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Coopération Burkina-Japon : Plus de 4 milliards pour construire des écoles

Publié le lundi 18 juillet 2005 à 07h11min

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Youssouf Ouédraogo et l’ambassadeur du Japon au Burkina avec résidence à Abidjan, ont procédé le jeudi 14 juillet 2005, en fin d’après-midi à Ouagadougou, à la signature de l’échange relatif au projet de construction d’écoles primaires, phase III.

Le Japon s’engage avec cette signature de l’échange de notes, à financer la construction de 53 écoles, de logements pour enseignants, de latrines et d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable dans sept provinces du Burkina. L’enveloppe mise à la disposition du gouvernement pour la réalisation du projet s’élève à environ 4 milliards 330 millions de francs CFA.

Dans le cadre de la coopération entre les deux pays, c’est la troisième fois que le Japon intervient dans le projet « construction d’écoles primaires ». Dans les premières phases qui se sont étalées de 1995 à 1998, 108 écoles ont été réalisées avec un montant estimé à 14 milliards 25 millions de francs CFA.

Cette coopération, le ministre d’Etat, Youssouf Ouédraogo, l’a qualifiée de dynamique et fructueuse. Cela au regard des nombreux projets couvrant des domaines prioritaires comme la santé, l’éducation, l’environnement, l’agriculture, la lutte contre la pauvreté, l’assainissement en eau potable, financés par ce pays. Youssouf Ouédraogo est d’avis que la réalisation du présent projet de construction d’écoles primaires va contribuer de façon significative à faire reculer les frontières de l’analphabisme au Burkina et rendre plus efficace la lutte engagée par le gouvernement contre la pauvreté. « Je voudrais ici, au nom du président Blaise Compaoré, du peuple burkinabè et en mon nom propre, exprimer ma gratitude au gouvernement et au vaillant peuple nippon pour leur constante sollicitude et leur grande générosité... »

L’ambassadeur Testuo Shioguchi, pour sa part, a soutenu que le gouvernement japonais, à travers ce projet, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité et à la capacité d l’offre éducationnelle par la réalisation de nombreuses salles de classe ; ce qui entraînera par ricochet, un accroissement du taux de scolarisation.

Le diplomate japonais constate que les efforts déjà déployés par le gouvernement burkinabè dans ce sens, commencent à donner des résultats significatifs. Toutefois, celui-ci admet que parmi les pays d’Afrique, la situation du Burkina demeure encore difficile et nombreux sont donc les défis à relever.

L’ambassadeur a émis le souhait que l’aide japonaise contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations et un développement durable du Burkina.

Etienne NASSA (nassa@yahoo.fr)
Sidwaya

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