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CENI :Soumane descend Moussa Michel Tapsoba en flammes

Publié le mercredi 18 mai 2005 à 07h08min

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En lisant cette déclaration, l’on se rend compte que les dégâts collatéraux nés de la scission du PAI continuent leur bonhomme de chemin. Cette fois-ci, "la victime" est M. Moussa Michel Tapsoba, le président de la CENI à qui, M. Soumane s’adresse avec une violence verbale peu commune.

Mais pourquoi en est-on arrivé là ? Tout commença lorsque Toudoun Sessouma du bureau exécutif du PAI, version Soumane, par ailleurs ministre des Sports et des Loisirs envoie quelqu’un à la CENI pour récupérer un courrier du PAI...

Monsieur le président,

Le PAl a été de nouveau l’objet de provocations graves de la part de vos services,ce qui nous oblige par la présente lettre ouverte à vous faire un rappel des faits suivi d’une mise en garde que vous voudrez bien observer à l’avenir en tant que président de la CENI. Voici les faits tels qu’ils se sont déroulés le mardi 10 mai 2005 dans la matinée.

1°) Le camarade Toundoun Sessouma, secrétaire général adjoint du Bureau exécutif central du PAl, chargé des départements, administratifs, ministre des Sports et des Loisirs du gouvernement dans le cadre de la coopération entre le CDP et le PAl, officiellement mis en rapport par le parti avec vos services, avec ceux de l’administration territoriale, avec ceux de la Cour des comptes et du Conseil constitutionnel pour toutes les questions administratives de gestion du parti, a été contacté par téléphone par votre service du courrier pour retirer une correspondance destinée au PAI. Comme d’habitude, il a chargé le camarade T. Abdoul Aziz, bien connu de vos services pour récupérer ledit courrier.

Le courrier porte le nom Philippe Ouédraogo

2°) Le camarade T. Abdoul Aziz au moment de récupérer la correspondance constate qu’elle est au nom du « Secrétaire général du PAl-Philippe Ouédraogo ». II s’en étonne et demande s’il y a un pli au nom de Soumane Touré. Le préposé au courrier répond par la négative. Le camarade T. Abdoul Aziz retourne et rend compte au secrétaire général adjoint du PAI.

3°) Le secrétaire général adjoint du PAl remet au camarade T. Abdoul Aziz l’Arrêté n02001-98/MATD/DGAT/DLPAP du 05 juin 2001 portant récépissé de dépôt des statuts et règlements intérieur amendés et renouvellement de l’organe dirigeant du Parti africain de l’Indépendance (PAl), aux fins d’informer le préposé au courrier de la CENI que c’est bien Soumane Touré qui est le secrétaire général du PAl et qu’il y a méprise si le courrier destiné au PAl est envoyé à Philippe Ouédraogo.

Lorsque l’émissaire retourne à la CENI et présente au préposé au courrier le récépissé, ce dernier en prend connaissance et se déclare incompétent pour trouver une solution à cette situation. II l’invite à s’informer au cabinet du président de la CENI, parce que c’est de ce service que ledit courrier émane.

4°) Le camarade T. Abdoul Aziz se rend au cabinet du président de la CENI où il est reçu par le directeur de cabinet qui lui demande quel est le problème. Le camarade T. Abdoul Aziz lui explique qu’il est l’envoyé du secrétaire général adjoint du PAI, ministre des Sports et des Loisirs pour récupérer un courrier destiné au PAI ; mais qu’ayant constaté que l’enveloppe porte la mention "Secrétaire général du PAI-Philippe Ouédraogo", il est retourné rendre compte à qui de droit.

