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Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

Publié le dimanche 11 octobre 2015 à 22h20min

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Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

Paraphrasant Valérie DAIGNY dans sa réponse à cette question, parue dans Jeune Afrique n°297 du 1er au 14 novembre 1999, nous disons : Tu as 90 ans et tu te demandes ce qu’ils ont fait de l’Afrique. Notre Afrique noire a été saignée à blanc. Tu as 70 ans et tu te demandes où est passée notre indépendance ? Ce que tu vis actuellement n’est pas l’idée que tu avais de ce mot au départ.

Tu as 50 ans et tu te demandes pourquoi l’Afrique n’a plus d’hommes politiques de la taille de ceux qui ont lutté pour les indépendances ? L’Afrique avait très peu de diplômés de haut niveau, mais de grands intellectuels, contrairement à la situation actuelle où elle regorge de diplômés de très haut niveau avec malheureusement très peu d’intellectuels.

Tu as 30 ans et tu te demandes quel concept s’est faite l’Afrique de la démocratie et que deviendra-t-elle avec l’actuelle classe politique, rongée par des maux tels que : trahison, malhonnêteté, cupidité, arrogance, méchanceté, clientélisme, égoïsme, médiocrité etc.

Alors que diras-tu, toi, enfant de 15-20 ans ? Toi qui, dans ce continent, est instrumentalisé à l’incivisme, à la violence, à la haine, à l’intolérance etc.

Toutes les générations sont désillusionnées. Car après les grands hommes politiques des indépendances, nulle autre classe politique n’a su faire bon usage des immenses potentialités que Dieu a mis à la disposition du berceau de l’humanité. L’avenir de l’Afrique que les leaders africains de la seconde moitié du 20ème siècle avaient libéré pour donner un sens aux indépendances, s’est assombri. Les politico-intellectuels actuels, ayant troqué la probité, l’honnêteté, la justice, la tolérance, le pardon, le dialogue et le sens du devoir contre, l’égoïsme, la cupidité, l’arrogance, la violence, la fourberie, le désir d’anéantir les adversaires, avec pour seul objectif de toujours se servir, l’ont assommée.

Cet environnement turgescent de rancœur, où la morale a de la peine à se remettre de sa longue et douloureuse agonie, freine le développement de l’Afrique, accroit sa dépendance à l’égard du reste du monde et hypothèque son avenir. L’Afrique a mal à ses hommes politiques et intellectuels à faible valeur morale, l’intellectuel que nous définissons ainsi : « Un homme chez qui cohabitent en parfaite harmonie au quotidien, les valeurs d’éthique, de vérité, de justice, de probité, de dialogue, de pardon, d’humilité et d’aspiration à contribuer dans la mesure de ses capacités et de façon désintéressée au développement de sa nation, de son continent et de toute l’humanité ».

En Afrique ceux qui ont ces qualités sont souvent d’un âge avancé, parfois analphabètes. Là se situe tout son paradoxe. La graine de l’avenir de l’Afrique semée par des leaders que sont, N’KRUMAH, LUMUMBA, CABRAL etc. ont donné de belles pousses que sont les indépendances et celles-ci de belles fleurs que sont les espoirs suscités. Mais, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs, par la faute des présents intellectuels et hommes politiques. Ces pseudo-intellectuels, politiquement pathogènes, sont malheureusement ceux qui encadrent la jeunesse, l’avenir de nos nations. Ainsi encadrée par des hommes et des femmes d’une nullité politique et d’un déclin social évident, la jeunesse africaine est de plus en plus instrumentalisée à la violence, à la vengeance, à l’intolérance, à la haine, bref, à la médiocrité.

Le Burkina-Faso, puisqu’il est en Afrique, n’échappe donc pas à cette situation. Cet attelage « nullité politique-déclin social » impacte toutes les facettes de la vie des burkinabè, vu le quotidien, fait de violences verbales, physiques, morales, psychologiques, économiques et juridiques, entamant la capacité de raisonner de toute une nation. Jugez-en : Aux heures chaudes des empoignades entre partisans et opposants à la révision de l’article 37 au Burkina, certains ont menacé de brûler si l’article venait à être révisé et d’autres de promettre une réponse à la bergère. La suite est que les uns n’ont pas attendu que la révision soit faite avant de mettre leur menace à exécution. Heureusement que le berger n’a pas répondu ou n’a pas pu répondre c’est selon, à la bergère. Sinon, un bain de sang allait se produire, au profit des seuls rapaces politiques qui avaient pris le soin de mettre leurs progénitures en sécurité.

