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« Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

Publié le dimanche 11 octobre 2015 à 22h20min

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« Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

Depuis l’attaque terroriste contre Samorogouan, soldé par d’autres martyrs gendarmes et civils, des voix se lèvent pour demander la prolongation de la Transition. Mes amis, ces voix ont tort et sont même dangereuses pour quelques raisons suivantes :
- les traîtres et djihadistes veulent empêcher la tenue de nos élections avec l’aval de Blaise Compaoré, de son ami et de sa fraternité secrète par esprit de vengeance et d’espoir de retour aux affaires qu’il n’a pas abandonné, malgré toutes les évidences contraires. Retour impossible.
- des bénéficiaires divers de la Transition ont peur de perdre, sans oser le dire ouvertement, leurs avantages auxquels ils tiennent. Suivez mon regard !!! Je regrette sincèrement le déficit de patriotisme de certains d’entre eux, au regard de l’insurrection patriotique des 30 et 31 Octobre 2014.
- peut-être d’autres putschistes qui pourraient exploiter une prolongation non prévue, du tout, par la Charte de la Transition. Ces gens pourraient exploiter le drame de Samorogouan à cet effet.
- j’ajoute que le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections. S’ils l’avaient fait, elles n’auraient jamais eu lieu. Tirons-en leçon. S’il vous plaît.

Mes amis internautes,
Je vous supplie d’être extrêmement vigilants face à de tels propos qui pourraient nous faire réviser la Transition d’événements en événements, nous rabaissant au niveau centrafricain. Je félicite à l’occasion les principaux partis de notre pays de s’opposer à toute prolongation de la Transition (UNIR/PS, UPC, MPP..). Je félicite les principaux bailleurs de fonds de s’opposer à toute prolongation de la Transition. Je félicite la CENI dont je suis fier comme de nombreux compatriotes, pour sa disponibilité à organiser les élections en Novembre 2015.
Je rappelle que la prolongation de la Transition, insuffisamment justifiée pour des raisons de sécurité, n’a pas été justifiée par les forces de défense et de sécurité elles-mêmes. Au contraire.
Je rappelle enfin que nous devrions tous considérer l’état de décroissance économique continue de notre pays lié à l’état de Transition, c’est à dire de provisoire (sinon de précaire) de notre pays : les gros importateurs stockent leurs marchandises à différents ports environnants, les principaux investisseurs attendent la fin de la Transition pour revenir etc. De grâce alors, je demande à mes compatriotes de ne pas faire les jeux de nos ennemis ou de leurs intérêts personnels, pour sauver le Burkina Faso.
Allons aux élections maintenant est la meilleure chance de sortie de crise. Je prie l’esprit saint pour qu’il en inspire tous nos compatriotes de bonne foi. Seule cette bonne foi permettra à Dieu le Tout puissant de continuer à bénir et protéger notre pays.

Ouagadougou, le 11 Octobre 2015
Etienne Traoré, Universitaire

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2015 à 22:02, par Abu Imrane En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    votre inquiétude est fondée mais je ne vois qui va s‘aventurer à demander une prolongation.Le coup d’Etat est passé par là certes mais on connait les auteurs et les présumés co-auteurs et complices qui seront d’office frappés d’inéligibilité.PAS DE LENGA

  • Le 11 octobre 2015 à 22:05 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Toi Etienne, tu es pressé pour quoi ? Tu n’es même pas candidat à la présidentielle ! De grâce épargnez nous ce jeu malsain de politiciens de service, qui ne sont là que pour des vociférations commandées contre récompense matérielle ! Je souhaites me tromper sur ton compte, mais de grâce, ne confondons pas vitesse et précipitation !

  • Le 11 octobre 2015 à 22:29 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    heureusement que le burkina n’est pas le mali ni le niger. ceux qui sont aussi pressé pour les élections sont les mêmes qui sont pressés pour piller le faso et devenir milliadaire. il ya des gens qui n’ont pas changé leur mode opératoire de s’accaparer des deniers publics mais ils ont tout simplement changer la couleur de leur veste pour qu’on ne les reconnaisse pas passer sur la même route. suivez mon regard ! il ya des gens qui ne se reconnaissent plus dans cette periode transitoire avec leur salaire de fonctionnaire qui est revenu tombé sur leur tête.

  • Le 11 octobre 2015 à 22:37, par Bpm En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Après la demande de pardon de Somé Valère qui credibilisei votre image, cette intervention mérite d’être considéré comme celle d’une personne avertie. Merci prof.

  • Le 11 octobre 2015 à 23:51 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Je suis d accord mais je voudrais demander aux politiciens de ne plus invoquer l Esprit Saint dans leurs affaires. Merci

  • Le 12 octobre 2015 à 01:13, par Pat En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Aucune, aucune, aucune raisons n’existe pour justifier une ventuelle prolongation de la transition. Le prochain conseil des ministre doit annoncer la date des elections. A bon entendeur, salut !

  • Le 12 octobre 2015 à 01:51, par Nabiiga En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Merci professeur, je valide votre proposition relative à la tenue de ces scrutins. En aucun cas doit-on se donner ce luxe de prolonger la transition. Cela dit cependant, je ne suis pas d’avis que les teneurs de la transition souhaitent non plus, à travers toutes sortes de manoeuvre inavouées, souhaitent prolonger la vie de la transition. Il y a des contraintes particulières, selon mon humble avis, dont il faut tenir compte.

    Premièrement, il y a une commission d’enquête qui a été mis sur pied pour déterminer non pas nécessairement les auteurs et commanditaires de ce putsch, mais l’étendu de son filet afin de mettre hors tout état de nuire tous ceux qui ont été impliqués. Pour cela, je pense que le délais d’un mois que le gouvernement à sommé à la commission de lui remettre son rapport est raisonnable. Les élections ne peuvent se tenir alors que la commission n’a pas livré ses sécrets.