C’est alors que le secrétaire général adjoint du PAI lui a remis le récépissé pour bien montrer que si c’est un courrier destiné au PAI, c’est bien à Soumane Touré qu’il doit être adressé. Le directeur de cabinet affirme péremptoirement qu’il y a une décision de justice qui annule le récépissé délivré au Bureau exécutif central dirigé par Soumane Touré et que c’est en tant que candidat au nom du PAl à l’élection présidentielle que Monsieur Philippe Ouédraogo est destinataire du courrier. Le camarade T. Abdoul Aziz, étonné, demande au directeur de cabinet si les propos qu’il tient sont en son nom personnel ou au nom de la CENI ?

Si la décision de justice dont il fait cas et qu’il ne montre pas, et qui annulerait le récépissé de Soumane Touré fait automatiquement de Philippe Ouédraogo le secrétaire général du PAl ? Il ajoute qu’il lui apprend que Philippe Ouédraogo est candidat à la présidentielle au nom du PDS et non au nom du PAI. En réaction, le directeur de cabinet répond qu’il parle bien au nom de la CENI, s’énerve et se dit agressé.

Le camarade T. Abdoul Aziz dit qu’il ne l’agresse pas, qu’il veut comprendre et qu’il apporte une information. C’est là-dessus qu’il quitte le directeur de cabinet et s’en retourne rendre compte de nouveau au secrétaire général adjoint du PAI.

Toudoun Sessouma se déplace à la CENI

5°) Le secrétaire général adjoint chargé des départements administratifs du PAl se déplace lui-même accompagné du camarade T. Abdoul Aziz à la CENI pour comprendre la situation, parce qu’intrigué par ce qui lui a été rapporté. Ils sont reçus par le directeur de cabinet du président de la CENI à qui le secrétaire général adjoint chargé des départements administratifs du PAl répète ce qui lui a été rapporté par son envoyé, à savoir les propos relatifs à une décision de justice qui annulerait l’Arrêté n°2001-98/MATD/DGAT/DLPAP du 05 juin 2001 portant récépissé de dépôt des statuts et règlements intérieurs amendés et renouvellement de l’organe dirigeant du Parti africain de l’indépendance (PAl), à savoir les propos relatifs à la correspondance qui serait adressée à Philippe Ouédraogo parce qu’il est candidat à l’élection présidentielle au nom du PAI.

Le directeur de cabinet, sans contester en présence de l’émissaire les propos rapportés, sur un ton embarrassé dit qu’en réalité il n’y a pas de problème, qu’il s’agit d’un simple courrier envoyé aux candidats potentiels à l’élection présidentielle.

Le secrétaire général adjoint chargé des départements administratifs du PAl fait sortir le camarade T. Abdoul Aziz pour attirer l’attention du directeur de cabinet sur la légèreté avec laquelle il considère la situation en lui posant clairement ces deux questions :

Quelle est la décision de justice qui fait de Philippe Ouédraogo le secrétaire général du PAl pour qu’aujourd’hui la CENI lui adresse un courrier en cette qualité ?
Le Conseil constitutionnel a-t-il déjà notifié à la CENl la liste des candidats à l’élection présidentielle pour que celle-ci traite avec eux ? A ces deux questions, le directeur de cabinet du président de la CENI qui avait affirmé haut auparavant à T. Abdoul Aziz parler au nom de la CENI n’a pas apporté de réponse, s’enfermant dans un silence gêné. Sur ce, le secrétaire général adjoint du PAI s’est retiré accompagné de son envoyé.

6°) Accompagné du camarade T. Abdoul Aziz, le secrétaire général adjoint du PAl est allé rendre compte au secrétaire général du PAI. C’est alors que la décision a été prise de clarifier les choses le jeudi 11 mai 2005 auprès du président de la CENI en lui mettant sous le nez la correspondance n°2000-0002/CAS du 18 février 2002 par laquelle le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation l’avait rappelé à l’ordre à l’occasion d’un incident similaire survenu en 2002. Cet incident avait été provoqué par le président de la CENI lui-même qui voulait faire admettre à un militant du parti, Barou Touré dit Gazo, l’existence de deux PAl auxquelles il entendait adresser dorénavant les correspondances.

