Le ministère de l’Economie et du Développement, à travers la direction du suivi des ONG et la direction générale de l’Economie et de la Planification, dispose à présent des outils appropriés de programmation et d’évaluation de la mise en œuvre des programmes, projets et activités diverses de développement des ONG. Je vous invite à les assimiler afin de les utiliser efficacement".

Ces propos du ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, situent sur les raisons qui ont valu à l’organisation des "Journées de programmation des ONG" les 14 et 15 juillet 2005 à Ouagadougou. Ces journées vont permettre, aux quatre cent vingts (420) participants dont la grande majorité vient des Organisations non gouvernementales, (400 personnes), une meilleure connaissance et appropriation du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) révisé.

Les participants vont également s’imprégner des politiques sectorielles et les attentes du gouvernement en matière de partenariat avec les ONG dans les principaux secteurs de concentralisation des activités de ces institutions. Ils vont par ailleurs appréhender les programmes et micro-projets des ONG en général et ceux contribuant à la lutte contre la pauvreté en particulier.

Pour le président du comité d’organisation de ces journées, Bassirou Ly, les Journées de programmation des ONG se situent dans la logique des innovations qui ont marqué l’élaboration du CSLP révisé et "qui accordent un rôle de choix à la participation active des acteurs à la base dans les régions et à travers les diverses organisations autonomes de contribution au développement".

Le ministre Seydou Bouda a profité de cette rencontre pour inviter les ONG qui disposent du document de base du CSLP, des données des politiques sectorielles, des programmes d’actions prioritaires et des bilans annuels sectoriels à procéder à la programmation rationnelle de ses investissements en adéquation avec les priorités énoncées par le gouvernement.

Gouvernement qui souhaiterait que tous les efforts fournis par les partenaires techniques au développement et tout autre source de financement puissent être capitalisés dans le programme d’actions prioritaires.

Aïssata BANGRE
Sidwaya