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Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

Publié le mercredi 14 octobre 2015 à 07h30min

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Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

Ceci est un message d’outre-tombe adressé à l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré par David Sawadogo alias Thomas Sankara.

« Bonjour ! Camarade... ? Frère... ?
Malheureusement, l’histoire démontre, en vérité, que je ne suis ni l’un ni l’autre, pour toi. Sinon, il ne me serait pas arrivé, ce qui m’est advenu un certain 15 octobre 1987. Je t’appellerai par conséquent Blaise, pour l’occasion.

Cher Blaise, aujourd’hui, tu es à la croisée des chemins, apatride, et sans véritables amis, sans soutien et sans conseillers courageux et honnêtes. Même pas de frères lucides, capables de te dire la vérité même quand tu semblais aller droit dans le mur. Ta situation est encore plus cruciale au lendemain de la date anniversaire du DOP de notre naguère jeune révolution et surtout 3 jours à peine de la date désormais funeste du 15 octobre. Je sais que la fête anniversaire de ces évènements aura un goût très amer cette année, pour toi et les tiens.

Les derniers piliers de ton système se sont écroulés la semaine dernière. Je parle bien sûr de la chute vertigineuse de GOLF, ton ex ange-gardien et désormais ton talon d’Achille. Ce n’est pas trop tôt mais ça met un peu de baume au cœur de voir ce peuple au combat pour sa liberté et sa dignité. Ne pense pas que je me réjouis pour moi. De là où je suis, bien que par ta faute, le ressentiment n’opère plus. Je suis en paix avec moi-même. C’est loin d’être ton cas, je le sais. Bref, esseulé que tu parais être, je viens par le présent message d’outre-tombe, et cela malgré le lourd contentieux qui nous oppose, te faire quelques observations utiles et susceptibles de t’aider, sinon à assumer tes responsabilités devant l’Histoire et notre peuple, à te racheter une conscience. J’en profiterais également pour rétablir quelques vérités avec lesquelles tu as parfois pris des libertés.

Depuis mon élimination physique, par tes sbires, tu as pris une fâcheuse habitude à réécrire l’histoire dont nous avons été collégialement acteurs, d’abord en Haute-Volta puis au Burkina Faso. Des pans entiers de la Révolution d’août ont été travestis à travers tes paroles. Cela parce que par rapport à ce qui s’est passé le 15 octobre 1987, tu as été souvent juge et partie. Tu as refusé que la justice de notre pays examine la question de mon assassinat parce que tu savais que la vérité était tout autre. Peut-être même que la tombe qui m’est dédiée ne contient pas mon corps, ou tout simplement pas l’ensemble de ma dépouille. L’enquête le dira sans doute bientôt.

Lors du Sommet USA-Afrique, en août 2014, tu avais osé dire ceci à propos de la demande d’exhumation de mon corps : « Moi ça m’a surpris même cette demande, bien sûr, puisque je vois que chaque année, c’est sur cette même tombe que certains amis de Thomas se recueillent, donc pour moi ça m’a étonné d’ailleurs que ce soit parti à la justice. Donc je ne m’occupe pas du rôle de la justice ». Soit dit en passant, c’est quoi ce français que tu as baragouiné ? Lorsque ce qu’on veut énoncer n’est pas juste et clair, les paroles ne viennent pas facilement. C’est du Boileau dans la paraphrase.

Dis plutôt que tu avais la trouille que cette exhumation révèle au monde tes mensonges d’État. La première chose qu’une autopsie pourrait révéler au monde, c’est que mon corps a été criblé le balles. Ce qui eut été en contradiction flagrante avec la thèse de ma mort naturelle. Tu avais pourtant intérêt, personnellement, à ce que la vérité soit établie quant à l’identité et l’intégrité de ma dépouille. En effet, tu n’ignores pas que des hypothèses folles circulent à ce propos. Certains pensent encore que je suis séquestré quelque part dans un lieu perdu. D’autres racontent que mon corps est peut-être dans cette tombe de Dagnoën mais que ma tête a été offerte, en trophée, à un de tes alliés d’un pays voisin. Enfin, toi qui es de culture moaga, tu sais bien que le fait d’offrir des obsèques à un défunt est une chose capitale dans notre culture. Le fait de savoir où j’ai été enterré permettrait enfin que je cesse d’être un mort sans sépultures. Je ne m’éternise pas là-dessus... La réponse tombe ce mardi.

Entamons maintenant l’examen de tes mensonges historiques. Ton « storytelling » en quelque sorte.

Ton tout premier écart avec la vérité des faits débute le 19 octobre 1987 : lorsque tu es enfin sorti de ton long sommeil de quatre jours, tu as osé dire que j’étais un renégat, un autocrate traître à la Révolution. Tu as aussi dit que ma mort était due à un accident, alléguant que tes hommes étaient venus m’arrêter car je préparais ton assassinat le même jour à 20 heures. Et que c’est parce que j’ai tiré le premier que tes hommes ont dû m’abattre. Les civils qui étaient au Conseil ont-ils tiré eux aussi sur tes hommes ? Au vrai, j’étais prêt à me rendre mais l’on ne m’a pas donné l’occasion. Golf pourra désormais expliquer comment il a mis en pratique tes ordres.

Dans le cadre des 20 ans de ton règne

Deuxième grand écart avec les faits : le 18 octobre 2007, dans le cadre des 20 ans de ton règne, tu as entrepris de réécrire l’histoire, ou plutôt ta propre fable de la Révolution du 4 août. Lors d’une rencontre avec des jeunes, à Pô, Yé Bognessan, ton frère François et toi avez usurpé tout simplement la responsabilité historique de la Révolution. Ton frère aurait été une sorte de Raoul Castro burkinabè. Celui-ci a dit ce jour-là, cependant, une chose d’essentielle : « il y a de la gêne à parler de gens qui ne sont plus là... », en l’occurrence quand on les a tués, aurait-il dû ajouter !

Tu as dit, ce jour, que j’avais commencé à trahir la Révolution, dès le début, car, quand vous étiez près de la capitale, Ouagadougou, cette nuit-là, je vous aurais demandé de ne plus marcher sur Ouaga, car j’aurais prétendu avoir trouvé un terrain d’entente avec Jean-Baptiste Ouédraogo. Ce qui est un résumé un tantinet tronqué de notre échange. La vérité, c’est que j’ai souhaité qu’il n’y ait pas de morts inutiles. Je ne voulais pas d’un bain de sang. Et tu sais que les morts qu’il y a eu auraient pu être évités, comme ceux qu’il y a eu le 15 octobre 87, ceux de ton long et terrible règne, ceux des 30-31 octobre 2014 mais aussi ceux causé par le putsch risible de Golf, les 16 et 17 septembre derniers. Mes compagnons du 18/10/87 ne méritaient pas de mourir à mes côtés. Toi et moi, nous ne sommes pas faits de la même étoffe. Tu es un pragmatique calculateur, stratège militaire en politique, pour qui la fin a toujours justifié les moyens. Ce qui est aux antipodes de mes propres valeurs et convictions politiques. Je suis un humaniste révolutionnaire. Contrairement à toi, j’ai toujours pensé que le sort du peuple seul pouvait et devait être la mesure de la légitimité de l’action politique.

Tu disais à qui voulait t’entendre que ce sont mes errements qui m’ont conduit à dévier de l’éthique révolutionnaire. Tu me faisais porter la responsabilité du manque de liberté sous le CNR. Ce serait cela qui t’a conduit à mettre fin à mon autocratie et à rectifier la Révolution. Rectifier la Révolution ? Mon œil, oui ! Souviens-toi, en mai-juin 83, lorsque nous étions, clandestinement, en pleins préparatifs, tu n’étais pas sûr qu’il fallait proclamer la Révolution. Un putsch bête et méchant t(aurait suffi amplement.

A cette rencontre avec les jeunes, en 2007 à Pô, tu as dit une chose absolument vraie. A savoir que pour la présidence, c’était décidé « d’avance que c’était Thomas Sankara ». C’est exact, car j’étais le plus populaire et le plus connu d’entre nous, qui plus est je croyais fermement au pouvoir du peuple ! Mais tu sais pourtant qu’en ton âme et conscience tu voulais ce rôle. Tu n’as pas clairement revendiqué le leadership de la révolution, juste parce que pour toi ça ne devait pas en être une. Car le peuple n’a jamais été ta tasse de thé. Tu n’as jamais pensé que le peuple pouvait prendre en main sa destinée à travers l’action révolutionnaire. Pour toi, seule la stratégie militaire pouvait octroyer le pouvoir d’État. D’où ton manque de confiance aux civils. Il est vrai, qu’à l’époque déjà tu étais plus un lecteur de Machiavel que de Karl Max ou d’Engels. Golf a montré par son putsch éphémère qu’il a été à la bonne école ; à la mauvaise selon mon point de vue.

