Tout ça pour ça ?
Il semble bien qu’on s’achemine ce mercredi 23 septembre vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et donc des organes de la transition, avec à la tête de l’exécutif, le Président Michel KAFANDO. Et le premier discours de ce dernier, ce matin même, a été simplement …impérial ! Les Burkinabè peuvent être fiers de ce Père digne de nous.
Que de péripéties mais surtout que de frustrations mal avalées par le peuple burkinabè, face à une CEDEAO partisane et discréditée dont les premiers émissaires se sont mis en tête de couvrir le chef des putschistes ! On reparlera pendant longtemps de ce « machin » qui, parce que sous pression face à la fermeté de l’Union Africaine, croit qu’il peut demander à cette dernière de respecter le principe de subsidiarité vis-à-vis des organisations sous-régionales... On reparlera en particulier pendant longtemps du jeu trouble de Yayi BONI, président du Bénin et de la duplicité de Macky SALL du Sénégal qui semble encore devoir moralement à Blaise COMPAORE.
Depuis lundi 21 septembre, et face à la pression des jeunes officiers loyalistes des autres corps de l’armée basés dans les régions, plusieurs centaines de soldats et d’officiers du RSP ont remis leurs armes et moyens de combat au camp Lamizana, se désolidarisant ainsi du « général » Gibert Diendéré. Obligé de lâcher le morceau face à la résistance interne et à l’épée des sanctions internationales qui le guettent, le « général » a cherché à gagner du temps, espérant peut-être que la CEDEAO le sauvât depuis ABUJA. Ainsi, il a été obligé de mettre à contribution le « promotionnaire » des chefs de corps loyalistes, un certain Commandant KOROGO, pour éviter l’affrontement.
Ainsi donc, le Putsch du « général » que les Mossi refusent de nommer autrement que par « l’homme qui a tué Sankara » aura tenu 7 jours chrono. 7 jours au cours desquels lui seul croyait détenir un « pouvoir ». En décidant d’abdiquer, celui-ci et les siens espèrent, avec l’appui de la CEDEAO, échapper au statut de terroristes que leur avait déjà décerné l’Union Africaine ? Pour « le général », pour ces officiers et autres soldats putschistes du RSP, ainsi que pour tous ces partisans de l’ex-majorité (dont l’ADF-RDA et la NAFA se sont du reste vite démarquées) qui avaient commencé à se voir diriger une seconde transition d’un an au moins (il semble qu’HermannYAMEOGO s’y voyait bien en tout cas… et la déclaration de la fameuse COALITION POUR LA REPUBLIQUE ne dit pas autre chose), c’est la désillusion mais aussi, désormais la peur de devoir faire face au regard des burkinabé et à la rigueur de la loi burkinabé. On voit mal comment ils pourraient y échapper…
Sur le fond, la CEDEAO n’aura pas suivi Macky SALL et Yayi BONI. Mieux, les Chefs d’Etat du Niger et du Ghana, qui n’étaient pas prévus au programme, se sont invités à Ouagadougou, comme pour éviter encore tout coup foireux. Ils vont, avec le Vice-Président du Nigéria, (re)installer le Président KAFANDO et après, ils engageront des discussions avec les représentants de l’ensemble des forces vives du Burkina sur les fameuses « propositions » de Macky, Kadré et Diendéré. En faisant le black-out à Abuja sur la question d’amnistie que négociait Diendéré, les chefs d’Etat de la CEDEAO (en particulier ceux qui sont venus ce mercredi comme ISSOUFOU, DRAMANI et BOUHARI) montrent au moins qu’ils sont restés cohérents avec les principes que défendent l’Union Africaine et, conséquemment, la CEDEAO. On reparlera donc aussi de tenue « d’élections inclusives », y compris en repoussant d’un la date du scrutin, de « sécurité pour les membres du RSP et leurs familles, en particulier ceux qui se sont déjà mis sous les ordres du Chef d’Etat-major Général des armées. Mais on ne pourra plus faire l’économie de la dissolution du RSP.
Bref, en attendant les conclusions de ces discussions, les premières véritables avec les forces vives burkinabè depuis le putsch, je voudrais revenir, comme une digression sur notre « général » que les vaillants petits-fils des Dagomba/Dagaba ne veulent pas nommer autrement que par « l’homme qui a tué Sankara ».