"Un abruti de directeur de cabinet"

Monsieur le président de la CENI,

Voici l’incident et comment nous comptions régler la question dans la sérénité et avec beaucoup d’humour, persuadés que nous avions eu à faire à un abruti de directeur de cabinet complètement en dessous de sa charge et en retard d’une bagarre, et qui cherche inutilement des problèmes pour son président. Si nous avons choisi de vous adresser cette lettre ouverte, c’est parce que le mercredi 11 mai 2005, le Premier ministre, à l’ouverture du conseil, en saluant le ministre des Sports et des Loisirs, lui a dit avec humour que le président de la CENI lui a demandé d’envoyer la gendarmerie le chercher.

Monsieur le président,

Vous avez donc rapporté l’incident à votre façon au Premier ministre en voulant lui faire croire qu’un de ses ministres serait allé créer le scandale et le trouble dans vos services. Mais si le Premier ministre n’a pas envoyé la gendarmerie, c’est qu’il n’a pas pris au sérieux ce qui lui a été rapporté, connaissant bien le PAl et ses militants, connaissant bien son ministre des Sports et des Loisirs.

C’est pour cette raison majeure que nous avons décidé de vous envoyer cette lettre ouverte, pour prendre l’opinion nationale et internationale à témoin de vos provocations vis-à-vis du PAl et de vos pratiques illégales et anticonstitutionnelles face auxquelles le PAl ne peut que réagir.

Vous provoquez le PAl parce que vous savez qu’il a des principes, attaché qu’il est à la légalité républicaine. En rappel, en 2002, comme votre directeur de cabinet, vous-même aviez créé le même incident à la veille des élections législatives et aviez fait jeter hors de vos services, un militant du PAI.

Le PAl étant resté serein face à cette provocation, vous aviez poussé le culot en lui adressant la lettre n°016/CENI/CAB le 7 février 2002 dans laquelle vous disiez reconnaître deux PAl auxquelles vous adresseriez des correspondances à l’avenir. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation chargé de la police des partis, ayant été ampliataire de votre lettre, vous a rappelé à l’ordre en vous adressant la correspondance n°2002-000026/MATD/CAB du 18 février 2002 dans laquelle il vous rappelait ceci :

Une inimitié qui remonte loin

"Monsieur le président,

L’ampliation de la lettre n°16/CENI/CAB du 07 février 2002, relative à l’incident que le mandataire du PAI, M. Barou Touré, a provoqué dans votre bureau suscite de ma part quelques réflexions.

En effet, tirant conclusion des décisions de justice, relativement à la crise qui secoue le PAl et après analyse, j’ai invité par lettre du 01 août 2001, Monsieur Soumane Touré en sa qualité de secrétaire général du Bureau exécutif central issu du dernier congrès ordinaire des 30 et 31 mai 1998, à convoquer un congrès. Le Bureau exécutif central qui a résulté de ce congrès a reçu un récépissé de reconnaissance.

De ce fait et jusqu’à ce qu’une décision de justice exécutoire dispose autrement, c’est ce Bureau exécutif central (BEC) qui peut se prévaloir aujourd’hui et officiellement de la légalité pour diriger le PAl ; car il est le seul à être en mesure de présenter un récépissé de reconnaissance du PAl. Veuillez agréer, monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée."

Au cas où vous auriez perdu cette correspondance dont nous avions reçu une ampliation, nous vous en envoyons copie en même temps qu’aux destinataires de cette lettre ouverte en ajoutant ce qui suit :

Michel Tapsoba, tu connais bien le PAl et le PAl te connaît très bien. En 1984, lorsque le PAl a rompu avec le CNR, tu l’as abandonné pour avoir en récompense le ministère de l’Eau. Comme contrepartie de ce poste ministériel, tu avais été alors chargé par le président du CNR de déstabiliser le PAl et la LIPAD. Pour ce faire, tu avais alors convoqué une assemblée générale des militants de la LIPAD de la ville de Ouagadougou dans la salle de conférences de ton ministère, alors que tu n’en avais aucune compétence.