Peut-être l’as-tu su, un jour, que j’avais été destinataire de l’information selon laquelle, dès les premiers jours de la Révolution, tu avais pris une option pour en être l’unique chef à terme. Tu ne croyais pas en effet à la direction collégiale que nous avions choisie. Je sais aussi, par des amis à qui tu t’es confié, que si j’ai été accepté pour être le président du CNR, c’est uniquement parce que lors des manifestations des civils, jeunes et vieux, à Ouagadougou, à l’époque, c’était mon nom qui était scandé et pas le tien. Même si c’était toi, mon second au CNEC, qui était dehors et moi en prison. Souviens-toi également, que tu as dit (on me l’a rapporté) à tes amis proches qu’un peul-mossi ne pouvait pas diriger durablement le pays. Il fallait, pensais-tu, un vrai moaga de Ouaga ou d’une localité avoisinante. Tu pensais bien à toi, je crois ? C’est une preuve de plus de ton ignorance sur notre peuple.

J’ai su depuis ce temps là que mes jours étaient comptés à la tête de la révolution et de l’État. Te souviens-tu que j’ai dit clairement et à plusieurs reprises que si tu devais décider de me tuer, il n’y avait rien à faire. Cela s’est effectivement vérifié le 15 octobre 1987.

Je crois que je t’ai toujours fait peur avec mes références au peuple. Notamment quand je disais préférer faire un pas avec le peuple plutôt que mille pas sans le peuple. Tu pensais au départ que cela n’était que juste un effet de style mais tu as paniqué quand tu as compris que j’étais sincère.

Te souviens-tu d’une des nombreuses discussions que nous avons eues tous les deux au mois de septembre 1987 ? Avant ta revanche ! Je t’avais fait part de mon intention de normaliser la situation politique du pays ; justement dans le cadre de la pause que j’avais proposé dans un de mes derniers discours. Je t’avais dit clairement qu’il était maintenant temps d’instaurer une véritable démocratie populaire avec une constitution et des élections dans le cadre d’un pouvoir civil. J’ai été surpris par ta réaction, par l’humeur sombre qui t’a envahi au moment où j’ai prononcé ces mots. J’ai alors compris que les carottes étaient cuites désormais pour moi. C’est la raison pour laquelle dans ce discours d’octobre 1987, j’ai glissé cette phrase qui a dû te paraître curieuse et énigmatique : « La tragédie des peuples, avais-je dit, révèle les grands hommes et ce sont les médiocres qui provoquent ces tragédies ».

Cette formule s’adressait bien à toi mais pas en particulier. C’était en effet le fond de ma pensée. Pour moi, le pouvoir ne vaut pas la peine d’être conquis ni d’être exercé, si le sujet d’un tel pouvoir ne s’inscrivait pas dans une vision et un grand dessein politique. Ce n’était pas ton avis, je le sais. Le pouvoir a toujours été pour toi un moyen d’accéder à l’aisance matérielle et d’évoluer dans l’échelle sociale. La précarité dans laquelle tu as vécu enfant a sûrement conditionné ta vision politique.

Regarde en effet ce que tu es devenu ! Tout le contraire de ce que nous voulions être. Alors que, nous avions réduit le parc automobile de l’État à sa plus simple expression, justement pour économiser le denier public, tu as pendant ton règne été à vingt mille lieux des principes qui étaient les nôtres. Tu as acheté ton propre avion présidentiel. Il est vrai que tu n’avais accepté que du bout des lèvres le fait que j’avais décidé de voyager en « avion stop ».

Alors que j’ai pu à peine léguer une maison à ma femme et à mes enfants, tu t’es construit un grand domaine arboré, avec ton zoo personnel, à Ziniaré. C’est Caïn qui se prend pour Noé, n’est-ce pas ?

Tu as finalement construit ton grand palais présidentiel ; celui-là même que tu n’avais cessé de m’exhorter à construire pendant les 4 années de la Révolution, sans succès.

Après trente ans de règne

Parlons plutôt de ton présent : tu as toujours été jusqu’au-boutiste. Après trente ans de règne sans partage sur notre cher Faso, tu trouvais justifiable encore de prétendre à une décennie supplémentaire de règne. Si tu ne crains pas les hommes, crains Dieu au moins. Et dire que pour justifier mon éviction et mon assassinat – ma mort naturelle comme tu l’as dicté au médecin légiste- tu as osé me traiter d’autocrate. Tu as même osé dire que tu ne voulais pas ma mort et que si tu t’étais retrouvé devant celui qui m’a tiré dessus, tu aurais été capable de le descendre. Quelle maestria dans le mensonge ! Hypocrisie, quand tu nous tiens !

Disons-nous la vérité : tu peux tromper tout le monde mais pas ta propre conscience ; j’ose penser que tu en as une malgré tout. Reconnais que tu étais déjà à l’aéroport prêt à fuir, comme tu as fui en ce 31 octobre 2014, si les choses ne se passaient pas comme tu l’avais prévu, au moment même où tes sbires faisaient pleuvoir le fer et le feu sur mes compagnons et moi. Cela a été plutôt un grand soulagement pour toi de me savoir mort. C’est pourquoi, sans doute, mes exécuteurs et leur commanditaire direct, ont été cajolé par ton régime. Ceux-là, au moins, dont tu n’as pas réussi à t’en débarrasser et que tu as mouillés sciemment afin qu’ils deviennent les rouages de ton système, où le népotisme le disputait au système mafieux.

C’est ainsi que tu as transformé « Golf » en ton homme des basses besognes, liant ton sort au sien pour espérer à ce qu’il ne te dégomme. Cela a été une réussite époustouflante. Mais qui sait... ? Tu n’es plus au pouvoir et cela favorise les trahisons. Et comme tu le sais :« un militaire sans formation politique, est un criminel en puissance ». Cette dernière phrase te va aussi comme un gant à une main. Tu as dirigé notre pays, durant ces longues années, toujours en stratège militaire, calculateur machiavélique mais jamais en homme politique visionnaire. Tu as toujours pensé que la force, la crainte qu’on inspire par la cruauté suffisaient à fonder le pouvoir politique.

De mon vivant, je t’ai pourtant dit que tu étais dans la fausseté en pensant ainsi, mais sans jamais pouvoir te convaincre. Le pire, c’est qu’avec la tyrannie plus ou moins douce que tu as imposée à notre vaillant peuple, tu as fini par te convaincre et croire – en te basant sur les flatteries de tes courtisans intérieurs et de tes zélateurs étrangers- que tu étais désormais indispensable à notre pays, voire même à toute l’Afrique. Tu sais pourtant que les cimetières du monde entiers regorgent de gens qui se disaient indispensables.

Cela m’a même fait rigoler quand tu as osé répondre à Obama – notre fils d’Amérique- qui avait avec justesse affirmé que l’Afrique avait plus besoins d’institutions fortes que d’hommes forts. Tu as osé dire ceci : « Il n’y a pas d’institution forte s’il n’y a pas bien sûr d’homme fort ». Et tu as sous-entendu que c’était toi l’homme fort du Faso. C’est vrai, la presse étrangère n’a cessé de t’appeler ainsi depuis 1987. Mais es-tu obligé de le croire, toi ? Ignores-tu que « tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute » ? Tu regrettes sans aucun doute cette déclaration aujourd’hui. En effet, quel est cet homme fort qui prend ses jambes au cou pour fuir son pays ; qui préfère devenir apatride juste pour sauver sa vie ; foulant au pied ses convictions et son honneur. N’est pas Allende qui veut !

Blaise, n’oublies jamais que si les tyrans, comme toi, se pensent si grands devant leurs peuples c’est parce que ces derniers sont à genoux. Sitôt que le peuple se met debout, le tyran retrouve sa juste condition humaine et tremble. C’est justement ce qui t’est arrivé il ya maintenant une année.

S’il te restait un peu de la dignité de notre peuple, tu saurais quoi faire aujourd’hui : te rendre toute honte bue ou te faire hara-kiri. Je sais que ce dernier mot n’est pas dans ton échelle de valeurs. Le sacrifice ce n’est pas ton truc, pour parler vulgairement. C’est la raison pour laquelle tu n’as jamais été vraiment partisan de cette partie de notre devise : « la patrie ou la mort » ; tu le disais juste du bout des lèvres. Sitôt que tu as pris le pouvoir, tu t’en es débarrassé.