Le philosophe américain PETER a écrit dans ce qu’on appelle désormais son théorème, que « chaque responsable tend à s’élever à son niveau d’incompétence ». Ce théorème de Peter qui se vérifie aisément dans tous les aspects de la vie pratique s’applique comme un gant à notre « général ». Homme de main, brillant stratège lorsqu’il s’est agi de « faire le vide » autour de Blaise Compaoré depuis le 15 octobre 1987, le « général » s’est révélé comme l’homme des réseaux de l’ancien président, y compris tous les réseaux mafieux dont on peut se servir pour asseoir une sulfureuse réputation de « faiseur de paix de l’Afrique de l’ouest », au point de se rendre « indispensable » aux yeux des occidentaux.
Il a réussi à passer entre les mailles de l’insurrection d’octobre 2014 et, usant aussi du chantage et se servant du fameux RSP comme d’un épouvantail pour les nouvelles autorités de la transition qui n’ont jamais rien pu y faire, il a fini par se dire qu’il valait mieux « prendre la chose lui-même une bonne fois ». Il semble même que Fatou, sa tendre moitié, soit allée, quelques temps avant le fameux 16 septembre, suivre des « cours pour première dame » !
Et le voilà désormais en pleine lumière, porté à bout de bras par son outil personnel (sa milice du RSP) et par les leaders du CDP et autre « Front Républicain » en perte de vitesse (ce n’est pas Léonce KONE ou Achille TAPSOBA rattrapé dans sa fuite à Sapouy qui diront le contraire). Devant assumer désormais des fonctions de « chef d’Etat », le « général » démontre alors qu’il a cette fois-ci atteint son niveau d’incompétence : il n’a pas été capable de lire et de comprendre le contexte national et international dans lequel il a placé « leur aventure », parce que c’est justement au-delà de ses compétences.
Et voilà…Ils auront ainsi fait tout ça pour… ça seulement ?
Il s’agit à n’en point douter d’une tragi-comédie, une comédie malheureusement tragique qui aura encore enlevé au Burkina plus d’une dizaine de martyrs supplémentaires (RIP) et occasionné plus d’une centaine de blessés dont certains resteront peut-être invalides à vie.
C’est dans ce contexte donc qu’on reparlera, j’imagine, « d’élections inclusives » d’ici novembre 2015. On se rappelle en Côte d’Ivoire que c’est grâce à un « accord politique » de ce type (rappelez-vous Marcoussis) qu’Alassane Dramane Ouattara (ADO) sera autorisé à faire candidature à la Présidence de la République. Mais la ressemblance avec le cas ivoirien s’arrête là, car au Burkina Faso, on se demande bien comment les candidats recalés par le Conseil Constitutionnel, ceux du CDP en particulier, et qui seraient ainsi repêchés par un « accord politique » pourront se présenter devant les burkinabè pour battre campagne ; comment vont-ils nous regarder en face et nous dire de voter pour eux… ; parce qu’ils ont sur la conscience et sur le dos, la dizaine de morts inutiles et la centaine de blessés dont certains pourraient rester invalides à vie, juste pour conserver ou sauver leurs intérêts particuliers.
Ils ont et auront en face d’eux le regard de ces millions de Burkinabè qui, dans tous les hameaux de ce pays, se sont mis debout depuis mercredi 16 septembre pour mettre fin à leur forfaiture. Qu’ils viennent alors !, est-on tenté de dire…les insurgés sauront leur apporter la réponse électorale qui convient ; et cela, je n’en doute point. On dit chez nous que lorsque l’abcès veut tuer le chien, il l’attrape par la nuque ; et apparemment c’est le cas pour cette ex-majorité…
C’est aussi dans ce contexte que certains oseront reparler de sécurité pour les hommes du RSP, voire d’amnistie ? Prendre en otage et séquestrer pendant des jours les premiers responsables des institutions de la république n’est rien d’autre qu’un acte terroriste, et cela, l’Union Africaine l’a déjà affirmé et insisté. Vis-à-vis de la loi Burkinabè, il ne saurait en être autrement… le « général » et les miliciens de son RSP qui lui sont restés attachés,ont donné l’occasion aux Burkinabè de faire d’une pierre deux coups : démanteler cette milice à la solde de Blaise Compaoré et son « front républicain » et demander des comptes à ces terroristes.
