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Etats-Unis : le Pape François préside la rencontre mondiale des familles et prêche la solidarité

Publié le dimanche 27 septembre 2015 à 23h21min

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Etats-Unis : le Pape François préside la rencontre mondiale des familles et prêche la solidarité

Arrivé aux Etats-Unis pour une visite diplomatique, politique et pastorale, le Pape François a enchainé messes et discours. D’hier à aujourd’hui, il a présidé la Rencontre mondiale des familles. Mais avant cela, il s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies et a plaidé pour plus d’équité dans le monde et une lutte contre le changement climatique.

A sa descente d’avion le 22 septembre dernier, le souverain pontife a été accueilli par le président américain, Barack Obama, accompagné de son épouse et de leurs deux filles. Salutations d’usage et ils se dirigent à la Maison Blanche. Au cours d’une cérémonie sobre mais solennelle, François a appelé à lutter contre le changement climatique. Une position qui s’affiche comme un soutien au président Barack Obama.

Le Pape des pauvres

Son surnom de « Pape des pauvres » lui colle comme un gant. Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le Pape Jésuite a, au cours d’un discours fleuve, apporté son soutien moral à l’Onu dans trois domaines.
Le premier axe est la lutte contre « l’extrême pauvreté » par l’« application » concrète des lois qui existent. Le deuxième est « l’équité » entre tous les pays et surtout avec ceux qui sont petits. L’équité, pour le souverain pontife, signifie ne pas « asphyxier » les plus pauvres par la voie financière de la dette. Et le dernier domaine est le rôle de l’ONU dans les conflits internationaux. Le Pape François a invité la communauté internationale à un « examen de conscience » au Proche-Orient qui est actuellement soumis à de « rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n’ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale ».

Comme on pouvait l’imaginer, il était difficile pour le Pape François d’effectuer une visite aux Etats-Unis sans se rendre à GroundZero, lieu dédié aux victimes des attentats du 11 septembre 2001. Il a aussi visité une école pour immigrants à Harlem et dit une messe à Madison Square Garden.

Appel à respecter les différences

Evoquant les attentats qui ont endeuillé les Etats-Unis, le Pape a laissé entendre qu’« à ce moment-là, il n’était pas question de sang, d’origine, de quartier, de religion ou d’option politique ; il était question de solidarité, d’urgence, de fraternité. Il était question d’humanité. Dans les différences, dans les désaccords, il est possible de vivre dans un monde de paix. (…) Ensemble, aujourd’hui, nous sommes invités à dire non à toute tentative d’uniformiser et oui à une différence acceptée et réconciliée. »
Après Washington, New York, le chef de l’Eglise catholique a terminé sa visite par Philadelphie. Accueilli en grande pompe, le Pape a rencontré la communauté catholique de cette mégapole et dit une messe. Il a aussi présidé, pendant deux jours (samedi et dimanche), la Rencontre mondiale des familles. Une rencontre au cours de laquelle, le Pape François a rappelé la nécessité de « l’amour » entre « l’homme et la femme ». « La haine ne permet de surmonter aucune difficulté ! Un cœur divisé ne permet de dépasser aucun problème… L’amour, lui seul, permet d’aller de l’avant parce que l’amour est joie », a-t-il lancé aux fidèles sortis nombreux pour l’écouter.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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