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Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

Publié le vendredi 25 septembre 2015 à 02h42min

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Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

Exit le général Diendéré et son fantomatique Conseil national pour la démocratie. En l’espace d’une semaine, le gouvernement de la transition de Michel Kafando est passé du pire au meilleur et s’est refait une virginité politique inattendue. A contrario, le coup d’Etat avorté va compliquer la vie et la campagne politique à venir des partis de l’ancienne majorité en particulier du CDP dont on sait que le président Eddie Komboïgo est un proche du général Diendéré.

C’est une fin de carrière peu glorieuse qui s’annonce pour l’ancien bras droit du président Blaise Compaoré. Son mea culpa tardif sur le coup d’Etat ne lui vaudra certainement pas l’armistice proposée par le président Macky Sall et la dissolution annoncée du régiment de sécurité présidentielle (RSP) fait de lui un général sans troupe et au pire en prison. Dommage pour un officier qui était passé maître dans le renseignement anti- terroriste avec une renommée qui avait dépassé les frontières du Burkina !

Le général a suicidé sa carrière de la même manière qu’elle avait été construite, c’est à dire en se mêlant de trop de politique, au service de celui qui le fit général, Blaise Compaoré. Et si les malheurs du général Diendéré pouvaient servir le Burkina, on dira, pourvu que ce coup de force soit le dernier avatar des sinuosités dramatiques de l’histoire politique du Burkina. Mais sait-on jamais ?

En attendant, il est évident que ce coup d’Etat mort-né a rendu un grand service aux autorités de la transition. Il faut le redire, elles se sont refait une virginité politique alors que visiblement leur popularité était mise à mal par des dossiers pas très bien gérés. On citera volontiers les revendications syndicales, le continuum éducatif, la reforme du statut du personnel de l’armée, la mise en œuvre des pôles de croissance, etc. Finies ou plutôt oubliées les critiques sur la fausse austérité budgétaire, les émoluments indus de tout ou partie des députés du CNT, les fraudes aux concours de la fonction publique, l’affaire des fausses cartes d’électeurs… Michel Kafando peut boire son petit lait de président réinvesti qui sans « fausse modestie », proclame, urbi et orbi, que la transition burkinabè est un exemple pour l’Afrique et le monde. Il se voit en archange saint Michel en croisade contre « les forces du mal » et pas un président rassembleur, au dessus de la mêlée.

A la lumière de son dernier discours à la nation, on s’aperçoit qu’il continue de s’affirmer comme le président des « insurgés victorieux », peu soucieux de ce que disait Albert Camus : « la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité ».

A propos de protection de la minorité, il a tort de ne pas prendre en considération – apparemment - les critiques des analystes comme Laurent Bigaut, Maurice L’onglet qui ont déclaré en substance à la presse que la transition burkinabè s’est mise dans la situation de celui qui trop m’embrasse mal étreint avec des multiples chantiers de reformes – justice, politique, militaire – pas toujours bien conduits et que l’exclusion des partisans de Blaise Compaoré des prochaines consultations électorales, une conséquence du nouveau code électorale, est la cause directe du coup d’Etat finalement avorté.

Au demeurant, la médiation de la CEDEAO, notamment le président Macky Sall a fait remarquer que le déficit de dialogue politique a pu occasionner le coup d’Etat du 16 septembre. Un langage diplomatique qui voudrait sous entendre que le fait que le gouvernement de la transition n’ait pas écouté la revendication d’inclusion de l’ex majorité n’est pas une bonne chose.

A ce propos, certains diplomates comme l’ambassadeur Thibault de la France aurait confié en privé avoir essayé en vain d’attirer l’attention des autorités de la transition sur les risques de l’exclusion politique. On se souvient par ailleurs, que l’ambassadeur MUSINGHI des Etats Unis dès l’adoption du nouveau code électoral en avril, avait émis quelques critiques avant de prendre acte de la décision des autorités burkinabè. Toutes choses qui donnent à penser que si le coup d’Etat du général Diendéré a été unanimement et fermement condamné par la communauté internationale, c’est pour le principe et pour l’exemple – tolérance zéro du putsch militaire – mais la raison de l’exclusion avancée, n’est pas une chimère, elle est bien réelle et passe pour la grosse tâche noire de la transition burkinabè.

En dénonçant cette exclusion qui frappe ces principaux dirigeants, l’ex majorité se faisait passé pour une victime d’une injustice. Les autorités burkinabè en refusant de mettre en œuvre l’arrêt du 13 juillet de la cour de justice de la CEDEAO, n’étaient pas dans le bon rôle. Une jurisprudence peu flatteuse pour la communauté ouest africaine a été ainsi crée et on se demande à l’avenir quelle va être la crédibilité de cette instance juridictionnelle si ses décisions ne sont pas respectées par les Etats membres ? Mais là aussi le putsch avorté du RSP va redonner des couleurs au gouvernement de la transition qui peut désormais reprocher à l’ex majorité de ne pas être toujours guidée par les valeurs républicaines.

De fait, on a entendu Hermann Yaméogo, à la sortie de l’entretien que les partis de l’ex majorité ont eu avec les médiateurs de la CEDEAO, soutenir devant la presse, l’idée d’une nouvelle transition avec les putschistes, pouvant conduire à des élections inclusives dans un an. Le deuxième vice-président du CDP, Léonce Koné, a pour sa part déclaré prendre acte du coup d’Etat. Achille Tapsoba, le porte-parole de l’ex parti majoritaire, a beau dire plus tard que Léonce Koné s’exprimait en son nom personnel et que son parti n’était pas partisan du putsch, le mal est déjà consommé et il ne convainc pas grand monde. La même analyse prévaut pour Djibril Bassolé et son parti qui n’ont pas fermement condamné le putsch. En effet, le dernier ministre des Affaires Etrangères de Blaise Compaoré s’est contenté de se déclarer affligé par la situation en demandant aux auteurs du coup de force, d’expliciter davantage leurs intentions.

C’est dire que du rôle de victimes d’une injuste exclusion, les proches de Blaise Compaoré sont aujourd’hui perçus comme des partisans voir des acteurs du coup de force militaire du 16 septembre. Accusation dont ils auront de la peine à se défendre car à poser la question de savoir à qui aurait profité le crime du putsch, la réponse ne se cherche pas loin. Voilà de la cendre à manger pour l’ex majorité, un handicap lourd à porter durant les campagnes électorales à venir. A l’inverse, un pain béni pour l’ex opposition qui peut surfer sur la vague d’une insurrection populaire revigorée.

Derbié Terence Somé
Pour Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 septembre 2015 à 11:24, par Burkinabé En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Ce qui nous intéresse à ces jours ci, ou encore ce qui nous tient à coeur à ces jour ci, n’est autre que l’arrestation de Diendéré Gilbert et ses complices. Que Diendéré était considéré comme demi dieu du Burkina Faso ne nous intéresse pas aujourd’hui. Aujourd’hui, l’espoir et la confiance du peuple du Burkina Faso reposent sur l’arrestation de Diendéré et ses complices. Notons que le peuple du Burkina Faso est malade à ces jours ci de voir Diendéré toujours en liberté. Le peupe sera déçu de nos autorités et du monde entier si dans les meilleurs délais Diendéré Gilbert et ses complices ne sont pas arrêtés. Le peuple ne comprend vraiment pas pourquoi Diendéré Gilbert et ses complices ne sont pas rendus à la gendarmerie jusqu’à maintenant. Notons qu’ailleurs, les terroristes sont exterminés sur le champ. Alors Diendéré et ses complices ont l’intérêt de se rendre à la gendarmerie dans les meilleurs délais sans quoi ils risquent de provoquer la colère des burkinabè. Cette attitude belliqueuse finira par provoquer une sortie massive et sans précédente des burkinabè dans les rues. Il est donc tant que les terroristes se rendent rapidement soit à la gendarmerie soit aux forces loyalistes.

  • Le 24 septembre 2015 à 11:37, par LeBurkidePuteau En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bonne analyse dans l’ensemble sur les conséquences du putsch sur l’ex majorité. Mais je ne partage pas du tout votre vision sur la question de l’ "exclusion". Il n’y a jamais eu d’exclusion au Burkina, puisque aucun parti n’a été exclu. Pour les législatives le conseil Constitutionnel a demandé de remplacer les candidats évincés. Le CDP était en train de le faire. Pour la présidentielle, le CDP a voulu s’entêter, il a perdu. Et d’ailleurs, avant le putsch idiot, tous (Gilbert Ouédraogo, Eddie Comboigo, Djibril Bassolet) avaient déclaré prendre acte. C’est argument de l’exclusion, auquel il faut ajouter celui de défense de la liberté de presse (mon oeil ! où est Norbert Zongo ?), n’est qu’un prétexte pour justifier le putsch à postériori.
    Et pour moi, il ne saurait être question de revenir sur les décisions du Conseil Constitutionnel. Pas de nouvelles candidatures, pas d’inclusion politicienne. Trop facile de conduire un pays au bord du précipice avec 34 morts à la clé en octobre 2014 et revenir impunément parader devant les gens.
    Et encore moins maintenant qu’ils se sont dévoilés comme de piètres putschistes sans foi.
    S’ils ne sont pas contents, qu’ils organisent une grande marche de protestation ou une désobéissance civile comme le vrai peuple l’a fait ces derniers jours ! On se rendra vite compte que ces gens ne pèsent rien du tout ! Juste qu’ils ne digèrent pas le pain noir qu’ils vont manger avec la perte de leurs avantages depuis la fuite de leur mentor. Maintenant que Diendéré leur terroriste en Chef lui même va rejoindre la prison, on va voir sur quoi, sur quelle force ils vont compter pour ne pas répondre devant la justice. Tous les voleurs, les assassins doivent se préparer à rendre compte devant le Peuple. Il n’y aura pas de quartier pour les fossoyeurs de la démocratie. NON à l’impunité ! NON à l’amnistie pour des assassins !

  • Le 24 septembre 2015 à 11:38, par KIAYOME En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Concours d’entrée à l’Ecole Normale de Diplomatie de Zanga
    Année académique 2015-2016

    Epreuve de culture générale
    1. Cochez la ou les bonnes réponses
    Parmi les personne suivantes, certaines ont posé des actes de terrorisme, lesquelles ?
    - Osama Ben Laden
    - Bob Denard
    - Bill Clinton
    - Thomas Sankara
    - Gilbert Diendéré
    - Mère Thérésa

    2. Le dernier coup d’Etat a eu lieu en quelle année dans le monde ? Donnez le nom du pays
    3. Combien de jours a duré ce coup d’Etat ?
    4. "Qui règne par les armes, péri par les armes", de qui est cette célèbre citation ?
    5. Répondre par vrai ou faux :
    Gilbert Diendéré fut président du Burkina Faso.
    Gilbert Diendéré fut chef des putschistes

    Respectez les consignes
    Toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire

  • Le 24 septembre 2015 à 11:42, par WENDINMI En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Article trop nul et très indigent. Camus n’a certainement pas voulu dire ce que tu as compris. Et si la minorité finance un coup d’état à coût de milliards, que doit-on faire d’elle ? Si la minorité ôte la vie de plus de 17 personnes, fait presque 200 blessés par balle et de toute sorte, si la minorité saccage, vendange et brûle les biens des autres, si la minorité met l’économie de tout un pays à genou, que doit-on faire d’elle ? l’applaudir ? Non ! Je ne pense pas.
    Protéger la minorité ne voudrait certainement pas dire faire du tord et de l’injustice à la majorité. Dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’une armée va en guerre et remporte la victoire, elle impose toujours ses désidératas aux vaincus. C’est la même chose ici.
    Michel n’a jamais voulu dire qu’il se vengera des putschistes, mais le peuple demandera certainement qu’il y ait justice pour ses enfants faussés injustement. Et pour cela Michel n’aura pas le choix ou d’autres alternatives. Sois en sûr.

