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Djibo-Perpignan (France) : vers la concrétisation du jumelage

Publié le mercredi 22 juin 2005 à 07h56min

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Une rencontre de prospection dans le cadre d’un jumelage de la ville de Djibo à la ville de Perpignan en France s’est tenue dans la salle de réunions de la mairie de Djibo les 3 et 4 juin 2005 derniers.

Après les différentes visites de courtoisie aux autorités provinciales, aux chefs religieux et coutumiers le 2 juin, la rencontre a débuté le 3 juin 2005, sous la présidence du maire.

En introduction, M. Bâ Samba (consultant), a rappelé qu’il est Franco-mauritanien, et que cela fait (36) ans qu’il réside en France. Grâce à lui, a-t-il poursuivi, 15 villes à des villes africaines sont déjà jumelées à des villes africaines. Il s’est dit très content de la mobilisation des femmes car , a-t-il dit, c’est grâce à une native du Soum que Djibo est aujourd’hui jumelée à la ville de Perpignan. « Vous devez être fiers parce que tout ce qui va se faire vient d’une femme », a-t-il lancé. Puis il définit le jumelage qui est, selon lui, le mariage des villes du Nord à celles du Sud.

Insistant sur l’importance du jumelage, M. Bâ a affirmé qu’il faut de la volonté, mais aussi de la préparation, « car c’est un fait immortel » . Il a invité les différentes couches sociales à s’y mettre pour une réussite de ce jumelage (gage de développement, d’épanouissement d’une localité comme Djibo qu’il a beaucoup admirée). Il a conclu en rappelant que le jumelage est apolitique et qu’il faut travailler et harmoniser ensemble les activités. Des éléments de réponse ont été apportés aux questions posées. Il a été question de l’organisation des structures pour élaborer, aboutir à un projet et des modes opératoires. Une des réactions a émerveillé l’assemblée.

Il s’agit de la question de Maïga Aïbata Harouna Dicko qui souhaite l’appui des femmes dans leurs initiatives par des structures, à travers des conseils et orientations. Quant aux participants, ils se disent prêts à accepter ce jumelage qui sera le « bienvenu ». Ils promettent d’œuvrer à la réussite de ce mariage. La mise en exergue des expériences est nécessaire pour une franche et bonne coopération des villes- sœurs, à savoir Djibo-Perpignan, ont-ils laissé entendre.

En fin de rencontre, le secrétaire général de la mairie, M. Kafando a remercié tous les participants tout en leur souhaitant bon retour dans leur foyers respectifs.

M. Bâ de son côté s’est dit disponible et c’est avec un cœur plein de satisfaction et d’espoir qu’il a souhaité bon vent à ce projet de jumelage.

Moumouni B. TAMBOURA
AIB/Djibo

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