    Deuxièmement, et il faut le noter très bien, Gilbert et tous ceux qui sont derrière les barreaux doivent être jugés et punis à la hauteur de leurs forfait. La questions à poser et de savoir si les élections sont tenues sans fermer ce dossier de jugements, et on le remet au prochaine gouvernement qui sortira des urnes pour en finir, ce gouvernement (et non plus le peuple), continuera t-il avec la même rigueur ? De plus, on sait que pour gagner la course à Kosyam, il y aurait sans doute des alliances entre les différents formations politiques pour arriver à cette fin. Les alliances sont formées et sont fondées sur des intérêts purement et simplement égoîstes. Et si un parti demandait la libération pur et simple des auteurs de putsch pour accepter d’accompagner le parti propositionnaire dans sa conquête de la course à Kosyam. Si l’allliance se matérialise basée sur l’entente selon laquelle les auteurs de coup de force seront librés, que devient alors la justice que le peuple demande farouchement. Que devient alors les parents de nos martyrs etc ?

    Sur ce compte, je suis d’avis qu’il faut qu’on arrête un délais qui va tenir en compte le délais de jugements et condamnation et ce, avec les partis prenantes. Nul besoin de se précipiter vers les élections tout en laissant des choses brulantes en suspens. Tenez-le bien, un nouveau gouvernement sorti des urnes aura un impact sur ces dossiers si on les fermes avant de lui remettre le pouvoir du peuple. Ngaw !!!

    Le Mali, certes, a tenu des élections même si le jihadisme sévissait dans le nord du pays. Mais qu’est-ce que le gouvernement de Keita a pu faire pendant tout ce temps sinon que passer le clair du temps du gouvernement dans des négociations avec les rebelles. La seule chose concrète qui a été réalisée au mali par son gouvernement est l’achat de 1.000 tracteurs pour augmenter la production agricole dans le paysage malien, et même cela, la commande est emmaillée par la fraude. Le Burkina n’est pas le Mali encore moins le Niger, les choses peuvent se resembler mais ils ne sont jamais les mêmes et d’ailleurs, je ne pense pas que la transition veuille forcément attendre jusqu’à ce que la menace de jihadisme soit éliniminé afin de tenir les élections. Merci

  • Le 12 octobre 2015 à 05:19, par ka En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    A Etienne et tous ceux qui aiment que les élections soient précipiter sont contre l’alternance politique et économique du pays que nous aimons tous. Et je vais vous dire que les élections couplées de 2015 seront reportées. Diendéré Gilbert a fait son coup d’état pour perturber justement les élections : En maintenant avec tout ce qui s’est passé les élections, ça sera des élections de la guerre civile, car ces élections seront mal préparées. Non mon cher Traoré, une élection a la hâte est une élection mal préparer et qui ne sera pas transparente. Je pèserai de toutes mes forces en tant que conseiller de l’ombre de la jeunesse, pour que ces élections soient bien préparer avec la même jeunesse assoiffés de l’alternance politique et économique du pays que nous aimons. Le coup d’état a la maternelle a été faites pour faire tout précipiter les choses, mais ça se passera pas comme cela. MPP doit attendre que le peuple se prépare pour choisir le bon représentant qui prendra le volant des affaires du pays que nous aimons tous. En une semaine, le peuple ne sera pas prêt, ni les remplaçants des tripatouilleurs. A mon ami Etienne Traoré, je sais que le candidat lancé comme favori dont tu soutiens, sera d’accord pour la prolongation de la date des élections, ne gâchez pas sa chance avec une élection précipité et dangereuse. Donnons du temps aux remplaçants des tripatouilleurs de se préparer.

  • Le 12 octobre 2015 à 05:48, par Dinguizwayo En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    AS TU BESOIN DE CITER NOMMEMENT UN PAYS POUR ETAYER TES PROPOS ? SONGER A VOS COMPATRIOTES QUI VIVENT DANS CES PAYS ET QUI PEUVENT SUBIR LES CONSEQUENCES DE VOS PROPOS. ESPECE DE POLITICIEN MINABLE QUI NE PENSE QU’A SON VENTRE.

  • Le 12 octobre 2015 à 07:17, par Mitibkiéta En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Si la transition échoue l’organisation des élections, vous verrez les mêmes qui poussaient à le faire à la va-vite s’ériger en critiqueurs ou conseillers. Donc laissez, Etienne, les internautes donner leurs points de vue. Votre argumentaire présente les faiblesses suivantes :
    1- Comparaison n’est pas raison : Le BF n’est pas dans la situation du Niger ou du Mali sur le plan sécuritaire. ça commence par des attaques isolées qui, mal jugulées conduisent à des zones incontrôlées ou incontrôlables. Je ne pense pas qu’on puisse organiser des élections une partie insécurisées du territoire ; le vote libre s’entend que les votants sont en sécurité et puisque accomplir leur acte et demeurés en sécurité. A défaut, on organise les élections sur une partie du territoire, est-ce vraiment votre vision de la responsabilité à la tête d’un pays ? Je peux comprendre qu’on ne puisse pas techniquement organiser le vote des burkinabè de l’étranger, mais pas pour ceux de l’intérieur. Pour la Transition, tout comme pour les gouvernants à venir, ce serait abdiquer à sa première responsabilité : l’intégrité du territoire.
    2- "Les bénéficiaires divers de la Transition" : Il faut plus vous situer sur l’intérêt général non partisan et intemporel pour demander plutôt à ce qu’il n’y ait plus de "profiteurs" ni pendant, ni après la transition. C’est du reste l’esprit de l’insurrection de fin octobre 2014 si vous n’avez encore pas "kifé" quelque chose.
    3- "peut-être d’autres putschistes qui pourraient exploiter une prolongation non prévue" : Le coup d’état du 16 septembre est même une belle opportunité qui éprouve la constitution. En effet, la constitution condamne la prise du pouvoir par la force. Il vaut mieux faire un procès en bonne et due forme sur le coup d’état (pas sur 27 ans de compaorose), afin de marquer cette disposition constitutionnelle, tout comme l’a été la tentative de révision de l’article 37. Et c’est la période de la Transition qui me semble mieux indiquée pour conduire ce procès.
    En somme, je convierais la Transition à discuter, en fonction des paramètres du moments, avec toutes les parties prenantes, y compris les partis nés d’hier, sur le temps objectif nécessaire pour organiser des élections libres et transparentes et de laisser des institutions républicaines sûres.