La mort, tu as toujours préféré la donner aux autres que de la risquer. Moi, je n’ai jamais craint de mourir, car je savais que les dignes fils de la patrie survivent toujours à leur propre mort. Tu en es conscient aujourd’hui, je n’en doute pas. En effet, ce qui a le plus troublé ton sommeil, pendant ces trente longues années, c’est le fait qu’aucun jour ne se soit levé sans que tu n’entendes mon nom. Ma popularité posthume te révélait cruellement ta propre impopularité. C’est un fait patent. J’observe en effet que si tu a parfois paru tutoyer les sommets de popularité aux différents scrutins présidentiels depuis ta fameuse constitution de 1991, cela a été à chaque fois à la faveur d’un stratagème bien rodé.

Tu as toujours fait en sorte que les listes électorales soient taillées à ta mesure ; y étaient inscrits que les électeurs dont tu étais sûr qu’ils étaient tes partisans. Un collège électoral réduit de moitié, voire d’un quart, à chaque élection. Ainsi, du point de vue des standards internationaux les élections ont toujours paru démocratiques, mais dans le fond elles n’ont été qu’autant de hold-up électoraux.

C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, tu as préféré m’éliminer en 1987 plutôt que d’avoir à m’affronter dans une campagne électorale. Bref, il ne s’agit pas de revenir sur le passé ni de m’apitoyer sur mon propre sort. Il s’agit aujourd’hui de penser à la destinée nouvelle qui s’offre à notre peuple. Ce que les jeunes, les femmes, les hommes qui sont sortis dans les rues ont fait, en ce mois d’octobre 2014 (mais également en ces derniers jours de ce mois de septembre 2015, suite au putsch de ton quasi valet) c’est ce que nous aurions, nous-mêmes, aimé faire en août 1987 ; à savoir une authentique insurrection populaire. Ils ont pris l’Assemblée nationale et la RTB comme d’autres ont pris en d’autres temps leur Bastille, sous d’autres cieux. Ils auraient pu te déloger de Kosyam pour parfaire cet acte révolutionnaire. Mais il en fut autrement, parce que tu as choisi de démissionner et de fuir loin de là.

Si tu veux, tu pourras même dire un jour que tu en étais ; que tu as été le président entêté qui a révélé au peuple burkinabè que sa puissance émancipatrice était intacte. Mieux, ton entêtement fait que désormais aucun gouvernant au Burkina Faso n’aura plus l’occasion de faire ce qu’il veut de la liberté de ce peuple. Chaque gouvernement sait maintenant que ce même peuple qui l’encense aujourd’hui sera aussi celui qui le conspuera s’il viole ses intérêts. C’est l’acquis principal, à mes yeux, de cette insurrection. Nous en avons eu la preuve après l’acte terroriste de Golf et ses sbires le 16 septembre dernier.

Si je pouvais te donner des conseils, je dirais que tu devrais mettre fin à ta fuite pour te rendre à ton peuple pour être jugé par lui. Ce peuple, qui a tant versé son sang sous ton règne, a soif de justice. Si tu as jamais fait montre de ta dignité, c’est le moment de le faire pour mériter la clémence du peuple. Je ne dis pas que tu retrouveras ton sommeil d’autre fois mais au moins seras-tu plus proche de l’humanité que de l’animalité. A toi de choisir : tu peux choisir de mieux sortir de l’histoire que tu n’y es entré. Tu as dit le 1er novembre dernier accepter « d’être l’agneau du sacrifice de l’union nationale ».

Mais l’agneau est en fuite ! Sache que les burkinabè, vivants ou morts, ne t’en demandent pas tant. Ils attendent juste que toi et tous ceux qui ont répercuté ta férule sur les populations, répondiez devant la justice burkinabè pour vos faits et méfaits. Si tu crains que la justice de ton pays, que tu as installée et utilisée à ta guise, ne soit pas digne de foi, toi et les tiens pouvez demander à comparaître devant une juridiction supranationale telle que la CPI. Salut ! »

David Sawadogo alias Thomas Sankara

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Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2015 à 10:06, par ka En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Merci David, tu as tout dis a Blaise Compaoré et sa clique d’assassins. S’il y a une vraie justice au Burkina, les portes de la CPI seront ouvertes pour Blaise Compaoré et sa bande.

  • Le 14 octobre 2015 à 10:10, par SING En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Je valide. Merci camarade. A ce propos un de ses hommes de main à l’époque n’arrêtait pas de dire "je hais les civiles ce sont des incapables". Tu fais je t’écrase et il y aura rien. Aujourd’hui il est en fuite(surement il a rejoint son Dieu en RCI comme il s’entend pas avec le putschiste).

  • Le 14 octobre 2015 à 10:21, par Ouagadoux En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    C’est facile de rester dans son poitou profond pour aboyer
    Vient développer le Burkina Faso avant de prendre part au débat national ou reste un émigré et fiche nous la paix ! C’est très prétentieux de te faire surnommer Tom Sank !!!

  • Le 14 octobre 2015 à 10:40, par kourou En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    formidable et plein de conseils merci pour cette ouevre divine

  • Le 14 octobre 2015 à 10:58, par OUOBA En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Voyez-vous, la vie nous réserve beaucoup de surprises. Le bienfait ou le méfait commence à se payer d’abord sur cette terre. Cela ne fait qu’une année et presque tous les burkinabé ont déjà oublié ce nom de Blaise Compaoré. Qu’en sera t-il dans 5 ans, 10 ans ? Pourtant le nom de Thomas SANKARA circule dans la bouche des jeunes qui ne l’ont même pas connu. Dommage pour ceux qui pensent qu’ils peuvent amasser tout l’or ce bas-monde par le biais des actes inhumains et obscènes. A chacun d’en tirer ses propres leçons. L’homme fort fait à la limite pitié aujourd’hui.

  • Le 14 octobre 2015 à 10:59, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    - DAVID, félicitation. Très bon écrit et très facile à lire. Alors, là, chapeau mon cher !

    Tu aurais pu être un François-René, vicomte de CHATEAUBRIAND avec son livre ’’Les Mémoires d’outre-tombe’’ dans lequel il évoque à plusieurs reprises son admission dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Par Kôrô Yamyèlé

  • Le 14 octobre 2015 à 11:00, par Nass En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Je salut ce message fort qui va bien sur troubler le sommeil de Blaiso et de ses acolytes. 28 ans après, l’histoire trouble de cet homme malsain n’en finit pas de faire couler les encres. Tant de mensonge, la vérité finira par surgir mon cher fuyard.
    Lis bien ce message et prend conscience de tes actes et remet toi au peuple burkinabè, tu vas beau courir de pays en pays mais ton histoire te rattrapera toujours blaiso.
    L’image sublime de ton frère et ami THOM SANK hantera toujours ton sommeil et ta conscience sombrera dans la perdition de tes heures les plus en-féeriques que tu as toujours connu depuis que tu l’as trahi. Que satan, te pardonne de tes bassesses que lui mème n’a pas enseigné à ses disciples .

  • Le 14 octobre 2015 à 11:01, par max En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    yes yes yes.

  • Le 14 octobre 2015 à 11:08, par ka En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Merci David, tu as tout dis a Blaise Compaoré et sa clique d’assassins. S’il y a une vraie justice au Burkina, les portes de la CPI seront ouvertes pour Blaise Compaoré et sa bande.

  • Le 14 octobre 2015 à 11:18, par Nass En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Je salut ce message fort qui va bien sur troubler le sommeil de Blaiso et de ses acolytes. 28 ans après, l’histoire trouble de cet homme malsain n’en finit pas de faire couler les encres. Tant de mensonge, la vérité finira par surgir mon cher fuyard.
    Lis bien ce message et prend conscience de tes actes et remet toi au peuple burkinabè, tu vas beau courir de pays en pays mais ton histoire te rattrapera toujours blaiso.
    L’image sublime de ton frère et ami THOM SANK hantera toujours ton sommeil et ta conscience sombrera dans la perdition de tes heures les plus en-féeriques que tu as toujours connu depuis que tu l’as trahi. Que satan, te pardonne de tes bassesses que lui mème n’a pas enseigné à ses disciples .

