UIDH : des recommandations pour mieux faire connaître les Droits humains
Le séminaire d’été 2005 de l’Union inter-africaine des Droits de l’homme (UIDH), débuté le 18 juillet dernier, a pris fin le samedi 23 juillet 2005. Au terme de cette rencontre, les participants ont fait des recommandations en vue d’un meilleur vécu des Droits humains au Burkina.
"Comprendre le rôle et la place de la Cour pénale internationale et la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples dans les dispositifs institutionnels des Etats signataires, connaître l’importance des auxiliaires de justice et des magistrats dans la mise en application des lois sur les libertés publiques, former des femmes représentant les minorités ethniques et autochtones sur les instruments juridiques favorables à la femme et à l’enfant" sont les 3 thèmes débattus du 18 au 23 juillet 2005 au séminaire d’été de l’Union inter-africaine des Droits de l’homme.
Cette rencontre a regroupé plus d’une centaine de participants issus de différents milieux socioprofessionnels. A l’issue des travaux, les participants ont demandé une décentralisation des structures habilitées à connaître les affaires civiles et commerciales : les tribunaux, services de sécurité etc., les magistrats officiers de police judiciaire (OPJ) et auxiliaires de justice présents à ce séminaire ont suggéré aux autorités de faciliter aux OPJ l’obtention des certificats ou rapports médicaux nécessaires à l’établissement des procès verbaux.
Ainsi ils ont souhaité le paiement par le trésor public des honoraires dûment établis et acheminés par voie hiérarchique et l’organisation périodique des rencontres entre les magistrats, les OPJ et les auxiliaires autour de l’application des lois sur les libertés publiques. Les femmes représentant les minorités ethniques et autochtones ont demandé la création d’un forum pour examiner et désenclaver leur région.
Aussi elles ont préconisé une révision des textes afin de faciliter leur accès à la Fonction publique. Le président de l’UIDH, Halidou Ouédraogo, a affirmé être satisfait des résultats du présent séminaire d’été. Pour lui, les participants ont enrichi les débats et soulevé les questions qui sont très importantes pour la promotion des Droits humains.
Il estime que les problèmes soulignés à ce séminaire d’été mettent en exergue la problématique de la justice internationale, régionale et nationale. Pour ce faire, il a promis de transmettre les recommandations aux autorités afin que naissent dans les jours à venir des textes plus favorables aux Droits humains.
Régine ZERBO
Sidwaya