Le présent atelier fait suite à celui organisé en juin 2004 également par l’Organisation chrétienne britannique Tearfund pour appuyer ses partenaires dans la gestion de leurs projets. Intitulé « Atelier de suivi de la formation en gestion du cycle de projet », il a réuni pendant 5 jours, une trentaine de participants venus du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal. Cette session de formation a permis aux participants de faire le point sur la mise en œuvre des conclusions de la formation de 2004 sur la gestion du cycle de projet et d’évoquer les problèmes rencontrés en vue d’apporter des solutions idoines.

Ainsi, les questions abordées étaient relatives au cycle de projet qui se compose de 4 étapes, à savoir l’identification, la conception ou formulation, l’exécution ou réalisation et enfin, l’évaluation. Les participants ont de même abordé la question du financement de leurs activités et celle des relations entre partenaires en général et particulièrement, entre les associations qui travaillent dans le domaine du développement.

A l’issue de l’atelier les partenaires de Tearfund ont pu renforcer leurs connaissances sur la maîtrise des outils de planification des actions de développement qu’ils sont en train d’entreprendre sur le terrain. Qui plus est, pour le Pasteur Etienne Bazié, secrétaire exécutif de l’Office de développement des Eglises évangéliques (ODE), les participants à l’atelier de Ouagadougou ont élaboré des plans d’actions en vue de partager avec leurs collègues, les connaissances acquises.

Tearfund, une organisation chrétienne britannique a été créée en 1968 au cours de la guerre du Biafra au Nigeria. C’est une agence de secours et de développement. Elle se donne pour mission d’apporter à travers ses organisations partenaires, « la Bonne Nouvelle ».

Bachirou NANA (nbachir1@yahoo.fr)

Des participants s’expriment à l’issue de l’atelier

* Oswald Ouédraogo, responsable de programme à l’Association évangélique d’appui au développement (Burkina Faso).

Cet atelier nous a permis de renforcer nos compétences en matière d’identification, de conception et de réalisation des projets. Je retiens plus spécifiquement que nous devons prendre plus en compte les populations dans toutes les composantes du projet pour avoir de meilleurs résultats.

En outre, nous avons pu affûter les outils que nous avons dans la rédaction ainsi que dans tous le processus du cycle de gestion des projets depuis la conception, la réalisation jusqu’à l’évaluation. Nous allons utiliser ces outils pour maximiser les résultats.

* Abdoul Aziz Sarki de l’Union des Eglises évangéliques protestantes du Niger

Au terme de l’atelier, nous avons pu renforcer nos connaissances sur la gestion. Comment se fait la gestion du cycle de projet, la planification, l’identification, la formulation, l’exécution ainsi que le suivi et l’évaluation. C’est en quelque sorte, une révision de ce que nous avons fait l’année passée. Nous pourrons donc appliquer ces connaissances pour de meilleurs résultats sur le terrain.

* Gabriel Sagna, secrétaire exécutif de la Fraternité évangélique du Sénégal

Cet atelier qui entre dans le cadre du suivi de celui de l’année dernière sur la gestion du cycle de projet nous a permis de faire une évaluation du parcours que nous avons accompli depuis lors. En effet, après avoir appris les outils et comment utiliser les cycles de projet dans nos activités, nous sommes revenus pour voir ce que nous avons pu réaliser et nous remettre en question. Cette session était nécessaire dans la mesure où nous avons pu voir quelles étaient les insuffisances et demander l’appui de facilitateurs. Les conclusions de l’atelier vont nous aider dans la restructuration des mécanismes de nos organisations et certainement, pour une meilleure approche du développement étant donné que l’une des faiblesses que nous avons relevée, est que nous ne faisions pas réellement participer les populations dans la mise en œuvre des projets.

* Mbairodlbee Njegollmi, conseiller régional de Tearfund Afrique de l’Ouest

Du côté de Tearfund, nos attentes se résument à la mise en œuvre de ce que les gens ont appris ici. Cela pour nous, doit se traduire par une meilleure qualité des documents de projets que nous recevons et des rapports de l’exécution de projets que nous recevons également.

Sidwaya