  • Le 14 octobre 2015 à 11:23, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    - Walaye cet écrit doit être lu par Blaise COMPAORÉ et Gilbert DIENDÉRÉ !! Wlaye !!

    Aussi je demande à toute personne les connaissant et ayant avec des contacts familiers, de grace et au nom de Dieu, d’imprimer cette lettre d’outre-tombe et de la leur envoyer ou de les informer afin qu’ils se connectent sur le site de lefaso.net et la lire. Merci d’avance à toute personne qui le fera.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 14 octobre 2015 à 11:28, par Yeswedidit En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Tres tres propre .....rien a ajouter

  • Le 14 octobre 2015 à 11:41, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16, 17 Septembre 2015

    Merci Thomas SANKARA héros africain,nous VOUS aimons de notre cœur malgré que vous soyez fauchés sauvagement par les forces du mal (Blaise + Diendéré).
    Blaise Compaoré sera traqué par la justice un jour rien ne lui sert de se cacher derrière la robe de sa belle mère à Abidjan pour se soustraire. L’ex-homme "indispensable" aux milles médiations du BURKINA n’a aucune chance d’échapper à la justice des mortels car ses généraux terroristes(diendériser + bassoleriser) formés dans son école du mal croupissent à la MACA avec les moustiques. On ne paie pas tous les péchés au Ciel une partie est payée sur Terre.

    Blaise Compaoré remets-toi à la justice du BURKINA car aujourd’hui tu es un homme fini et diminué.
    Blaise Compaoré remets-toi à la justice du BURKINA car aujourd’hui tu es un homme fini et diminué.
    Blaise Compaoré remets-toi à la justice du BURKINA car aujourd’hui tu es un homme fini et diminué.
    Blaise Compaoré remets-toi à la justice du BURKINA car aujourd’hui tu es un homme fini et diminué.

    Honte aux forces du mal (ex-rsp + cdp + alliés)
    Honte aux déstabilisateurs du BRAVE PEUPLE BURKINABÉ.

    DIEU AIME LE BURKINA, il n’ y aura pas de chaos.

    BURKINA FASO , terre bénie TU SORTIRAS TOUJOURS GRAND VAINQUEUR

    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 14 octobre 2015 à 12:04, par l’éteincelle En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Très belle plume mon frère. Je n’ai jamais été sankariste,mais sa fin triste m’a profondement deçu . je ne savais pas ’’qu’un frère et ami’’ pouvait à cause du pouvoir trahir cette amitié. Mais il semble que pour les mossés le pouvoir justifie tout.Repose en paix digne fils du Burkina et de l’Afrique car tu as été un homme intègre et patriote,malgré tout ce qu’on a voulu mettre sur ton dos. Comme quoi le mensonge a beau courrir,il serra ratrapé par la vérité. Repose en paix Thomas SANKARA

  • Le 14 octobre 2015 à 12:21, par leader En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Texte maitrisé, références exactes, illustrations parfaites, style savant. Sans doute que cette missive va impacter. Chapeau bas ! Tu mérites le nom de Sankara

  • Le 14 octobre 2015 à 12:29, par Bos En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    J’aimerai ajouter à Blaise que la repentance sincère et une demande sincère de pardon à son peuple peut le faire pardonner et le donner de grandir plus qu’il ne crois. Si de par le passé Blaise tu disais que tu évitais certaines décisions pour protéger certaines personnes je crois qu’aujourd’hui tu es seul face à la vie de ton âme je veux dire l’Éternité que tu devrai bientôt très bientôt affronter. Je te supplie reviens au Burkina dis toute la vérité demande pardon à ton peuple et à ton DIEU et laisse la suite entre les mains de l’Éternel. Tu vivra le repos que tu n’as jamais connu dans tes temps d’opulence. Je t’aime Blaise je veux ton bien je t’aime je sais que DIEU et notre Seigneur JÉSUS CHRIST t’aiment encore plus que quiconque.
    Un conseil ne dis jamais aux occidentaux que tu va te rendre au Burkina et te rendre à la justice de ton pays sinon ils vont te tuer car ils ne voudrons pas que tu les dénonces.
    Blaise ne dis même pas à Chantal car elle va paniquer mais fais comme notre père Abraham quand Dieu lui as demander de lui sacrifier son fils son unique. L’histoire Biblique nous dit qu’Abraham n’a pas dis cela à SARA. Ne dis pas à ADO il va te tuer.
    Viens chez toi et achève avec nous la belle RÉVOLUTION que tu as commencer avec ton frère SANKARA le 04 Aout 1983. Achève la belle révolution de 83 en dénonçant honnêtement toutes les manœuvres de l’impérialisme et de ses valets afin que le Burkina saches pour toujours avec qui marcher.
    Que Dieu te bénisse Blaise viens et repent toi il ne t’arrivera rien. Tu vivra condamné en résidence surveillée comme c’est le cas en RCI. la grande différence c’est que ce serrai chez toi et tu serai libre dans ton cœur et ton âme d’avoir pu te repentir et demander pardon à tes sœurs et frères.
    Blaise ton pays attends tu souffre viens et tu auras la vie la VIE ÉTERNELLE.

  • Le 14 octobre 2015 à 12:38, par Michael En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    C’est du balaise !

  • Le 14 octobre 2015 à 12:40, par jakou En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    un texte long mais qui vaut la peine d’être lu. ça c’est vraiment ThomSank qui parle à Blaise.
    "Si je pouvais te donner des conseils, je dirais que tu devrais mettre fin à ta fuite pour te rendre à ton peuple pour être jugé par lui. Ce peuple, qui a tant versé son sang sous ton règne, a soif de justice. Si tu as jamais fait montre de ta dignité, c’est le moment de le faire pour mériter la clémence du peuple".

  • Le 14 octobre 2015 à 12:47, par Bos En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    J’aimerai ajouter à Blaise que la repentance sincère et une demande sincère de pardon à son peuple peut le faire pardonner et le donner de grandir plus qu’il ne crois. Si de par le passé Blaise tu disais que tu évitais certaines décisions pour protéger certaines personnes je crois qu’aujourd’hui tu es seul face à la vie de ton âme je veux dire l’Éternité que tu devrai bientôt très bientôt affronter. Je te supplie reviens au Burkina dis toute la vérité demande pardon à ton peuple et à ton DIEU et laisse la suite entre les mains de l’Éternel. Tu vivra le repos que tu n’as jamais connu dans tes temps d’opulence. Je t’aime Blaise je veux ton bien je t’aime je sais que DIEU et notre Seigneur JÉSUS CHRIST t’aiment encore plus que quiconque.
    Un conseil ne dis jamais aux occidentaux que tu va te rendre au Burkina et te rendre à la justice de ton pays sinon ils vont te tuer car ils ne voudrons pas que tu les dénonces.
    Blaise ne dis même pas à Chantal car elle va paniquer mais fais comme notre père Abraham quand Dieu lui as demander de lui sacrifier son fils son unique. L’histoire Biblique nous dit qu’Abraham n’a pas dis cela à SARA. Ne dis pas à ADO il va te tuer.
    Viens chez toi et achève avec nous la belle RÉVOLUTION que tu as commencer avec ton frère SANKARA le 04 Aout 1983. Achève la belle révolution de 83 en dénonçant honnêtement toutes les manœuvres de l’impérialisme et de ses valets afin que le Burkina saches pour toujours avec qui marcher.
    Que Dieu te bénisse Blaise viens et repent toi il ne t’arrivera rien. Tu vivra condamné en résidence surveillée comme c’est le cas en RCI. la grande différence c’est que ce serrai chez toi et tu serai libre dans ton cœur et ton âme d’avoir pu te repentir et demander pardon à tes sœurs et frères.
    Blaise ton pays attends tu souffre viens et tu auras la vie la VIE ÉTERNELLE.

  • Le 14 octobre 2015 à 13:07, par L’Intègre En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    bravo. mais sachez que vous avez fini mes larmes. je n’ai pu me les retenir du premier paragraphe jusqu’à la fin. encore bravo et que Dieu vous bénisse pour ce briefing de l’histoire.
    je profite rappelez à ceux qui, hier me reprochaient de la véracité des faits concernant la tuerie à Fada le 31 Octobre, qu’ils aillent fouillez dans les journaux nationaux de novembre 2014 et de chercher le discours prononcé par HOLLANDE juste après l’insurrection ou il a confirmé l’exfiltration de Blaise ; il a précisé que y’a eu des tire et il y’a eu réplique.
    on n’intervient pas dans le forum sans culture ou sans quoi, il vaut lire et se taire.