  • Le 24 septembre 2015 à 11:49, par Alexio En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Une belle analyse de fond de la crise. Men Dura lex, sed lex "La loi est dure mais c est loi". Le fond du vrai probleme est le tripatouillage de l Article 37 fondamental de notre constitution. Toutes ses crises emanent du fait que le forcing de l ex-majoritaire apres les concertations (CCRP) n ont pas ete tenu par la promesse de Blaise Compaore. De laisser intact les points n ont consensuels et implementer le consensus. Le Senat, etc.

    La scission au sein du CDP qui crea le MPP venant comme un coup de gourdin aau dirigeant du CDP a radicalement changer la donne.

    Kouanda pour digerer ce coup, nous affirmait que c etait un non avenement,et que le CDP se portait tres bien.

    L actuel coup d Etat voulait empecher justement le MPP de RSS dont ils sont les enemies jures de Blaise Compaore, le rancunier qui a partir de la Cote D Ivoire par son satellite armee du RSP dirige par son bras-droit Diendere avait sonder le terrain une fois ,deux fois trois foi son chantage au gouvernement de la transition avant d aller a l assaut le 17 Septembre. Ironi du sort lhomme voulait rehabilite sa femme qui etait mis a la touche, parcequ elle avait supporter ouvertement le tripatouillage.

  • Le 24 septembre 2015 à 12:06, par patindé En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    je suis en majorité d’accord avec votre analyse, mais disons aussi que le gouvernement de la transition n’a pas su expliquer ou faire comprendre que la loi adoptée n’était pas destiné a écarter le parti CDP, mais les personnes impliquées, dans le dernier gouvernement et les députés qui sont responsables que le peuple s’insurge.
    le plus grand bien qui découle de ce putsch est que nous avons là une occasion inespéré de dissoudre le rsp.
    il nous donne également l’occasion de pouvoir arrêté et de passer en jugement sans être inquiété ce général dont le nom est cité dans tous les affaires d’assassinats dans notre pays depuis trois décennies.
    merci Allah pour ce cadeau de ramadan. Bonne fête a tous les musulmans.

  • Le 24 septembre 2015 à 12:14, par Ablasse Boncaore En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mr. Somé, votre thèse sur l´inclusion me conduit à la simple réflexion qui suit : Soyons alors conséquent, et allons-y jusqu´au bout. Dites alors à François Compaoré de revenir être candidat à la place de son frère. Comme vous voulez être inclusif et qu´il est permis à tout citoyen burkinabe d´être candidat. Vous voulez inclure tout ceux-la qui pendant plus de 27 ans ont exclu la majorité des burkinabe des affaires politiques, sociales et économiques du pays ? L´exclusion de cette majorité n´a jamais été sujet de vos commentaires. C´est maintenant que vous devenez courageux et défenseur des opprimés ? Mettez-vous à la place des familles qui sont en deuil depuis 27 ans jusqu´aujourd´hui. Je ne sais pas si vous connaissez l´histoire du roi David. Dieu lui a dit qu´il ne construira pas lui-même le temple, mais que ce sera son fils Salomon. David, pour avoir commis le péché, n´avait plus ce droit. Et pourtant Dieu aimait David ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso et que tous nos Martyrs reposent dans la paix du Seigneur. Webmaster : Pardon laisse passer

  • Le 24 septembre 2015 à 12:15, par Wennonga Tounsba En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Ne dit-on pas parfois qu’a quelque chose malheur est bon. La cacophonie au sein du CDP nous montre aussi que la vie d’opposant n’est pas facile au Faso. Pourtant ces vautours politiques ont imposé la misère à tous ceux qui ont eu une autre lecture de la politique que la leur. Que la paix et la justice règnent pour toujours dans notre cher Faso !!!

  • Le 24 septembre 2015 à 12:25, par pasba En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    ne recommencez pas.Les raisons du putch sont à rechercher ailleurs. a ma connaissance, le rsp n’est pas un parti politique pour demander l’inclusion du cdp et autres ? avant l’adoption du code electoral, la transition a été secouée à 2 reprises par ce rsp. d’ailleurs, pourquoi diendéré n’a pas déposé Blaise quand il s’entetait à rester au pouvoir ? en quoi la transition a t’elle fauté dans la gestion des revendications ? la loi 13 sera revisée. la lutte ctre cette loi anti travailleurs date de 1999. vous avez aussi fait cas du dossier des concours, a ma connaissance, la transition ne l’a pas bouclé. il est entre les mains de la justice. n’allons pas vite en besogne. selon moi Diendéré veut tout simplement remettre en cause un nouvel ordre dans lequel il ne va plus jouer aucun role. il sait aussi quil doit repondre sur les dossiers thomas sankara, norbert zongo, dabo boukary, clément ouédraogo, le libéria , le nord Mali, la cote divoire . l’angola.Mon cher compratriote, je sais que tout n’est pas rose mais on ne peut attaquer la transition sur les problèmes que vous avez soulevés. j’allais ètre d"accord avec vous si vous avez evoquez les questions liées aux émoluments des autorités de la transition, les nomminations, la loi sur la presse, le montant de la caution aux elections présidentielles. ce montant est en fait une forme d’exclusion.

  • Le 24 septembre 2015 à 12:33, par Nabiga de Koudougou En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Très belle analyse ! On aurait aimé lire de telles réflexions sur lefaso.net du petit Samo de Paré ! Justesse de vue, rappel honnête des faits, analyse courageuse, félicitations à Mr Somé ! Il me semble que les burkinabé devront tirer surtout les leçons apprises de ce putsch et de l’insurrection pour mieux construire le pays. Blaise est certes parti, mais l’incivisme, le mensonge, l’escroquerie, la paresse administrative et la méchanceté gratuite sont encore dans notre comportement quotidien, toutes choses qui empêchent les investisseurs de nous faire confiance. Osons croire aussi que l’ensemble des acteurs et des animateurs de la Transition feront preuve de modestie, d’humilité et de peu de triomphalisme comme mode de gouvernance. Puisse Dieu (que l’on sollicite de bénir le Burkina) les guider dans la voie de la "Compréhension" et de l’Indulgence envers les anciens dirigeants. Rien ne nous prouve qu’ils n’ont pas commis de crimes économiques durant leur gestion. Le peuple devra exiger un audit de la gestion de la Transition pour prouver au Monde leur intégrité. D’ailleurs, l’une des preuves que nous devons donner au reste du Monde est de "travailler" sans exclusion et avec sérieux pour notre développement. Le vrai Pardon est pour aujourd"hui. C’est la seule leçon à donner au Monde qui vaille aujourd’hui !

  • Le 24 septembre 2015 à 12:35, par kifkif En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    C’est du verbiage cet article. Il n’ya pas eu d’exclusion au BF. des hommes ont fauté et se sont rendus "imprésidentiables" ou "indéputables" aux yeux de la loi. laissez-nous respirer. Le CDP a d’autres candidats qui ont les mains "propres" qu’il les propose et le peuple décidera pour eux s’il les veut bien.

  • Le 24 septembre 2015 à 12:37, par Rastapopolos En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Très belle analyse de la situation politique actuelle et des conséquences des reformes maladroites des autorités de la transition. Je pense qu’ils passent à côté des problèmes réels du peuple burkinabé. Le pire a été évite de justesse, nous égratignant tout de même de ces nombreuses pertes en vie humaines et des multiples blessés. Sachons tirer des leçons de ce pronunciamiento pour reprendre les termes de SEM Michel Kafando. Le vrai Burkina, le républicain ne peut se forger en écartant une partie du peuple. J’appelle donc les burkinabé à se pencher plus vers l’avenir et d’accepter tous les sacrifices personnels auxquels tous nous devrons consentir chacun en ce qui le concerne pour de meilleurs lendemains. Vive le Burkina, vive le peuple du Burkina !

  • Le 24 septembre 2015 à 12:39, par FILS du Faso En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    il faut désormais parler de ce sanguinaire là au passé ! Et qui sait ? Peut-être qu’il crèvera en prison, ou supprimé physiquement , ce mode opératoire étant celui dont il raffolait le plus !
    Il est passé , tandis que le Burkina Faso poursuit sa marche triomphale et radieuse pour une vie meilleure pour tous ses fils.
    Comme quoi, l’acte à l’instar de la langue, mérite "d’être tourné plusieurs fois dans" mpas cette fois dans la bouche , mais dans la tête avant d’être posé, mon Généralisme ! Jamais un soldat de 2éme classe n’aurait pareille bêtise !
    Alors tant pis pour vous ! Le Blaiso, votre mentor est lui " libre" (pour combien de temps ) et vous ?
    Merci por le service redu à la nation : celui d’avoir précité votre fin et celle de votre tristement célèbre RSP !!!
    La Patrie ou La Mort, Nous vaincrons !

  • Le 24 septembre 2015 à 12:45 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Si an tant que journaliste burkinabé vous citez Hermann Yameogo comme référence politique, cela veux dire que vous ne savez pas ce que vous écrivez. C est d’ailleurs l’erreur que Macky Sall a faite.

    Vous semblez être membres du groupes de plumes dont fait parti Laurent Bigaut, Maurice L’onglet qui semble faire une propagande pour Blaise Compaoré et certains de ces courtisans.
    Non ! les partisans de Blaise, ou la Cdp n’ont pas été exclus des elections, ce sont seulement les ministres et les députés qui ont participé à la tentative de modification de l’ articles 37 ayant conduit au soulèvement des 30-31 Octobre qui ont été exclus. Pas les partisans de la cdp (ni de Blaise) en général. Si la cdp avait été intelligent et avait aligné Kadré (qui à une plus grande notoriété qui Eddi) il serait passé : Cadré Désiré Ouedraogo sait pourquoi il ne s’est pas pressé pour être candidat.
    N’est pas également que le verdicts des juges de la cdao est tombé tel-quel parce-que les juges trouvais la loi était un peut trop large. Ces juges de la cdeao ont suggéré que si il y a application elle devrait être restreinte : par exemple à la caste dirigeantes (ministres et député).
    Ce coup d’état est une preuve que l’exclusion de ces ministres et députés tripatouilleurs s’imposes et est sans alternative.
    Notons également que le Burkina n’est pas le premier pays ouest africain à ne pas appliquer le verdict de la Cdao à la lettre. Le Sénégal la fait avant le Burkina : personne n’est mort que je sache ! Certainement que si le jugement avait été fait par des juges de UA le verdict allais être différends.

    Gardez donc votre plume venimeuse pour les forces du mal.

    Soyez également sûr que la transition burkinabé est très exemplaire sinon des gens comme Herman Yamego ou Achile Tapsoaba ne seront pas encore ici pour s exprimer.

    Ce n’est pas parce qu’on est tolérant qu’on est prêt de supporter tout !

  • Le 24 septembre 2015 à 12:53, par LUNIK En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    c’est pas trop tot hein

  • Le 24 septembre 2015 à 12:57 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bien sûr que ces grossières erreurs du RSP et du CDP vont "profiter" à la Transition : quoi de plus légitime ?
    Et si cette Transition a pu commettre certaines erreurs, voire certaines fautes, une opposition digne de ce nom doit se construire dans la légalité pour les dénoncer et travailler à y remédier dans l’intérêt général.
    Cela dit, je proteste sur l’argumentaire de votre article qui peut de façon malsaine conforter certains dans l’erreur d’analyse : il n’y a pas eu d’exclusion politique, et chose même remarquable : pas de dissolution imposée d’un parti, le CDP. Juste, ponctuellement et en s’accordant avec les articles émis par la Cour de justice de la CEDEAO, viser l’exclusion de personnes ayant œuvré contre la démocratisation du régime !
    Pour des raisons louables et honorables de défense de la démocratie, il s’est donc agi d’interdire 1 seul mandat électif (!) à des élus s’étant prononcés contre le renforcement de la démocratie par l’alternance, et de ce fait ayant occasionné la révolte sanglante que l’on sait !
    En bons démocrates, ceux-là visés par cette mesure de salut public auraient du se soumettre à la volonté populaire incarnée par la Transition, désigner d’autres membres à leur place, et, attendre avec sagesse leur retour éventuel au 1er plan ! C’était là précisément une 1ère leçon de démocratie que, visiblement, ils n’ont pas bien digérée.
    Il y a des droits mais aussi des devoirs, et, pour que la démocratie tienne, il lui faut rester ferme sur ses 2 pieds !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:07, par Ouedraogo En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Chapeau bas, très belle analyse. techniquement correcte, sans partis pris et faite dans le respect de l’éthique.

