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Compagnie théâtre Eclair : C’est parti pour le festival "Classe d’Art"

Publié le mardi 26 juillet 2005 à 07h37min

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La Compagnie théâtre Eclair, en collaboration avec le Zetetique et l’Office pour la promotion de la culture à l’école primaire (OPCEP) a lancé son festival "Classe d’Art Paroles croisées" vendredi 22 juillet 2005 à Ouagadougou.

Le jardin de la musique (Reem doogo) de Ouagadougou a vibré au rythme des chants de la chorale des enfants à l’occasion du lancement du festival "Classe d’Art Paroles croisées". La compagnie théâtre Eclair, l’initiatrice de ce festival, veut sensibiliser par l’environnement le milieu scolaire.

Environ 400 enfants, choisis dans des écoles de Ouagadougou en relation avec ceux de la Belgique, ont rédigé des chants dont les paroles ont été travaillées et confrontées pour donner "Paroles croisées". Quant à l’appellation "Classe d’Art", il provient, selon le directeur de la compagnie Alain Héma, de l’intervention d’un artiste dans une classe avec des chants, des danses ou du théâtre pour faire naître le goût de l’art chez les enfants du primaire (CE2 au CM2).

Cependant, M. Héma n’exclut pas la participation des élèves des classes de 6e et 5e. Pour la réalisation du prochain "Classe d’Art Paroles croisées", M. Héma a affirmé que dès le mois d’octobre, en collaboration avec l’OPCEP, des artistes travailleront avec les élèves dans les écoles avec une ou deux interventions par semaine pour préparer le prochain festival du mois de mai 2006.

Le directeur n’oublie pas les difficultés qu’il a rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet notamment le manque de financement. Il avait même voulu renoncer n’eût été la générosité d’un artiste Suisse qui lui aurait versé la somme récoltée d’un concert presté en Suisse. Et c’est sur fonds propres que M. Héma a monté ce festival. De ce fait, l’homme espère être soutenu afin de faire grandir ce festival.

Au temple de la musique, les enfants par des titres comme "Koom la viim", "Prédateurs", "Halte au désert" ont sensibilisé le public sur les problèmes environnementaux. La compagnie Bissongo, par des contes rythmés et des danses de corps, a agrémenté la matinée estivale. M. Héma a révélé que pour le prochain festival, chaque école présentera sa création en art, en musique, en danse, etc. Il a saisi cette occasion pour remercier les artistes belges qui l’ont beaucoup soutenu dans la réalisation du présent festival. Il n’oublit pas la collaboration de l’OPCEP, du Zetetique, etc qui lui ont été d’un grand soutien.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Sidwaya

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