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Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

Publié le dimanche 11 octobre 2015 à 22h21min

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Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

Les 23 prévenus dans le dossier des fraudes aux concours de la fonction publique, session 2015, ont comparu en correctionnelle le 09 octobre 2015 au tribunal de grande instance de Ouagadougou. Au bout d’un procès marathon de plus de douze heures, le dossier a été mis en délibéré. Le verdict est attendu pour le 23 octobre. Le procureur dans son réquisitoire a demandé la peine maximale pour l’ensemble des prévenus.

Des prévenus qui avouent leur faute avec détails et demandent pardon, certains qui reconnaissent les faits en partie, d’autres qui nient en bloc, des prévenus qui changent de version à chaque étape de la procédure, d’autres qui chargent leurs co-prévenus… Au cours de ce procès, on aura tout entendu, ou presque.
Le très attendu procès des fraudes aux concours de la fonction publique a donc eu lieu ce vendredi 09 octobre. Pendant que de nombreux Ouagalais étaient à la place de la révolution ou au cimetière de Gounghin pour accompagner les victimes du dernier coup d’Etat à leur dernière demeure, d’autres se bousculaient pour accéder à la salle d’audience du palais de justice de Ouagadougou. Les concours concernés par ces fraudes sont : Agents itinérants de santé (AIS), Contrôleurs des douanes, agents techniques d’élevage, assistants des affaires économiques, ENAREF cycle B et C.
A 8h37mn, le ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Augustin Loada, fait une entrée discrète dans la salle. Quelques minutes plus tard, il repart tout aussi discrètement.
Dès l’ouverture du procès, les différents conseils des présumés fraudeurs soulèvent des exceptions et demandent au tribunal de prononcer la nullité de la procédure et par conséquent de libérer les prévenus. Après une première suspension, l’audience reprend à 9h37. Le tribunal rejette l’ensemble des exceptions soulevées par les différents conseils des prévenus.

Des orientations, pas des corrigés ?

Les 23 prévenus dont sept femmes sont appelés à la barre, par vagues. Le premier appelé, celui par qui tout serait parti dit ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Il s’agit de Issouf Tou, le directeur du cabinet chargé de la confection des épreuves des concours directs de la fonction publique depuis 2000, par entente directe avec l’Etat. M. Tou reconnait avoir communiqué avec des candidats et d’autres personnes mises en cause dans cette affaire de fraude. Mais, il affirme avoir simplement donné des explications, des orientations, souvent des exemples à ces derniers, mais jamais les corrigés d’une quelconque épreuve.
Pourtant, devant le parquet, il aurait reconnu les faits tout comme à la police. Six autres prévenus vont nier les faits à eux reprochés au nombre desquels Ouezin Louis Oulon. Son petit frère et sa petite sœur qu’il est accusé d’avoir « aidés et soutenus » en connaissance de cause en feront de même.

Une rencontre au cimetière

Les autres prévenus, eux reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. Seydou Compaoré est contrôleur des impôts. Il a expliqué à la barre comment et où il recevait les sujets et leurs corrigés, soit de Hyppolite Kabré, soit de Issouf Tou qu’il aurait rencontré à plusieurs dans ce cadre dont deux fois au centre culturel Jean Pierre Guingané et une autre fois dans un cimetière non loin du domicile de ce dernier. Il affirme également lui avoir remis une enveloppe contenant trois millions de francs CFA. Les trois appartiennent à la même formation politique.
Seydou Compaoré reconnait également avoir transmis les sujets reçus et leurs corrigés à son ami Lassana Ouédraogo, un contrôleur du trésor (qui voulait aider ses frères et amis), mais aussi à Saïdou Birba, directeur du cabinet Birba formation. M. Birba, lui, dit avoir remis les épreuves reçues à ses petits frères, à sa secrétaire, à deux autres dames, à un de ses formateurs ainsi qu’à notre confrère Ouezin Louis Oulon (qui nie avoir reçu quoi que ce soit). C’est ce formateur qui aurait transmis « le pétrole » à plus de dix personnes.

