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Enregistrement des naissances : Plan remet du matériel et des fournitures à sept provinces

Publié le jeudi 14 juillet 2005 à 09h43min

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Plan-Burkina a procédé le 12 juillet 2005 à Boussouma, dans la province du Sanmatenga, à la remise officielle de matériel et de fournitures de bureau, pour l’enregistrement des naissances.

Plan, pour la campagne d’enregistrement des naissances, intervient dans sept provinces du Burkina que sont : le Kourittenga, le Sanmatenga, le Namentenga, le Bam, le Poni, le Noumbiel et la Bougouriba.

Ces provinces ont reçu de cette « représentation nationale » du matériel (motos) et des fournitures de bureau (machines, ordinateurs, armoires, encre, calculatrices...) d’une valeur de deux cent soixante et un millions cent soixante onze mille deux cent quatorze (261 171 214) F CFA. Ceci, en vue de renforcer les capacités des services chargés de l’enregistrement des naissances dans lesdites provinces. La cérémonie officielle de remise de ces lots est intervenue le mardi 12 juillet 2005 à Boussouma dans la province du Sanmatenga.

Après le mot de bienvenue du représentant des coutumiers, le préfet de Boussouma, Frédéric Balima, a situé l’importance de la cérémonie qui, selon lui, n’est plus à démontrer. « En effet, cette remise de fournitures vient pallier le manque d’équipement de nos services... et va permettre d’accroître notre performance », a-t-il dit. Commune rurale, Boussouma compte 56 villages en plus des cinq (5) secteurs du chef-lieu. « Malgré l’insuffisance du matériel de bureau, plus de mille six cents (1 600) jugements supplétifs d’actes de naissance ont été délivrés de janvier à juillet 2005 ». Pour sa part, le représentant-résident de Plan-Burkina, Fritz Foster a confié que « Plan International » a fait de l’obtention d’un acte de naissance, une priorité.

En dotant donc les services chargés d’établir les actes de naissance dans sa zone d’intervention, l’institution entend apporter sa contribution à la résolution de ce « problème » au pays des Hommes intègres. Fritz Foster reste convaincu que l’objectif : « un enfant, un acte de naissance » sera atteint au Burkina Faso. « Véritable pays d’espoir, nous sommes honorés de travailler avec le gouvernement du Burkina pour que chaque enfant devienne citoyen et réalise son premier droit : le droit à un nom et à une nationalité », a dit M. Foster.

Un problème crucial

Selon la marraine de la cérémonie, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mariam Lamizana, des statistiques récentes estiment qu’au Burkina Faso, environ cinq millions d’enfants ne sont pas enregistrés à la naissance. C’est pourquoi , elle a salué l’appui des partenaires dont « Plan-Burkina » , qui œuvre pour le bien-être des tout-petits.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Moumouni Fabré s’est réjoui de cet appui logistique »qui contribuera à préciser l’option de l’Etat burkinabè visant à terme, à initier et à développer des stratégies et des interventions nécessaires à asseoir un système d’état civil parfaitement fonctionnel, permanent et continu, tout en assurant la confidentialité des données personnelles... » Pour lui, l’importance de l’état civil n’est plus à démontrer. Il permet d’individualiser, d’identifier une personne dans l’organisation sociale et administrative.

Selon M. Fabré, tout en donnant à l’individu la possibilité d’exercer ses droits et devoirs, l’état civil constitue pour un pays, une source de données statistiques utilisables dans le cadre de la planification du développement.

La cérémonie s’est poursuivie avec la remise symbolique de matériel, de jugements supplétifs d’actes de naissance à deux enfants : Bruno Ouédraogo et Angèle Ouédraogo. Les officiels ont ensuite procédé à une plantation d’arbres.

La cérémonie a connu une forte mobilisation des Boussoumalais. Sa Majesté le Dima de Boussouma, des membres du gouvernement, les gouverneurs du Centre-Nord, du Sud-Ouest et du Centre-Est, l’ambassadeur du Sénégal au Burkina y étaient présents.

Aïssata BANGRE
Sidwaya

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