  • Le 12 octobre 2015 à 07:35, par gongolomassoke En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    voila ce qui est bien dit, Prof

  • Le 12 octobre 2015 à 07:37, par Karama Amadou En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Pourquoi la plupart des intellectuels de notre pays ne pensent uniquement aux élections.Selon leur terme : " Il n’y a pas de raison pour reporter les élections" N oublié pas la phrase d’un candidat qui disait un jour lors d’un débat à la télé canal 3 : nous n’allons pas compétire avec des gens qui son sales ; ils n’ont cas faire face à la justice d’abord avant de se présenté aux élections. c’est le moment !!! la boite noire de l’avion présidentielle de Blaise Compaoré est retrouvé, examinons le d’abord !!!!!!!!!!! mes chères politiciens. Ceux qui seront propre vont aller aux élections haut les mains.

  • Le 12 octobre 2015 à 07:40, par kpoda En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    voila ce qui est bien dit, Prof !

  • Le 12 octobre 2015 à 07:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    ’’des bénéficiaires divers de la Transition ont peur de perdre, sans oser le dire ouvertement, leurs avantages ’’.

    - ETIENNE, très juste comme remarque. J’ai toujours dit qu’au sein du CNT, il y a trop de manges-mils, d’oiseaux granivores et de moineaux qui ne pensent qu’à se faire plein les jabots !

    A côté d’eux il y a tous les autres rapaces, hyènes, fourmis-magnats, scolopandres et serpents à sonnette qui veulent que la situation actuelle perdure !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 octobre 2015 à 07:52, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    - ETIENNE, moi Yamyélé je vous jure qu’il reste une gosse tâche à accomplir encore : discipliner les nombreuses OSC qui pullulent dans notre pays. Beaucoup sont des OSC aussi inutiles que farfelues. Rien que des fourmis-magnats, des manges-mils, des criquets, des oiseaux granivores et des serpents à sonnette !

    Moi je vous dis encore une chose aujourd’hui ! Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure mais si on ne discipline pas les OSC dans ce pays, il sera très difficile pour un pouvoir, même élu démocratiquement d’exercer. Les OSC existantes aujourd’hui ont dans leurs rangs trop d’indisciplinés ! Certains de leurs membres et même dirigeants sont trop indisciplinés, arrogants et détourneurs. Certains ont réussi de par leurs biceps ou leurs opportunisme à être membres du CNT. En un rien de temps, ils se sont enrichis et certains ont même 3 V8 alors qu’avant a TRANSITION ils étaient d’illustres chômeur nageant dans l’oisiveté. NON !! Ils doivent rendre compte après la TRANSITION et le Gouvernement élu devra leur demander des comptes sur leurs enrichissements subits.

    Il faut mettre fin à tous ces comportements irresponsables. Il faut aussi épurer les OSC et mettre fin à la pagaille et pour cela il faut dissoudre purement et simplement certaines OSC. D’ailleurs à mon avis, il y a trop d’OSC au Burkina et il y a lieu que le MATD arrête la délivrance des récépissés de création d’OSC pour un bon moment.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 octobre 2015 à 07:55, par Tal En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Les élections doivent être organisées au plus tôt, sans le coup d’état nous aurons voté hier. Je ne vois pas quelles raisons peuvent être invoquées pour repousser ces élections au delà du 15 Novembre. A ce que je sache, le pacte de la justice a été mis en œuvre pour un renouveau de la justice, pour une justice indépendante ; aucune autorité de la transition n’étant de l’appareil judiciaire je ne vois pas pourquoi le départ des autorités de la transition aura un impact sur le jugement des putschistes et autres. De plus qui sais quand prendra fin cette affaire judiciaire. Les gens s’imaginent qu’il suffira d’organiser un procès en quelques jours alors que la justice ne fonctionnent pas ainsi. Qui nous dit que cette affaire ne durera pas plus de six mois. Je ne comprend donc pas pourquoi certains lient la fin de la transition à une procédure judiciaire dont ils ne connaissent pas la durée. Faisons confiance à notre justice que nous devons soutenir. Que les autorités de la transition lui donnent les moyens pour jouer son rôle, c’est tout ceux qu’on peut attendre d’eux. S’il arrive que des élus soient inculpés après les élections, ils seront déchus de leur immunité pour y répondre. En ce qui concerne la sécurité, je ne pense pas que nos FDS soient incapables de sécuriser nos élections. Même si les élections sont reportés au delà de 2015, nous ferons toujours face à ce problème ; ce n’est pas parce que les élections se tiendront en 2016 que les questions sécuritaires seront résolues ; qui peut nous dire que nous serons plus en sécurité en allant voter après novembre qu’au 15 novembre ? Donc sachons raison gardé, nous avons des FDS qui font leur travail tous les jours et qui le feront et la justice qui fera son travail ; il n’y aucun lien avec l’exécutif. Soit nous nous faisons confiance pour mettre les personnes qu’il faut au niveau exécutif ou bien nous n’avons pas confiance à nos institutions et à nous même et nous préférons que la transition reste pour toujours. Dans ce cas bonjour les dégâts au niveau économique, car il faut le savoir chaque jour de plus sur la transition engendre des pertes économiques et je ne pense pas que les burkinabés puissent vivre seulement de justice. Les autorités de la transition ont joué leur rôle, il leur reste seulement à organiser des élections équitables et transparentes pour porter plus haut le flambeau du Burkina.

  • Le 12 octobre 2015 à 08:10 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    C Est un très bon exemple que le professeur nous a rappelé.
    La sécurité au force de défense , la transition au
    gouvernement de transition . La mission c est d organiser les élection le plus vite possible

  • Le 12 octobre 2015 à 08:29, par OuvronsLeBonOeil En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Bien vu professeur, parfaitement d’accord avec vous, si le peuple burkinabe ne prend pas garde, des individus aux agendas cachés risquent de conduire le pays au bord du précipice. C’est justement cette vigilance qui nous a manqué pendant les 27 ans du règne de BC. Détrompons-nous, le système n’a guère changé. On sait bien qu’il y a des bénéficiaires comme vous le dites, qui ne sauront pas où poser leurs valises après la transition et qui seraint prêts à vendre leur âme au diable pour conserver certains avantages. Cela a même déjà commencé...