  • Le 24 septembre 2015 à 13:07, par Ahmed En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Panique a bord du navire CDP. Des contradions entre les tenors de l’ex-parti mojoritaire. Jusqu’a ce matin rien de cohérent pendant que leur satan a jetté l’eponge avec des impenssables regrets. NAN KIÉTA. C’est pas encore fini

  • Le 24 septembre 2015 à 13:10 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Aucun parti politique n’a été exclu. au nom de la mémoire des victimes, le moindre mal était d’exclure les individus directement pu indirectement impliqués. Les partis n’avaient qu à se faire représenter par des candidats non incriminés.
    alors arrêtez de parler d’exclusion. au nom du respect de la vie humaine, ces candidats ne devraient même pas se représenter. Cela aurait été une première étape de leur demande de pardon.
    La transition n’ a rien à se reprocher sur ce point. Dans certains pays, ces individus seraient sous les barreaux.

  • Le 24 septembre 2015 à 13:13, par La Torpille En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mrs SOME, n’enfoncez point le couteau dans les plaies encore non pansées du peuple burkinabé. Il est vrai qu’un pouvoir ne peut faire zéro faute en matière de gouvernance ; Mais il faut reconnaitre que le parti de l’EX MAJORITE a très fortement péché sur toute la ligne depuis bien avant l’éviction du dictateur Blaise. Ils ont exclu Norbert Zongo et ses compagnons, le juge Nebié, Dabo Boukary......(Et j’en passe)... En les assassinant brutalement et sauvagement ; en les arrachant à leurs familles et leur patrie qui avait tant besoin d’eux. S’IL faut encourager l’impunité au Burkina, nous allons donc inclure les prisonniers, ou bien nous allons envoyer des urnes dans toutes les prisons du Burkina pour faire voter les condamnés. En plus nous allons apporter des urnes à la mecque pour que les pèlerins puisse assumer leur devoir citoyen. Je pense que la loi a été créée pour les hommes et non pour les montagnes et les animaux. Ils n’ont pas été exclus pour l’éternité, mais pour 5 ans seulement. J’estime même qu’ils n’ont pas été punis à la taille de leur forfait. La loi est ainsi faite, elle ne peut être juste et équitable pour tout le monde. S’il faut inclure, que BLAISE COMPAORE vienne voter le jour des élections pour accomplir son devoir citoyen. A ce que je sache la CENI a invité les partis politiques à remplacer leurs candidats exclus. Mrs SOME dois-je comprendre que sans certains candidats de l’ex majorité, le BURKINA ne doit pas avancer ou doit-on rester statique parce qu’une dizaine sur 17.0000.000 de burkinabé a été exclus. A mon avis cette page d’inclusion doit être définitivement tournée car le Général Gilbert Diendére avait pris le pouvoir pour échapper à la justice. Fier peuple burkinabe, dormez tranquille car les jeunes et l’armée veillent sur vous. La patrie ! ou la mort ! nous vaincrons !. Merci camarade !!!!

  • Le 24 septembre 2015 à 13:15 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Monsieur Derbié Terence Somé ; tout en respectant votre liberte d’expression et d’analyse ayez l’humanisme de laisser le burkina sortir tranquilement de sa transition sans forcement chercher des poux sur des cranes rasees. La transition ne connait tous les maux que tu cites que sur tes levres. soyez enfin humbles et inclinez vous devant tout le peuple qui etaient dehors ces 5 jours de folie. nous avons maintenant besoin de respirer. vous taire ne vous donnera ni maux de tetes ni maux de ventre. le Burkina s’en sentira mieux sans vos analyses d’egarement ... En tout etat de cause aucun analyste fusse t’il aussi ruse que Diendere ne peux egarer le peuple : Prenez cela plutot comme un avertissement si cela etait vraiment necessaire tant cette semaine de folie etait riche de lecons !!!
    Vous avez joue vous avez perdue ; c’est comme ca. assumez votre echec ... c’est simplement humain !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:15, par La Torpille En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mrs SOME, n’enfoncez point le couteau dans les plaies encore non pansées du peuple burkinabé. Il est vrai qu’un pouvoir ne peut faire zéro faute en matière de gouvernance ; Mais il faut reconnaitre que le parti de l’EX MAJORITE a très fortement péché sur toute la ligne depuis bien avant l’éviction du dictateur Blaise. Ils ont exclu Norbert Zongo et ses compagnons, le juge Nebié, Dabo Boukary......(Et j’en passe)... En les assassinant brutalement et sauvagement ; en les arrachant à leurs familles et leur patrie qui avait tant besoin d’eux. S’IL faut encourager l’impunité au Burkina, nous allons donc inclure les prisonniers, ou bien nous allons envoyer des urnes dans toutes les prisons du Burkina pour faire voter les condamnés. En plus nous allons apporter des urnes à la mecque pour que les pèlerins puisse assumer leur devoir citoyen. Je pense que la loi a été créée pour les hommes et non pour les montagnes et les animaux. Ils n’ont pas été exclus pour l’éternité, mais pour 5 ans seulement. J’estime même qu’ils n’ont pas été punis à la taille de leur forfait. La loi est ainsi faite, elle ne peut être juste et équitable pour tout le monde. S’il faut inclure, que BLAISE COMPAORE vienne voter le jour des élections pour accomplir son devoir citoyen. A ce que je sache la CENI a invité les partis politiques à remplacer leurs candidats exclus. Mrs SOME dois-je comprendre que sans certains candidats de l’ex majorité, le BURKINA ne doit pas avancer ou doit-on rester statique parce qu’une dizaine sur 17.0000.000 de burkinabé a été exclus. A mon avis cette page d’inclusion doit être définitivement tournée car le Général Gilbert Diendére avait pris le pouvoir pour échapper à la justice. Fier peuple burkinabe, dormez tranquille car les jeunes et l’armée veillent sur vous. La patrie ! ou la mort ! nous vaincrons !. Merci camarade !!!!

  • Le 24 septembre 2015 à 13:19, par El Hadj YANOGO En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Oui mais en attendant remplace armistice par amnistie. C’est le bon mot ici. Le reste, bonne analyse !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:19, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:20, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:20, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:21 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Monsieur Derbié Terence Somé ; tout en respectant votre liberte d’expression et d’analyse ayez l’humanisme de laisser le burkina sortir tranquilement de sa transition sans forcement chercher des poux sur des cranes rasees. La transition ne connait tous les maux que tu cites que sur tes levres. soyez enfin humbles et inclinez vous devant tout le peuple qui etaient dehors ces 5 jours de folie. nous avons maintenant besoin de respirer. vous taire ne vous donnera ni maux de tetes ni maux de ventre. le Burkina s’en sentira mieux sans vos analyses d’egarement ... En tout etat de cause aucun analyste fusse t’il aussi ruse que Diendere ne peux egarer le peuple : Prenez cela plutot comme un avertissement si cela etait vraiment necessaire tant cette semaine de folie etait riche de lecons !!!
    Vous avez joue vous avez perdue ; c’est comme ca. assumez votre echec ... c’est simplement humain !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:34, par El Hadj YANOGO En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Oui mais en attendant remplace armistice par amnistie. C’est le bon mot ici. Le reste, bonne analyse !

  • Le 24 septembre 2015 à 13:37, par Kaloré En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Monsieur Somé, votre analyse a le mérite de refléter votre point de vue que je respecte. Toutefois, pensez vous possible pour un gouvernement de transition de régler de la manière la plus efficiente tous les points que vous énumérés en un an dans le contexte qui est celui du Burkina ? Ensuite quand on écoute les spécialistes le CDP n’est pas exclu du jeu, mais des personnes supposées impliquées dans le tripatouillage de la Constitution. A titre de comparaison, y a t-il eu coup d’état quand le CDP a en employant d’autres méthodes empêché des burkinabé de jouir de leur droits de citoyenneté, exprimer leurs opinions ? Quant aux diplomates tant que leurs intérêts ne sont pas affectés...

  • Le 24 septembre 2015 à 13:37, par Etienne En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Raisonnement simpliste, mr le journaliste. Même si mr kafando est sorti victorieux de cette épreuve et les reliques de l’ancien système amoindri politiquement. Sur le terrain, ils ne s’avouent pas vaincus puisqu’ils restent encore intouchables. Il ne faut pas être crédule mais plutôt restez toujours vigilants car ceux qu’on considérer aujourd’hui des alliés peuvent être les pires ennemis. Que dieu protége le Faso des traîtres .

  • Le 24 septembre 2015 à 13:40, par Loupe En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bonne analyse mais il y a un peu de naivete a penser que l’exclusion de certains candidats aux elections est ou a pu etre la cause du coup d’Etat de Gilbert Diendere et son RSP. Voici les raisons :
    1. Le RSP n’a jamais inclu l’exclusion dans ses revendications et cela est verifiable avant le coup. Le RSP a toujours demande (a) la non-dissolution de leur corps par la Transition, (b) le retrait de Zida et de tous les autres militaires du gouvernement parce que ces gens ne semblent plus defendre les interets du RSP, (c) le maintien des avantages materiels payes par le regime de Compaore aux elements du RSP.
    2. Le CDP et les autres partis politiques dont les candidats ont ete recalles par le Conseil Constitutionnel ont pris acte de la decision et tous se sont engages a remplacer ces candidats avant le lancement de la campagne et dans les delais fixes.
    3. Le coup d’Etat n’avait pas de justification : A la suite des dernieres menaces du RSP le conseil des sages institue par le President Kafando avait trace la voie du compromis et la Transition a mis en oeuvre ces decisions des sages. Tout le monde a constate que la situation etait redevenue normale quoique beaucoup regrettaient le limogeage du Ministre Auguste Barry.
    Par consequent, l’argument de l’exclusion n’est plus une justification mais plutot un alibi facile que le president CND s’est approprie parce que justement il etait a cours d’arguments pour justificer le coup. Repartez en arriere pour ecouter sa premiere interview ou il justifiait le coup. Enlevez l’exclusion et vous verrez qu’il ne reste plus rien. Ce "rien" c’est cela la verite. Il ya des intentions inavouables a ce coup de force et le peuple Burkinabe a montre qu’il n’etait pas dupe.

  • Le 24 septembre 2015 à 13:40, par Suley En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Ces derniers temps, beaucoup se sont auto proclamés prophètes après le coup d’état échoué dans notre chère patrie qui a encore fait des victimes malheureusement. Prophètes parce qu’ils ont été les seuls à pouvoir prévoir que « l’exclusion » de certains membres de l’ancienne majorité allait apporter au pays ce qui est finalement arrivé. Mais y’avait-il quelqu’un au Burkina Faso qui ne prévoyait pas cela ? Selon moi, NON !! Non parce que le peuple savait qui était l’ancienne majorité et de quoi elle était capable. Mais faut-il suspendre la punition d’un criminel par peur qu’il ne commette d’autres crimes en guise de vengeance ? Dans ma logique des choses, un criminel qui récidive en réponse de la peine qui lui a été imposée suite à son crime antérieur ne fait qu’aggraver son cas en appelant sur lui-même la peine ultime qui pourrait être l’exclusion pure et simple de la société. Donc tout le monde au Burkina Faso le savait, et le peuple était prêt à assumer les conséquences d’une telle récidive et à lui apporter la peine qui sied. Alors, c’est l’incompréhension de cet « orgueil » ou « intégrité » du peuple Burkinabè par ces soit disant prophètes qui les font fièrement raconter leur « exploit » de prédicateurs sur les media internationaux. Pour ces « démocrates » qui chantent « l’inclusion » a tout prix, peut être que le Burkina ne veut pas cette « démocratie » mais plutôt une « démocratie » du peuple en parfaite harmonie avec notre culture dans laquelle celui qui a fauté doit respecter la loi morale qui est d’accepter assumer la peine de sa faute même si cela n’est pas décrété par des lois institutionnelles qui peuvent souvent faire fi de la moralité. Si quelqu’un à mains nues affronte une personne armée, c’est soit il est suicidaire ou soit il préfère mourir que de perdre ce qu’il défend. Et c’est ce que le peuple Burkinabè a fait en défendant son intégrité.