« Je connais M. Birba comme formateur, pas comme dealer »

« Je connais M. Birba comme formateur, pas comme dealer. Je suis embarqué dans un tourbillon que je ne comprends pas. C’est un rapport client qu’il y a eu entre nous, entre un formateur et quelqu’un qui cherchait à former ses petits frères », soutient Ouezin Louis Oulon, à la barre, la main sur le cœur.
Pourtant, Saïdou Birba dit même être allé chez le directeur de la télévision nationale entre 00heure et 4heures pour remettre le « pétrole » aux enfants et leur donner des explications sur les chiffres romains. Ces derniers devaient composer le même jour à 7h. Il déclare aussi que les « enfants » de Oulon sont venus à son bureau à Paspanga pour recopier les corrigés de l’ENAREF, le 03 août à 21h. Tout ceci se faisait à l’insu de leur grand-frère, soutiennent-ils. Oulon se dit même étonné d’apprendre à la barre que M. Birba connait chez lui. Faux, rétorque ce dernier qui dit l’avoir trouvé au salon dans la nuit du 08 au 09 aout.
La seule preuve matérielle, c’est la copie d’un chèque de 100 000 f émis par Oulon au nom de Birba Saïdou. Ce montant correspond aux frais de formation de ses trois frères, selon lui. Il s’agit de frais de carburant, soutient Birba. La date de signature du chèque est également sujette à polémique. Le signataire parle du 11 juillet avec la date du 03 août, le destinataire, lui dit avoir reçu ce chèque le 03 août.

Le téléphone a joué un grand rôle

Que d’éléments troublants dans cette affaire. Mais, il y a eu très peu de preuves matérielles.Tout ou presque se serait passé via le téléphone ou l’e-mail dans cette affaire. Et généralement entre minuit et 6heures du matin, le jour de composition de l’épreuve concernée. Certains soutiennent qu’on leur a dicté des réponses au téléphone. Aussi, la plupart des présumés coupables ou leurs complices disent avoir reçu gratuitement les épreuves. Seulement trois personnes auraient payé le concours de l’ENAREF cycle B à 2,5 millions et l’ENAREF cycle C à 1,5 million. C’est cet argent qui aurait permis à Seydou Compaoré de se mettre en règle vis-à-vis de Issouf Tou, selon ses dires.

L’Etat ne s’est pas constitué partie civile

Après les débats, place au réquisitoire du procureur et la plaidoirie des avocats. Mais, d’abord, la parole est à la partie civile, représentée par l’Agent judiciaire du trésor. Ce dernier retiendra que certains prévenus sont restés constants dans leurs déclarations, d’autres par contre ont voulu se prêter à un jeu de dupe. « Sont de ceux-là Issouf Tou qui a reçu de mirobolantes sommes d’argent de l’Etat pour ce travail. Il a voulu passer outre pour se faire davantage d’argent, illicitement », regrette Urbain Somé.
Certes, il y a des préjudices énormes causés par cette situation dont la violation du principe de l’égal accès aux emplois de l’Etat. Mais, l’Etat ne se constituera pas partie civile dans ce dossier, soutient l’agent judiciaire du trésor.

Un dossier vide ?

Dans le balai des plaidoiries des différents conseils des prévenus, tous évoquent le manque d’éléments matériels ou intentionnels et parlent d’infraction non établie ou non constituée. Certains diront même que ceux qui ont reçu les sujets ou leurs corrigés ne sont pas punissables puisque la loi dit que « celui qui communique, transmet, diffuse ou vend des épreuves, leurs corrigés ou les solutions », pas celui qui reçoit.
En tous les cas, les différents avocats se sont évertués pendant quatre heures à démontrer que le dossier est vide. Les éléments constitutifs de fraude manqueraient au dossier d’où l’infraction impossible, selon certains. Ainsi, ils demandent la relaxe de leurs clients puisque le doute doit bénéficier aux prévenus. Au pire des cas, certains avocats demandent la condamnation avec sursis de leur client. Ce, pour leur permettre de poursuivre leur carrière dans la fonction publique.
Le procureur, lui, dans son réquisitoire, a demandé l’application de la peine maximale pour l’ensemble des prévenus, soit un an de prison ferme et une amende de 1 000 000f, comme le prévoit l’article 308 du code pénal. Une peine qui pourrait, malgré tout, s’avérer légère aux yeux de l’opinion publique.
A 21h10, le dossier est mis en délibéré. Le verdict est prévu pour le 23 octobre 2015. Le parquet sera-t-il entendu ?