  • Le 12 octobre 2015 à 08:30, par Konate Issa En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Bonjour et merci professeur
    J’ai été très surpris que l’on face cet amalgame à dessein entre le coup d’Etat et les djihadistes. On oublie que l’attaque de la gendarmerie de Oursi s’et déroulée le 23 aout c’est-à-dire avant le coup d’Etat. On oubli également de sensibiliser la population en rappelant que les mouvements djihadistes avaient menacés tous ceux qui les combattaient. Et le Burkina en fait partie du fait de sa présence au Mali.
    Chers amis de la transition, les putschistes ont commis une faute et que justice soit rendue. Mais de là à vouloir les accuser de complicité avec les djihadistes c’est trop gros. Je ne connais pas personnellement le général putschiste mais il me semble un bon militaire, patriote, modeste et peu intéressé par la fonction présidentielle. Selon certains éléments du RSP ce putsch est l’œuvre de petits excités du RSP.
    Mba Michel ressaisi toi car au regard de ton âge et de la fonction que tu occupes tu devais éviter de te comporter en pyromane. Président du Faso c’est un emploi que tu n’as jamais rêvé obtenir. Tu l’as eu, rends grâce à Dieu car c’est le plus gros bonus que tu as eu dans ta vie de retraité. Organise des élections inclusives et dégages le plancher au risque de subir le sort du Président Compaoré.
    Chers compatriotes ouvrons l’œil car il y a beaucoup de personnes qui attisent le feu pour se faire du beurre sur nos malheurs. A bon entendeur salut.

  • Le 12 octobre 2015 à 08:40, par La plume du diable En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Pr Etienne je pense que les trois pays cités ne sont pas comparables même s’ils ont la même situation géographique. On n’a pas non plus vécu les mêmes réalités. Je pense que se hâter à aller aux élections après la sortie d’un coup d’état dont on n’a pas encore connu tous les contours et les ramifications c’est quand même aller trop vite en besogne. Le peuple doit connaitre tous ceux qui sont impliqués dans ce coup même s’il y a des candidats qui sont impliqués et qui ne souhaiteraient pas que toute la lumière soit faite.
    Le peuple veut que tous les problèmes qui étaient en suspens puissent être réglés avant les élections afin que nous ayons des textes béton qu’il faut pour un BURKINA NOUVEAU et DEMOCRATIQUE. Que des partis saprophytes s’abstiennent à toute critique sur les prochaines dates des élections. Pr Etienne vous n’êtes pas candidat aux présidentielles, de quoi avez-vous peur alors ?
    Les élections peuvent s’organiser entre le 15 et le 22 décembre 2015.Je pense que cette période est raisonnable.

  • Le 12 octobre 2015 à 09:07, par JENAIPASDENOM En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    La liberté d’expression fait du bien. Mais, il faut que l’on reste cohérent. Élection oui mais pour quel résultat ? Il faut qu’on lave bien le linge sale sinon la saleté nous suit partout. Après les 30 et 31 octobre, on a mal lavé le linge et par la suite, on a vu. Aujourd’hui on veut courir pour aller aux élections alors les loups sont toujours dans la bergerie et certains prétendent être des bergers. Au delà des djihadistes il y’a l’épineuse question des cartes d’électeurs falsifiées qui mérite dénouement a mon avis car s’il y’a eu Fès cartes falsifiées c’était pour un usage sinon pour quoi les faire faire ? Allons seulement mais sagement. Merci

  • Le 12 octobre 2015 à 09:12, par KOUMOUNI CLUB En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Visiblement vous êtes de la même trempe que ceux que vous dénoncez. Des compatriotes sont morts et leurs corps toujours chauds ne vous interpellent aucunement. Seul le pouvoir vous importe.

  • Le 12 octobre 2015 à 09:17 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Monsieur Traoré,

    Vous citez des pays frappés par le djihadisme en exemple, mais vous ne le faites pas pour les personnes. Ainsi vous dites "...des bénéficiaires divers de la Transition...". Mais citez-les, dites-nous QUI, dans la Transition, aurait intérêt à ce que celle-ci se prolonge ! Accuse-t-on ainsi sans preuve ? Vous même avez été victime de rumeurs, s’il vous plait ne vous y abandonnez pas à votre tour.
    Nous sommes encore dans la période dévolue à l’enquête par cette même Transition. Auriez-vous intérêt, vous ou le parti que vous soutenez, à ce que cette enquête n’aboutisse pas ?
    Vous citez des pays frappés par le djihadisme comme exemple, mais le Burkina Faso n’est pas frappé par le djihadisme, et personne ne le souhaite, sauf ceux qui ont tout intérêt à brandir des épouvantails. Des bandes armées ont effectivement sévi, et ont détruit des vies, mais quant à dire que ce sont des djihadistes, à moins de souhaiter que ces derniers se fâchent d’être accusés à tort, aucun groupe terroriste, djihadiste de surcroît, n’a revendiqué l’attaque de Samorogouan, que je sache.
    Quant à l’état de décroissance économique que vous évoquez, il ne peut être pire que sous le régime Compaoré sous lequel les aides ont afflué, en effet, mais pour remplir des poches, rien d’autre, sinon le Burkina ne serait pas encore un des pays les plus pauvres de la planète. Ceux qui se plaignent de décroissance économique sont ceux qui ne peuvent pas, depuis l’insurrection, remplir leurs poches. Les pauvres, eux, n’ont rien à perdre.

  • Le 12 octobre 2015 à 09:28, par Sabine En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Je partage la même idée que le Pr Traoré. S’il ny avait pas eu le putsch on aurait dû voter le 11 octobre 2015 car tout était prêt pour aller aux élections. Alors pourquoi attendre encore ?
    Pour la question sécuritaire, l’armée s’en occupera et la justice suivra son cours étant donné que l’administration et les services étatiques sont une continuité. Les élections sont une nécessité pour le Burkina Faso.

