La partie chinoise a trouvé le bilan globalement
satisfaisant mais demande plus de sérieux dans la gestion des
projets.

De juin 1994 à nos jours, c’est une trentaine de projets qui ont
vu le jour grâce aux Engagements nationaux. Le but visé par la
présente rencontre était de faire le bilan de ces différents projets
pour mieux envisager l’ avenir.

Tour à tour, c’est une vingtaine de
chefs de projet qui ont dressé leur rapport d’activités. Mais avant,
Alphonse A. Ouédraogo, secrétaire permanent et coordinateur
national desdits Engagements, a tenu à situer le contexte de la
réunion. Elle est consécutive, dit-il, au 10e anniversaire des
Engagements qui a eu lieu le 2 juin dernier et au cours duquel
le besoin d’aller vers une maturité avait été exprimé.

Dès lors, la
nécessité de faire le point des actions menées devenait
inévitable. C’est pourquoi, selon lui, la présente rencontre est
capitale pour la pérennisation des actions. Du bilan de
nombreux projets, il est ressorti une inadéquation entre les
demandes exprimées par les populations et les fonds
disponibles.

De même, plus d’une activité reste inachevée, pour
insuffisance de moyens financiers. Après avoir suivi l’ensemble
de ces exposés, Antoine Sambo Komi, conseiller spécial du
président du Faso et président de la cérémonie, a pris la parole.
Il a d’abord félicité les responsables des différents projets pour
les résultats obtenus. Il a ensuite promis de faire part au chef de
l’Etat des difficultés rencontrées.

Antoine Sambo Komi s’est
enfin tourné vers Tao Weng Lung, ambassadeur de la
République de Chine au Burkina pour solliciter le soutien de
son pays. Ce dernier, tout en saluant les efforts accomplis, a
insisté sur l’importance du respect des procédures, de la
réglementation dans la conduite et la réalisation des projets.

A ce propos, il a déploré le fait que certaines personnes se permettent de modifier unilatéralement les projets, ce qui
complique leur financement
L’ambassadeur Tao Weng Lung a, en outre, souhaité que la
coopération sino-burkinabè soit d’une exemplarité
incomparable. Il a fini son intervention en promettant de
transmettre aux autorités de son pays les différentes doléances
exprimées.

Par Grégoire B. BAZIE