  • Le 24 septembre 2015 à 13:57 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Il faut battre le fer quand il est chaud et passer aux élections le plus rapidement possible.

  • Le 24 septembre 2015 à 14:19, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 14:20, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 15:19, par Amen En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Analyse assez équilibrée. Mais faut-il rappeler que même si elle était vraie, l’exclusion ne saurait justifier un coup d’État. Je prends mes distances avec l’auteur de l’article quand il estime que certains ont condamné le putsch par principe, donnant ainsi à croire que pour des pays comme la France et les USA l’exclusion pourrait justifier un quelconque putsch qui au fond se comprend et se "com-prend".

    Pour ce qui est de l’exclusion qui frappe des personnes individuelles, il faut la situer dans le contexte de la Révolution qui a mis Blaise Compaoré à la porte et engendré le CNT pour maintenir vif l’esprit de cette Révolution en attendant le nouveau président pour un Burkina nouveau. Si la majorité du CNT est issue de la rue, le nouveau code électoral n’est pas surprenant même si une Assemblée normale devra apporter des modifications plus apaisées. Même si l’on peut ajourd’hui plaindre le CDP qui a désormais endossé joliment les habits de la victime que le putsch vient d’assombrir gravement, l’on ne saurait oublier que le montant de la caution est exclusif dans un pays où les 33 000FCFA de SMIG signalent que la possibilité de candidature présidentielle est un privilège réservé aux enrichis du temps de Compaoré.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:22, par Gbourbazaa En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Belle analyse, Derbie. Mais une coquille s’ est glissee dans votre papier. Il s’ agit d’ Amnesie, ici. Le burkina n’ etait pas en guerre, donc il ne saurait y avoir l’ Armistice qui est une treve entre deux parties belligerantes. Ceci etant, j’ ai beaucoup kiffe votre analyse. Mais l’ exclusion des souteneurs de changement constitutionnel etait bel et bien justifiee. Les bandits enfermes a la MACO , eux aussi, ont ete exclus. Ceux que Djendjere et ses hommes ont tue le 30 et 31 octobre ont ete exclus. Ceux qui ne peuvent payer 25 millions de caution ont ete exclus. Vous meme Derbie, vous avez ete exclus, certainement par votre age mais aussi parce que n’ etant pas un voleur, vous ne pouviez avoir 25 briques.Ne bondissons pas trop sur ce mot exclusion qui est une trouvaille des pestiferes d’ en face. Si vous voulez des exclusions, on pourra pas se quitter aujourd’ hui.
    Quand on va trainer en justice l’ officier legionnaire putschiste, il pourra pas se presenter a quoi que ce soit meme s’ il le voulait, puisqu’ il sera ala diete, au pain sec dans son cachot. En d’ autres temps, cette vermine ne meritait que la mort qu’ il a abondamment distribuee a ses confreres d’ armes et meme a des civiles. Il riait, se croyant fort. Mais tout ca, ou ca t’a amene ? Il sera aussi exclus.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:30, par ben En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Il est tout de meme vrai Djibril Bassolé n’a pas condamné de maniere ferme le pitch mais certain de ses militants tel que le Pr Mamoudou Hama Dicko a condamner le putch Sur sa page facebook. Je NE suis pas de la Nafa mais beaucoup de gens de la NaFA etaient hostil a CE coup de force.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:30, par anti_rsp En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Tout d’abord, une pensée pour les victimes. La liste des noms fait froid dans le dos car ils auraient pu etre une soeur un frère, un ami ou un voisin mais avant tout ce sont des BURKINABE.Plus jamais ça !

    Ceci dit, Je pense qu’il faut autoriser le cdp à participer par principe meme si cdp=rsp=terroriste. Tirons les lecons de la crise et comme disait Sankara, n’ayons pas peur de reconnaitre que nous avons fait des erreurs.
    pour le reste je suis d’accord l’analyse de M. SOME. a mes yeux herman est out, bassolé que je respecte est out, et le cdp meme en demandant à Kadre de tenter ne peut rien gagner vu leur reputation actuellement.

    Enfin, je pense que l’impact économique sera à évaluer. travaillant dans une entreprise, si une usine ne marche pas pendant 1 semaine, ca fait 1 semaine de perte seche. A l’échelle d’un pays, ca joue sur le PIB (on parle de -0,97% déjà ) sans compter les conséquences. personnellement, je devais rentrer au pays avec une délégation étrangère pour des investissements sociaux pour les populations au BF. Tout est reporté malheureusement à cause des incertitudes. Et je sais que je ne suis pas le seul.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:32, par issa DE gourcy En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    J’ai lu avec vive attention cette réaction. Il se trouve que nous sommes dans une transition qui n’est seulement institutionnelle. C’est une transition qui touche aussi les esprits. C’est maintenant que beaucoup de Burkinabè sont obligés de s’intéresser à la vie de la nation car non seulement ils sentent que leur opinion commence à compter, mais aussi parce que les multiples soubresauts de la vie politique nationale ont un impact direct sur leur quotidien. C’est l’effet combiné de ces deux facteurs qui détermine les actions du gouvernement de la transition et ce dernier qui est issue de la volonté populaire ne saurait se dérober une seconde des attentes populaires. Sincèrement je ne vois comment on aurait pu procéder pour organiser des élections apaisées avec les recalés. S’aurait été transformer la campagne électorale en un combat généralisé avec utilisation de toutes les armes. Je crois que nous avons fait ce qu’il y a de mieux dans le meilleur des monde. N’accablons pas outre mesure la transition.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:41, par prudence En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Article bien développé sans un esprit partisan très prononcé. cependant, il faut accepter que des élections inclusives n auraient pas empêcher le Général de perpétrer son fameux coup d état mais, aurait faibli considérablement la mobilisation du peuple contre le même coup d état.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:43, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 15:45, par BEONERE En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Je ne comprends pas pourquoi des gens se donnent toujours du mal à défendre l’indéfendable. Le peuple Burkinabé dans sa majorité ne veut plus entendre parler des ténors de l’ancien régime. Cela même qui par leur entêtement ont conduit le pays au bord du gouffre.
    La communauté internationale peut dire ce qu’elle veut, mais c’est aux burkinabé de décider de leur avenir. Garder vos réflexions pour vous, nous ont veut avancer. La souveraineté de l’Etat passe par sa capacité à mettre en place des lois et les faire respecter.
    Aucune minorité n’a été inquiété au Burkina, il n’y a pas eu de vengeance des vainqueurs jusqu’à présent. Cela montre la maturité des burkinabés qui contraste avec la haine et la rancœurs des partisans du CDP et de l’ex mouvance présidentielle.
    Retenez ceci, il n’y aura pas de dynastie ni de monarchie au Burkina comme le souhaite l’ex majorité. L’alternance est en marche...

  • Le 24 septembre 2015 à 15:49, par ben En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Les propos de Djibril etaient tres sage, au moins Lui a EU le courage de quelque chose mais certain comme ablassé ouedraogo sont resté inanime.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:51, par Aristide Zama En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Camarade Derbié Terence SOME,
    Je reviens un peu sur votre écris, surtout pour vous faire remarquer que dans ma compréhension, les putschistes, n’ont pas demandé l’armistice (qui est une convention signée par plusieurs gouvernements mettant fin à des hostilités entre armées en temps de guerre, sans pour autant mettre fin officiellement à la guerre ou jour de sigature de ce acte), mais l’Amnistie (qui est un mot l’origine grecque signifiant « oubli »,et présenté comme une notion de droit public pénal, défini comme l’acte qui dispose que des fautes passées devront être oubliées, et qui interdit à quiconque de les rechercher ou de les évoquer sous peine de sanctions).
    Comme tenu de l’importance du sens des mots surtout dans lecontexte actuel, il faudra faire attention pour ne pas donner une information fausse aux lecteurs.
    c’est ça aussi la responsabilité de celui qui s’exprime pour informer un plus grand nombre.

  • Le 24 septembre 2015 à 15:54, par VicoYVES En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Exit tout ceux ci:De fait, on a entendu Hermann Yaméogo, à la sortie de l’entretien que les partis de l’ex majorité ont eu avec les médiateurs de la CEDEAO, soutenir devant la presse, l’idée d’une nouvelle transition avec les putschistes, pouvant conduire à des élections inclusives dans un an. Le deuxième vice-président du CDP, Léonce Koné, a pour sa part déclaré prendre acte du coup d’Etat. Achille Tapsoba, le porte-parole de l’ex parti majoritaire, a beau dire plus tard que Léonce Koné s’exprimait en son nom personnel et que son parti n’était pas partisan du putsch, le mal est déjà consommé et il ne convainc pas grand monde. La même analyse prévaut pour Djibril Bassolé et son parti qui n’ont pas fermement condamné le putsch. En effet, le dernier ministre des Affaires Etrangères de Blaise Compaoré s’est contenté de se déclarer affligé par la situation en demandant aux auteurs du coup de force, d’expliciter davantage leurs intentions

  • Le 24 septembre 2015 à 16:21, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 24 septembre 2015 à 16:35, par captal En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Il faut maintrnant arreté d’accuser la transition pour cette question d’inclusion. C’est la volonté et le souhait de tout ceux qui se sont insurger contre le regime de blaise. la trznsition est en phase avec le peuple c’est ce qui est essentiel.

  • Le 24 septembre 2015 à 16:38, par yobson En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Merci pour la reflexion, mais la question de l’exclusion suscite toujours une certaine reflexion a court a long terme mais aussi en profondeur. Si la democratie doit etre la reference nous devrons accepter surmonter nos passions et faire des analyses objectives. A court terme des victimes non elucidees, des familles endeuillees moralema cela n’est pas acceptable de voir les responsables directs ou indirects jouir des avantages politique. A long terme pour plus de responsabilites aux hautes autorites de s assumer pleinement leur prise de decision cela constitue une valeur democratique. En plus elle donnera une vie plus dynamique au sein des partis. Le president du parti n’est plus le dieu de celui-ci. Donc l’exclusion se justifie pleinement pour la democration.

  • Le 24 septembre 2015 à 16:39, par tout se saura En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    la conséquence politique directe c’est la fin de l’upc dont le président avait appelé l’armé à intervenir pour lui donner sa victoire (il rêve !) qu’on tenterait de lui voler par une fraude. le RSP a entendu l’appel et a intervenu.
    la dissolution du RSP est donc plus que jamais non négociable

  • Le 24 septembre 2015 à 16:50, par tout se saura En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    contrairement à ce que les gens pensent, le putsch aurait surtout profité au candidat de l’upc. car même si les candidats inéligibles participaient à la présidentielle, aucun d’eux ne remporterait les élections.
    par contre vu l’émiettement des voix, il y aurait eu immanquablement un second tour pour lequel ils feraient tous campagne pour l’upc. voilà pourquoi l’upc soutient l’intégration des candidats inéligibles (ce qui est perdu d’avance bien sûr)

  • Le 24 septembre 2015 à 17:26, par Gédéon depuis la guinee équatoriale En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Je suis totalement d’accord avec vous.

  • Le 24 septembre 2015 à 17:43, par Ali Ly En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Trop tôt pour tirer les conséquences de ce coup d’état bête car le caporal Diendieré et sa milice ne sont pas encore jugés et mis hors d’état de nuire ! Et c’est clair désormais comme l’eau de roche que ce putsch a été organisé avec l’ex partie soit disant majoritaire (le CDP) avec toujours à sa tète son chef de gang : Blaise Compaoré. Qu’ils (RSP +CDP, si jamais il y a d’ailleurs une différence entre les deux) les conséquences de leur folie des grandeurs et de leur boulimie du pouvoir ! Foutaise !!!!!

