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Crise au sein des Verts du Burkina : La réplique de Ali Kassamba

Publié le mardi 19 avril 2005 à 07h09min

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Dans cette déclaration, le président des Verts du Burkina, M. Ali Diaby Kassamba réagit suite aux articles parus dans la presse nationale faisant état de sa suspension de la présidence du Bureau exécutif des Verts du Burkina. Un acte que M. Kassamba qualifie de "pronunciamiento savemment orchestré en violation flagrante des dispositions statutaires du parti des Verts du Burkina".

Dans une déclaration parue dans les journaux Le Pays n° 3347 du lundi avril 2005 et L’Observateur Paalga n° 6365 du mardi 5 avril 2005 il est fait état de la suspension du président des Verts du Burkina M. Ali Diaby Kassamba et ce en violation flagrante des dispositions statutaires.

Des membres du collège exécutif absents à la fameuse réunion ont été surpris de voir leur nom en bas de la déclaration. En effet, ni en la forme ni dans le fond aucun argument développé ne suffit à prendre une telle sanction à l’encontre d’aucun militant à plus forte raison d’un président qui tire sa légitimité comme tous les autres membres du collège Exécutif du congrès tenu le 12 avril 2003. Il s’agit ni plus ni moins d’un pronunciamiento savamment orchestré dont le cerveau n’est autre que Chiquette Aboubacar Diallo.

Nous ne voyons à travers cette manœuvre sordide qu’une volonté manifeste de nuire gratuitement au président qui refuse d’être l’otage d’un groupe mû uniquement par des intérêts bassement matériels. Le président a toujours refusé le partage des ressources du parti sous forme de prêts jamais remboursés à tout membre du Collège Exécutif. Les ressources doivent servir uniquement à réaliser les activités du parti. Quant aux points évoqués tendant à semer la confusion dans l’esprit des militants tout en reconnaissant leur capacité de discernement il convient d’apporter les explications suivantes : s’agissant de notre appartenance à la CFD cela remonte depuis 2002 avant les élections législatives. Les Verts du Burkina ont participé activement à la mise en place de la CFD depuis le 19 janvier 2002. Cette alliance a été créée dans le but de participer aux élections avec d’autres partis car l’analyse de la situation nationale a révélé qu’aucune formation politique de la taille de la nôtre ne peut aller toute seule à des élections et obtenir un résultat honorable. Les statut et règlement intérieur de la CFD (ancienne ou nouvelle) stipulent que chaque parti politique membre garde son autonomie organisationnelle. Notre maintien au sein de la CFD témoigne de notre volonté de capitaliser les acquis de la CFD et d’éviter justement la divagation évoquée dans la déclaration des putschistes. Pour preuve si la CFD n’avait servi à rien elle n’aurait pas eu cinq élus à l’Assemblée nationale suite aux élections législatives de 2002. Dire donc qu’il s’agit d’une quelconque fusion est une aberration et même une volonté manifeste de semer la confusion au sein des Verts et cela pour des ambitions inavouées. S’agissant des manquements dans la gestion du parti aucune preuve ne peut être apportée par les comploteurs. Le secrétariat général est une des pièces maîtresses dans le fonctionnement du parti. Plutôt que de s’adonner à des tâches de coordination des différentes structures M Diallo Aboubacar Chiquette est passé maître dans la recherche de fonds seule motivation de son retour au sein des Verts. Par rapport à ces accusations fallacieuses, la sagesse nous recommande qu’avant d’ôter la brindille qui se trouve dans l’œil du voisin il faut enlever la poutre qui se trouve dans le sien.

Nous rassurons tous les militantes et militants des Verts du Burkina que le parti demeure avant tout le leur et que toute sanction leur revient en premier et dernier ressort. Soyez vigilants pour ne pas vous laisser embarquer dans une cabale sans lendemain. En temps opportun un congrès extraordinaire sera convoqué pour mettre en déroute tous les intrigants en mettant à nu leur sombre dessein. Les commanditaires n’en seront que bien servis. Nul servis. Nul autre que vous ne peut destituer votre président que vous avez librement choisi le 12 avril 2003. Leur décision de suspendre votre président est nulle et de nul effet.

Paix et liberté pour un environnement sain !

Le président des Verts du Burkina ,
Ali Diaby KASSAMBA

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