C’est le coup d’état de trop pour ce « général » qui était convoqué devant le juge d’instruction de l’affaire Thomas Sankara le 18 septembre et qui a cru bon de « prendre les devants ». Devenu plus affairiste que stratège, il a joué, ses amis avec, et ils ont perdu ; et c’est tant pis pour eux et tant mieux pour le Burkina Faso.
Une page va se tourner, inexorablement….sur une autre, toute blanche, qui fera du Burkina Faso, une démocratie pérenne et respectée.
Vive le Burkina Faso !
Vive le Peuple éternel du Burkina
Ouagadougou le 23 septembre 2015
Fidèle Gbâanè HIEN
Vos commentaires
1. Le 24 septembre 2015 à 00:52, par biriki En réponse à : Tout ça pour ça ?
Belle et magistrale analyse Mr Hien, plus rien à ajouter. Bravo !
2. Le 24 septembre 2015 à 01:17 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Oui tout ça pour ça. Le peuple burkinabè vient de faire baiser dans son sang versé :
- Par l’impérialisme africain qui a fait et cause pour les compaoré, pour Diendéré et ses racailles du RSP. Oui, Diendéré est amnistié de fait par la CEDEAO et prône fièrement aux côtés des représentants de cette institution fantoche en se moquant de notre sang versé.
- Par l’impérialisme européen et notamment français qui nous regarde de haut. Oui, ceux-là nous regarde vraiment de très haut, nous pauvres misérables et naïfs de surcroît dont le sang versé n’est que peu de chose par à leurs intérêts divers et variés pour lesquels ils nous imposent nos propres fils, dictateurs et autres sanguinaires assoiffés de pouvoir et d’argent pour nous tenir en laisse.
- Encore une fois de plus par Diendéré Gilbert et le RSP/CDP et leurs acolytes de l’intérieur et de l’extérieur.
Diendéré et ses brigands du RSP/CDP doivent être en train de ricaner aujourd’hui après leur criminel forfait, salué par la CEDEAO, en marchant allègrement sur nous et nos cadavres, lui Diendéré le tout puissant protégé des forces obscures contre qui le peuple burkinabè livré à lui-même ne peut rien si l’on s’en tient au scénario macabre que la CEDEAO joue actuellement contre nous en complicité avec la France. Mais nous lui réitérons qu’il n’est rien, sinon le piètre et lugubre criminel se croyant tout puissant, contre qui l’Éternel Dieu peut tout. Wait and see. Dans cette affaire tragique, la parole des Hommes est vile et corrompue. Mais la décision de Dieu ne l’est pas. De grâce, le Burkina n’est pas la propriété de la France ni de la CEDEAO. Ne baissons pas les bras et attendons de voir la suite et la fin de certaines personnes et leurs familles dans ce pays.
Je demande aux chefs d’Etat de la CEDEAO, d’aller amnistier, adouber et décorer tous les brigands et autres criminels dans leur pays. Qu’ils nous laissent gérer notre problème burkinabè. Je les remercie de tant se décarcasser pour nous, mais ça suffit maintenant. Au revoir ! En tout cas, leur poignard dans le dos du peuple burkinabè ne sera jamais oublié.
Oui mes frères, tout ça pour ça. Nous les africains, que Dieu ait pitié de notre étroitesse d’esprit et de nos bassesses.
3. Le 24 septembre 2015 à 05:40 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Mais sans le pardon, la vie n’a qu’un goût amer. Comme chacun est dans la passion, il faudrait attendre l’ère ou l’heure de la raison. Le citoyen.