  • Le 14 octobre 2015 à 13:13, par wenlasida En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Loi de la nature : Les meilleurs nous quittent tôt et les mauvais vivent assez longtemps pour payer la rançon de leur mauvaise vie.
    Cet écrit plein de finesse, de tacts, de sensibilité, de chaleur... ne peut laisser intact toute créature de DIEU ALLAH ayant une conscience.
    Hum ! c’est tellement vrai : tout n’est que vanité

  • Le 14 octobre 2015 à 13:17, par Blaise Djendjere Souillure En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Merci, David Sawadogo. Écrit digestible, facile à dire, mais d’une facture supérieure. C’est différent du salmigondis pédant que certains apprentis philosophes se croient obligés de nous servir pour se dire à eux- mêmes qu’ ils sont bons. Quant au fond, je ne suis même pas digne de commenter. Je suis sur que Blaise l’ inculte va lire ce message cette fois- ci, tellement vous avez tout dit. Le Burkina a la chance. Dieu est avec lui, ses dignes fils aussi.

  • Le 14 octobre 2015 à 13:24, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Sankara, mort, demeure vif souriant vivant ; un mort vivant. Cependant, Blaise, vivant, demeure triste, sournois, hypocrite, morne, mort. Un vivant mort. Exemple burkinabé de ce qu’est un oxymore.

  • Le 14 octobre 2015 à 13:34, par papis En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    non comment, formidable

  • Le 14 octobre 2015 à 13:43 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Salut David, Comme ton écrit intrigue !!!! Qui es tu pour savoir des détails si pointus ? Dis nous tout. Sortez tous du bois pour terminer la Révolution et nettoyer les écuries pour y mettre de nouveaux chevaux qui galoperont allègrement comme de vrais étalons.
    Quand je regarde cette photo ci dessus, le ying et yang sont là : autant le souriant est franc et ouvert, autant l’autre est fermé comme une huitre.

  • Le 14 octobre 2015 à 14:18, par Dradin En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Félicitation et merci pour cette plume. Oui Blaise a toujours une dernière cartouche à lui de savoir l’utiliser. S’il se rend à la justice et demander pardon au peuple, restituer tout ce qu’il a pillé, demander pardon à toutes les victimes de sonrègne, c’est sûr et certain que tous le pardonnera et DIEU va agréer. S’il refuse d’utiliser cette cartouche comme il le faut, alors mort à lui sur cette terre à l’au-delà.

  • Le 14 octobre 2015 à 14:22, par Ouvrez l’oeil ! En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Vivement que Blaise revienne au Faso, le poteau N°5 l’attend. Sale traitre RAVAILLAC

  • Le 14 octobre 2015 à 14:27, par SANTANA En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Qui a tué le colonel SOME Yorian Gabiel, GUEBRE Fidel, NEZIEN Badembié ...

  • Le 14 octobre 2015 à 14:44, par A David Alias Sankara En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    A David Alias Sankara,
    J espere qu ’outre tombe vous avez pu croiser les regards de Some Yorian, Guebre Fidele etc.
    J espere que vous avez pu croiser le regard des enseignants "degages" qui sont morts par la faute de votre decision.
    Sankara comme Blaise ne sont ni ange ni demon.
    La seule difference entre les deux c est qu’un a assasine l’autre , donc peut etre plus demon.
    L’histoire du Burkina ne commence pas le 15 octobre 1987.
    Meme s’il faut 1000 ans , je vous jure votre hero, qui avait beaucoup de qualites, sera aussi juge des crimes de sang et surtout de la creation du CNEC futur ex RSP. Qui a annonce le coup d’etat a la radio nationale en 1983 ?Qui a mis Ki-Zerbo en exil ? Chaque president est responsable des crimes de son regime en aucun cas les morts de 1983-1987 ne peuvent etre imputes a quelqu’un d autre qu’a votre mythe "Thomas".

  • Le 14 octobre 2015 à 15:00, par Walter En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Les coups d’état sont tous néfastes et improductifs. La seule vraie révolution que le Burkina ait eue, est celle d’octobre 2014, finalisée en septembre 2015. Quand le peuple n’est pas en avant scène, c’est un complot de clique.

  • Le 14 octobre 2015 à 15:07, par Maroufa En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Je porte mes vives félicitations à David Sawadogo pour ce rappel des faits marquants de l’histoire de notre Révolution d’Aout et l’imposture de 27ans qui s’en est suivie. Blaise te lira certainement depuis son lieu de refuge. Tôt ou tard l’histoire le rattrapera même s’il passait l’arme à gauche. S’il pense qu’il lui reste des couilles qu’il songe à rentrer au bercail pour s’assumer.

  • Le 14 octobre 2015 à 15:16, par Caporal Gringo En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Blaise, rentres et rends-toi. Le peuple t’ attend pour te juger et te rendre ce que tu mérites : t’ égorgé un 15 octobre à midi plain à la place de la Revolution et jété ton pauvre cadavre aus caimans à Sabou.Voire même s’ ils auront envie de te bouffer, tellement tu es mauvais !

    Tu n’ es pas un homme fort non ? Rentres donc. Où sont tes couilles ?

    La Patrie Ou La Mort, Nous Vaincrons !

  • Le 14 octobre 2015 à 15:33, par RABOLOUM En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    je te tire mon chapeau David

  • Le 14 octobre 2015 à 15:40, par LE CAPITAINE En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Thomas Sankara a parlé. Moi même on ’appelle Thomas sankara, mais après avir lu ta lettre, je supériose ton sankarisme surla mienne en termes de verbe.

  • Le 14 octobre 2015 à 15:55 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Bel écrit. Que ce récit nous interpelle tous sur les actes que nous posons. Tout se paie ici bas. La chute répétée d’une goutte d’eau finit par percer la roche la plus dure. La lumière finit toujours par triompher du mensonge. A chacun de choisir son camp du moins son destin.

  • Le 14 octobre 2015 à 15:57, par HABA En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    J’ai tout compris ce que tu as dit Thomas. je suis désolé, je regrette de t’avoir tué mais il y’ a des gens qui m’ont mis la pression surtout ce HOUPHOUET avec la belle go qu’il m’a donné, je ne pouvais pas refusé, toi même tu sais ohhh, je suis faible dévant femme surtout quand elle est claire, pas comme ce vaurien de GILBERT qui est faible même devant femme noir....Mais maintenant je regrette.
    Je vais me rendre bientôt à la justice de mon pays comme GILBERT l’a fait. GILBERT croit que quoi ? moi aussi je peux le faire.
    Je demande pardon aux burkinabè surtout à tous ceux qui sont morts à cause de moi.

    Blaise COMPAORE, alias le blaiso
    en tout cas s’il pouvait penser comme cela, qui sait, peut être qu’on pourrait lui pardonner

  • Le 14 octobre 2015 à 16:30 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Sankara ,Tu m’entends bien « Sankara » ?La vie n ’est pas la presence physique Mais celle de ton esprit dans l esprit de tes camarades qui répondent toujours à la lecture de la liste presence physique. Voilà que que d autres existent en tout corps et.âme mais sont déjà oubliés comme s ils ont vécu parmi les premiers de nos ancêtres dont les archéologues ne trouveront jamais leurs dépouille. Tu resteras le président spirituel de toutes les générations d Afrique. Vas te couché ,c est tout ce que j ai à te.dire. Bisou à tous les camarades de ma part. CONGO A. RASMANE depuis Taïwan. A nous revoir.

  • Le 14 octobre 2015 à 16:31, par JJ rawlings En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Jakou, vous fatiguez les gens avec votre histoire de texte long. Quittez votre paresse intellectuelle legendaire. Vous pensez que ce monsieur qui a pris son precieux temps pour reflechir, vous pensez que lui il a 30 heures dans sa journee et vous vous n’avez que 24 heures ? Lisez ce que vous pouvez et laissez ce que vous ne pouvez pas. Pour ma part, ce texte est meme trop court et j’ en redemande. Merci David sawadogo.

  • Le 14 octobre 2015 à 16:31, par El Diablo En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Véritable paragraphe de l’histoire de notre pays.

  • Le 14 octobre 2015 à 16:39, par SOME En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Eh thomas toi aussi pourquoi sur ce qui est passé ? C’est passé c’est passé. Tu as la rancune dure toi, je ne te reconnais plus : je te savais ouvert et tolerant, toujours prêt a dialoguer des nuits et des uits pour me convaincre. on est ami là Ou bien ?! Et voila maintenant tu te mets a me harceler de toutes ces choses passees. Comme le dit un proverbe egyptien : c’est quand le bœuf est tombé que les coups de couteau redoublent.