  • Le 24 septembre 2015 à 17:47, par Manu En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Ne pas exclure ceux qui ont œuvré en vain, heureusement, à maintenir Blaise Compaoré et celer le sort de millions de jeune au Burkina, serait pas sérieux. La gestion de la Tunisie de l’après insurrection était la meilleure manière que le Burkina aurait dû suivre. Imaginez un instant que le Maréchale Pétin et/ou des membres de son gouvernement ne soient pas jugés et même autorisés à prendre part à la vie politique de l’après guerre en France....... Ou encore, imaginez que Charle Blé Goudé soit autorisé après les troubles en Côte d’Ivoire, d’être candidat, c’est à dire pas inquiété par la justice...... Quelle frustration serait ressentie au sein de la population.

    Derbié Terence Somé, la vie en commun commande certains égards et adaptation pour que la cohésion demeure. Si l’on sait que la confiscation du pouvoir en Afrique est pour bcp dans le retard et les dérives de nos politiciens, nul ne doit donner l’occasion et encourager les hommes véreux à destiner à leur peuple de tel sort. La démocratie à ses règles et qui dit règle, admet l’exclusion comme principe d’observance. ET, cest pas parce que l’on serait politicien que ne peut être sanctionné sans qu’on accuse un exclusion. Autant, dans ce cas, supprimer la caution de 25 millions qui exclue plus de 98% de Burkinabè à la présidence.

    Une partie de l’armée ne peut faire un coup d’Etat pour les caprices d’une quarantaine de personnes. Furent-ils irremplaçables dans leur parti.

  • Le 24 septembre 2015 à 18:33, par Sheiky En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bien dit. La Transition est sortie grandie, mais en interne, elle doit réfléchir aux causes profondes de ce putch. Au stade actuel, il ne sert plus à rien d’exclure ces personnes qui se sont faits hara-kiri. Néanmoins, c’est une occasion pour Mba Michel au délà de sa fierté retrouvée de mettre en oeuvre son expérience et sa formation de diplomate. Il doit d’une manière ou d’une autre travailler à un dialogue entre toutes les parties avant de passer la main. On ne tirera rien de cette animosité grandissante au Faso. Le Peuple doit accepter l’ancienne majorité mais c’est aux autorités être fermes sur les conditions. Ils doivent être associés à partir d’un certain aux grandes décisions de la vie du Pays.
    Un Sage disait que la meilleure manière de neutraliser un ennemi est de travailler en étroite collaboration avec lui.
    QUE DIEU BENISSE LE FASO

  • Le 24 septembre 2015 à 18:45, par SOME En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Ce coup d’etat n’est pas mort ne mais a ete defait par la fermeté du peuple : la mobilisation du peuple a changé la donne. Il convient de rendre au peuple sa victoire. Comme les venezueliens s’etaient mobilisés pour remettre Hugo Chaves au pouvoir. On veut faire de cette exclusion comme une tache noire parce que cette disposition n’est pas favorable a leurs proteges.
    SOME

  • Le 24 septembre 2015 à 18:59, par Amadoum En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    "Le plus grand tort a ete d’avoir fait le putsch". Avec cette declaration et les quelques unes de ses photos, je ressens une certaine sincerite de la part du general. Je suis pret a lui pardoner a lui Le genral !
    Maintenant, c’est le tour du peuple, malgre l’ignonimie de l’acte, de pouvoir pardonner. Nous en sortirons plus grandis.
    Je sais que c’est demander beaucoup trop au peuple burkinabe, mais la capacite de pardonner est aussi temoignage de la grandeur d’un peuple.

  • Le 24 septembre 2015 à 19:42, par Dimatheme En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    On parle d’inclusion et d’exclusion savez vous que la constitution Française exclue les membres de la famille royale francaise des élections ? Vérifiez et vous verrez que la famille royale existe toujours mais ne prend point part aux élections. Je ne suis pas politique mais je dis ce que je sais ...

  • Le 24 septembre 2015 à 20:11, par veritas En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Burkina ne connaitra jamais le calme de tt sa vie avant d avoir demande pardon a blaise
    Cest le debut de ma chute. Chassez blaisse a ete votre plus grand erreur . De tt facon on es la on va voir

  • Le 24 septembre 2015 à 20:18, par Malick Sy En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Moi j’aimerais que les gens arrêtent d’agiter des chiffons rouges avec cette affaire d’inclusion exclusion . Pourquoi versons nous dans une psychose inutile sur une question qui n’en est pas une.D’un on a exclu aucun parti. On a dit que les responsables de partis et les membres du dernier gouvernement de blaise compaore qui a validé ce projet de loi scélérate.Pourquoi le cdp et ses partis satellitaires n’ont pas choisi de candidats "propres" et ont maintenu les mêmes dignitaires qui ont été l’alpha et l’oméga au Burkina ici. Députés, ministres, ré députés . Pourquoi ces partis n’ont pas profité renouveller leurs cadres ? En plus ,ces gens ont accepté le verdict du CC.Mais allo quoi ! En côte d’ivoire à côté, alassane ouattara le chantre de l’inclusion burkinabe n’a t-il pas traqué les pro gbabo jusqu’à ce qu’ils traversent plusieurs frontières pour leur survie ? Les législatives qui ont suivi est ce qu’il y’avait fpi là bas ? A haïti quand la population est venue à bout de la dictature des Duvalier, n’ont ils pas dessouche toutes les racines, tous les bourgeons des Duvalier à travers le dechouquetage afin que plus jamais il ne vienne à l’idée de quelqu’un de les embarquer dans une telle folie ? Est ce à l’avènement de la transition il y’a eu une chasse aux sorcières.Meme pas la traque des auteurs des tueries d’octobre 2014.Et puis s’ils étaient aussi desireux du pouvoir pourquoi ont-ils dans le rôle de courtisans ont encourage leur maître a s’ eterniser au pouvoir ? Vraiment ces gens n’ont aucune considération pour le peuple burkinabe.Ils sont à la base du chaos, on les chasse par la rue et même pas un an ils se decouvrent un destin national et se battent bec et ongles pour venir à la soupe de la démocratie qu’ils ont oeuvre pendant de plus de 02 décennies à assassiner.Moi à leur place j’aurais l’humilité de disparaître de la scène pour au moins un mandat et après les années sabbatiques revenir éventuellement avec plus de modestie.Mais l’arrogance ça les connaît et elle ne mene qu’a la chute .L’idéal aurait été de rayer le cdp tout bonnement de la carte des partis politiques. Et il n’est pas tard, car il nous faut dechouqueter les racines du mal compaore si nous voulons relancer un vrai état de droit où la séparation des pouvoirs est effective.Mais notre magnanimité a failli nous perdre.Alors il ne faut pas rater l’occasion de ce putsch foireux pour nettoyer les écuries d’augias.

  • Le 24 septembre 2015 à 20:34, par Kabre En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mr SOME, je ne comprend pas pourquoi vous parler d’exclusion puisque le parti n’a pas été exclu mais seulement quelques individus. D’ailleurs même tous les candidats qui ont été déclarés inéligibles ont pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel. Le cdp et ses alliés ont joué et ils ont perdu ; on va les enterrer, c’est la règle du jeu, la vie continue

  • Le 24 septembre 2015 à 21:02, par D. OUEDRAOGO En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Faut-il vous rappeler que la loi faussement qualifiée de loi d’exclusion est la simple transposition de l’art. 25-4 de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ratifiée par le Burkina Faso qui prévoit expressément que "Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat". A moins d’être de mauvaise foi, arrêtez de dire que l’invalidation de la candidature de certaines personnes de l’ex majorité est injustice. A défaut, il faudra me dire ce que vous entendez par "injuste".

  • Le 24 septembre 2015 à 21:16, par Tad Kozh En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Belle analyse

  • Le 24 septembre 2015 à 21:20, par WAGUESS En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mister Somé,
    Belle analyse dans la forme, mais dans le fonds cette analyse soulève des interrogations.
    Vous citez Albert Camus qui dit : « la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité ».
    La minorité est bien protégée au Burkina. Le CDP (maintenant CND) n’est pas exclu du jeu politique. Mais la rapacité (Léonce, Fatou, Eddie, Achille, etc) qui a soutenu la modification de l’article 37 est exclue et cela est normal. Prenons le cas de ceux qui ont été arrêtés pour le fraudes aux concours de la fonction publique. SI leur culpabilité est prouvée, doit t’on les laisser repasser les concours ? Bien sur que non. Ils seront autorisés après un certain délai
    Vous parlez de Macky Sall qui a parlé de déficit de dialogue politique. Encore un petit exemple. Que fait t"il de son colis KARIM WADE. toujours en prison. Or dans un avis adopté du 27 au 29 avril 2015 par la 72ème session de l’ONU (Instance au dessus de la CEDEAO), le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU exige la libération de KARIM WADE, parce que arbitraire. Macky Sall s’est t’il soumis aux injonctions de l’ONU ? Non. Et vous osez parler de précédent pour ce qui est de la CEDEAO. Si application de loi supranationale il y a , que cela commence par le Sénégal pour le cas que je viens de citer.
    Ensuite vous parlez de l’ambassadeur de France qui aurait parlé d’inclusion des anciens caciques du CDP. Ce qui n’est pas admis chez eux doit passer comme une lettre à la poste chez nous en Afrique ? 2 petits exemples pour appuyer mes propos il y a seulement quelques années le 15e Premier ministre français ... Alain Juppé, a été frappé d’une peine d’inéligibilité de 5 ans pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Bordeaux. La France a t "elle sombré dans le chaos pour cela. Que nenni.
    Le député UMP de la Loire, Dino Cinieri, a déposé, en novembre 2014, une proposition de loi visant à instaurer une peine d’inéligibilité perpétuelle pour les élus condamnés pour des faits de fraude fiscale ou de corruption. La France s’est t’elle réveillée avec des Chars. Niet.
    Aux USA, Bill Clinton avant dernier président a failli être destitué pour un tout petit jeu de jambes en l’air avec Monica Levinsky. Il a été condamné pour parjure
    Voila Mister Somé, Juste quelques exemples de délits de droits communs qui ne permettent pas aux dirigeants de diriger leur nation. Alors imaginez tous ceux qui viendraient à vouloir porter atteinte à la modification de la constitution ? Ce serait le crime suprême.
    Alors arrêter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. L’Afrique en ayant décidé depuis le discours de la Baule (sous François Mitterrand) d’emprunter me chemin de la démocratie doit y aller franchement. Mais la démocratie du style "Pantalon de Moriba" ne convient plus guère à ma génération "CONSCIENTE".
    Voila de façon fraternelle et sans haine, ma contribution sur votre analyse qui au lieu de penser à des solutions Burkinabè, nous ramène toujours dans les années 1960, ou il fallait que nos ainés prennent l’avis de Paris avant d’agir en conseil de ministre. C’est FINI. Mister Somé. BOLI BANA

  • Le 24 septembre 2015 à 21:30, par Burkinabé En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bonsoir Monsieur,

    Je vous prie de bien vouloir situer le problème d’exclusion dans son concept. Je vous rappelle qu’il ne s’agissait pas de l’exclusion de tel ou tel parti mais plutôt de celle d’un certain nombre de candidats.
    Vous me direz sans doute que ces candidats font tous partie de l’ex majorité. Eh bien, est ce ces seuls candidats qui auraient pu représenter celle-ci aux élections ? Cela n’aurait pas été judicieux ( pour le CDP, NAFA, ADF-RDA....) de tout simplement désigner d’autres candidats à la place de ceux qui étaient inéligibles ?
    A mon avis, ce débat n’a vraiment pas lieu d’être. L’ex majorité a voulu se jouer de l’intelligence du gouvernement de la transition et de celle du peuple. Elle a perdu et doit pleinement assumer ses responsabilités. Or, son âme,sa crédibilité et sa dignité ne sont plus de mise. Que faire désormais ???

  • Le 24 septembre 2015 à 22:22, par tengen -biga En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    inutile de relancer le debat sur l ’invalidation des candidatures. Il est depasse et clos.

  • Le 24 septembre 2015 à 22:30, par Moussa SINON En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Wow, ca recommence ! Je trouve cette analyse assez légère.
    Ce que le pays vient de traverser est si marquant que vous ne pouvez aussi rapidement renvoyer tout le monde dos à dos. Ce n’est pas juste quand vous dites que "Il se voit en archange saint Michel en croisade contre « les forces du mal » et pas un président rassembleur, au dessus de la mêlée." C’est même méchant ! Le Président suit la volonté du peuple et vous êtes l’un des rares à lui reprocher de faire son travail, d’incarner la volonté populaire. L’avis de la cours de la CEDEAO a été respecté. Il n’a pas été question d’exclusion massive. Tous les recalés étaient des dirigeants.