4. Le 24 septembre 2015 à 06:36 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Bonsoir ! A Fidèle Gbâanè HIEN quelle éloquence et grand Merci pour votre clairvoyance. Avec votre texte on beaucoup appris sur ce cercle de la table ronde avec ces bouteilles remplies de formol qui feront glisser vers le programme VERITE ET RECONILIATION suivis de fermer les yeux HYPNOSE on indemnise suivez les regards comme à la Tutu. On n’en revient pas, les zones d’ombre sur le Burkina Faso et sur tout le continent se dissipent puisque rien ne demeure éternellement caché. Tout ce que la mafia à conspiré, tout ce que la pègre a chuchoté à l’oreille, murmuré, ruminé et mimé de gestes codés dans la cave de sa kabbale sera publié au grand jour sur la place publique du Faso même les juments en raffolent. La vidéo du discours du pirate assassin de président Thomas Sankara RIP en dit long long sur le corsaire de la république du Burkina Faso et de ses protecteurs parrains et mécènes de la pègre C.E.D.E.A.O. fiasco du sauvetage les gentlemans diplomates spécialistes en négoce tapine psychologique se dérobent à l’anglaise (Voir la vidéo sur YouTube - Burkina : Soldats loyalistes et éléments RSP en chiens de faïence) une vidéo renversante tous surpris de voir dans de pareil situation un revenant Bob Dedié-Renardeau sous son treillis camouflé RF Guadalcanal 1945 sorti du vieux stock réformé des marines US. Des uniformes ressuscités en Afrique, tous les vieux de la Caroline du sud en rigole avec nostalgie. Comme quoi la malédiction ne suffit pas, c’est un macaron des Marines US qui avait décoré le béret vert du courageux Capi Sanogo du Mali et a voire l’autre insigne étincelante merveille sur le béret de Capi Dadis Camara-Yilé de Conakry, le malheur ne vient jamais seul. On a aperçu un général Massu-Faso debout sans béret pour le close combat et récite son discours nommé DISCOURS GRAND REGRET par la malicieuse mafia. Discours accompagné de sourire sournoise qui motive la confiance d’un vieux briscard qui a enraillé son fusil d’assaut mais force à faire croire à toute la galerie que son arme fonctionne toujours, sueur froide et panique dans la salle de théâtre. Parmi la galerie beaucoup sont surpris de ces jonglages de sourcilles qui se succèdent et le comble ces faux pas de cadence, comme béguës qui trébuchent sur les mots le long des phrases qui le trahissent lui et son discours bouée du Titanique, que ces parrains lui ont brodé à la va vite pour le sauver mais qui le noie. On voit bien qu’il n’a pas eu le temps de l’apprendre par cœur ni de répéter la séance des chaudes larmes de crocodile du théâtre Molière, ni chialé dans la bohème tragédie de la C.E.D.E.A.O. cette mystérieuse C.E.D.E.A.O. conçu speCIAlement pour tondre l’herbe sous les pieds de l’U.A. cette mafia miroir et relève de l’A.O.F. Afrique Occidentale Française camouflé des colonies françaises capitale Dakar Q.G. service des gaulois. la C.E.D.E.A.O. nouvelle A.O.F. qui ratisse large pour enrôlées des pays non francophones qui se méfient de plus en plus. En Afrique on n’a constaté que cette pègre de pirates aime retourner sa dague dans la plaie surtout contre les peuples qui la tête et se sont sacrifiés pour être libre, un cas rare dans les ex colonies françaises.
AFRIQUE DEBOUT : A LUTA CONTINUA.
5. Le 24 septembre 2015 à 07:12, par vérité2 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Ah oui ! Ici au burkina tout fini par se savoir.
Le soleil s’est levé, une autre page s’est tournée.
Mes condoléances aux familles de nos compatriotes tombés
Prompte retablissement aux blessés
Malheur aux ennemis du peuple car ils périront avec les rats en prison
6. Le 24 septembre 2015 à 07:29, par Zenon En réponse à : Tout ça pour ça ?
Bien dit,mais aucune inclusion,nous censurerons tout parti politique qui speculera en faveur des exclus lors des debats(ils ne devrait meme plus avoir de negociations et le cdp doit etre pur et simplement efface de la scene politique et pour de bon.)
Dieu aime le Burkina.
7. Le 24 septembre 2015 à 08:02, par Fangan Banballiuw En réponse à : Tout ça pour ça ?
Une formidable analyse, de haut niveau. Chapeau. Grand merci.
8. Le 24 septembre 2015 à 08:04 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Bien merci Fidele pour ta bonne analyse de las situation actuelle du pays
Quant a la fameuse inclusion : desole mais on ne peut pas parler d’un repechage. Dura lex sed lex, meme si la loi est faite par les hommes pour etre appliquée par des hommes sur des hommes. Et justement parce qu’on est des hommes qu’on ne peut pas accepeter ce genre d’inclusion. Vox populi vox dei !