Philippe Ouédraogo, à l’époque ton co-beau-frère, était à la tête d’une expédition contre toi. Si les méthodes et les armes du CNR à l’époque n’ont pas fait peur aux militants du PAl et n’ont pas empêché cette expédition punitive, sache que ce n’est pas aujourd’hui dans l’Etat de droit démocratique que ton titre de Président de la CENI les empêchera de t’administrer la correction que tu mérites si tu continues de manquer de nouveau de respect à leur parti en te croyant au-dessus des lois de la République.

Monsieur le président,

Nous voulons par la présente lettre ouverte prendre notre peuple et l’opinion internationale à témoin de vos provocations répétées à l’égard de notre parti, de vos manquements à la légalité "et à la discipline républicaine et à nouveau de vos violations des dispositions constitutionnelles, puisque vous traitez avec des candidats potentiels alors que seul le Conseil constitutionnel est habilité à recevoir les candidatures, à traiter les dossiers et à arrêter la liste définitive des candidats conformément aux dispositions de l’article 103 ancien du code électoral :

"Votre mauvaise foi, votre malhonnêteté, votre délinquance sont établies"

"Le Conseil constitutionnel arrête et publie la liste des candidats quarante deux jours avant le premier tour du scrutin. Cette publication est assurée par affichage au greffe du Conseil constitutionnel ".

Si ce n’est pas délibérément dans le but de provoquer notre parti, comment expliquerez-vous à l’opinion publique qu’à l’occasion des élections législatives en 2002, prenant en compte le rappel à l’ordre que le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation vous a fait, vous ayez refoulé Philippe Ouédraogo lorsqu’il s’est présenté pour déposer des listes de candidatures au nom du PAl parce qu’incapable qu’il était de produire un récépissé ou un mandat en bonne et due forme signé du secrétaire général du PAl, et qu’aujourd’hui vous lui adressez une correspondance en tant que secrétaire général du PAI ?

Par ailleurs, comment expliquerez-vous à l’opinion que Philippe Ouédraogo, dans le cadre du collectif des partis "Alternance 2005", ait été retenu 3e candidat de ce collectif au nom du PDS, (chose qui est étalée dans la presse) alors que vous lui adressez une correspondance en tant que candidat potentiel du PAI.

Votre mauvaise foi, votre malhonnêteté... sont établies et manifestes puisque vous décidez de ne pas respecter et la constitution et les lois et règlements de la République.

Vous connaissant bien, chaque fois que vous vous empressez d’appliquer des lois qui ne sont pas promulguées (comme vous l’avez fait à l’occasion de la relecture du code électoral) ou d’exécuter des tâches qui ne vous sont pas encore confiées (puisque le conseil constitutionnel n’a pas encore arrêté et publié la liste des candidats), c’est toujours dans des desseins inavoués et inavouables cachant des intérêts sordides.

Depuis l’élection présidentielle de 1998, le PAl a observé qu’à la veille de chaque consultation électorale, des gens mal intentionnés, par différentes manœuvres, cherchent à semer la confusion autour de notre parti et de ses listes. Ainsi, c’est à de vraies campagnes de confusion savamment orchestrées auxquelles nous avons assisté dans la presse à l’occasion de la présidentielle de 1998, à l’occasion des municipales de septembre 2000, à l’occasion des législatives de 2002.

Ces campagnes ont toujours eu pour but de semer le doute dans l’esprit de l’électorat et ont servi de toile de fond à nos adversaires politiques (G-14, UNIR-MS, etc.) pour attaquer nos listes et demander leur annulation devant les juridictions compétentes.

C’est pourquoi, à vous et à vos pareils, comme à ceux qui dans la presse cherchent à distraire de nouveau notre parti, à lui nuire auprès de l’électorat en cette veille de I’élection présidentielle de novembre 2005, nous disons que le PAI est déterminé à les contrer par tous les moyens, puisqu’ils ne veulent pas respecter la discipline et la légalité républicaines.