    Dommage que toutes vos références soient très françaises : Camus, Bigot, Ambassadeur, etc. Est-ce qu’au sortir de la seconde Guerre mondiale les vichystes et autres pétainistes ont été invités aux élections ? Le Parti National Social en Allemagne, Les fascistes en Italie... ? Il n’y a pas eu de prisonniers politique. C’est très rare après des évènements comme ceux d’octobre 2014... Pourquoi le CDP n’a t-il pas organisé des manifestations, des meetings, et essayer de mobiliser la population si il est soutenu. Le coup d’état ne peut être un recours. Cette histoire d’exclusion est un épiphénomène sinon le peuple ne serait pas mobilisé pour faire avorté la forfaiture.

    Bref, vous avez tort de dire que finalement tout le monde a tort et que tout les autorités de la Transition finalement se frottent les mains. Un peu de respect ne serait pas trop.

    Diendéré s’est dressé contre son peuple ! Et il avait des complices, les enquêtes le prouveront.

    Désolé.

  • Le 24 septembre 2015 à 22:51, par sana En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Message à Blaise Compaoré : tu vois, la vie est très courte, tu as décidé un de ces 15 octobre de sacrifier ton frère d’arme le grand Tomas Sankara pour servir les intérêts Français et tu y es arrivé au dépend de ton peuple et de l’Afrique toute entière qui le voyaient comme une lumière. Ton peuple, croupit dans la pauvreté et la dictature, tu t’es contenté de faire de tes proches et amis des intouchables qui ont passé le temps à narguer les pauvres populations et à les violenter en toute impunité. Maintenant que les fils et filles du pays ont décidé de construire une véritable démocratie toi et ta bande tentez de les en empêcher. Mais votre lutte sera vaine nous allons la construire pendant que vous êtes à l’étranger car tu as décidé de rentrer dans l’histoire à reculons . Les milliards que tu cherchait te servent aujourd’hui à quoi ? Tu les laissera pour gaspillage et rien d’autre, alors que cela aurait servi à propulser le pays très loin dans le développement. Tu as décidé de finir comme tout tyran (Hitler, Mobutu, Bocassa,..)Mais tôt ou tard le Burkina prospérera et retiendra comme héros le capitaine Tomas lui qui a choisi la droiture et la volonté populaire. À tout dictateur Africain, que la situation actuelle de Blaise, Diendéré... vous serve de leçon et cherchez tjrs à sortir par la grande porte car la malhonnêteté finira coute que coute par vous rattraper. L’Afrique retiendra que vous l’avez vendu à la France à travers la France Afrique et la franc maçonnerie. Ton histoire s’arrête là pendant que l’Afrique et le Burkina continuent.

  • Le 24 septembre 2015 à 23:06, par Africain En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Il y a longtemps que j’ai lu une si belle analyse sur lefaso.net. Ce gars a certainement du boire du Bandji avant de l’ecrire .

  • Le 24 septembre 2015 à 23:44, par djoukouss En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Belle analyse
    Je pense qu’après tout, les autorités de la transition devront faire des réglages sur certains points dont entre autres, chercher à faire la lumière sur les fausses cartes d’électeurs et recadrer certaines OSC qui sont complètement politisées.
    C’est après cela qu’on pourra avoir des élections justes, équitables et transparentes.

  • Le 24 septembre 2015 à 23:56, par poplos En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    DE NOS JOURS CE COUP D’ÉTAT DOIT ÊTRE CONDAMNÉ DANS TOUTE SA RIGUEUR.
    MAIS AUSSI IL PERMETTRA ON LE SOUHAITE À NOTRE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DE CORRIGER SES ERREURS POUR QU’ON PUISSE ALLER AUX ELECTIONS.
    LA TRANSITION DOIT ÊTRE NEUTRE ET IMPARTIALE ET DONNER LA MÊME CHANCE À TOUS LES CANDIDATS.
    IL FAUDRA DÉJÀ COMMENCER PAR VOIR L’HISTOIRE DES FAUSSES CARTES D’ELECTEURS

  • Le 25 septembre 2015 à 00:02, par Mathurin BAZIE En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Et voilà le retour des vieux démons. Monsieur SOME je suis déçu de vous et de tous ceux qui répètent à souhait que l’ex-majorité à été exclue. "L’exclusion des partisans de Blaise Compaoré des prochaines consultations électorales, une conséquence du nouveau code électorale, est la cause directe du coup d’Etat finalement avorté". Dites-moi que les militants du CDP qui vont remplacer ceux qui ont été recalés, sont des demi-partisans de Blaise COMPAORE. C’est cette vision des choses qui a profité au RSP pour défendre son putsch sinon que vous savez de façon clair comme tout le monde que les véritables raisons sont à chercher sur deux points :

    1) le désir personnel de Gilbert DIENDERE de protéger ses arrières, pour détruire ses nombreuses casseroles judiciaires

    2) l’instrumentalisation de la dissolution recommandée du RSP, en poussant la troupe à semer la terreur, pour conserver ses acquis dans le sang

    De grâce, la forme et la violence de la répression des populations sont loin de justifier ce faux prétexte d’EXCLUSION. Ceux qui parlent d’exclusion sont des égoïstes qui travaille à rendre se pays ingouvernable. SVP n’inventez pas de crise imaginaire d’exclusion car les intérêts égoïstes d’une trentaine de personnes sont loin de ceux de 18 millions de burkinabè.

    Du reste que tous ceux qui sont de mèche avec la fraction du RSP et Gilbert DIENDERE, soient poursuivis et répondent de leurs actes.

    Quel que soit son engagement, la transition ne peut pas non plus faire tous les miracles à moins d’un an ; il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas.

  • Le 25 septembre 2015 à 01:01, par Nabiiga En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    C’est Dieu même qui l’attrapé pour nous. Il haissait tellement Zida car ce dernier a eu la témérité de refuser ce qu’il lui a demander de faire. Il s’est empressé de mettre Zida, un natif de Yako comme lui à la tête de la nation afin que ce dernier lui soit une marionnette. En fait, si Zida acceptait de jouer son jeu, Diendéré aurait été le ipso facto chef d’état car tout ce qu’il voudrait, passerait mais il a souhaité ainsi sans compter la détermination de l’équipe avec qui son Zida allait travailler. D’ailleurs penser de la sorte relève de l’abberation la plus profonde car on ne gouverne pas seul, mais on gouverne dans une équipe. Pensait-il que Zida allait pouvoir tout controller sans personne d’autre. Zida s’est vite rendu compte que ça ne marcherait pas. Maintenant, c’est fini, maco l’attend et c’est une chance pour lui car Lingani et Henry n’ont pas eu cette chance là encore moins les mutins qu’il a mâté récemment. Aujourd’hui c’est notre tour de te mâter et tu attends la CEDAO pour régler ton sort.

  • Le 25 septembre 2015 à 02:58, par LeTueur En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Tu as passe toute ta vie a endeuiller des familles et a piller des peuples. Mais tu vois comment tu finis ? La- mentable. ment. Les milliards accumules, tu ne pourra s meme pas en jouir ? Vanite des vanites, tout n’es que vanite ici bas. Vivons de telle sorte que nous nuisions au minimum.

  • Le 25 septembre 2015 à 03:58, par ossadji En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Nul n’est au dessus des lois
    Dans un pays normal ce général devait être aux arrêts.
    Aucun ambassadeur ni un autre pays même la communauté internationale ne doit commenter une décision constitutionnelle.
    Parce ce que le faso est indépendant !
    Vs parlez des imperfections du gvt de transition mr arrêtez de pratiquer la masturbation intellectuelle, mr compaore apres 27 ans de présidence sans partage a voulut tondre le coup a la constitution pour se maintenir au pouvoir avec sa clique,qui lui a imposé un coup d’etat ? Ce fut grâce au sursaut du
    Peuple que ses intentions anticonstitutionnelles,diaboliques et exclusives furent stoppées net.
    Mr le general garde chien de l’ancien régime au mepris de la constitution de son pays fait un coup d état soit disant pour reparer une injustice ! Pourquoi les partisans de compaore n’utilisent t’ils pas les lois de la république pour dénoncer cette injustice ?si pendant 27 ans ils avaient doté leur pays d’un pouvoir démocratique on n’en serai pas là !
    Macky sall parle de pardon ,
    d’election inclusive d un groupe de bandit qui ont fait un coup d’etat avec séquestration et ayant entraîné morts de personnes
    Ce macky jette un ministre de son pays pour abus de bien sociaux et mr macky avec la complicité de la cdeao veulent dédouaner ces brigands ! Dans quelle Afrique vivons nous ! En tout cas pas dans celle des vieux trouillards de la cdeao !

  • Le 25 septembre 2015 à 05:00, par kabore En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Tant mieux pour dienderé d’avoir revu sa position.concernant le cdp,ils se sont foutus du peuple burkinabé,à entendre parler léonce koné,herman yaméogo,rené emile kaboré sur africa n•1,le coup d’Etat a été fait pour le cdp ;donc s’il a échoué,c’est tous les auteurs qui ont échoué comme s’il avait réussi,ça profitait à tous ceux là.dommage pour eux et qu’ils sachent qu’ils ne sont pas du tout patriotes.maintenant pour le pardon,il faut d’abord que dienderé essait de rencontrer un à un les familles des morts pour demander pardon et presenter ses condoléances et chacune d’elle et du peuple,avec le temps se prononcera.ça fait mal mais rien n’est impossible car dent pour dent ne fera pas avancer le pays.que dieu protège le burkina et l’afrique entière pour que l’exemple du burkina montre à tous les dirigeants dictateurs que leur fin approche et qu’il est temps qu’ils reviennent à la raison.

  • Le 25 septembre 2015 à 05:27 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    honte au analyste qui pense q ya exclusion. Suposon ts les deputé et ministr d lex majorité. 81+40=121. Si vous pensez q la vie du burkina repose uniquema sur 121 individu, jai honte.

  • Le 25 septembre 2015 à 05:32 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Dès lors que l’exclusion est la gangrène semée par la transition, il n’est pas anormal que les militaires tentent de prendre le pouvoir pour rétablir l’inclusion. Ce coup d’Etat est salutaire, mais le moment choisi est inopportun. Il fallait laisser le conseil des ministres dissoudre le RSP et les émissaires internationaux quitter le Burkina. Comme quoi, préparer un coup d’État requiert certes les armes, mais aussi une approche socio-politique intellectuelle de son moment même si je suis contre les coups d’État. Le pouvoir se conquiert par les urnes. Un citoyen.

  • Le 25 septembre 2015 à 05:47, par sniper En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mr SOME, veuillez noter que la cour de justice de la CEDEAO a invité le Président sénégalais, président en exercice, a libérer un certain Karim Wade. Et il ne l’a pas encore fait à ce qu’on sache. Souffrez que la première jurisprudence est du fait même du président en exercice de la CEDEAO. Donc pas du Burkina.

  • Le 25 septembre 2015 à 05:51, par ALVARES En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Le CDP et ses acolytes ont du pain sur la planche car soutenir un putsch veut dire qu’ils doivent s’effacer de la scène politique burkinabé. Après Léonce KONE le CDP ne condamne pas le coût d’état du GAL DJENDJENRE. Cela veut dire que le CDP est antidémocratique et je ne vois pas comment un parti politique antidémocratique peut participer à des élections du moment qu’il souhaite prendre le pouvoir par les armes. Le CDP doit même être effacé de la liste des partis politiques au burkina

  • Le 25 septembre 2015 à 05:57 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Mon général tu devrais te constituer prisonnier si les autorités ont peur ou ne veulent pas t’arrêter . C’est en cela qu’on connaît aussi les Hommes qui se disent dignes et braves . Un homme tout court. Toi tu as tué tous ceux que tu as soupçonnés et les chanceux ont croupis en prison dans des conditions que toi même et les gardes pénitenciers connaissent . Si tu as une conscience d’humain , ait le courage et vas te constituer en prisonnier et tu rentreras dans l’histoire un peu en homme digne meme si ton nom restera négativement dans l’histoire du Faso.