  • Le 12 octobre 2015 à 09:28, par Naan ka bé leng wa ya nangouryé En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Chers internautes
    Notre Cher Patrie est dans une situation économique lamentable depuis 2013 lorsqu’on était là à se demander si oui ou non Blaise allait forcer pour se représenter en 2015. Toutes nos unités industrielles font le strict minimum et les Sièges imposent le niveau de stock à chaque fin de mois de sorte qu’en cas de pépin, la perte soit minime.
    La CENI a travers son président dit pouvoir organiser les élections dès que programmer.
    La Charte ne prévoit pas une prolongation.
    Si nous avons refusé le lenga à blaise quoi de plus normal de REFUSER également le lenga à la transition pour être en phase avec nous même.
    Pour moi, à travers l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 et le refus de la forfaiture des putschistes du 16 Sept, le Peuple du Burkina Faso a montrer sa détermination à prendre son destin en main et je pense que les politiciens l’ont bien compris. Aussi je pense que les partis politiques ne vont pas faire des compromis et des compromissions sur des sujets suivis de très par le Peuple épris de JUSTICE et de PAIX.
    Fort de cela, nous pouvons aller aux élections en Novembre.
    La commission d’enquête sur le putsch du 16 Sept a été créée le 25 Sept avec un délais de 30 jours pour le dépôts de leur rapport soit d’ici fin Octobre. Si les conclusions prouves qu’il y a des candidats qui sont impliqués, ils seront arrêtés avant la fin de la campagne et les élections suivront son cours.
    Fort de cela, nous pouvons aller aux élections en Novembre.
    A travers l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 et le refus de la forfaiture des putschistes du 16 Sept, le Peuple du Burkina Faso a libéré les juges et ces derniers doivent le prouver au Peuple en rendant la JUSTICE selon le droit et ils en sont conscients. Aussi, la justice doit être en mesure de poursuivre son travail normalement sans que le nom du prochain président n’influence son verdict.
    Fort de cela, nous pouvons aller aux élections en Novembre.
    Les forces de défenses et de sécurité de notre pays ont fait corps avec le Peuple pour tenir en échec le putsch. Elles sauront assurer la sécurité intérieure ainsi que de nos frontières avec professionnalisme avant, pendant et après les élections.
    Fort de cela, nous pouvons aller aux élections en Novembre

  • Le 12 octobre 2015 à 10:16, par katimi justice savadogo En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Tout à fait d’accord avec vous grande frère Pr TRAORE ; je pense que toutes les 4 raisons évoquées sont malheureusement plausibles et même souhaitées par tous ceux qui ont un agenda caché autre que celui du peuple souverain et qui caressent le secret espoir de remettre les élections nationales aux calendes grecques pour assouvir leurs intérêts inavoués.
    L’attaque terroriste et djihadiste contre Samoroguan doit souder, unir, mobiliser le peuple autour des forces armées nationales pour qu’ensemble nos puissions liquider une bonne fois pour toutes ces forces rétrogrades et obscurantistes, ces forces du mal hors du BF.
    Il n’ya pas de doute que le peuple souverain sortira encore une fois vainqueur des esprits du mal et des putschistes.
    Oui pour des élections démocratiques en novembre 2015 pour une sortie honorable de la transition et de l’avènement des autorités légitimes et du rétablissement de la « normalité républicaine »
    Pour terminer et sans parti pris je salue la responsabilité et le courage du Dr SOME Valère de demander des excuses publiques au Pr TRAORE suite aux accusations graves portées contre le Pr.
    La nouvelle génération vous sera reconnaissante et vous demande de faire la paix des braves pour une issue heureuse. Reconnaitre ses erreurs, c’est savoir grandir et s’élever.
    Par katimi justice savadogo

  • Le 12 octobre 2015 à 11:00, par la droiture de l’homme intègre En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    allons en élections car la CENI est prête.
    Pour la sécurité, l’armée (FDS), police... vont s’en charger
    le judiciaire va se charger de juger pour ce qui est des infractions liées à la sécurité du territoire. Mais le judiciaire semble être en reste pour l’affaire des cartes d’électeurs falsifiées. je ne comprends pas ! le président de la CENI est ou ? a t-il porté plainte, car il en va de la crédibilité de son institution ?

  • Le 12 octobre 2015 à 11:04 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    BONJOUR A TOUS !

    Ounh....., ounh.......ounh !!!!!!
    Etienne, toi aussi....
    Les Mossi disent que " Une nuque bien protégée et a l’abri permet a la bouche de dire tout ce qu’elle veut". Le Burkina n’est ni le Mali, ni le Niger et pour cause ces deux pays ont une tradition de lutte contre les Touareg et les Djihadistes que le Burkina n’a pas. Ces deux pays n’ont pas connu autant d’ennemies intérieurs comme le Burkina (A en juger par le nombre et les tares et traumatismes inhérents des différents coups d’état). Alors si Burkina doit faire comme ces deux pays comme tu le souhaite ou le pense, je crois que toi même tu seras le premier a fuir comme un lapin. Le Burkina n’a aucune expérience en luttes anti terroristes tant a l,intérieur qu’a l’extérieur. Donc il faut que tu vas éviter d’induire les gens en erreur surtout quand c’est pas toi qui tenir le fusils. Les élections d,accord mais la sécurité et la paix des cœurs d’abord professeur. Il est préférable que tu revois ton ami Valère pour partager une bière et vous reposer.