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2015 à 01:11, par Marie ouedraogo En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Toutes ces pratiques relèvent de l ère Compaore. Cela doit prendre fin. Et le ton doit être donné par la justice et les ministères concernés ainsi que le gouvernement. Que tout un chacun sache ce qui l attend s il comet de telles forfaitures. Il faut arrêter ce burkina à deux vitesses et cultiver des citoyens malhonnêtes toujours prêts pour tricher voler . Ceux qui trichent apprenent a leur enfants a tricher et a voler. Ce ne sont pas des Burkinbis. Que tous sache que seulement le travail paie .Que la punition soit exemplaire pour décourager toute autre personne qui voudrait s aventurer sur ce chemin. On ne veut pas cultiver des voleurs pour notre nation.

  • Le 11 octobre 2015 à 04:32, par LE RUSSE En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Felicitations le boulot d’avoir apprehension ’les cerveaux de la fraude’. cependant, pourra-t-on rendre justice a tous les candidats ? Difficile ! on sait d’ou la fraude est partie, mais sa portee est insondable. pour rendre justice, il vaut mieux annuler ces concours incrimines, sinon, il n’yaura pas de juste milieu. on repart a zero. M. le ministre interessez-vous aussi au recrutement sur mesures nouvelles, ca a une senteur frauduleuse....

  • Le 11 octobre 2015 à 08:22 En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    une peine maximale qui n’est pas pour autant dissuasive. faut radier ces fraudeurs à vie aux concours de la fonction publique

  • Le 11 octobre 2015 à 13:17, par koroyamwaya En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    jai fai 8 ans pr avwr un concours mais Dieu seul sait comment jai souffert pour lavoir.jai vendu tout pour a chaque fois pour constituer mes dossier et au finish un concours.jusquou peu aller cette peine maximale

  • Le 11 octobre 2015 à 13:22, par Le Maître En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Il est toujours facile de faire des critiques, cher Augustin Loada ! vous êtes un imminent juriste s’il vous plaît ne ternisser votre image. Si vous avez commencer, il faut il faut avoir le courage d’aller au bout. Lorsqu’on constate une fraude massive pendant des concours ou même des examens, la seul alternative possible est la reprise de ses examens incriminés. On a assisté à la reprise de certains concours et examens sous l’ ère Compaoré malgré que son régime était pourrie. Si vous ne pouvez pas faire mieux éviter de trop parler.

  • Le 11 octobre 2015 à 16:42, par Bouba En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Le directeur du cabinet qui a vendu les sujets, s’il est déclaré coupable doit avoir une peine plus lourde et dissuasive ! Sinon pourquoi d’autres directeurs de cabinets ne ferait pas le deal. J’écoule des sujets à plusieurs centaines de million contre 1 an de prison et 1million de FCA d’amende. C’est un deal très payant et entable !

  • Le 11 octobre 2015 à 19:35, par De_La_Joie. En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    En tout cas, je pense que la sanction est très légère au regard du préjudice que nous allons subir. S’il faut reprendre ces concours là, cela va générer à nouveau des coûts supplémentaires que l’Etat va rechercher, surtout que le coup d’Etat manqué là nous a fait perdre des milliards (selon le Gouvernement). La reorganisation de ces concours pratique serait aussi difficile car les salles de classes sont occupées par la reprise des cours. Par ailleur, les candidats intègres "Les sans fraude" qui ont fait de bonnes compositions pourraient se plaindre à leur tour. Il y a lieu de laisser ça dans main de Dieu. Cependant il faut sanctionner dur, dur et très dur ces fraudeurs là.