  • Le 25 septembre 2015 à 06:59, par ed En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    M. le journaliste, votre analyse est très biaisée. vous ne prenez pas en compte du fait que le gouvernement de transition n’est réellement qu’une transition. c’est-à-dire, qui gère une situation inhabituelle qui dure peu dans le temps. pour cela, elle ne peut pas résoudre les problèmes fondamentalement, qui ont pris racine depuis plusieurs décennies.
    en outre l’argument de l’exclusion devient un slogan qui camoufle la réalité. ayez toujours le courage d’aller jusqu’au bout de la chose. le cdp n’a pas été exclu. il n’y a que des fautifs qui censés être morts de hontes, passible d’expulsion hors du pays des hommes intègres, qui ont été recalés. il faut bien qu’ils se rendent compte qu’ils ont été à un moment de l’histoire des C..
    enfin une petite rectification de terme. si vous aviez été dans la rue, vous auriez dû savoir que le coup d’état ne fut pas "mort-né". il a été plutôt étouffé par la vérité, le courage et la détermination du peuple. démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

  • Le 25 septembre 2015 à 08:44, par Le gourou En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    A quelque chose, malheur est bon !
    Je l’avais dit, que l’armée devrait faire sa toilette sinon ça allait chauffer. Et bien voilà qu’elle la commence timidement mais de façon irréversible pour mettre fin aux aventuriers d’une autre époque !
    Quand tout le monde parle de changement climatique, de changement climatique ! Il n’y a pas que le climat qui change !
    Le peuple change et évolue avec l’accès aux différents médias même si c’est lentement, le peuple aussi change !

    Mieux, le peuple a une conscience, une histoire, une âme et un chemin !
    Le peuple Burkinabé, malgré son attachement à des valeurs nobles que sont la paix, la solidarité, la laîcité, la soumission à l’autorité au prix de sacrifices en vie humaine et parfois d’être confondu à cet animal qui incarne la soumission, "l’âne", mais ce peuple sait dire non et non quand il le faut !

  • Le 25 septembre 2015 à 08:47, par Oueder En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Somé, très bonne analyse, faite à la perfection. Je pense que c’est le meilleur article depuis le coup, bref depuis la fin du coup. J’aimerais avoir ton contact phone ou mail. Merci bon vent journalistique

  • Le 25 septembre 2015 à 10:10, par citoyen En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bel article très riche.
    Je pense que nos autorités doivent avoir tiré leçon de ce coup d’Etat, en acceptant de reculer par l’inclusion. Il faut le dire, l’exclusion n’arrange qu’une partie de politiciens sinon pas le peuple ; en temoignent les derniers evenements.
    J’ai été choqué par la dernière declaration du president Michel Kafando, malgré tout le respect que j’ai pour lui, dans son dernier paragraphe, on s’est encore trouvé dans une situation où c’est la rue qui gouvernera et de ce fait l’exclusion demeurera.
    Nous, citoyens faibles nous preferons l’inclusion comme principe et que le peuple puisse faire l’exclusion dans les urnes. Car selon les analystes politiques, en leur refusant les urnes ils recoureront par les armes.
    Que Dieu protège le Burkina et facilite l’entente entre nos autorités

  • Le 25 septembre 2015 à 10:20 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Poésie ou analyse politique ? Pire, vous ne dites pas dans quel contexte Albert Camus a dit ceci.
    Avant le mode de gouvernance doit servir le peuple et ici si cette démocratie s’écarte de l’aspiration du peuple, elle ne servira ni la majorité, ni la minorité. Le putsch de votre général en a fait la preuve et l’évidence.

  • Le 25 septembre 2015 à 10:21, par espoir9** En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Avant toute analyse qu’ils nous définissent l’exclusion politique. Et je ne sais même pas pourquoi les gens donnent une certaine caution à des personnalités qui, par leur comportement anti-républicain, ont contribué à ensanglanté ce pays. C’est ce fait de vouloir donner raison à ces gens qui nous coûtent des vies aujourd’hui et non l’exclusion politique en elle-même si exclusion politique, il y en a.

    Et il faut dire à Alassane Ouattara qu’à chacun son insurrection et à chacun son exclusion ou inclusion. Au Burkina Faso cela a été une insurrection populaire, chez lui l’on ne pourrait qualifier. Ensuite, à Alassane, de ne pas utiliser la présence de 3 millions de burkinanabé pou s’immiscer dans la vie politique du Burkina Faso au point d’encourager voir soutenir des coups de force qui endeuille mère patrie. S’il doit son pouvoir à Blaise, qu’il sache que le peuple burkinabé n’est redevable aucunement à ce dernier. Et qu’il sache que la présence des burkinabé en CI n’est pas le fait du RDR ni du RHDP. C’est une question qui est plus âgée que le président ivoirien. Quand on qualifiait Alassane de gangrène pour la CI à un moment de l’histoire de ce pays chacun se sursautait et se sentait indigné. Aujourd’hui, l’ivoirien, né burkinabé est une gangrène pour son pays d’origine. GBAGBO avait alors raison.

  • Le 25 septembre 2015 à 11:34, par valentin zida En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Juste pour dire, en guise de modeste contribution au débat sur l’inclusion, qu’il ne faudrait pas oublier au cas échéant, que les organes de la transition abritent en leur sein des femmes et des hommes tout aussi capables que les candidats déclarés, de conduire les destins du Burkina ! Les exclure d’office pour leur engagement courageux pour la transition, me semble aussi injuste ; surtout qu’ils ont été proposés pour cette lourde et délicate mission au vu de leurs capacités et leur probité morale.....! Leur exclusion d’office des futures joutes électorales, analysée à la lumière de certaines propositions actuelles, apparaît comme une sanction d’une négativité inqualifiable au courage, aux valeurs intellectuelles et à la probité morale !

  • Le 25 septembre 2015 à 12:14, par Moussa En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Wow, ca recommence ! Je trouve cette analyse assez légère.
    Ce que le pays vient de traverser est si marquant que vous ne pouvez aussi rapidement renvoyer tout le monde dos à dos. Ce n’est pas juste quand vous dites que "Il se voit en archange saint Michel en croisade contre « les forces du mal » et pas un président rassembleur, au dessus de la mêlée." C’est même méchant ! Le Président suit la volonté du peuple et vous êtes l’un des rares à lui reprocher de faire son travail, d’incarner la volonté populaire. L’avis de la cours de la CEDEAO a été respecté. Il n’a pas été question d’exclusion massive. Tous les recalés étaient des dirigeants.
    Dommage que toutes vos références soient très françaises : Camus, Bigot, Ambassadeur, etc. Est-ce qu’au sortir de la seconde Guerre mondiale les vichystes et autres pétainistes ont été invités aux élections ? Le Parti National Social en Allemagne, Les fascistes en Italie... ? Il n’y a pas eu de prisonniers politique. C’est très rare après des évènements comme ceux d’octobre 2014... Pourquoi le CDP n’a t-il pas organisé des manifestations, des meetings, et essayer de mobiliser la population si il est soutenu. Le coup d’état ne peut être un recours. Cette histoire d’exclusion est un épiphénomène sinon le peuple ne serait pas mobilisé pour faire avorter la forfaiture.
    Bref, vous avez tort de dire que finalement tout le monde a tort et que tout les autorités de la Transition finalement se frottent les mains. Un peu de respect ne serait pas trop.
    Diendéré s’est dressé contre son peuple ! Et il avait des complices, les enquêtes le prouveront.
    A un moment donné l,analyse doit pouvoir s’appuyer sur quelques principes consensuels et ne pas se verser complètment dans un relativisme qui n’a pas toujours lieu d’être.

  • Le 25 septembre 2015 à 12:27, par AKAZ En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Toutes nos condoléances aux familles des victimes directes et paix aux ames de ces martyres, a qui la nation doit reconnaissance.
    Tres belle analyse ! Je tiens d’ailleurs pour responsable de ce coup d’etat, le prétendu Président du CNT dont on se demande encore s’il croit détenir son pouvoir des urnes pour tenir un langage aussi haineux en notre nom. La transition a été mise en place pour gérer les affaires courantes et organiser les élections. Point !
    Au lieu de cela que n’avons-nous pas vu de projets démagogiques et opportunistes :
    1) Dissolution du RSP qui ne derait pas une troupe d’élite ; soit, mais a-t-on besoin de crier cela sur tous les toits quand on est président d’institution, qui plus est, de transition ? Cette question fondamentale eu été du reste réglée avec talent par Rock ou Zephirin dans les mois a venir sans verser de sang ;
    2) Abolition de la peine de mort : pour qui se prennent-ils donc pour vouloir frauduleusement s’insérer de force dans notre histoire sur des sujets aussi controversés ?
    3) Statut de l’armee : le régime de Blaise a fait plus de tort aux militaires qu’au commun des Burkinabe ; évidemment la grande muette n’en fait pas étalage comme nous et on a vite fait de l’oublier ;
    4) Loi d’exclusion : avait-t-on vraiment besoin d’une loi pour cristaliser les rancoeurs, en vue d’empêcher Léonce le Loire ? Personnellement je crois que ces gens trainent assez de dossiers pour que nous ayions eu besoin d’une loi ; souvenez-vous que même en RCI, le FPI n’a jamais eu des dirigeants recallés de cette facon : réglons nos compte avec l’élégance qui sied ;
    5)La baisse annoncée du prix du carburant en octobre, la fin de la transition, excusez du peu, est venue s’ajouter dans la liste des mesures démagogiques dont l’effet ne sera autre que de compliquer la tâche du futur pouvoir DEMOCRATIQUEMENT ELU ! Bon sang ! Si vous voulez aidez la Republique, accompagnez la SONABEL dans l’augmentation juste de ses tarrifs par exemple, car le prochain gouvernement serait mal inspiré de vouloir regarder de ce coté sitôt élu !
    6) la mesure bâclée et "irresponsablement" démagogique de la journée continue !
    Et cela n’est qu’un extrait !
    Tous les signaux montraient l’imminence d’un coup d’état , attisée par cette gestion erratique : alors trêve de triomphalisme ! Coupables au même titre la Transition. Nous voici désormais condamnés a attendre encore plus pour notre nouveau président.
    Mise en garde ultime, s’il en faut : ne bâclez pas la question militaire avec ce nouveau paradigme. L’armée a besoin de reformes profondes que seul peut légitimement conduire notre President élu ! Faites fi de ce conseil, et nous en paierions les pots cassés dans quelques années !
    Camarades, la lutte continue !

  • Le 25 septembre 2015 à 12:36, par J’accuse ! En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Quelle virginité politique ? Les autorités transitaires doivent faire profil bas parce quils sont beaucoup responsables du putsch et du bain de sang. D abord, on a avorté et tué l’insurrection en donnant le pouvoir au rsp zida envoyé par Dienderé. Ce dernier nallait pas pouvoir ou vouloir dissoudre son rsp ! Il a même protegé la fuite et les arrières des amis de Blaise. De son coté, le president kafando a fui ses responsabilités en pretextant que le sort du rsp est une affaire militaire qui ne le concerne pas.
    Ensuite, les transitaires ont adoptés les mêmes travers que ceux qu ils ont chassés du pouvoir, chacun etait pressé de senrichir, de favoriser ses copains et de frimer : l’argent des CNTistes, les millions de Kam et Loada a Abuja, Zida-Barry qui avaient des ambitions de general et passaient le temps a nommer des protestants, Mba Michel qui nommait ses vieux amis retraités et sheriff sy qui ne pensait qu à ses accoutrements de marabout...Toute cette pourriture a pu amener le cdp a penser que puisque ceux qui les ont remplacés ne valent pas mieux, ils pouvait reprendre leur pouvoir par la force.
    Enfin cette loi electorale stupide sur l’exclusion. Elle n a servi qu a enrichir les Kam, Loada et consorts. Il fallait laisser les ex majoritaires se ridiculiser par des scores minables. Au lieu de ça, on prend une loi qui nous a mis inutilement en palabre avec le monde entier et donner un pretexte facile a dienderé.
    Conclusion, la responsabilité politique et morale des transitaires est pleinement engagée. Si le peuple s est farouchement opposé au putsch, ce nest pas pour sauver ces transitaires, mais c’est pour la patrie et ses institutions.