    Et puis toi tu pousses l’insulte a me demander de me rendre a la vindicte populaire pour qu’ils rigolent de moi a la maison du peuple comme sous les tribunaux populaires que tu avais instauré et qu’on a rigolé de ces guigno ls comme Pale Welte, les Poda Michel, les Moussa Ngom, Mohamed Diawara, et bien d’autres. Meme maintenant on vend toujours les cassettes de leurs jugements. Vraiment je te reconnais plus : tu as toujours été magnanime mais maintenant tu es devenu mechant, mechant grave, a vouloir m’humilier de la sorte, moi un moaga du centre. On voit vraiment que tu n’es qu’un silmi moaga : bref ! t’es pas un vrai moaga quoi !
    Et puis tu me mets tout sur le dos : est ce moi tout seul je pouvais faire tout ca ? Etre a l’eau et au moulin. Alors tout de meme, sois un peu objectif ! toi aussi…. fais un effort… je n‘etais pas seul… D’ailleurs j’etais malade, moins un caramba !.je te suivais là bas, tellement la maladie a failli m’emporter ! C’est quand ils sont venus me demander d’etre president que j’ai appris ta mort et j’ai failli les zigouiller tous, ces imbeciles !

    bon tu sais moi je n’ai pas ta verve, ni ta plume, ni ta culture, mais j’espere que tu me comprendras quand meme ! Meme apres ta mort tu continues a m’importuner… Bon c’est vrai, tu m’avais prevenu : le pouvoir me reserverait des lendemains amers. Et encore tu as toujours eu raison ! Mais bon : je e vais tout meme pas me suicider. Et tu parles de CPI CPI CPI…T’es vraiment naif ! tu feinds d’ignorer que ce sont eux qui me conseillaient ! Mais l’espoir fait vivre. Peut etre qu’un jour les poules aurot de dents et je passerai devant un tribunal quelconque sur cette terre.qui l’eut cru que moi Blaise jadis empereur de Kosyam, je serai aujourd’hui SDF !
    SOME

  • Le 14 octobre 2015 à 16:55, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Avec la permission de mr David Sawadogo,
    PS :« En même temps que tu as accepté que je prisse la tête du CNR au regard de ma popularité ,tu préparas ton plan machiavélique que tu mettras en exécution durant les quatre années de notre gestion du pouvoir aux fins de me salir et avoir du même coup ,la sympathie du peuple au moment venu.C est ainsi que tu me fis porter en tant que premier responsable de l Etat,les différentes tueries qui se sont succédées ,civils comme militaires tout comme les licenciements surtout dans l éducation nationale.Tu pensais qu en plus de me traiter de déviationniste et de renégat,tu pourrais me faire tomber dans la poubelle de l histoire en m accablant d assassin.Mais peine perdue,le peuple n étant pas dupe,il ne t a jamais un instant pardonné.Furieux ,tu t es révélé à nouveau,parce que comme le dit l adage,l habitude est une seconde nature.Tu as ainsi mis en pratique ce proverbe selon lequel,quand le canari d eau se casse sur ta tête,il faut en profiter pour te laver. Pour toi ,il n y avait plus d autres alternatives pour t imposer au peuple que par la terreur.Tu commenças ta sale besogne en envoyant tes sbires anéantir ce qui semblait une rebellion à Koudougou, quelques mois après mon assassinat.Combien furent-ils tués ? Dieu seul le sait.Puis vint le tour de nos deux compagnons Lingani et Zongo deux ans plus tard,en 89 sous le prétexte falacieux qu ils préparaient un coup d Etat.Pauvre Zongo qui a même eu le malheur de rentrer précipitamment au pays alors qu il t avait accompagné dans ta tournée en Indonésie, ignorait certainement que tu ne le trouveras pas vivant à ton retour.Ensuite ce sera le tour des civils en 90,Oumarou Clément,Dabo Boukari,Guillaume Séssouma et ainsi de suite jusqu en 1998.Cette fois avec Norbert Zongo qui a toujours troublé ton sommeil.Mais tes sbires avaient entre temps changé leurs méthodes opératoires ,car le peuple avait commencé à en avoir assez.Il ne fallait donc pas laisser des traces mais c était sans compter avec la vigilance de ce vaillant peuple ,parmis lequel les petits Sankara ayant poussé des dents d adultes,qui ne se contentait plus de maugréer .Non,il a exprimé bruillamment son mécontentement ,jusqu à faire vasciller ton régime,lequel régime aurait pu tomber n eût été la trahison de certains qui n étaient pas sincères dans leur lutte contre l impunité.Cette trahison t a permis de les corrompre pour affaiblir la lutte...avant qu il n ait raison sur toi en octobre 2014.Comme quoi,"La douleur,il faut la tuer-Pour faire taire le Malheur,c est vrai,on peut chanter.Mais pour vaincre la douleur ,il faut la tuer..."(Claire Castillon) »

  • Le 14 octobre 2015 à 17:00, par kouadio En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Blaise n’a pas a demander pardon. Il a assume ce qui s’est passe le 15 octobre comme Diendere a assume les consequences du coup d’etat. Ce sont de grands hommes. Je prefere ces deux valeureux militaires avec Thomas sankara qui reste un grand homme que ces nullards que nous avons a la tete de notre pays aujourd’hui. Ces vauriens, vous les connaissez, ce sont Zida, Kafando le gaffeur et Sy. Cherchons a avancer car la haine et l’injustice ne ferons qu’a enfoncer le pays vers les abysses.

  • Le 14 octobre 2015 à 17:00 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    internauten°28. c’est blaise qui a tué SOME Yorian Gabiel, GUEBRE Fidel, NEZIEN Badembié. ce n’est pas parce que Thomas Sankara est sorti annoncer le coup d’Etat à la radio et à la télé que c’est lui qui les a tué. est-ce que c’est Bamba qui a tué les jeunes qui sont sortis manifester leur mecontentement les 30 et 31 octobre 2014 et les 16 et 17 octobre 2O15 ? S’il te plait laisse nous tranquille avec les problèmes de SOME Yorian Gabiel, GUEBRE Fidel, NEZIEN Badembié. Nous cherchons tous la justice. Sankara est dejà mort par contre blaise est toujours en vie. il en sait beaucoup. c’est lui qui doit nous apporter la vérité dans toute cette affaire. pourquoi vous vous acharnez chaque fois sur Thomas Sankara dejà mort pendant que le vrai coupable vit ? soyez réaliste à moins que vous ne cherchiez quelque part à disculper blaise et à le protéger. mais le peuple vous regarde avec votre histoire chaque fois de SOME Yorian Gabiel, GUEBRE Fidel, NEZIEN Badembié. Pendant le coup d’Etat de saye zerbo il ya eu des morts aussi pourquoi tu ne parles pas de ces morts ? tu es tout sauf un homme honnête et intègre.

  • Le 14 octobre 2015 à 17:01, par Droit d’expression En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Qu’est-ce qui enrage le nommé Ouagadoux et l’internaute 29 ? Est-ce la jalousie pour l’un et l’autre ? Je ne suis pas certain que Ouagadoux n’émigre pas par simple amour pour sa patrie. Tous ceux qui restent au pays n’aiment pas le Burkina plus que tous ceux qui ont émigré.
    Quant à l’internaut 29, je dirai que personne ne pourra enlever à Thomas Sankara qui il a été et est aussi bien pour les Burkinabe que pour des générations d’Africains qui veulent voir un autre visage de leur pays, de leur continent. Sankara a certainement commis des erreurs, mais ses erreurs découlent de son action motivée par son amour pour son peuple, par sa volonté de sortir son peuple de la misère. Internaut 29, dressez la liste de ceux morts sous Sankara et celle de ceux morts sous votre ami Blaise. Ayez l’honnêteté et le courage de les dresser et de réfléchir un peu ! Prouvez-moi que ceux tués sous Sankara l’ont été sur ordre de ce dernier et dans le but de protéger ses intérêts personnels et égoïstes. Soyez certain que si la vérité se faisait sur les morts dont vous parlez, ce n’est pas Sankara qui sera mis en cause, mais votre ami Compaoré qui est un véritable tueur et sanguinaire.
    Sankara n’est pas un mythe, c’est un héro et vous n’arriverez pas à prouver le contraire.

