nous n’en doutons pas, est de donner une certaine visibilité aux activités de l’Université de Ouagadougou. Veuillez agréer, M. le directeur, l’expression de ma considération distinguée.

Ouagadougou, le 4 août 2005

Jean-Baptiste ILBOUDO
Chevalier de l’Ordre du mérite
de la Culture des Arts
et de la Communication


* Bientôt 5 arrondissements et 30 secteurs à Bobo-Dioulasso ?

Kantigui évoquait dans le Sidwaya du 18 mai dernier, la création de nouveaux arrondissements et secteurs à Bobo. Les informations les plus fraîches parvenues à Kantigui font savoir que le projet est toujours en étude et devra suivre un long processus avant d’être réalisé. Il doit parcourir les ministères des Infrastructures, de l’Habitat et des Transports, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avant d’atterrir à l’Assemblée nationale pour être adopté. Si tout se déroule normalement, la ville de Bobo-Dioulasso se retrouvera avec 30 secteurs et 5 arrondissements.

Les nouveaux arrondissements, selon ce qui a été dit à Kantigui, seront créés à partir des arrondissements de Dô et de Dafra, soit 2 nouveaux arrondissements. Bobo-Dioulasso compte aujourd’hui 25 secteurs et 3 arrondissements.

Ce projet de création dé nouveaux secteurs et arrondissements concernerait également la ville de Ouagadougou.


* Disparition du chèque du DG de l’ONEA

Selon des sources dignes de foi, le chèque remis par le directeur général (D.G.) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour soutenir l’enseignement de base à Bobo-Dioulasso serait passé entre les mains d’un individu qui n’est ni enseignant ni fonctionnaire.

L’individu serait allé tranquillement dans une banque de la place pour entrer en possession de la somme mise au profit des enfants de Bobo-Dioulasso.

Actuellement, il se coulerait douce sans être inquiété. Les mêmes sources affirment que l’escroc traîne tellement de casseroles sales qu’il est temps de lui faire comprendre qu’il vit dans une République qui a des lois.

Kantigui attend de voir la suite qui sera réservée à cette affaire.


* Informatisation du fichier électoral : Les observations de la LIDEJEL

Il est parvenu à Kantigui que la Ligue pour la défense de la justice et la liberté (LIDEJEL), structure que dirige Ousmane Nacro a entrepris un travail scientifique sur le fichier électoral informatisé de la CENI. Ce travail a consisté à recueillir des informations et faire une évaluation de ce fichier afin d’en dégager les forces et les faiblesses et proposer des solutions. Quatre (4) ingénieurs en informatique ont conduit de bout en bout ce travail.

Le rapport définitif est fin prêt et sera publié dans les jours à venir.

Une conférence de presse sera organisée à cet effet pour informer l’opinion publique nationale et internationale ainsi que les différents partis politiques. Kantigui suit le dossier...

* Le non respect des règles de limitation de vitesse par les chauffeurs des autocars reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso est inacceptable

Tous les ans, des millions de personnes empruntent l’autocar dans notre pays, le temps d’une excursion d’un voyage d’affaires ou pour des vacances.

Pour l’immense majorité d’entre elles, tout se passe sans encombre : l’autocar est en effet l’un des moyens de transport les plus sûrs.

Pourtant, de rares mais tragiques accidents nous rappellent chaque année que les efforts à accomplir en vue d’optimiser la sécurité doivent être permanents.

Conduire un autocar est une tâche à très haute responsabilité qui exige un grand professionnalisme.

Il est donc absolument indispensable de respecter les règles élémentaires de sécurité, notamment en ce qui concerne : les limitations de vitesse. L’axe Bobo-Dioulasso-Ouagadougou et vice-versa est devenu officiellement (puisque tous semblent l’accepter) « un circuit de formule 1 », depuis l’acquisition par certaines compagnies de mastodontes flambant neufs.

Si ce renouvellement de parcs est à encourager et à féliciter il est inacceptable et particulièrement choquant de permettre aux chauffeurs de traîner les autocars à plus de 130 km/h avec le plus souvent plus de 70 passagers à bord dans le seul but de multiplier les bénéfices au détriment des vies humaines. Ce qui n’est conforme ni aux principes fondamentaux de notre droit ni aux dispositions spécifiques du code de la route. Le respect des règles est une nécessité : il doit être garanti par des contrôles, mais aussi être assuré par une action préventive en amont.

Il faut agir sur le comportement des conducteurs pour ne plus laisser au sentiment d’impunité qui prévaut encore trop souvent en imposant une limitation de vitesse ou en plombant les véhicules sur la vitesse maximale autorisée de 90 km/h pour les autocars transportant plus de huit (8) personnes.

Le Burkina a tout un intérêt à adopter cette mesure, car les véhicules inutilement rapides accroissent les risques d’accident sur toutes nos routes.


L’abaissement de la vitesse moyenne des véhicules réduirait le nombre d’accident.

Si des accidents se produisent quand même, ils seront certainement moins graves. Réduction de la vitesse équivaudrait en outre à diminuer la consommation en carburant, à ralentir l’usure du moteur, des freins et des pneus, à réduire les émissions polluantes et, partant, à réduire les dépenses des compagnies et à sauvegarder l’environnement (l’écosystème). Cela créera un cadre d’action entre les opérateurs du transport qui ne seront plus appelés à enfreindre les limites de vitesse en vue d’acquérir le marché. Cette mesure constitue dès lors un instrument majeur pour renforcer la sécurité routière et améliorer la qualité des véhicules sur le plan de l’environnement.


* Les véhicules de la « bande à Enock » saisi

La police nationale aurait intercepté à Dédougou, les deux véhicules (une fourgonnette et une KIA) que la bande à Enock Sangaré, démantelée il y a environ deux semaines par le commissariat de Baskuy, utilisait. Ces véhicules avaient été vendus, selon le cerveau de la bande Enock Sangaré, à un commerçant malien qui faisait fréquemment le trajet Bamako-Ouagadougou-Lomé. Les circonstances de la saisie de ces véhicules n’ont pas été communiquées à Kantigui qui tire son chapeau aux forces de sécurité.

Sidwaya

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