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<I>Shekina, le rêve inachevé</I> : Le premier Arlequin à la sauce burkinabè

Publié le samedi 16 avril 2005 à 11h57min

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Pour amener la jeunesse à s’intéresser plus à la lecture Ousmane Guigemdé, auteur de l’œuvre "Skekina le rêve inachevé", a opté pour le Harlequin. Cet ouvrage d’une centaine de pages expose les problèmes d’amour dont les jeunes contemporains sont confrontés.

Shekina Sow est une fille qui est tombée amoureuse d’un jeune, nommé Davy Kam. Douteuse de sa sérologie, Shekina décide de masquer les sentiments qu’elle éprouve pour Davy.

Au moment où cette dernière se bat pour dompter l’amour qu’elle ressent pour son prince charmant, Nadine l’ex-fiancé de celui-ci se rend compte que seul Davy mérite son amour. Alors elle décide d’user de toutes les astuces féminines pour reconquérir celui qu’elle avait cocufié par le passé.

L’auteur dit avoir opté pour le Harlequin afin de mieux attirer l’attention des jeunes sur la question du VIH/Sida et susciter des débats autour des relations filles garçons. Avec cette-œuvre, M. Guigemdé veut inculquer à la jeunesse le goût de la lecture.

L’auteur de Arlequin : "Shekine le rêve inachevé", Ousmane Guigemdé.

Pour rendre le luxe accessible à son public cible à savoir les jeunes, la collection Diana et l’association "Faso livre" a décidé de vendre ses produits à des prix raisonnables.

Pour l’auteur de cet Harlequin, il faut susciter un intérêt de la lecture aux Burkinabè. Il se dit également satisfait de l’intérêt que les lecteurs ont accordé à cet ouvrage "personnellement j’avais un bon nombre d’exemplaires qui ont été écoulés à 80%". L’auteur n’entend pas s’arrêter en si bon chemin à cet effet, il envisage servir "Dorio, le dilemme d’un amour complexe", très prochainement.

Regine ZERBO
Sidwaya

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