  • Le 12 octobre 2015 à 11:05 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Cher professeur d’université Etienne Traoré,j’ai toujours été en accord avec vos écrits mais cette fois-ci,je suis très très déçu de votre présente sortie.A ce que je sache,les élections présidentielle et législative devaient avoir lieu hier le 11/10/2015 mais est ce qu’elles ont eu lieu ?La réponse est naturellement NON.Est-ce les autorités de la transition qui ont manigancé ce coup d’état le plus foireux de ce général de salon ?La réponse est aussi NON.Alors monsieur le professeur,arrêtez de nous saouler.Chacun crie "élection","élection","élection" comme s’il était pressé pour venir manger mais que chacun sache que plus rien ne sera comme avant.Venir manger en toute impunité,c’est bel et bien fini.Laissons donc les autorités de la transition tranquilles d’autant que vous le voulez ou pas,mécaniquement la transition sera prolongée et nos élections que vous espérerez avec une certaine impatience auront bel et bien lieu mais pas dans n’importe quelle condition.Nous voulons des élections sécurisées,crédibles et non une parodie d’élections comme cela fut le cas au Mali que vous ne vous gênez pas de citer en exemple,alors que si les autorités de la transition ratent ces élections,vous seriez les premiers à sortir du bois pour les fustiger

  • Le 12 octobre 2015 à 11:17, par ZIDA En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    MONSIEUR TRAORE, JE DIRAIS QUE VOUS AVIEZ RAISON MAIS SEULEMENT IL FAUT M’BA MICHEL GROUILLE POUR ORGANISER LES ELECTIONS DANS LE MOIS DE NOVEMBRE 2015 POUR QUE NOUS FINISSIONS UNE BONNE FOIS AVEC CES ELECTIONS ET L’AMBASSADE DES ETATS UNIS D’AMERIQUE A LANCE UN APPEL DANS CE SENS SINON RIEN NE VA AU FASO.

  • Le 12 octobre 2015 à 11:40, par HACIANNE En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Mr TRAORE A QUOI JOUEZ VOUS.LE SANG DE CEUX QUI ONT PERMIS LA LIBERTE DONT VOUS JOUISSEZ ACTUELLEMENT CRIE TOUJOURS ;COMBIEN DE FAMILLE DE VICTIMES AVEZ VOUS VISITE.COMBIEN DE BLESSES AVEZ VOUS PIS EN CHARGE
    LES CRIMINELLES N ONT PAS ENCORE ETE JUGES ET VOUS PENSEZ POUVOIR ,ELECTION.SI VOUS AVIEZ PERDU UN FILS QU AURIEZ VOUS DIT.SVP L AGE REQUIERT LA SAGESSE.AVANT TOUTE ÉLECTION PERMETTEZ DE RETROUVER LES ASSASSINS DE NOS FILS ET DE LES ECROUEZ AFIN QUE LES FAMILLES PUISSENT FAIRE LE DEUIL ; NOUS BURKINABES SOMMES CONNUS POUR NE PAS METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS HORS C EST CE QUE VOUS ETES ENTRAIN DE FAIRE ;en tout respect je vous prie de demander aux familles des victimes si elles veulent des élections d abord ou la justice d abord.Je vous sais épris de dignité ;manifestez le ;merci

  • Le 12 octobre 2015 à 12:18 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    je valide professeur. Vite qu’on en finisse avec cette transition de tous les dangers, de peaux de banane, d’agendas cachés et que sais-je encore ? Et tout cela ce sont les enfants des gens qui périssent. Je sens que si on n’y prend garde tout le monde sera roulé dans la farine.

  • Le 12 octobre 2015 à 12:31, par Nabiiga En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    À l’internaute 19 :

    On se trouve ici sur l’internet pour s’échanger dans le seul et unique objectif d’édifier notre patrie et pour y parvenir, ce sont les forces de nos arguments et non pas celles de nos armes encore moins les dimensions de nos muscles qui doivent prévaloir. Me basant alors sur cette logique, je me permets d’apporter certains éclaircissements sur votre argumentaire qui va dans le sens de favoriser la tenue immédiate, ici et maintenant, de ces élections.

    Premièrement, en mooré, lenga est ce qu’ un vendeur d’un produit quelconque décide volontiers à donner à un client que le premier juge être un bon client. Le client aurait acheté une quantité appréciable et en guise d’appréciation, le vendeur lui donne un peu plus sur ce qui a été acheté, ou alors on donne un lenga à un client qui est régulier et qui choisit ce vendeur parmi tant d’autres afin de l’encourager à venir tout le temps etc. Mais dans tout cela, c’est selon la volonté du vendeur et non pas celle du client. Ce qu’il faut retenir ici c’est le vocable ’volontiers’. Lenga ne peut être forcé, et n’est peux non plus contre la volonté du vendeur. Si un client force un vendeur pour avoir le lenga, très prochainement, si le client se présente, le vendeur préférera qu’il aille ailleurs. Vous vous rendez compte alors qu’il n’y a pas lieu que vous parliez de lenga ici en ce qui a trait au gouvernement de transition. Blaise Compaoré a bien voulu forcer le lenga sur nous et nous l’avons refusé. Tel n’est pas le cas avec la transition. La transition ne s’entête pas à s’éterniser au pouvoir au mépris de la population en éxigeant un lenga, mais plutôt est en train de voir, ou doit s’entretenir avec toutes les parties prenantes et entrevenants impliqués dans ce processus électorale, les conditions idoines sous lesquelles elles peuvent bien se tenir. De là à dire que la transition cherche un lenga et va même à faire une comparaison entre le régime de Blaise et le gouvernement de la transition n’est non seulement malhonnête, mais purement et simplement injuste envers les teneurs de la transition car on les accuse à tort pour un fait qui n’est pas réel

    De plus, vous parlez de ’compromissions’ et autres. Je peine à voir où vous trouvez les compromissions car il y en a pas. Soulevez un souci n’est pas une compromission. Se poser des questions sur une situation susceptible d’émailler les élections, n’est pas une compromission non plus. Il n’y a pas lieu qu’on se précipite vers les élections car les anglais le disent très bien. "Hasty climbers have a sudden fall’ Ceux qui grimpent très rapidement subissent des chutes soudaines. Ne grimpons rapidement car nous risquons de chuter rapidement. Ngaw !!!

  • Le 12 octobre 2015 à 13:00 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure, mais la Transition doit faire attention actuellement et faire une bonne lecture de la situation nationale :
    1. la première insurrection c’était pour chasser Blaise et Cie afin de goûter à la vraie démocratie ;
    2. la deuxième insurrection pour dégager Diendéré et Cie qui voulait perturber le cours normal de la Transition ;
    3. attention la troisième insurrection ça sera pour déposer doucement les autorités de la Transition et organiser nos élections proprement et relancer le développement de notre Nation.