La boulimie du pouvoir a fait perdre à la plupart des animateurs de la scène politique et des organisations de la société civile, la capacité de réfléchir et de raisonner. Les slogans et le langage violent sont devenus des plats de résistance servis à notre peuple à longueur de journée. A propos, Michel GROSIER disait : « Quand viennent les passions, les slogans remplacent les réflexions. Mais il vaut mieux perdre sa passion que de se perdre dans sa raison ».

Malheureusement, bon nombre de burkinabè se sont perdus dans leur passion, car la volonté de punir et de se venger sous couvert d’un besoin de justice, est plus tenace que le désire de vivre et de réussir ensemble. François MAURIAC disait d’ailleurs : « La vengeance déguisée en justice, c’est notre plus affreuse grimace ». Et comme on le dit toujours, le droit de punir commence par n’être que la satisfaction d’un besoin de vengeance. Nous concevons que la vengeance puisse être une bonne motivation par moment, mais elle reste une dangereuse raison. D’où une invite aux acteurs politiques burkinabè à se déterminer à travers la citation de Confucius (551-479 av JC) : « L’honnête homme envisage les choses du point de vue de la justice ; l’homme vulgaire du point de vue de ses intérêts. L’homme supérieur est vertueux, l’homme inférieur n’a conscience que de l’avantage »

Chaque burkinabè doit savoir que nul n’a le monopole de la vérité. C’est pourquoi il faut méditer cette pensée de Sacha GUITRY : « Ce qui probablement fausse tout dans la vie, c’est qu’on est convaincu qu’on dit la vérité parce qu’on dit ce qu’on pense ». En observateur et acteur, nous réalisons que l’homme politique burkinabè en lui-même est une énigme. Il est l’incarnation à la fois du meilleur et du pire. Etait-il une feuille, qu’il serait à la fois un recto et un verso confondus, imprécis et indifférenciables. Aussi voudrions-nous savoir : faut-il être énigmatique et fourbe avant de faire la politique ou le devient-on par la suite ?

Une refondation politique, voire sociale, s’impose au pays des hommes intègres. Les ainés n’avaient pas la barbarie actuelle, nous qui sommes pourtant censés être plus civilisés. Comment sommes nous arrivés à là ? Est-ce la faute d’une éducation morale en faillite ? Un enfant mal éduqué ne donne t-il pas un adulte sans repère moral et un piètre homme politique ou intellectuel au comportement antisocial ? Il ya nécessité de réinventer de nouveaux types d’hommes politiques africains, donc burkinabè. Car l’actuelle classe politique semble être dans le décor, sans possibilité d’une mue salvatrice. De cette classe nous nous demandons, s’il faut en avoir peur, honte ou pitié ? Aidez-nous, s’il vous plaît !
Dieu sauve le Burkina et l’Afrique.

Issaka KABORE dit Docteur
Ancien conseiller du secteur 08 (ex. sect 10)
Ouagadougou
Tél : 70 67 14 13

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2015 à 17:31, par Jacques le Mersoul des ilôts. En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Et (Joseph) dit : " Assigne-moi les dépôts (trésors)du territoire : je suis un bon gardien et connaisseur. (Coran :verset 55 ; sourate Youssef)
    De ces propos du prophète Joseph se dégagent les véritables valeurs et qualités du responsable. Intégrité , confiance associées à la connaissance et le savoir devraient être les caractéristiques du président , du ministre et tout autre dirigeant. Malheureusement ; dans nos contrées , ces valeurs sont absentes. Et...ce sont les plus incultes et les moins honnêtes qui gouvernent . Comment peut-on espérer s’en sortir dans ces conditions oü l’élite est marginalisée ?
    La renaissance morale doit impérativement précéder la renaissance matérielle .

