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La paix en Côte d’Ivoire au centre des échanges

Publié le mercredi 8 juin 2005 à 07h15min

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Le jeudi 7 juin 2005, le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu la visite successive du représentant du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, M. Pierre Schori et du chef de la délégation du FMI, M. Roger Scott.

"La Côte d’Ivoire est au seuil de la paix parce que les différents acteurs ont accepté et signé des accords sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration des ex-rebelles, les élections, le redéploiement de l’administration civile... Il y a de l’espoir" c’est ce qu’a laissé entendre M. Pierre Schori, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire à sa sortie d’audience. M. Schori reconnaît cependant que bien qu’on ait mondialisé et africanisé le processus de paix avec l’intervention des Nations-unies et de l’Union africaine, la fin de la crise en Côte d’Ivoire reste une affaire nationale et incombe aux ivoiriens.

"Il faut que les acteurs ivoiriens nationalisent maintenant le processus de paix parce que la paix durable ne peut venir que d’eux-mêmes. Il y a une solidarité internationale qui se prépare, mais elle doit commencer chez les ivoiriens", a-t-il insisté.

Pierre Schori a par ailleurs souligne le manque de confiance et de sécurité qui règnent dans ce pays et qui engendre encore les massacres à grande échelle.

En rencontrant le président du Faso, le représentant du secrétaire général de l’ONU a souhaité le soutien du président Compaoré pour ramener la stabilité en Côte d’Ivoire. Car dit-il

"Le rôle du Burkina Faso est très important pour avoir participé aux accords de Linas Marcoussis et pour son implication dans la feuille de route pour la paix".

Après avoir discuté de politique, le chef de l’Etat a échangé sur des questions économiques avec le chef de la délégation du Fonds monétaire international (FMI) M. Roger Scott. M. Scott a dit être venu informer le président de l’évolution économique du Burkina Faso.

Selon lui, en 2004, les performances économiques du pays ont été relativement bonnes. Cependant, l’année 2005 s’annonce difficile avec la baisse du cour du coton, l’augmentation du prix du pétrole et la situation du dollar. En revanche, M. Scott affirme qu’avec une bonne gestion économique et des politiques prudentes, le gouvernement pourra faire face à la situation.

P. Pauline YAMEOGO
Sidwaya

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