  • Le 12 octobre 2015 à 14:02, par Falinga En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Ce qui est sur je n’irai a aucun meeting dans cette campagne que l’on veut organiser dans l’insecurité.
    Je tiens d’or et dejà Mr Traoré et ciés responsables de ce qui va arriver !
    Je conseil a Kafando et a zida de prendre leur responsabilité en refusant d’engager le pays dans un processus sucidaire. N’hésiter pas demissionner si c’est necessaire !

  • Le 12 octobre 2015 à 14:53, par Alias En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Mon type, il ne faut pas te presser. Si tu vas vite, je tout dire. Tu n’as plus rien à faire ou quoui

  • Le 12 octobre 2015 à 15:18, par TANM En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    C’est quoi encore ? Quand est ce que vous allez grandir ? Vous Nos soit disant grands penseurs ne peuvent rien développer sans faire des comparaisons very, very à la C. Le Niger, le Mali et Burkina ne sont pas à comparer. Il ya pas longtemps, on comparais un grand général à ceux des USA, dont on publiait le nom dans la presse, et qui pouvait mettre à mal la sécurité de notre pays la suite à fait le tour du monde.

  • Le 12 octobre 2015 à 15:20 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    laissez vos intelligences pour vous meme. comparaison n’est pas raison. le mali est actuellement sous le controle de la minusma et autres. dc nous avons trouvé la solution à la burkinabè, penchons tjrs vers ce cas

  • Le 12 octobre 2015 à 15:24, par tomo En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    j’ai l’impression que les gens n’ont pas confiance aux dirigeants qu’ils viendraient à élire et veulent que la transition fasse tout,et pourtant ils vont diriger le pays pour 5 ans après les élections. Ce sont ces dirigeants élus démocratiquement qui doivent gérer les questions de sécurité de constitution et de toute nos préoccupations, donc les gars on fait nos élections très vite, on dit merci à la transition car on ne pourra réunir les conditions idéales à 100%. Les élections sont bien faisables en ce moment et la transition gagnerait à aller dans le sens de la volonté du peuple.

  • Le 12 octobre 2015 à 15:38 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Monsieurs de la transition annoncez la date des elections et qu’on en finisse et que le meilleur gagne. Il n’y ’a plus d’excuse qui tienne. Nous avons de bonnes raisons de croire que vous allez nous annoncer vos chantiers à terminer comme nos dictateurs africains.

  • Le 12 octobre 2015 à 15:52 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Le silence des OSC est assourdissant concernant la tenue des elections dans les delais. A t-on peur de perdre ses avantages et continuer de bouffer sur le dos du peuple avec la complicité des choisis de Sheriffs Sy.?
    Par definition un député est élu du peuple, les notres ont été choisi.

  • Le 12 octobre 2015 à 16:56, par LE JUSTE En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    JE SUIS CONVAINCU QUE CE MONSIEUR EST DE MAUVAISE FOI

  • Le 12 octobre 2015 à 17:17, par moussati En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    vou otr kari prrr. election election... mè sa s comprend comme la quasi totalité d politichien ont mangé à un moment donné au mèm endroi sa va d soi. vu qu plu r1 n sera comm avan soyé pa préssé parc qu si vou etés impliké ds quoi qu s soi vou oré san dout votr part. du rest où etiez vou avk vo election kan DIENDIERE etait à kosyam. qu no martyr repose en paix, é tou lè delikan soient traké

  • Le 12 octobre 2015 à 17:50, par kouka oscar En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Moi je sais meme pas quoi dire.
    Les elections doivent se deroulees biensure.Mais je ne voudrais non plus un Rock Mark comme president de mon pays,donc en ce sens je supporte une transition prolongee.

  • Le 12 octobre 2015 à 20:16 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Moi je crois aux acteurs et actrices de la transition et je les soutiens tous et toutes. Il nous faut prendre le temps de sécuriser les élections. Sinon le chaos que les putschistes ont préparé sera une réalité. Imaginons un peu que ces démons qui étaient en route pour appuyer les putschistes ne soient pas dérouter, nous porrions nous retrouver avec plusieurs victimes. Pour éviter cela, donnons nous le temps de sécuriser. A moins que ceux qui désirent des élections très tôt aient des assurances sur la sécurité.

  • Le 12 octobre 2015 à 21:25, par tengen-biga En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Je suis totalement d’accord avec le Prof Etienne TRAORE.
    Les élections doivent se tenir avant le mois de Décembre. Pourquoi ? Qui ne connait pas l’effervescence du mois de décembre ? Mélanger cette effervescence avec la fièvre électorale et vous risquez d’obtenir un résultat facheux.
    Le Pr Etienne TRAORE a avancé des arguments. Avez-vous des contre-arguments ?
    Non le président de la CENI a dit que tout est prêt et qu’il attendait que le gouvernement fixe la date des élections. Qui es-tu pour venir parler de précipitations ?
    Une longue prolongation de la transition est trop risqué. N’oubliez pas qu’un consensus avait été obtenu dans le cadre de la charte. Aujourd’hui, ce consensus est impossible à avoir pour prolonger de plus d’un mois la transition. Le vide juridique et politique est un intervalle à haut risque.
    Revenant à la justice, je m’écris en faut contre tous ceux qui pensent qu’un nouveau pouvoir viendrait ralentir ou classer les dossiers Thomas Sankara et du putsch du CND. Le pouvoir judicaire dont on rêve et qui est entrain de se mettre en place doit être séparé de l’executif. Nous avons à peser de toutes nos forces pour que ce soit une réalité. C’est avec le courage et non la peur que nous construirons notre cher pays.
    Vive les élections au plus tard en fin Novembre 2015 !

  • Le 13 octobre 2015 à 10:48, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Les gens perdent-ils le nord ? Ou alors la propagande CDPiste selon laquelle la transition veut s’éterniser au pouvoir a bien marché et les gens croient vraiment cela ? Dans ce cas, il faut peut être rappeler qu’à part quelques militants d’associations devenus députés, la plupart de ceux qui sont accusés de vouloir prolonger leurs avantages ne mourraient pas de faim, et ne mourront pas de faim après la transition ! Sachons donc raison garder.