De plus apres cette insulte (car c’est ainsi que moi je lis cet accord de la CEDEAO), ils ne devraient meme plus avoir la dignite de se presenter encore au Burkina devant une telle indignation des burkinabe.
On peut se créer une certaine image parce qu’on dispose de la couverture necessaire, mais une fois dans l’action et la realité, ou lorsque que l’on ne comprend pas que la tactique n’est plus appropriée a la situation, on montre la vraie realité de pietre stratege. C’est justement là ou l’on demontre que l’on a monté une image et que l’on faisait de la guerre psychologique en sombrant dans l’esbrouffe. On en fera toujours de trop. Il y a stratege et stratege.
La coincidence (et la precipitation) dans ce coup avec l’affaire Thomas sankara n’est cetes pas fortuite ; elle pese plus que cette histoire personnelle de son epouse Fatou.
Contrairement a ton optimisme (et tu sais que je suis un eternel optimiste), cet accord signé entre les putschistes et les loyalistes ne me donne pas confiance. C’est un poison lent instillé dans l’organisme de l’état et dans le corps social du burkina, qui agira sur un certain terme. C’est bien loin d’etre seulement « tout ca pour ca ». Il n’est pas bon. A mon avis il est vital que l’on le reprenne en bonne et due forme et sous la responsabilité du president reintegré dans ses preogatives regaliennes. En ce sens les decisions de kafando en ces prochains seront capitales.
Une page se tourne certes, mais elle ne s’est pas refermée, encore moins scellée. Vigilance et engagement seront notre salut.
Dewré somé Téonbaore
9. Le 24 septembre 2015 à 10:10 En réponse à : Tout ça pour ça ?
il faut dire la vérité des faits. le putsch a été préparé et fait par le capitaine Dao et ses camarades jeunes soldats. Diendéré en a endossé la responsabilité suite à la discussion avec la hiérarchie militaire la nuit du 16 au 17. RFI a même annoncé au debut que le nouvel homme fort du pays est le capitaine Dao
l’avenir nous dira si Diendéré a voulu canalisé le putsch pour s’assurer qu’il ne perdure pas ou s’il a voulu en profiter
10. Le 24 septembre 2015 à 10:15, par Madou Nango En réponse à : Tout ça pour ça ?
tres tres edifiant
11. Le 24 septembre 2015 à 10:44, par wonko En réponse à : Tout ça pour ça ?
Merci aux vaillants peuple Burkinabes.Suis fier d etre Burkinabe .
Mes amis d autres pays Africains et occidentaux vs admirent et envie votre courage
En ce jour de Tabaski q le seigneur veille sur vs vs benisse vs guide
Paix a tous ceux qui st tombes pr q le Burkina et l Afriq restent debout. .Des Burkinabes se preparaient ce Dimanche pr vs joindre ds votre combat.Heureusement le seigneur vs ai donne la victoire .
Rester vigilant.
Diendere pourquoi tt ca depuis l avenement de ce groupe en 1980 avec Compaore en tete le sang n a fait q couler au Burkina
L assassinat du colonel Nezien Badimbie et bcp ont suivit.
Est ce q ca valait la peine,ces personnes pouvaient etre utile pr le pays.
Rien n sera plus comme avant .
Merci PAPA KAFANDO et tout le peuple Burkinabe
Compatriote Burkinabe en Allemagne
12. Le 24 septembre 2015 à 19:29 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Oui tout ça pour ça. Le peuple burkinabè vient de faire se baiser dans son sang versé :
Par l’impérialisme africain qui a pris fait et cause pour les compaoré, pour Diendéré et ses racailles du RSP. Oui, Diendéré est amnistié de fait par la CEDEAO et prône fièrement aux côtés des représentants de cette institution fantoche en se moquant de notre sang versé.
Par l’impérialisme européen et notamment français qui nous regarde de haut. Oui, ceux-là nous regarde vraiment de très haut, nous pauvres misérables et naïfs de surcroît dont le sang versé n’est que peu de chose par rapport à leurs intérêts divers et variés pour lesquels ils nous imposent nos propres fils, dictateurs et autres sanguinaires assoiffés de pouvoir et d’argent pour nous tenir en laisse.