    Je voudrais savois pourquoi le journaliste qui a écrit cet article n’a pas donné le nom du cabinet qui est chargé de la confection des épreuves des concours directs de la fonction publique. Il a fourni le nom du DG et pas le nom du cabinet. Pourtant, pour M. Birba, il a pris le soins de préciser le nom de son cabinet. On appelle ça inéquité dans l’information (excusez moi, journaliste ; vous faites du bon travail d’information ; je veux juste de l’amélioration à l’avenir).

    Il parait que l’Etat a passé un marché public par entente directe avec ce cabinet depuis 2000. Hummmm, marché public encore !!!!!!!!! Cela veut dire que le cabinet a mangé pendant 15 ans, donc 3 mandats successifs : "Violation de notre fameux article 37". Par consequent, il est dans "une circonstance aggravante". Pour son verdit, il faut premièrement l’exclure des marchés public pendant 5 ans au moins.

  • Le 12 octobre 2015 à 00:03, par le Renouveau En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Un pas de gagné dans cette lutte contre la fraude et la corruption, mais le résultat de la confrontation à l’audience ne pouvait être autrement. Seulement retenons que ce sont les mêmes qui rentrent par la fraude qui font la course à l’enrichissement une fois entrés dans l’administration.Et mieux, ce sont les fossoyeurs de l’administration car ne pouvant rien apporté puisque sans niveau couplé à l’absence de conscience professionnelle.Si seulement, ils prenaient conscience de leur situation en cherchant à s’améliorer.

  • Le 12 octobre 2015 à 08:35, par ZIDOUEMBA En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    l’application de la peine maximale pour l’ensemble des prévenus, soit un an de prison ferme et une amende de 1 000 000f (1 000 000f c’est pour manger de l’alloco pour ces messieurs), comme le prévoit l’article 308 du code pénal. je m’explique :
    Depuis 2000 Issouf TOU et sa bande de boko haram vendaient les sujets à cout de millions ;
    Pendant quinze ans ces messieurs encourageaient la médiocrité dans ce pays ;
    Quel chiffre d’affaires ces messieurs pouvaient avoir par an(illicitement et cela a duré 15 ans) ?
    Combien de rêve de jeunes ces messieurs ont-ils brisé (depuis 15 ans) ?
    A mon humble avis ces messieurs sont pire que les putchistes du 16 septembre 2015.

  • Le 12 octobre 2015 à 08:59, par Sergent-Révolutionnaire En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    On entend de voir. A vrai dire, ce procès risque d’être lamentable comme celui de M. Guiro, de Obouf etc. L’ère de COMPAORE ou du CDP n’est pas encore totalement éteint. Au lieu de procès avec des verdicts pédagogiques, on nous sert de n’importe quoi, rien que pour nous dire que RAS, on peut frauder et puis recevoir des peines moindres ou même relâchés purement comme soutiennent le conseil des prévenus. Je suis malade dans ce Faso où visiblement rien ne change en matière de lutte contre l’impunité, contre l’injustice, contre la discrimination de tout genre, les fausses amitiés corollaires de toutes les vices du monde etc.
    Merci aux juges modèles et sincères. Plein succès à eux et que l’Éternel les récompense convenablement !

  • Le 12 octobre 2015 à 09:27, par Tanga En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Il faudra recommencer les concours pour éviter qu’il aient pas de polémiques au Faso pour ces genres de problèmes.
    Cela par ce que si vous vérifiez bien tous plus de 70% des admis ont un point commun. Depuis le début de la transition, la sonnette d’alarme avait été tirée mais personne n’a dit mot.
    Chacun marmonne en bas. Bref.
    Si toutes les communautés avaient fait de même, le pays allait être dans des problèmes depuis longtemps.

  • Le 12 octobre 2015 à 09:30, par anta En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Si Ouzzin Louis Oulon avait demandé à ses neveux de travailler comme tout le monde pour réussir à leur concours, ce problème n’allait pas lui arrivé. Apparemment, les contrôleurs des impôts et ceux du trésors sont riches comme des Crésus. Ils sont mesure de casquer des trois millions sans sourciller pour acheter du "pétrole". Où est-ce qu’ils gagnent tout cet argent ? Moi je suis en catégorie A depuis mille neuf cent "djok" mais ma quotité cessible ne me permet pas d’avoir cette somme avec mes truands de banquiers. Un contrôleur des impôts ou du trésor veut-il venir permuter avec moi, juste pour six mois ?