  • Le 11 octobre 2015 à 17:44, par Tanga En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Tant de questions !
    Et enfin une question : faut il avoir Peur, Honte ou Pitié ? et puis, Aidez nous, si il vous plait !
    L’Afrique a eu de grands hommes et en a encore. C’est par ce qu’ils savent ce qu’est la politique ici bas en Afrique qu’ils se tiennent à l’écart ! Il faut vivre pour instruire disait quelqu’un ; et un autre, il faut vivre pour raconter l’histoire. Bref il faut avoir donc pitié pour l’Afrique. Qui donc doit avoir pitié ? C’est l’Africain lui même car les relations internationales telles qu’elles sont, dictent à chacun de penser pour soi. F. Miterant ne disait il pas : La France n’a pas d’ami, La France a des INTERETS !!!
    Alors, pourquoi un non Africain doit il avoir Honte ou pitié pour L’Afrique ?
    Ils peuvent avoir PEUR de l’Afrique par ce que ce continent regorgeant de tout, si il bascule vers la Chine ou L’URSS comme un seul homme leur donnera des manques à gagner.
    Un conférencier disait un jour quelque part en europe à son auditoire qui l’avait acculé : Vous les Africains, vous n’êtes pas comme les Arabes ; ’’vous êtes de GRANDS ENFANTS et nous choisissons vos dirigeants dans vos rangs.’’
    Nos dirigeants choisis dans les rangs sont manipulés et quand on fini avec eux, on les jette en pâture à d’autres savamment préparés. Tous ceux qui refusent finissent comme Patrice Lumumba, KWAME NKRUMA, THOMAS SANKARA, M KADAFFI et j’en passe.
    Pour exemple, Houphouët BOIGNY était passé comme pion incontournable en Afrique Occidental par ce que avait travaillé à refuser l’union de l’Afrique ; A ce propos, SEKOU TOURE devait servir d’exemple de punition pour qu’aucun ne réclame l’indépendance et l’union. Alors des intellectuelles de son peuples furent montés contre lui et les conséquences furent énormes.
    Après L’Ivoirien, il y eu Blaise COMPAORE qui le remplaçait valablement pour les basse besognes de la France en Afrique.
    A t on besoin aujourd’hui de poser la question aux putschistes qui est leur commanditaire (s), NON c’est tous ceux qui ont peur que la vérité soit faite sur la mort de THOMA SANKARA, à commencer par la France. GUENDUERE enfant chouchou des français.
    Les résultats de l’enquête sont ils toujours fiables ?
    Si nous Africains pouvons refuser les propositions IMBECILES, nous aurions fait UN GRAND PAS.
    Aux lendemains de la deuxième guerre mondiale, les USA firent pression sur la France pour que les Africains accèdent à l’indépendance ; cela en montrant ’’l’égalité’’ qui existait chez eux. Les Africains ayant combattu aux côtés du colons savaient désormais que ce blanc est comme eux. Ce sont donc des ingrédients qui ont acceleré les indépendances.
    Mais était ce pour le beaux yeux de l’Afrique que les USA ont fait tout cela, NON !!! Eux aussi avaient besoin de pré carré en Afrique. That was all.
    Si l’ambassadeur des usa mushingui est chaque fois dans les médias aujourd’hui, c’est pour l’intérêt des usa. Ils n’ont rien à faire de notre liberté. Tous avons suivis le développement de l’actualité juste avant la chute de blaise COMPAORE à propos de ’’Grand Homme et Grande Institution’’ ; ils se sont vengés mais aussi et surtout, ils veulent une base militaire.
    Il nous faut des HOMMES qui ne disent pas oui oui à tous ces colons et néo colons. Si un Homme de cette trempe est éliminé, qu’un autre prenne sa place.
    Dans tous les cas, qui vivra verra. Ca viendra avec le temps et c’est IMMINENT.

  • Le 11 octobre 2015 à 17:54, par Jacques le Mersoul des ilôts. En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Je remercie Mr Issaka Kaboré pour son excellent article qui est à mon humble avis une référence en matière de réflexion concernant l’état actuel de nos sociétés oū les valeurs humaines s’amenuisent au dépens de l’égoïsme matériel individuel nuisible à l’ensemble.
    Etre riche dans un pays pauvre, ou vivre riche en exil, dans un pays étranger est-il réjouissant ? . Notre avenir florissant est dans nos pays, prospères et développés . Unissons tous pour le bien de nos pays. L’Afrique ne peut être développée que par les Africains. Bâtissons des états de droits où ce sont les institutions qui choisissent nos présidents et non pas les présidents qui font leurs institutions.

  • Le 11 octobre 2015 à 17:56, par Jacques le Mersoul des ilôts. En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Je remercie Mr Issaka Kaboré pour son excellent article qui est à mon humble avis une référence en matière de réflexion concernant l’état actuel de nos sociétés oū les valeurs humaines s’amenuisent au dépens de l’égoïsme matériel individuel nuisible à l’ensemble.
    Etre riche dans un pays pauvre, ou vivre riche en exil, dans un pays étranger est-il réjouissant ? . Notre avenir florissant est dans nos pays, prospères et développés . Unissons tous pour le bien de nos pays. L’Afrique ne peut être développée que par les Africains. Bâtissons des états de droits où ce sont les institutions qui choisissent nos présidents et non pas les présidents qui font leurs institutions.