C’est pourquoi nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin, que nous faisons ampliation de cette lettre ouverte au Procureur général du Faso et au CSI afin que nul ne feigne la surprise ou l’indignation au cas où le PAl et ses militants viendraient à utiliser des moyens qu’ils n’approuvent pas pour se faire respecter et faire respecter ses intérêts. A bon entendeur salut !

Ouagadougou, le 16 mai 2005

Pour le bureau exécutif central Le secrétaire général,
Soumane Touré

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Vos commentaires

  • Le 18 mai 2005 à 16:27, par DS En réponse à : > CENI :Soumane descend Moussa Michel Tapsoba en flammes

    Encore TOURE Soumane.
    Constant et irréductible, traître devant l’éternel, ce Monsieur (s’il mérite ce qualificatif) s’illustre une fois de plus par son langage ordurier dont lui seul a le monopole et l’éducation. Manipulateur et opportuniste, son seul nom évoque la trahison et la roublardise. On se rappelle qu’il a utilisé les syndicats pour mobiliser d’honnêtes travailleurs à ses seules fins et même pour y échapper à la mort sous le CNR dont il est l’un des premiers animateurs. Pour ses intrigues il sera éjecté de cette organisation. Il reviendra sous le Front populaire avec son ARDC juste par populisme et pour faire les yeux doux au pouvoir de l’ODP/MT duquel il a bénéficié de pas mal de largesses. Combattant de tranchées, il n’a jamais acceptée un poste de responsabilité au sein d’un quelconque gouvernement pour ne pas exhiber ses carences notoirement reconnues. Même dans le gouvernement protocolaire qu’il a pleurniché, trahi pour obtenir, il n’a pas accepté de poste, préférant se couvrir de son titre de délégué de personnel pour rester maître éternel à la SONAR.
    Après avoir vendu ses camarades de plus de 40 ans qui naïvement croyait le connaître, il continue à les traîner dans la boue juste pour sa pitance et son orgueil.
    Le sieur Touré, malgré le prix que Dieu lui fait payer (Cf tous les malheurs qui l’ont frappés ces dernières années. Paix aux innocentes âmes, membres de sa famille) continue de sacrifier toutes ses connaissances sur l’hôtel du ventre et de l’orgueil.
    Alors qu’on ne s’étonne pas de son langage vis-à-vis de la CENI, qu’il a d’ailleurs toujours magnifier en son temps.
    Mr TAPSOBA apprendra à son corps défendant que la seule stratégie dont dispose TOURE Soumane dans la lutte politique et qui s’avère être d’ailleurs une arme très redoutable est d’utiliser toujours la vie privée de ses anciens camarades et ouilles dans les débats de niveaux élevés car Soumane n’a jamais eu un argument pour convaincre quelqu’un, il n’a aucune ambition politique, sinon celle de salir ceux qui en ont.
    Pour Soumane, le PAI, n’est pas un parti qui cherche à conquérir le pouvoir d’état, mais un parapluie sous lequel il peut faire ses intrigues.
    Vers la fin de ta vie, tu ne sers actuellement que de torchon au régime que tu crois éternel alors tu méritais de rentrer mieux que cela dans l’histoire de ce pays.
    Aujourd’hui encore, sûr de tes capacités à retourner rapidement ton boubou (car tu n’as pas de veste) tu te révèles comme un défenseur pour la candidature de Blaise, mais sache une chose, Blaise reste mortel malgré ses puissances mystiques, à preuve Eyadema est mort.
    Je pleure pour les TOMBIANO, TOURE Adama (alors là !! un vrai TOURE), les Arba DIALLO, Philippe OUEDRAOGO qui à un certains moment ont qu’on pouvait te faire confiance.
    Pauvre de toi

    Signé : Un burkinabé à l’étranger

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