  • Le 12 octobre 2015 à 11:49, par Sergent-Révolutionnaire En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    effectivement internaute 12. c’est à cause de leur Fonds Communs FC, tant que c’est pas revu pour octroyé à tout le monde ou pour supprimer carrement et permettre à chacun de travailler selon ses attributions sans attendre une quelconque motivation, il y aura des supers agents facilement corrupteurs ou corruptibles. payé des millions pour un concours, c’est parce qu’on se dit qu’on peut le rattrapé en un trimestre avec les FC. Vivement que la pratique du CDP et Blaise disparaisse à jamais dans la gestion du personnel et dans celle des deniers publics !

  • Le 12 octobre 2015 à 12:32, par qui est fou ? En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    c’est très dangereux ce qui se passe dans ce pays je dirai de quelques hommes intègres. C’est maintenant je réalise pourquoi dans certaines familles il n’ont que des fonctionnaires du MEF soit douanier, contrôleur du trésor, inspecteur du trésor ou des impôts et je ne sais quoi....C’est une culture de médiocrité de père en fils au petit fils, maladie congenitale bref bande de merde. voila des gens à qui on collecte des pénalités ...des amendes donner et ils se partagent comme FC. C’est injuste que des vaux rien soient récompensés comme cela.
    Ce sont des gens qui sont venus nuire à l’administration publique pas plus.

  • Le 12 octobre 2015 à 12:35 En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Mr TANGA est ce que cette fraude peut atteindre 1% des candidats qui ont effectivement pris part aux concours. il y en a qui ont investi pour se former, pour préparer et certains ont fait le choix de passer d’autres concours ce jour "j", d’autres encore n’avaient même pas déposé un dossier pour le concours. Que ceux qui ont passé le concours s’organisent également pour un point de presse. Toujours les nuls qui veulent imposer de force leurs points de vue autre. Parce que à y voir de près, des personnes veulent profiter de cette fraude pour se donner plus de chance même si les personnes concernées par la fraude sont inférieurs à 1% de candidats qui ont effectivement subi le test le jour "j"

  • Le 12 octobre 2015 à 12:56, par La vérité vraie En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Je félicite à moitié la justice, mais il faut revoir cette peine médiocre et surtout décourager à jamais de telles pratiques assassines pour notre pays. Il faudrait une peine énergique et pour les auteurs et pour les coauteurs et complices, qu’ils soient des candidats acheteurs ou pas.Une fois de plus mettons l’intérêt supérieur de la nation en avant. Logiquement et pragmatiquement il n’est pas possible de reprendre ces concours avec ce temps qui nous reste.
    On doit publier les résultats et éviter à tout prix de telles pratiques dégradantes pour l’avenir à tout jamais. Que le gouvernement prennent ses responsabilités en publiant les résultats sans écouter certains qui tout en sachant n’avoir rien fait lors de ces concours veulent se souhaiter une seconde chance au détriment de ceux qui avaient fait des nuits blanches pour ces mêmes concours.Bonne compréhension à tous.

  • Le 12 octobre 2015 à 13:12, par La vérité vraie En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Je félicite à moitié la justice, mais il faut revoir cette peine médiocre et surtout décourager à jamais de telles pratiques assassines pour notre pays. Il faudrait une peine énergique et pour les auteurs et pour les coauteurs et complices, qu’ils soient des candidats acheteurs ou pas.Une fois de plus mettons l’intérêt supérieur de la nation en avant. Logiquement et pragmatiquement il n’est pas possible de reprendre ces concours avec ce temps qui nous reste.
    On doit publier les résultats et éviter à tout prix de telles pratiques dégradantes pour l’avenir à tout jamais. Que le gouvernement prennent ses responsabilités en publiant les résultats sans écouter certains qui tout en sachant n’avoir rien fait lors de ces concours veulent se souhaiter une seconde chance au détriment de ceux qui avaient fait des nuits blanches pour ces mêmes concours.Bonne compréhension à tous.

