En attendant, les ABC, AJCBC et autres structures de soutien à la candidature de Blaise COMPAORE, retiennent leur souffle et se posent la même question : Blaise COPAORE sera-t-il investi ?

Ils ont marché à travers le pays pour demander la candidature de Blaise COMPAORE à la présidentielle de novembre prochain. Les inconditionnels de Blaise COMPAORE ont, en tous cas, montré leur force de mobilisation, si ce n’est leur « force de frappe ». Blaise COMPAORE qui attendait la « réaction du peuple » pour se prononcer sur sa candidature ou non a été bien servi. Mais le candidat des ABC, AJCBC n’a pas encore dit un seul mot. Peut-il en être autrement quand on sait que chaque candidat doit être soutenu et investi par un parti politique ?

C’est pourquoi, le prochain congrès du CDP se présente comme celui de la vérité. Vérité pour le CDP, vérité pour les inconditionnels de Blaise COMPAORE et vérité pour Blaise COMPAORE lui-même. Si pour certains le candidat du CDP est connu, car c’est « naturellement » Blaise COMPAORE, pour d’autres, l’évidence n’est pas une règle et il faut attendre de voir. En effet, Blaise COMPAORE et son action à la tête de l’Etat feront l’objet d’un « examen de passage » lors du prochain congrès.

Le bilan de son action à la tête de l’Etat, et son programme politique seront passés au peigne fin par Roch Marc Christian KABORE et ses camarades et c’est seulement à l’issue de ce bilan critique que les congressistes pourront décider de la conduite à tenir, pour ne pas dire de la « sanction », à prendre. Si le congrès juge négatif l’action du président du Faso à la tête de l’Etat, il décidera bien évidemment de ne pas l’investir comme candidat du CDP.
Dans ce cas, les ABC, AJCB et autres n’auront que leurs yeux pour pleurer. Par contre si le bilan est positif, Blaise COMPAORE aura alors réussi son examen de passage : Il sera investi comme candidat du CDP pour la présidentielle de novembre 2005. Dans ce cas, l’inoxydable Salif DOLOBZANGA des ABC, l’infatigable Salif KABORE de l’AJCBC et autres pourront dormir du « sommeil du C.... » et continuer leur mobilisation, surtout que dans le domaine rien n’est définitivement acquis.

Blaise COMPAORE sera t-il investi ?

Une question qui est loin d’être saugrenue quand on sait qu’au congrès prochain du CDP, il sera question de bilan critique, donc d’examen. Néanmoins, à l’analyse, tout porte à croire que Blaise COMPAORE réussira son examen de passage. Tout plaide en sa faveur : la démocratie se consolide avec en sus, des institutions qui fonctionnement normalement, la liberté dans toutes ses dimensions est garantie, la paix sociale est une réalité quotidienne, les institutions internationales et autres partenaires au développement ne « jurent » que par le Burkina pour sa bonne gestion, le Burkina est un exemple dans presque tous les domaines...

Si on ajoute à cela la bonne santé de son économie et l’élan positif pris dans la lutte contre la pauvreté, on peut dire que le CDP pour son congrès extraordinaire n’aura pas à trop réfléchir pour investir Blaise COMPAORE.
En tous cas, si bilan critique de l’action de Blaise COMPAORE à la tête de l’Etat il y a, il ne peut être que positif au regard des acquis et des grands chantiers en cours et à venir. Ce bilan positif est d’ailleurs reconnu tant au plan national, qu’international. Si c’est « seulement » le bilan de l’action de Blaise COMPAORE à la tête de l’Etat qui guidera le choix du candidat CDP, on peut affirmer avec forte conviction que l’homme est bien parti pour être investi.

Et on n’a vraiment pas besoin d’être « spécialiste de la gestion des affaires de l’Etat » pour reconnaître l’immense travail qui a été abattu dans notre pays depuis plus d’une dizaine d’années.
C’est d’ailleurs pourquoi les marches et autres meetings pour demander ou exiger sa candidature se comptent par dizaine à travers tout le pays.

Au regard de ce qui précède on peut dire que le Burkina Faso, avec à sa tête Blaise COMPAORE est sur la bonne voie pour le progrès et le développement.
Le CDP pour son congrès extraordinaire devrait reconnaître avec l’AJCBC que : « Au Burkina nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons Blaise COMPAORE », cela lui facilitera la tâche pendant les travaux du congrès.

par Ben Alex Béogo
L’Opinion