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Prix africain de l’innovation 2016 : Stimuler le potentiel de l’Afrique pour les Africains

Publié le lundi 21 septembre 2015 à 07h00min

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Prix africain de l’innovation 2016 : Stimuler le potentiel de l’Afrique pour les Africains

« Made in Africa », c’est sous ce thème qu’est organisée la 5e édition du Prix de l’innovation africaine (PIA). Un concours qui permet à des centaines d’innovateurs et d’entrepreneurs de libérer leur talent et leur créativité afin de trouver des solutions adaptées aux problèmes de l’Afrique. Afin de faire connaitre cet événement au public burkinabè, une équipe de la Fondation africaine pour l’innovation (AIF) était le mardi 15 septembre 2015 à Ouagadougou.

Le continent africain regorge d’énormes potentiels inexploités dans le domaine de l’innovation. Les idées ne manquent pas mais des tribunes d’expression, si. C’est donc dans le but de simuler la création que le Fondation africaine pour l’innovation a créé le PIA destiné aux Africains où qu’ils soient. Pour l’édition 2016, le concours a été lancé le 3 août et la réception des candidatures se poursuit jusqu’au 31 octobre 2015. Au regard des performances du Burkina Faso jugées faibles dans les éditions antérieures [Moins de 15 candidatures en 2014], madame Laura Yuégo de l’AIF estime que le pays fait partie de ceux dans lesquels il faudra mener une sensibilisation de proximité auprès des innovateurs.

Domaines prioritaires et critères

Les candidatures sont reçues dans cinq domaines classés prioritaires. Il s’agit de l’agriculture et de l’agro-industrie ; de l’environnement, de l’énergie et de l’eau ; de la santé et du bien-être ; des techniques de l’information et de la communication ; et enfin des industries manufacturières et services.
Les innovations seront évaluées par un comité de sélection de cinq experts africains sur la base de cinq critères. L’originalité, le potentiel commercial, le développement à grande échelle, les aspects scientifiques et techniques, et l’impact social. Toutefois, mme Yuégo tient à souligner que le potentiel commercial est le critère le plus important car l’innovation doit être compétitive sur le marché africain.

Prix

Des prix alléchants attendent les trois premiers lauréats du concours. Le premier prix, d’une valeur de 100 000 dollars (plus de 58 millions de F CFA), reviendra à la meilleure innovation. Le deuxième prix, d’un montant de 25 000 dollars (plus de 14 millions de F CFA), ira à celui dont l’innovation affichera le meilleur potentiel commercial. Enfin, un prix spécial sera remis au candidat dont l’innovation aura le meilleur impact social. Il recevra, lui aussi, la belle somme de 25 000 dollars.
Les sept candidats nominés repartiront chacun avec un bon de 5 000 dollars. Par ailleurs, un soutien particulier sera apporté à 10 jeunes innovateurs de moins de 26 ans et 10 autres femmes afin de leur permettre de développer leur entreprise.
Pour couronner le tout, mme Laura Yuégo a annoncé qu’à l’issue d’un atelier dénommé « Do tank », l’AIF sélectionnera quelques innovations ayant un design moins attractif, et avec l’aide d’experts, travaillera à améliorer le look et à augmenter le potentiel de commercialisation de ces innovations.

Au cours de la présentation du PIA, deux innovations ont été présentées au public. La première, le broyeur polyvalent pour le bétail et la volaille, a été classé parmi les 100 meilleures innovations d’Afrique à Paris. Elle fut présentée par Tibita Oumar Rouamba, président de l’association burkinabè des inventeurs et innovateurs (AB2I). Quant à la deuxième innovation, il s’agit de la Télé-irrigation du Nigérien Abdou Maman, finaliste du PIA 2014.
En rappel, la participation au concours est entièrement gratuite et les organisateurs ne doutent pas que le Burkina Faso sera fortement représenté et qu’il n’en reviendra pas bredouille.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 septembre 2015 à 10:04, par TIENDRBEOGO Justin En réponse à : Le micro leasing doublé d’un appui technique comme modèle de financement du secteur informel et des associations

    L’idée de repenser au mieux le système financier de la zone UEMOA qui exclut les secteurs informel et associatif des circuits de financement classique, a généré le micro leasing avec accompagnement technique comme un modèle de financement des opérateurs à faibles revenus. C’est un type de bail qui permet aux petits opérateurs du secteur informel et aux membres des structures associatives de disposer d’équipements exclusivement productifs de faible valeur, sur une durée bien déterminée, pour se développer. Les accompagnements financier et technique sont effectués de manière concomitante pour assurer une garantie de succès de l’activité et un recouvrement à presque 100% des fonds de crédits. L’accompagnement technique se traduit, en aval par une formation en gestion de micro entreprise et des suivi conseils réguliers sur le lieu de l’activité.

  • Le 12 janvier 2016 à 10:46, par NTZINTZI APPOLINAIRE En réponse à : Prix africain de l’innovation 2016 : Stimuler le potentiel de l’Afrique pour les Africains

    Bonjour je ne comprends pas , vous dites que c’est l’édition 2016 mais la date de limite de dépôt de dossier c’est 2015 . J aimerais comprendre s’il
    vous plait . MERCI

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