Encore une fois de plus par Diendéré Gilbert et le RSP/CDP et leurs acolytes de l’intérieur et de l’extérieur.
Diendéré et ses brigands du RSP/CDP doivent être en train de ricaner aujourd’hui après leur criminel forfait, salué par la CEDEAO, en marchant allègrement sur nous et nos cadavres. Lui Diendéré le tout puissant protégé des forces obscures contre qui le peuple burkinabè livré à lui-même ne peut rien si l’on s’en tient au scénario macabre que la CEDEAO joue actuellement contre nous en complicité avec la France. Mais nous lui réitérons qu’il n’est rien, sinon le piètre et lugubre criminel se croyant tout puissant, contre qui l’Éternel Dieu peut tout. Wait and see. Dans cette affaire tragique, la parole des Hommes est vile et corrompue. Mais la décision de Dieu ne l’est pas. De grâce, le Burkina n’est pas la propriété de la France ni de la CEDEAO. Ne baissons pas les bras et attendons de voir la suite et la fin de certaines personnes et leurs familles dans ce pays.
Je demande aux chefs d’Etat de la CEDEAO, d’aller amnistier, adouber et décorer tous les brigands et autres criminels dans leur pays. Qu’ils nous laissent gérer notre problème burkinabè. Je les remercie de tant se décarcasser pour nous, mais ça suffit maintenant. Au revoir ! En tout cas, leur poignard dans le dos du peuple burkinabè ne sera jamais oublié.
Oui mes frères, tout ça pour ça. Nous les africains, que Dieu ait pitié de notre étroitesse d’esprit et de nos bassesses.
13. Le 25 septembre 2015 à 08:35, par vérité no1 En réponse à : Tout ça pour ça ?
Belle analyse, c’est une histoire de fesses encore qui nous a plongé dans ces problèmes ! Le général voulait faire plaisir à sa vilaine femme noire charbon !
14. Le 25 septembre 2015 à 14:29 En réponse à : Tout ça pour ça ?
mes salutations pour cette analyse qui ne souffre d’aucune zone d’ombre sur la présentation de ce putsch et des tenant et aboutissant qui restent pour les auteurs, les bénéficiaires , et même le lobby des chefs d’Etats qui voulaient vaille que vaille rendre leur monnaies au peuple burkinabé notamment sur la chute de leurs vieux père blaise.
CDP et RSP vont passer l’arme à gauche ensemble.
tous les films que nous regardons se terminent avec un brave ( issu des rangs du bien), c’est le film CDP /RSP qui pensaient nous servir le contraire.
Mais quand t’on est maudit on commet toujours la bêtise de trop qui nous emporte.
15. Le 25 septembre 2015 à 14:38 En réponse à : Tout ça pour ça ?
je reviendrai pour dire , je n’en suis pas certain mais je crois que Yayi
n’était pas du même bord que Macky. C’est certainement ce qui l’a poussé a rentrer avant la fin de la pseudo médiation la première fois.
Tout en alertant ironiquement qu’il avait une bonne nouvelle en vue.
je conforte dans cette analyse d’autant plus que quand t’il a promis une bonne nouvelle. Un journaliste c’est empressé de le demandé si la transition reprendra le pouvoir ? il a repondu :
je sais que le Président Miche kafando est un grand homme et j’ai confiance au peuple burkinabé qui est un peuple fort.
juste un point de vu personnel.................
16. Le 25 septembre 2015 à 18:04 En réponse à : Tout ça pour ça ?
son portionnaire (KOROGO) est Commandant et lui général (deux Etoiles) avec troupe a l’appui et budget propre a son fonctionnement.
certainement c’est lui même qui a empêché ce dernier d’évoluer.
17. Le 26 septembre 2015 à 07:01 En réponse à : Tout ça pour ça ?
FELICITATIONS à intervenant n°2 ; c’est simplement fantastique : ton ecrit, ton style, ta culture et ta vision des choses combien juste. Si je puis me permettre : si tu te lance dans l’ecriture (roman par exemple ou autre), je t’assure que tu realiseras des chefs d’oeuvre. En tout cas je t’y encourage vivement
dewre some teonbaore