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Miss Burkina 2004 : Monique jubile, Maï s’évanouit

Publié le lundi 22 décembre 2003 à 13h58min

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La miss Burkina 2004 est désormais connue : elle s’appelle
Ouédraogo Monique. Elle a 18 ans et est en 1ère année BEP à
l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

La cérémonie aurait été encore plus belle si Maïmouna Condé ne
s’était pas évanouie dans une salle de l’établissement, l’
endroit même où toutes les miss étaient invitées à participer à
une réunion, peu de temps après la proclamation des résultats.
Si elle s’est effondrée, c’est que Maïmouna Condé s’attendait à
faire partie des trois élues. En tout cas, c’étaient les
commentaires de ceux qui avaient participé ou étaient près de la
scène.

La candidate Maïmouna Condé, qui portait le dossard n°16,
s’est évanouie quelques instants après la proclamation des
résultats de l’élection Miss Burkina 2004, qui mettait fin à la
cérémonie. Et pour cause. Elle n’a pas été élue miss. Qui plus
est, elle n’a pas figuré sur la liste des dauphines. Toutes
choses qui ont créé en elle un choc émotionnel. Maïmouna
Condé s’est affalée dans une salle où toutes les candidates
venaient tout juste de se retirer pour prendre part à une réunion,
tout juste après la proclamation des résultats. Elle a
immédiatement été évacuée à l’hôpital Yalgado par les
sapeurs-pompiers. Maïmouna Kondé était la première
dauphine de Miss Bobo 2004. Elle est élève en classe de 3
ème et est âgée de 18 ans.

La Miss s’appelle Monique Ouédraogo

La Miss Burkina 2004 (la 12 ème édition), bien que tout émue
d’avoir été distinguée, avait, en ce qui la concerne, la tête sur les
épaules. Du moins ce soir-là. Elle s’appelle Monique
Ouédraogo. Elle a 18 ans, mesure 1m 72 et est en 1ère année
de BEP à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature
(ENAM). Elle gagne une moto Omaha Best, un portable Nokia
1100 + 250000 F CFA de communication. Pour s’asseoir sur le
trône de la reine de la beauté féminine burkinabè, il a fallu à
celle qui portait le dossard n° 15, totaliser 555 points. Quelques
instants après la proclamation des résultats, Monique
Ouédraogo a confié qu’elle ne s’attendait pas à être la plus belle
d’autant que, a-t-elle dit, " il y avait de belles filles parmi nous".
Monique Ouédraogo aime regarder les matchs de football,
mais aussi et surtout, pratiquer le handball. Elle dit aimer aussi
la natation. Elle représentait la province du Sanmatenga.

Regard provoquant

Fatou Jennifer Bocoum qui portait le dossard N°21, a été élue
première dauphine. Tout comme Miss Burkina, elle a 18 ans.
Elle est un peu plus grande de taille ( 1m 76) et est en classe
de 3ème à l’école religieuse Bethanie II à Bobo-Dioulasso.
Fatou Jennifer Bocoum gagne un Split Techniair (climatiseur),
un portable Motorola C 200 + 150 000 F CFA de communication.
Quand elle dandinait, tout comme les autres candidates sur
scène, le visage animé d’un large sourire, il y avait
particulièrement chez elle comme de la provocation dans le
regard. C’est peu dire qu’elle fusillait du regard. Hardiment, elle
plongeait en effet le regard dans celui des spectateurs, comme
pour montrer qu’elle savait affronter les innombrables paires
d’yeux qui étaient braquées sur elle. Cela s’explique-t-il par son
expérience ? Fatou Jennifer Bocoum a été élue miss Bobo
2004. Ses loisirs : la natation, la lecture et la cuisine. Elle
représentait la province du Passoré. (lire interview en encadré).

Richesse culturelle

La deuxième dauphine, elle, s’appelle Carole Ouédraogo. Elle
aussi est âgée de 18 ans et, à l’instar des deux autres, est
élève en classe de 3ème. Carole Ouédraogo a gagné un Split
Techniair, une Motorola C 200 + 100 000 C FA de
communication. Elle avait le dossard N°11. La deuxième
dauphine avait cela de particulier qu’elle défilait avec des balais
sur les seins en guise de soutien-gorge, pour magnifier la
richesse de la tradition burkinabè. C’était lors de la sortie des
candidates en tenue traditionnelle. Carole Ouédraogo
fréquente l’école Wendmanagda à Ouagadougou. Elle joue au
basket-ball et aime la natation. Elle est ressortissante de la
province du Passoré.
La compagnie de téléphonie mobile Telecel a élu sa miss. Elle
s’appelle Odette Ouédraogo, elle a 20 ans et mesure 1m71.
Elle est élève en 2ème année BTS/ filière banque. Elle
représentait la province du Kadiogo. Odette Ouédraogo reçoit de
Telecel, une Motorola C 200+ 50000 F CFA de communication.
Par ailleurs, un Kit de connexion a été offert à toutes les miss.