  • Le 12 octobre 2015 à 13:33, par jan jan En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Ca ne date pas d’aujourd’hui ces fraudes au concours de l’Etat, notemment le concours de l’ENAREF, je connais une personne qui a toujours acheter les sujets de l’Enaref. Cette personne est rentré au trésor avec le concours cycle c, aujourd’hui elle est inspectrice des impôts grâce à ce système. Ce système de fraude ne date pas d’aujourd’hui.

  • Le 12 octobre 2015 à 13:44, par Alias En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Sincèrement, si rien n’est fait pour sensibliser les hommes de droits, ce sera le prochain problème du Burkina. Lisez ce qu’oser penser un être humain... Dans le balai des plaidoiries des différents conseils des prévenus, tous évoquent le manque d’éléments matériels ou intentionnels et parlent d’infraction non établie ou non constituée. Certains diront même que ceux qui ont reçu les sujets ou leurs corrigés ne sont pas punissables puisque la loi dit que « celui qui communique, transmet, diffuse ou vend des épreuves, leurs corrigés ou les solutions », pas celui qui reçoit.
    En tous les cas, les différents avocats se sont évertués pendant quatre heures à démontrer que le dossier est vide. Les éléments constitutifs de fraude manqueraient au dossier d’où l’infraction impossible, selon certains. Ainsi, ils demandent la relaxe de leurs clients puisque le doute doit bénéficier aux prévenus. Au pire des cas, certains avocats demandent la condamnation avec sursis de leur client. Ce, pour leur permettre de poursuivre leur carrière dans la fonction publique.....

  • Le 12 octobre 2015 à 13:49, par Pataamleukré En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    J’ai peur qu’un verdict comme ceux qu’on nous a servis récemment soit appliqué pour ce cas-ci.
    Pour des gens qui ont passé leur vie a vendre des sujets d’examens et de concours à 3000 000 frs1an de prison et 1000 000 frs c’est pas cher payé,Je dirais même que c’est pas payé !
    Ceux qui ont acheté lesdits sujets sont plus excusables .

  • Le 12 octobre 2015 à 14:55, par BRESO ALIL En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    BSR LES CONSEILS DE MR OULON DISENT QUE LE VOLEUR ET LE RECELEUR NE SONT PAS PUNIS A LA MEME ENSEIGNE ? FOUTAISES ALORS TOUT LE MONDE DOIT ETRE RELACHE SEUL MR BIRBA ET TOU DOIVENT ETRE CONDAMNES ALORS BANDES DE TUBES DIGESTIFS .OULON EST BIEN LE CERVEAU DE CETTE FRAUDE LA GENDARMERIE ET LA POLICE QUI ONT FAIT LES INVESTIGATIONS LES ONT REMISES AU JUGE ET C EST SUR CETTE BASE QQUELLE VA RENDRE SES DECISIONS

  • Le 12 octobre 2015 à 15:05, par SAWADOGO En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    oui il ne faut pas les condamner lol

  • Le 12 octobre 2015 à 20:45, par Yobson En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Je suis desole pour mon pays. Comment des concours qui ont subi des fraudes massives qui doivent etre repris avec l’argent du contribuable, vous soit disant juge du tresor vous vous levez pour dire que l’etat ne constitue pas partie civile. Vous connaissez ce que ces gens ont engrange comme fortune ? Mais c’est malheureux, que l’etat s’engage a encourager des actes du genre. C’est pour pouvoir justifier la non reprise des concours. Mais Dieu vous voit tous.

  • Le 13 octobre 2015 à 07:27, par ka En réponse à : Fraude aux concours de la fonction publique : Le procureur demande la peine maximale

    Que les juges réfléchissent deux fois avant de rendre un verdict pour ces fraudeurs. Une fois ça passe mais deux ou trois fois, le peuple va se révolter. L’exemple de Guiro n’est pas une justice équitable. Ces personnes ont fraudé et doivent être punis pour un bon exemple afin que le peuple sache que la justice a changé et que rien ne sera plus comme avant.

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