    Mais laissons ce débat pour répondre à ceux qui se demandent pourquoi on ne peut pas aller immédiatement aux élections alors qu’on était prêt avant le putsch. Eh bien tout simplement parce que le putsch a changé la donne, en dehors même des questions sécuritaires ! Quelques exemples :

    1°) Le CDP est soupçonné d’avoir trempé dans le putsch et ses avoirs sont gelés. Ce parti doit-il aller aux élections ? Si non comment faire alors que ses listes sont validées ? Si oui avec quels moyens alors que ses comptes sont gelés ? Comment battront-ils campagne sans être blanchis, avec quelle sécurité organisée par qui dans le contexte actuel ? Quels bulletins de vote (avec ou sans CDP) doit-on imprimer sachant que ce parti peut être dissous d’ici la ? Et tout cela est valable pour d’autres partis.

    2°) Salvador Yaméogo est candidat à la présidentielle. Mais il a soutenu le coup d’état. On ne peut pas écarter Bassolé et Yac juste parce qu’ils faisaient parti d’un gouvernement qui a voulu convoquer un référendum et laisser un putschiste compétir ? Comment on fait alors ?

    3°) Si le CDP, soupçonné d’avoir participé sinon organisé le coup d’état donne une consigne de vote qui permets à un candidat de devenir Président du Faso, quelle suite ce président peut-il donner aux poursuites contre ce parti et ses dirigeants ?

    Voila entre autres pourquoi il faut voir clair un tant soit peu dans cette affaire de coup d’état avant de se précipiter vers des élections. Il ne s’agit pas de prolonger la transition de plusieurs mois mais bien de prendre le temps (Un mois devrait suffire à mon avis, donc des élections au plus tard en fin Novembre ou en Décembre) de savoir qui a fait quoi. Il faut à la fois ne pas laisser des putschistes arriver au pouvoir mais aussi ne pas sanctionner des innocents. Donc arrêtez de crier au scandale.

  • Le 13 octobre 2015 à 11:39 En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    claire et net internaute 47 alias SAPAWEND2.
    je vous dit tout le temps, que c’est le Seigneur DIEUX lui même qui ouvre les yeux des burkinabé sur le cœur de ceux en qui ils croyaient naïvement.
    remarquez depuis la chute de BLAISE, les anciens voleurs, les nouveaux voleurs, les traites, les intello- tubgesdivistes, les pyromanes en herbes .....
    tout ce beau monde se découvre plus ont temps vers la fin de transition.
    A la fin de cette transition chaque homme politique, d’osc ou leader aura un profil net aux yeux des burkinabé sur son sérieux, ses intérêts avoués et inavoués de cette terre libre du burkina et de ses filles et fils integres.
    Même le Kôrô Yamyélé à été découvert(j’ai l’impression que c’est un fâchiste du MPP celui la), Objectivement à l’heure actuel je ne sait pas même pas si nous pouvons faire confiance à un candidat. Nous allons choisir par défaut seulement si-non ils sont tous les mêmes amateurs de BIEN PUBLIC.
    tout vas se savoir ALLONS EULEMENT.

  • Le 13 octobre 2015 à 14:18, par NulNestIndispensable En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Je ne comprends pas pourquoi ces politiciens refusent de croire aux autorités de transition qui travaillent jusqu’à preuve du contraire pour le bien du pays. Si le peuple doit mettre en doute les paroles des individus c’est bien celles des politiciens que vous êtes (caméléons changeant de couleurs). Où étiez-vous quand Djendéré faisait tirer sur les innocents ??? Vous étiez tous (politiciens) terrer dans vos cachettes incapables même de mobiliser/encourager le peuple. Heureusement que les syndicats, OSC, jeunes, médias, autorités libres de la transition, communauté internationale, amis du Burkina étaient là pour défendre la démocratie. La transition sait bien qu’elle a un an pour nous amener aux élections et travaille dans ce sens même si vous n’y croyez pas. Nous ne voulons pas perdre un seul Burkinabè lors de vos campagnes car vous vous serez protégé mais pas le peuple. Quel amour avez vous pour votre peuple.

  • Le 13 octobre 2015 à 15:37, par Idgomyan En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    L’internaute N°47 a tout dit ! Bravo à lui pour cette argumentation qui m’a convaincu ! J’invite tout le monde à le lire !

  • Le 13 octobre 2015 à 22:06, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    Nous venons d’apprendre que les parties signataires de la charte de la transition ont choisi la date du 29 Novembre pour les élections présidentielles et législatives. Comme je le disais, cela reste dans des limites acceptables mais une ou deux semaines de plus n’auraient pas été un luxe.

    Car cette date met une pression impossible sur la justice et la commission d’enquête sur le coups d’état. En effet, en pratique, il faut qu’au moins une semaine avant le début de la campagne, donc le Samedi 1er Novembre au plus tard, les conclusions des investigations soient disponibles pour valider ou invalider des candidatures, dissoudre ou pas des partis et arrêter les positions définitives sur les bulletins de vote afin d’imprimer et donner aux partis des spécimen. Sinon, il faudrait lever tous les gels des avoirs des partis pour qu’ils puissent battre campagne, imaginez l’indignation des populations.

    Autant dire que le mois donné à la commission est théorique, puisque installée le 12, elle a à peine trois semaines (21 jours !) pour rendre des premières conclusions avec suffisamment de preuves pour que le conseil constitutionnel et le MATD puissent prendre des mesures concernant les élections. Je pense que c’est très (trop ?) court et que cela va créer des problèmes.

    La question qu’on se pose c’est quel est l’objectif des partis politiques qui ont mis cette pression sur les autorités de la transition ? Que pensent-ils gagner à aller à des élections dans une pagaille qui peut entrainer des contestations ? Ils voudraient mettre le pays à genoux qu’ils ne s’y prendraient pas autrement, et on se demande POURQUOI ?

  • Le 16 octobre 2015 à 17:14, par GANZOURGOU BIGA En réponse à : « Le Niger et le Mali n’ont pas attendu la fin du djihadisme pour organiser leurs élections », Pr Etienne Traoré

    ABAT LES POLITICIENS AUX YEUX GLUANTS,
    ABAT LES OSC CORROMPUS,
    ABAT LES INTERNAUTES POURRIES ET GÂTEAUX.

    VIVE LE BURKINA FASO
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÈ
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

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