  • Le 25 septembre 2015 à 13:26, par ismo En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Les forces du mal ont été exortisés par le people appuyé par son armée.
    Mais une chose est à retenir. A force de vouloir gerer le Burkina de facon politique, on ne fait que créer le conflit entre ses fils et filles.

    On aurait simplement dû aussi taper toux ceux qui ont soutenu à un moment donné la modification de l’article 37 en répondant juste à cette question : un tel a-t’il soutenu la revision de l’article 37 à un moment donné ? si oui, on doit appliquer la loi, sans mais...

  • Le 25 septembre 2015 à 13:26 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    cè bien fè pour c soit disant general sans la moindre intelligenc. comme vous aimé les dills,cè le temps d louer ta femme à maky shal avant d’aller en prison.sinon tu denombrera ses aman en y etant

  • Le 25 septembre 2015 à 13:54, par Guingraogo En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    En pactisant avec les putschistes, le CDP et ses allies ont definitivement aneanti leur chance de voir leurs revendications d’inclusion aboutir. C’est fini. Tout le monde sait que ce sont eux qui ont pousse le G Diendere a passer a l’action. Il n’est pas question qu’on admette les auteurs intellectuel du putsch dans une competition republicaine et democratique. Nul ne peut se prevaloir de ses propres turpitudes. S’agissant du Gl putschiste, il doit etre entre les mains de la gendarmerie actuellment, non seulement pour permettre la mise en oeuvre des accords portant sur le Rsp, mais encore pour sa propre securite. En effet, il faut qu’il comparaisse devant une cour martiale.

  • Le 25 septembre 2015 à 13:57, par Guingraogo En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    En pactisant avec les putschistes, le CDP et ses allies ont definitivement aneanti leur chance de voir leurs revendications d’inclusion aboutir. C’est fini. Tout le monde sait que ce sont eux qui ont pousse le G Diendere a passer a l’action. Il n’est pas question qu’on admette les auteurs intellectuel du putsch dans une competition republicaine et democratique. Nul ne peut se prevaloir de ses propres turpitudes. S’agissant du Gl putschiste, il doit etre entre les mains de la gendarmerie actuellment, non seulement pour permettre la mise en oeuvre des accords portant sur le Rsp, mais encore pour sa propre securite. En effet, il faut qu’il comparaisse devant une cour martiale.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:03 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Cette crise a révélé que les burkinabè savent ce qu’ils veulent et n’ont pas besoin de conseils de soit-disants experts, diplomates et autres amis (voire faux amis) pour leur expliquer le mot inclusion/exclusion. En français facile, personne n’a été exclus pour les futurs élections. Seule les personnes qui avaient soutenus ouvertement la modification de l’article 37 ne pouvaient être candidats aux élections. J’accuse même ces soitdisants amis d’avoir semer la mauvaise graine dans la tête de Diendéré l’exécutant et de ses commanditaires (têtes pensantes) qu’ils pouvaient contester les décisions souveraines du Peuple burkinabè dont la légitimité s’est exprimées fin octobre en chassant Blaise Compaoré comme un vulgaire délinquant.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:40, par Aristide Zama En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Cher Somé, Bel analyse mais vous faitela confusion entre Armistice et Amnistie. je crois que ce que les putschistes demandes et n’ont pas droit c’est l’amnitie, mot d’origine grecque signifiant « oubli »,et qui est une notion de droit public pénal, qu’on peut définir comme l’acte qui dispose que des fautes passées devront être oubliées, et qui interdit à quiconque de les rechercher ou de les évoquer sous peine de sanctions.
    Par contre, l’armistice est une convention signée par plusieurs gouvernements mettant fin à des hostilités entre armées en temps de guerre. Mais il ne met pas fin officiellement à la guerre. L’armistice est aussi présentée comme le jour qui marque officiellement la fin d’un conflit.
    Bon vent à toi.

  • Le 25 septembre 2015 à 15:45, par Sans rancune En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    A force de mettre dans la tête d’une personne qui n’a pas raison qu’il a raison, il finira par croire qu’il est brimée. C’est le conditionnement de pavlovien.
    Comparaison n’est pas raison : la démocratie ne peut être uniforme d’un pays à l’autre ni d’un continent à l’autre.
    L’exclusion de certains dirigeants de partis de l’arène politique est démocratique au Burkina.
    mon cher journaliste, untel avait dit ceci ou cela s’est avéré vrai au vue du coup d’Etat prouve tout simplement que ce sont ces gens qui ont introduits le virus du coup d’Etat dans la tête des pro-Compaoré

  • Le 25 septembre 2015 à 16:42, par LISOMBA En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Très BON ANALYSE de Mr SOME

    Bonne ou mauvaise décision de la CEDEAO, le Burkina ne peut pas fonctionner en autarcie, surtout quand on connaît notre dégré de pauvreté.

    Réjouissons nous du HAPPY END mais reconnaissons aussi que l’intervention de la CEDEAO y est pour beaucoup, si non avant que les deux Présidents n’arrivent à Ouagdougou on n’avait pas d’échappatoire.

    Nous ne pouvons pas créer notre SOUS REGION A NOUS SEUL
    DONC MESURONS NOS PROPOS.

  • Le 25 septembre 2015 à 17:05, par Dave En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Amnistie ou Armistice ?
    Armistice : Convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités. (L’armistice est conclu non par des plénipotentiaires civils, mais par les chefs militaires suprêmes, et n’a donc pas de conséquences sur l’état de guerre : seules cessent les hostilités, d’où l’utilisation accrue du terme « cessez-le-feu » pour désigner cet accord.)

    Amnistie : Acte du législateur qui efface rétroactivement le caractère punissable des faits auxquels il s’applique. (Selon le cas, l’amnistie empêche ou éteint l’action publique, annule la condamnation déjà prononcée ou met un terme à l’exécution de la peine. Les peines amnistiées ne figurent plus au casier judiciaire.)
    Source : Larousse

  • Le 25 septembre 2015 à 17:14, par abdoul En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    "le plus grand tord c’est d’avoir fait ce putsch" Voilà la vérité. Une loi a recalé des candidats, était-ce par les armes qu’il fallait lutter pour eux ? non. Ils ont appelé à la désobéissance civile, cela a-t-il été écouté ?non. la popularité de ces candidats valait-elle le coup de prendre les armes pour eux ?non. De guerre lasse, ils ont fini par prendre acte et se ranger. fallait-il encore prendre les armes pour eux ?non. Au moment où des assises avaient lieu à Abuja, ceux à qui le coup devrait profiter ont commencer à fuir vers le Ghana. Pour des hommes pareils, était-ce la peine de prendre les armes ?non. Depuis le collège des sages en 1999 jusqu’aux propositions de cette commission de concertation et de reformes, la dissolution du rsp et le redéploiement de son personnel reste évoqué. peut-on éviter quelque chose qui allait inexorablement arriver par les armes ?non. pour rehabiliter la côte du CDP et alliés, fallait-il tuer une dizaine de citoyen ?non. Vraiment "le plus grand tord, c’est d’avoir fait ce putsch".

  • Le 25 septembre 2015 à 17:45, par Pathe Diallo En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    C’est une belle analyse. On ne peut en aucun cas soutenir le putch et la betise de Diendere et ses hommes. Mais il est incontestable que l’echec de la transition, les graves erreurs de la transition ont fait le lit de ce complot. IL ne faut pas se voiler la face, les acteurs feraient mieux de s’asseoir ensemble, discuter et trouver des solutions durables.

  • Le 25 septembre 2015 à 18:33 En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Si l’on veut bien voir, si vous insistez à parler d’exclusion, elle a commencer dès le moment où le CDP a voulu modifier l’art 37 pour imposer le Blaiso au pouvoir à vie. Tous le système leur étant acquis, tout autre candidat ne pouvait avoir aucune chance.... il n ya pas d’exclusion, il n y a pas eu de parti disqualifié, le CDP s’est entêté pour se mettre au dessus de la loi électorale burkinabè en ayant pour appui des mains extérieures comme soutien pour leur assurer qu’ils sont sur la bonne voie. La loi électorale burkinabè s’est faite sur la base de la Charte de la démocratie que tous les politiciens connaissent. Y a pas d’exclusion, si on avait proposé Juliette BONKOUNGOU comme candidate CDP à la présidence, elle serait passée sans problème, mais ils ont tenu à défier l’exécutif, le législatif et le judiciaire burkinabè. Il n’est pas possible qu’on parle aujourd’hui d’exclusion. Là, je ne suis pas d’accord.....

  • Le 25 septembre 2015 à 19:01, par KTA En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    le mensonge aussi longtemps qu’il court finit par se faire rattraper par la vérité. Ce gal et ses acolytes ont passé près de 30 ans à mentir au peuple. A présent la vérité s’est révélée à travers ce putsch. Il est donc inutile pour lui de jouer au malheureux car il ne pourra échaper aux conséquences de ses forfaitures des 30 ans. Que Dieu protège le faso !

  • Le 25 septembre 2015 à 19:39, par Dedegueba SANON En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bel article, cependant la question de l’exclusion ou de l’inclusion est ceci : ne faut-il pas sanctionner les positions incohérentes de certains de nos politiques, histoire de moraliser la vie politique ?
    C’est quand même se moquer du monde que de soutenir mordicus qu’un seul homme peut diriger notre pays et de venir prétendre remplacer celui ci lorsque au prix d’une insurrection le peuple chasse cet homme indispensable ?
    Ne pas comprendre l’esprit de cette loi ainsi c’est encourager les gens à ne pas assumer leurs erreurs. Car après tout on n’a fait que les obliger à être logiques avec eux mêmes ,c’est si simple que ça.

  • Le 25 septembre 2015 à 19:42, par Dedegueba SANON En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bel article, cependant la question de l’exclusion ou de l’inclusion est ceci : ne faut-il pas sanctionner les positions incohérentes de certains de nos politiques, histoire de moraliser la vie politique ?
    C’est quand même se moquer du monde que de soutenir mordicus qu’un seul homme peut diriger notre pays et de venir prétendre remplacer celui ci lorsque au prix d’une insurrection le peuple chasse cet homme indispensable ?
    Ne pas comprendre l’esprit de cette loi ainsi c’est encourager les gens à ne pas assumer leurs erreurs. Car après tout on n’a fait que les obliger à être logiques avec eux mêmes ,c’est si simple que ça.

  • Le 25 septembre 2015 à 19:52, par Dedegueba SANON En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    Bel article, cependant la question de l’exclusion ou de l’inclusion est ceci : ne faut-il pas sanctionner les positions incohérentes de certains de nos politiques, histoire de moraliser la vie politique ?
    C’est quand même se moquer du monde que de soutenir mordicus qu’un seul homme peut diriger notre pays et de venir prétendre remplacer celui ci lorsque au prix d’une insurrection le peuple chasse cet homme indispensable ?
    Ne pas comprendre l’esprit de cette loi ainsi c’est encourager les gens à ne pas assumer leurs erreurs. Car après tout on n’a fait que les obliger à être logiques avec eux mêmes ,c’est si simple que ça.

  • Le 25 septembre 2015 à 20:27, par rendak En réponse à : Coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré : Les conséquences politiques directes d’une semaine de folie

    waguess (internaute n¤7) ta réponse est propre ! rien à ajouter ! qu’on arrête de faire passer les gens du CDP et cie comme des victimes. de plus y a aucun lien entre ce coup d’état et cette prétendue "exclusion" . c’est un prétexte utilisé par le RSP mais surtout Diendéré pour assouvir des intérêts égoïstes. même si vous aviez fait ce que le CDP veut, si le RSP n’avait pas l’assurance que leur CDP gagnerait pour les protéger de leurs crimes et leur dissolution croyez-moi ils allaient faire leur coup d’état.

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