Vingt-deux perles

Ce sont au total 22 candidates provenant de diverses
provinces du Burkina qui ont défilé à tour de rôle, dans une
savante ondulation, en tenues de soirée, traditionnelle, en
maillot de bain et en tenue Wax, sur une estrade longue de 37
m, sous la lumière vive des projecteurs. S’ajoutait à ces
passages, l’épreuve d’expression orale. C’est une étape au
cours de laquelle l’on juge la capacité des candidates à
s’exprimer en public.
A ce niveau, beaucoup de filles ont eu de la peine à s’exprimer.
Les candidates, visiblement, n’avaient pas le génie de la
harangue. Celles qui ont franchi avec succès l’épreuve,
n’étaient pas nombreuses. Fautes dans l’expression par-ci,
problèmes dans la suite des idées. Naturellement, plusieurs
d’entre elles ont dû avoir recours aux excuses du public. Le trac
de quelques candidates a amené certains spectateurs à rire,
d’autres à applaudir pour encourager ces filles.
" Le décor a été plus raffiné que celui de la précédente édition ",
confiait un interlocuteur. Reste que la Salle des banquets de
Ouaga’2000 n’a pas fait salle comble. Avis du même
interlocuteur : " Les fêtes de fin d’année approchent avec,
comme on le sait, leur lot de dépenses multiples. Dans ces
conditions, il est parfois difficile pour certains d’aller à ce genre
de cérémonie".

Atmosphère lourde

Après la proclamation des résultats, toutes les candidates ont
été regroupées dans la salle (où Maïmouna Condé s’est
effondrée) pour une réunion. Objet de la rencontre : remonter le
moral des candidates perdantes. Cela venait à point nommé,
car, franchement, beaucoup d’entre elles avaient la mine
déconfite. Quelques unes en étaient même aux larmes. " Il n’y a
pas à être déçues. ( Mettez-vous dans la tête) qu’ on a choisi les
meilleures parmi les plus belles ". C’étaient là quelques mots
de consolation adressés par les encadreurs à celles qui
n’avaient pas été élues. " Ce n’est pas la fin du monde : n’avoir
pas été élue miss. Vous pouvez gagner plus qu’une miss, être
par exemple des mannequins. Ce qui est important, c’est de
garder le contact entre vous. Car vous êtes devenues une seule
famille", conseillaient les encadreurs.
Il n’empêche que, manifestement, une brochette de candidates
avaient toujours le coeur serré et la gorge nouée. Comme pour
dire qu’elles n’acceptaient pas le verdict. Mais comme l’a dit
l’autre, " ce n’est pas difficile d’être une vedette. Ce qui est
difficile, c’est d’être une débutante ".

Par Cheick Beldh’or SIGUE


Fatou Jennifer Bocoum,
1ère dauphine : "Je voudrais être médecin"

La Miss Burkina 2004 a refusé de répondre à nos questions.
Elle avait été pourtant partante pour l’ interview. Nous nous
étions mis donc d’accord pour fixer un cadre. Mais coup de
théâtre, la miss n’a pas été au rendez-vous. Que s’est-il passé ?
Pensait-elle que nous avions d’autres intentions ?
La première dauphine, Fatou Jennifer Bocoum, a accepté
volontiers de se prêter à nos questions. Dans l’interview qui suit,
elle nous parle, entre autres, des traits de caractère qu’elle
aime en elle et ceux qu’elle n’aime pas. Elle indique également
que son coeur est déjà pris. Elle ne manque pas de relever
qu’elle ambitionne de devenir médecin.

Quel est votre signe astrologique ?

Je suis du signe Verseau.

Quels sont vos plats préférés ?

J’aime beaucoup le poisson, la salade et le fromage.

Quelles sont vos couleurs préférées ?

Le bleu ciel et le blanc.

Quelles sont vos ambitions ?

Je n’ai pas beaucoup d’ambitions. Néanmoins, je voudrais
devenir médecin.

Pourquoi avoir choisi comme thème la délinquance sexuelle ?

J’ai constaté que beaucoup de jeunes filles s’exposent à cette
pratique. Je m’adresse particulièrement à celles qui s’adonnent
à la prostitution. Il faut que ces femmes sachent qu’elles ne
sont pas des marchandises. Elles doivent se faire respecter.

Qu’est-ce que vous n’aimez pas en amitié ?

Je n’aime pas la jalousie et l’hypocrisie.

Qu’est-ce que vous n’aimez pas en vous-même ?

Je suis paresseuse et désordonnée. Ce sont des traits de
caractère que je n’aime pas.

Et qu’est-ce que vous aimez en vous ?

Je suis joviale. J’aime m’éclater au maximum avec les amis à
la maison. Les boîtes de nuit, je n’y vais pas. Cependant,
j’aime beaucoup le cinéma. Le film qui m’a beaucoup marquée
a pour titre : " Divine mais dangereuse" dont je ne me souviens
ni de l ’acteur, ni du réalisateur.

Quelle est la partie de votre corps que vous aimez le plus ?

Mes jambes. Je dirai même que je les aime énormément.

Vous êtes ressortissante de la même province que Maïmouna
Condé, la candidate qui s’est évanouie. La connaissez-vous ?

Oui, je la connais.

Comment expliquez-vous cet incident ?

Je pense qu’elle a été très émue. Dans des circonstances
pareilles, vous vous posez la question de savoir si vous serez
parmi les trois candidates distinguées ou pas. Sans doute
pensait-elle faire partie des trois.

Le coeur de Fatou Jennifer Bocoum est-il libre ?

Mon coeur est déjà pris.

Propos recueilli par Cheick Beldh’or SIGUE
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2007 à 13:02, par KANAZOE MARIA En réponse à : > Miss Burkina 2004 : Monique jubile, Maï s’évanouit

    Mais Melle Monique vous êtes très en retard dans vos etudes. Je suis choquée. Mais par contre vous êtes belle . J’en suis fière de mon pays . Je suis française et origine burkinabé.

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