  • Le 11 octobre 2015 à 18:02, par john bf En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Monsieur Issaka faux docteur, c’est maintenant que tu as perdu tes avantages que tu te mets à raisonner ainsi ? Pensais-tu que la libération de l’Afrique se trouvait dans la présidence à vie de ton idole Blaise Compaore ? Que nenni. C’est l’attitude arrogante de tes cousins cdpistes qui ont radicalise la jeunesse. Penser que ces jeunes qui se battaient pour leur liberté ont été instrumentalisés est une autre faute que vous commettez et nous irrite à plus d’un titre surtout que c’est après le fauchage de nos camarades par vos balles assassines. Je constate que vous vous n’êtes ni intellectuel, ni bardé de diplômes. Vous étés tout simplement un médiocre comme votre mentor Blaise. Votre place est a la MACO.

  • Le 11 octobre 2015 à 19:26, par Gwandba En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    le texte est juste magnifique. mais hélas... mille fois hélas.
    quand on fini de le lire, on se rend compte qu’il est charger de ce qu’il dénonce en lui même.
    l’Afrique peine à se donner une image parce qu’elle à été vider, et continu d’être vider cette fois par ses fils, de toute substance pouvant donner ne serait-ce le savoir dont elle a été mère.
    de nos jours, même les anciens conseiller du secteur 98 paraphrasent que des occidentaux, même quand ils parlent de l’appauvrissement de nos valeurs. quelle idée ? de déraciner l’arbre de sa concession, avant d’aller s’abriter sous celle de sont voisins fut-il un de nos ancêtre les morpions. (proverbe Africain)
    Ps : Blaise sort de corps !!! ;-)

  • Le 12 octobre 2015 à 06:22, par Chan En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Vraiment à méditer.
    Ça fait très longtemps que je n ai pas lu quelque chose de si sage.
    Merci

  • Le 12 octobre 2015 à 07:57 En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    l’afrique a vraiment mal des hommes comme toi......! tu fait pitié t’avais pas besoin de preciser ex conseiller ça se sentait deja que t’étais aigri et nostalgique du regime compaoré !

  • Le 12 octobre 2015 à 18:11 En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    texte superficiellement amadouant.
    mais de prêt on sent, l’ancien système qui ne veut pas reconnaitre la merdre qu’il à semer.
    personne n’a été instrumentalisé je vous l’explique Mr le conseillé.
    27 ans de tortures c’est largement suffisant pour trempé toute la société dans vos victimes.
    c’est ainsi que les uns pensaient que cela n’arrivaient qu’aux autres, jusqu’au jour ou eux même perdirent un proche.
    27 de monopolisation économique c’est toujours suffisant pour mettre beaucoup d’hommes honnêtes au pied du mur, je me rappel étant enfant même les gardiens et autres activités qui génère peut de revenu pouvait nourrir l’homme et sa famille au burkina. Aujourd’hui combien de cadres arrivent à joindre correctement les bouts ? combien dans le milieux commerçant ont vu leur affaire transformé en terrain de monopole et remis à des proches du système ? en 27 ans je peut vous assurez que hors mis certains domaines très pointu qui sont inviolable du fait de la technicité de celle-ci, toute notre économie appartient à moins de 300 individus. Qui avait le droit divin de la réussite qui la donne à qui ils veulent et la reprend quand ils veulent.
    dans une telle situation, les 30 et 31 et le putsch récent ne peuvent véritable être orchestré par les politiques , ni les OSC , ils nous ont aidez seulement à éviter la guerre civile.
    la France a connu sa révolution dans les années 1700( je crois) la bourgeoisie avait été la cible c’était sauvage et méchant.
    donc ceux qui savent lire l’histoire savent que ce sont des phénomènes qui arrivent lorsque l’homme est maintenu esclave longtemps son arrière petit fils le vengera assurément, car la haine se transmettra par ses gènes et un jour son sang se vengera vaille que vaille.
    ce n’est pas une affaire de partie politique ni d’osc (eux ils en profiterons c’est certain).mais c’est une affaire d’oppresseur et d’opprimé.
    regardez la SIRY les migrant sont allez en EUROPE car c’est eux qui ont détruit leur habitat.
    je vous assure que l’EUROPE tant vers sa fin, la démocratie aussi, le monde converge vers une nouvelle forme de gestion et les OSC ne vous diront pas le contraire.

  • Le 16 octobre 2015 à 21:26, par issaka KABORE En réponse à : Libérer l’avenir de l’Afrique ? Osons réinventer une nouvelle classe politique et intellectuelle.

    Internaute n°6 soyez rassuré car mr Valerie DAIGNY est de nationalité ivoirienne.

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