  • Le 14 octobre 2015 à 17:08, par Lui En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    « Le pouvoir a toujours été pour toi un moyen d’accéder à l’aisance matérielle et d’évoluer dans l’échelle sociale. La précarité dans laquelle tu as vécu enfant a sûrement conditionné ta vision politique »
    Tchiée mon ami, vous étiez dans la tète de Blaise pour nous relater cette vérité implacable ?? Merci pour ce doc. Il faudra aussi ajouter que Blaise Compaoré avait complexe d’infériorité vis-à-vis de Thomas Sankara, c’est ce qui explique en partie son acte !

  • Le 14 octobre 2015 à 17:11, par kouadio En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Quand on dirige un etat on est oblige d’etre grand ! Aujourd’hui on est dans les nuages, tous ceux qui ont souffert sous le CNR, qui ont perdu des parents, des bourses, des emplois doivent suivre les forts d’aujourd’hui, les emotifs, les aventuriers et autres opprtunistes car Sankara se vend bieb. Nous sommes en politique, donc parlons realisme avec une dose de realisme sinon le Burkina va retomber dans les ’’tenebres’’

  • Le 14 octobre 2015 à 17:21, par Le Togolais En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Merci Mr. David pour ce beau morceau, simple et clair. Du Caire au Cape Town, et de Nairobi au Dakar, Thomas Sankara vit et vivra encore. Il continue sa lutte pour la liberalisation de l’Afrique. Tant que ce continent ne soit pas libre, Thomas ne dormira pas. Merci pour tout le Burkina Faso de nous avoir donne ce fils digne, integre, noble, loyal , qui s’est sacrifie pour nous TOUS : Thomas Sankara. Vive le Burkina Faso. "La Patrie ou la mort, nous vaincrons". L’Afrique ou la mort, nous vaincrons. Ton nom fait fremir les ennemis de la justice, de la liberte de l’Afrique. Mais ils vont toujours finir se rendre compte qu’ils sont du mauvais cote de l’histoire.

    Paix, Lutte et Humilite.

  • Le 14 octobre 2015 à 17:22, par pinga gouama En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Pouwa !! Pouwa !!Pouwa !!Pouwa !!Pouwa !!Pouwa !!Pouwa !!
    c’est propre ya rien rien na dire ! si si si !!
    Je propose qu’on légalise le nom et le prénom de THOMAS SANKARA comme prénoms pour que les enfants a venir puissent être nommer comme tel , Exemple OUEDRAOGO THOMAS SANKARA OU SOGOTèlè THOMAS SANKARA.
    MERCI, Non j’en oubliais !!! il faudra aussi changer cette dévise unité progrès sans justice
    a PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT AU BURKINA !!!!!!

  • Le 14 octobre 2015 à 17:32, par self En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Bonjour..internaute 28 Sankara ne commandait pas le cenec de pô. Il a même dit à son père qu il ne comprenait plus blaise qui n arrête pas d exécuter les gens il.n à jamais été pour. Suivez vous même la logique après l’assassinat du président Sankara les tueries ont continué. Le mauvais comportement des CDR c est blaise et son groupe aussi.

  • Le 14 octobre 2015 à 17:48, par vérité no1 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Un écrit très fort ! J’ai des larmes aux yeux ! C’est la plus grande bassesse jamais commise par un Burkinabè !

  • Le 14 octobre 2015 à 18:26, par sankara Fanon En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Merci à David Sawadogo pour ce beau texte. Il y a des gens qui meurt pas ! Sankara est de cela. Comme le Che Guevara, Lumumba et osons mentionné Mouammar Kadhafi pour tout ce qu’il fait pour son pays maintenant déchiré mais aussi pour l’Afrique, pour l’union africaine, souvent les gens ne savent pas parce que ceux qui contrôlent les médias internationaux font de terribles censures quand il s’agit de l’Afrique et ils présentent seulement des côtés superficiels des choses pour baratiner les gens. Mais Sankara est encore plus inoubliable. Son nom sera transmis de génération en génération tandis que le fuyard de Kosyam sera bientôt relégué aux oubliettes de l’histoire !!!!!

  • Le 14 octobre 2015 à 18:26, par kouadio En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Les Burkinabe doivent grandir, chercher a developper leur pays, a se developper au lieu de chercher le salut dans cet infini qui le fuit toujours depuis qu’il a mis un coup d’arret a sa marche pour des lendemains heureux en preferant se perdre dans des aventures qui se reveleront destructrices de l’unite nationale et de notre etat nation en chantier.

  • Le 14 octobre 2015 à 18:30, par Sawadogo En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Tout ce que je peux dire c’est que toute la vérité soit faite sur la mort de Tom sank
    Henri Zongo, Jean Baptiste Lingani, Norbert Zongo et bien d’autre .....
    Rien ne dois être oublié.

  • Le 14 octobre 2015 à 19:37, par KABORE Rawelgué Gaston En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Bonsoir chers Internautes.
    Je vous demande d’analyser minutieusement cette phrase du président Thomas SANKARA. : « La tragédie des peuples, avais-je dit, révèle les grands hommes et ce sont les médiocres qui provoquent ces tragédies ». Savez- vous que c’est ça le vrai mobile du crime ? On dit souvent que :"La vérité tout comme le piment mûr rougit les yeux mais ne les casse pas", mais cette fois-ci la vérité a cassé les yeux de Blaise et il a commis l’irréparable !!! Blaise s’est assassiné lui- même en refusant cette vérité. Bien sûr qu’il a vivoté pendant une trentaine d’années, mais à quel prix ? Je vous jure que Blaise ne dormait pas parce qu’il avait peur de mourir à tout moment. Ne dit-on pas que qui règne par l’épée périra par l’épée ? Et cette peur, cette hantise, ces remords suite aux nombreux assassinats l’a rendu malade, très très malade, à tel point que son règne n’était que de nom à un moment donné. Et malgré toutes ces années, "la tragédie" reste ineffaçable, indélébile, indestructible, inoxydable, et nous pouvons utiliser tous les qualificatifs pour désigner ce qui est éternel. La tragédie du peuple Burkinabé est éternelle et t’attendra, te poursuivra même dans ta tombe pour prendre part en tant que témoin à ton dernier jugement. Et maintenant, dis- nous. Il est où ce vrai Moaga qui vaut mieux que peul- moaga- là ? Espèce de fils indigne haï et banni par sa patrie !!! Il parait que DIENDERE avait voulu faire ce coup pour sauver ton honneur en te ramenant au moins terminer tes jours à ta maudite résidence de Ziniaré, mais c’est peine perdue. Dieu n’est pas d’accord. Tu es un impur, un paria. Mon cher président SANKARA Thomas, repose en paix maintenant dans ta patrie et règne à jamais sur ton peuple que tu aimes tant !! Oui, guide ses pas maintenant qu’il t’a ressuscité en faisant la lumière sur ton assassinat et en mettant ces buveurs de sang sous les verrous. La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 14 octobre 2015 à 20:10, par vigilance En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Tout a fait d accord avec le n° 29..
    pour e reste je crois que vous avez une mémoire courte et selective !!!
    A bon entendeur

  • Le 14 octobre 2015 à 21:08 En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    la meilleure des vérités n’est pas celle-là que l’on dit aux autres mais cette vérité que l’on dit à soi même. Pourquoi on se met derrière quelques martyrs de notre pays pour nous venter de courageux et intègre. Facile, non ?, Sankara dans ses paroles et actes ne s’adressaient pas à Blaise, mais au peuple tout entier. et quand je regarde le burkinabè, pris individuellement, j’ai honte !

