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Francophonie : une mission d’évaluation en Côte d’Ivoire

Publié le lundi 4 juillet 2005 à 07h55min

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Présidée par Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la 55e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a réuni, ce 30 juin à Paris, les représentants personnels des 53 chefs d’Etats et de gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Concernant la situation en Côte d’Ivoire et la préparation des élections, le Secrétaire général a informé les représentants personnels de l’envoi, dans les tout prochains jours, d’une mission technique chargé de procéder à une évaluation précise de la situation et des besoins au niveau électoral, pour que la Francophonie puisse accompagner, conformément au souhait des autorités ivoiriennes, le processus électoral.

Sur le Togo, Abdou Diouf a informé le CPF de sa rencontre, le 24 juin dernier à Paris, avec le Premier ministre Edem Kodjo. Le Secrétaire général lui avait confirmé le soutien de la Francophonie aux négociations engagées auprès de l’Union européenne. Abdou Diouf évoquera ce sujet le 8 juillet prochain à Bruxelles, avec Louis Michel, Commissaire européen chargé de la coopération et du développement. En Haïti, alors que le Conseil de Sécurité des Nations Unies vient d’adopter la résolution 1608 sur le maintien des forces de la MINUSTAH et le renforcement des effectifs de police, Abdou Diouf a fait appel aux pays francophones pour mettre à disposition des policiers civils francophones. Les membres du CPF ont en outre salué la contribution de l’OIF à la réforme de la Justice ainsi que le soutien qu’elle apporte d’ores et déjà au Conseil électoral provisoire et aux médias.

Les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement ont pris connaissance de l’état de préparation de la Conférence ministérielle sur la prévention des conflits et la sécurité humaine qui aura lieu au Canada en 2006 et de la rencontre qui sera consacrée, le 3 novembre prochain dans la capitale malienne, à la mise en œuvre de la Déclaration de Bamako 5 ans après son adoption, à l’issue du Symposium International sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone.

Le CPF a réaffirmé sa pleine adhésion aux principes du règlement pacifique des différends et du respect de la légalité internationale. A ce titre, il a fait part de son attachement à l’application des décisions de la Cour Internationale de Justice et a renouvelé dans cette perspective sa solidarité avec la démarche du Cameroun concernant l’affaire de la presqu’île de Bakassi. En outre, les membres du CPF ont exprimé leur solidarité avec le gouvernement bulgare dans les efforts qu’il déploie pour obtenir la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort et détenus en Libye.

A près de deux mois de la 5e Conférence des OING, qui se tiendra les 12 et 13 septembre dans la capitale du Burkina Faso, les représentants personnels ont adopté une liste de 63 OING et autres organisations à vocation internationale qui entameront, à cette occasion, un partenariat rénové avec la Francophonie institutionnelle.

Dans la perspective de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui se tiendra à Antananarivo en novembre prochain, le CPF a affirmé son total soutien aux orientations présentées par le Secrétaire général concernant le mandat qui lui a été confié par le Sommet de Ouagadougou, portant sur le parachèvement de la réforme institutionnelle nécessaire à la mise en œuvre du Cadre stratégique décennal.

L’OIF compte 53 Etats et gouvernements membres, et 10 pays observateurs.

Francophonie : www.francophonie.org

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