  • Le 15 octobre 2015 à 01:41, par yankkee En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    A l’internaute no.29, d’abord je sens en vous un manque criard du bon sens double du caractere de quelqu’un qui ne voit pas plus loin que son bout de nez car malheureusement en vous lisant, on n’y voit qu’une personne dont la memoire est trouee voire absente puisque vous ignorez royalement la vraie histoire de la periode revolutionnaire. Soit vous n’avez reellement pas vecu cette periode, soit vous etes un pitoyable adepte de l’axe du mal dont le demantelement a ete decide et execute par le vaillant peuple burkinabe. En citant les victimes de la periode revolutionnaire, vous feignez le role combien capital de votre mentor qui a toujours agi dans l’ombre, je parle bien de votre blaise. Rappelez-vous que blaise etait a l’epoque ministre de la justice, et un tel acte ne saurait se faire sans initiation du responsable dudit departement. La preuve de l’implication de blaise dans la gestion des dossiers lugubres de ce genre s’est encore precisee sous son funeste regne par le redeploiement des ex agents du ministere des affaires etrangeres qui avaient manifeste pour l’amelioration de leurs conditions de vie. Vous dites encore que l’histoire du Burkina ne commence pas a partir du 15 octobre 1987, et la encore vous etalez votre mediocrite et votre ingratitude envers l’Histoire du Burkina, car si vous dites Burkina, c’est bien grace a celui que vous essayez de denigrer, THOMAS SANKARA, car il est le geniteur de ce nom. Et si aujourd’hui tant la fierte des Burkinabe est magnifiee et reconnue, ce n’est pas par ce pietre et minable dictateur de blaise, mais bien celui du Heros THOMAS SANKARA a qui toute la jeunesse honnete et sincere s’identifie. Une anecdote : j’etais entrain de me rendre a Ohio (USA) via Washington lorsque l’agent d’immigration charge de verifier mes documents, me demamda apres avoir pris mes documents : " Do you come from Burkina Faso whose former President was THOMAS SANKARA, he has been killed by his friend blaise compaore. Why blaise killed him" Juste pour dire combien l’homme est universellement connu et apprecie. Il y a des gens comme l’internaute no. 29 dont l’integrite est serieusement ecornee. Mais le temps est le remede de cela.

  • Le 15 octobre 2015 à 03:50, par J.B Behanzin En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    J’ai pleure a chaudes larmes au fur et a mesure que je progressais dans la lecture de cet article d’outre-tombe addresse au minable Blaise Compaore et ses turiferaires.
    Oui la meilleure attitude que notre frere Blaise devra adopter, c’est sa reddition a la justice revolutionnaire du peuple burkinabe. Blaise, avoue tout et tu deviendras un heros national. Avoue tout au peuple d’Afrique noire et il te pardonnera car la verite est aussi revolutionnaire. En disant tout , pourquoi a bout portant, tu as tue ton frere Thomas de facon tres inhumaine. D’une facon ou d’une autre tu auras contribuer a la liberation du sous-continent noir en revelant a la justice de ton pays meurtri par ta soiffe des grandeurs, l’identite des reseaux machiaveliques qui t’ont pousse dans les bras des satans. Fais vite mon frere. Une fois aie le courage d’affronter le verdict populaire et meme la mort qui te fera un autre homme.

    Merci David de me faire pleurer de pleurs expiatrices de mes coleres indescriptibles quand je pense Blaise n’a encore rien compris en reorganisant dans son repere santanique des actions qui endeuillent encore le peuple et toute l’Afrique Noire.

  • Le 15 octobre 2015 à 09:07, par Kertchi En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    félicitations. Sankara n’est pas mort. LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 15 octobre 2015 à 09:17, par armande En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Belle œuvre bravo à David, effectivement le passé fini toujours par rattraper le fauteur. Que Blaise accepte de se rendre à la justice burkinabé pour au moins jouir de ces derniers jours car tous nous savons que personne n’a jamais été heureux quand il est contraint à l’exil.

  • Le 15 octobre 2015 à 10:11, par WAMTAOKO En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Internautes 28 et 29, SANKARA n’ a pas tué quelqu’un sous son règne C’est Blaise qui faisait le boulot et c’est SANKARA qui portait le chapeau parce qu’il était le Président. Si SANKARA ne voulait pas d’ un bain inutile de sang à OUAGA dès l’entrée des hommes de Blaise le 04 Aout 1983, il ne peut vouloir de l’élimination physique de GUIEBRE, DE SOME YORIAN, et des 7 officiers. Il est toujours mis sur les faits accomplis et il doit endosser en tant que Président. THOM SANK sait utiliser sa langue et son intelligence pour convaincre ses opposants mais Blaise ne sait pas parler donc sa solution pour te convaincre c’est tuer et c’est tout. Là il n’a plus quelqu’un qui peut s’opposer à lui. La dernière phrase de THOMS SANK résume cela : « La tragédie des peuples, avais-je dit, révèle les grands hommes et ce sont les médiocres qui provoquent ces tragédies ». Si vous doutez de mes dires voyez depuis le 15 Octobre 87 jusqu’à ce jour combien sont morts sous Blaise. Blaise a toujours été un sournois. Et des pensées des sournois en général se cachent toujours de sombres desseins. Celui qui parle beaucoup ne cache presque rien de mauvais. Si vous revoyez tous les discours de Blaise adressés à la Nation ce sont des discours qui n’avaient ni tête ni queue. On ne comprenait rien à tout ce qu’il dit. Pourquoi ? Parce qu’il est sournois et il ne peut que produire des discours sournois. Lui avec son ami DIENDERE tous sanguinaires constituent vraiment une calamité que nous avons eu depuis 1983. Mais comme tout le monde a au moins un ami sur la terre (sentiment naturel ou superficiel lié aux profits matériels ou financiers) et c’est normal je vous le concède. BLAISE COMPAORE s’appelait déjà à sa 6ème RAVAILLAC (l’assassin du Roi HENRI IV de FRANCE) comme le dit l’internaute 27. Recherchez << RAVAILLAC dans le Net et vous verrez. C’est donc un assassin né.
    .

  • Le 15 octobre 2015 à 11:57, par kouadio En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    Pleurez, pleurez toujours, en 1983 Thomas Sankara a endeuille des familles. C’est la revolution et elle ne se fait pas sans violence et je l’admets. Aujourd’hui c’est la fuite en avant, car il ya une certaine conscience collective qu’on a fabriquée, entretenue avec l’aide de l’argent d’anarchistes. C’est bon mais je voudrais dire ceci : si vous croyez creer l’unite nationale en poursuivant cette marginalisation des soutiens du Blaise, vous n’y arriverez pas malgre la campagne, le matraquage mediatique de RFI et France 24. La France n’a t’elle pas refuse d’ouvir le dossier Sankara au parlement ? C’est pour vous dire qu’il faut arreter de faire dans l’exces sinon le mythe Sankara va s’estomper !

  • Le 15 octobre 2015 à 15:45, par sankara Fanon En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David Sawadogo alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    A Internaute 29 : Pouvez-vous cacher le soleil de vos deux mains ? Assurément non. Sachez que je ne suis pas Burkinabé. Quand Thomas Sankara a été le 15 octobre 1987, j’étais étudiant et j’avais 20 ans. Je me rappelle à l’époque la stupéfaction disputait à la déception et à la tristesse. Parce que Sankara était pour nous la lumière au milieu d’une Afrique où les autres chefs se comportaient en pacha, faisaient ce qu’ils voulaient de leurs peuples : pas de démocratie, la misère était le lot quotidien, les détournements des biens publics étaient la règle pour les placer dans les comptes en occident, la corruption, la gabegie, les femmes oubliées etc.. Quand Sankara vient proclamer la révolution, la lutte contre toutes ces plaies qui saignaient l’Afrique, parle de démocratie avant l’heure, plaide pour l’émancipation des femmes etc.. nous ne pouvons que nous pardonner ses erreurs. Personne ne dit que Sankara est un ange. Mais lui au moins reconnaît ses erreurs. Il disait notamment "nous commettons mille erreurs avec des petites victoires". A l’époque nos chefs d’Etat tous puissants, au contraire pratiquaient le culte de leur personnalité et ne se remettaient jamais en cause. C’est quelqu’un qui est en avance sur les autres et avait déclaré ses biens (bien maigres) avec force détails et précisions contrairement à ce que font actuellement nos chefs d’Etat et qui ne donnent pas aux institutions qui reçoivent leurs biens les moyens de vérifier. Voilà pourquoi aimons Thomas Sankara et que Dieu lui pardonne ses erreurs et fautes et nous retiendrons sa sincérité véritable, son intégrité que nul ne peut mettre en cause, son volontarisme. Merci Dieu de nous avoir donné Thomas Sankara et donne nous en d’autres !!!!!

  • Le 15 octobre 2015 à 18:51, par Yako En réponse à : Commémoration du 15 octobre : Le message de David et alias Thomas Sankara à Blaise Compaoré

    David, merci beaucoup. Ton papier est un bel réquisitoire qui s’ adresse à tous ces Blaise Compaoré qui pilulent sur notre continent. Tôt ou tard ils seront tous rattrapés par l’ histoire. Ils ont fait trop de mal aux peuples africains, ils ont sacrifié la jeunesse sans parler des crimes économiques.
    "... L’histoire appartient aux peuples et ce sont eux qui la font... " Salvatore Allende

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