Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Au début, on était seul au monde face à notre art. Une seule chose nous unissait : l’amour et la passion pour la chose musicale. Une musique d’un genre nouveau dans un pays où les mélomanes étaient toujours portés vers les sonorités venues d’ailleurs. Le rap (hip hop), notre musique, a eu du mal à s’imposer à ses débuts.
Du côté de nos devanciers les reggae-men, rien n’était acquis non plus. Sous le soleil de Ouagadougou dans ces années 90, rappeurs comme reggae-men étaient perçus comme des "voyous", des "drogués", des "désœuvrés", etc. Le regard de la société pesait lourd sur nos épaules de jeunes artistes dont certains étaient pétris de talents.
Aujourd’hui, bien de choses ont changé. "Les voyous" et "les drogués" d’hier sont ceux-là même dont les porte-flambeaux ont joué un rôle fondamental dans la chute de Blaise Compaoré et son régime. Hier encore stigmatisés, isolés, et indexés par la société, ils semblent être devenus des symboles, des modèles, des repères d’une jeunesse burkinabè en résistance et en lutte pour un devenir meilleur. Décryptons le phénomène.
La combinaison de plusieurs facteurs pourrait expliquer pourquoi les artistes musiciens, surtout les plus engagés, ont gagné en notoriété dans la lutte. En effet, au moment où le régime Compaoré était au zénith de son pouvoir, la plupart des forces vives de la nation connaissaient des contraintes de plus en plus élevées pour contrer les dérives autoritaires du régime. Journalistes assassinés, société civile de service, opposants divisés, modelés, muselés pour finir par se fondre dans la mouvance présidentielle, désengagement et retrait progressif de bon nombre d’intellectuels de la lutte, etc. Les forces traditionnelles de gauche burkinabè jadis brillantes en matière de mobilisation de la jeunesse, avaient elles aussi amorcé une longue agonie surtout ces 15 dernières années. C’est alors que la voix des artistes engagés a commencé à se faire entendre.
Quand les « drogués » deviennent des héros
Aux côtés de ceux et celles qui chantaient pour distraire et divertir le public, il y en avait d’autres qui ont su utiliser la musique pour servir la cause du peuple. « La musique est une arme » disait Fela Kuti. Au fil du temps, rappeurs et reggae-men ont su s’en servir pour influencer progressivement la jeunesse et le peuple burkinabè à deux niveaux. Premièrement, ils ont su, grâce à leur art, booster le moral du peuple avec des chansons décrivant le quotidien peu enviable des burkinabè, tant sur le plan de leurs conditions de vie que sur celui de la mal gouvernance du régime. Des titres comme : Le système du vampire (Black So Man), Directeur voleur (Zedess), Ici au Faso la vie est dure (Wemteng Clan), Rebelles (OBC), Norbert Zongo (Artistes unis pour Norbert Zongo), Votez pour moi (Smockey), Ça va aller (Basic Soul), etc., étaient là pour dépeindre la dure réalité du quotidien du peuple ainsi que la nature oppressive du régime. Ces rappeurs et reggae-men s’affichaient dès lors comme des porte-voix de la détresse d’une jeunesse oubliée et d’un peuple méprisé. Ils réveillaient les consciences endormies et mieux, encourageaient la jeunesse à résister et surtout à s’engager pour la lutte.
Deuxièmement, ces chansons engagées terrifiaient l’adversaire, troublaient son sommeil, et pire affectaient négativement son moral. Croyant reprendre la main, le régime à un certain moment, a opté pour la censure de certaines chansons. Mais c’était peine perdue puisque toute censure d’une œuvre musicale amplifie le buzz autour de l’artiste et provoque encore plus la curiosité du public pour l’œuvre en question. De plus, grâce à Internet, l’impact de la censure est quasi nul car toute personne connectée peut toujours écouter et télécharger la chanson de son choix.
Ainsi, rappeurs et reggae-men ont-ils continué résolument « à mettre du sable dans "l’attiéké" » de nos dirigeants en dépeignant leurs forfaitures dans leurs chansons, clips vidéos, et surtout en public. Aussi, toute tribune qui leur était offerte était une opportunité pour passer un message de dénonciation et d’avertissement à l’endroit des dirigeants. On se souviendra toujours de la réaction de Smockey aux koras 2010 en présence de Blaise Compaoré et son épouse !! L’impact a été vite ressenti si bien que certains hommes politiques ou fonctionnaires corrompus s’abstenaient de plus en plus de se pavaner dans certains lieux publics craignant que le DJ du coin ne joue une musique embarrassante.
Au tournant de 2013, certains artistes engagés plus téméraires, ont poussé le bouchon plus loin en allant au-delà de la production de chansons dénonçant les travers du régime. Ils avaient fini par comprendre que dans un régime autoritaire comme celui de Blaise Compaoré, dénoncer simplement n’était pas une condition suffisante pour créer le changement. Malgré les menaces et les intimidations, ils ont utilisé leur statut d’artiste pour braver la peur et commencer un travail d’organisation et de mobilisation de la jeunesse dans les villes. Cette mobilisation de la jeunesse s’est fondue dans celle du peuple par les partis politiques de l’opposition, les organisations de la société civile, et ensemble, ils ont su barrer la route du régime dans sa tentative de modification de la Constitution. Le reste n’est qu’histoire.
L’idée ici n’est pas de soutenir que les artistes rappeurs et reggae-men sont tous et toutes exempts de critique. Il ne s’agit pas non plus de démontrer qu’ils sont exclusivement à l’origine de la chute du régime Compaoré. Au-delà des procès d’intention, il y a lieu de constater que chacun ayant un rôle à jouer dans la société, les artistes engagés ont su jouer le leur sur plusieurs plans devant le peuple burkinabè et devant l’histoire. D’abord, ils ont joué un rôle d’éducateur et ont participé à la formation politique et idéologique du peuple, surtout de sa frange la plus jeune.
Par exemple, alors que les cours d’histoire du secondaire enseignent peu sur la vie des héros de l’indépendance et des panafricanistes, les artistes rappeurs et reggae-men en parlent constamment dans leurs chansons. Ensuite, ils ont eu aussi le don de la prémonition. Des chansons comme : Le chapeau du chef (Smarty), Allons à Kosyam (Basic Soul), "Tekré" (Collectif Tekré), Pays des hommes intègres (Humanist), Ce président-là (Sams’K le Jah), "Nasaar Naam" (Sana Bob) etc., annonçaient déjà les couleurs sur l’insurrection populaire et la chute du régime…
Il faut donc croire que cet épisode de la contribution des artistes engagés dans l’évolution de l’histoire politique de notre pays fera changer définitivement le regard des uns et des autres sur l’artiste burkinabè. Ce changement de perspective s’impose de lui-même désormais puisque ceux qu’on qualifiait de délinquants et donc infréquentables hier, sont de nos jours perçus comme des champions de la jeunesse.
Rester intègres et solidaires
Toutefois, les artistes devraient comprendre que ce changement de perspective des Burkinabè à leur endroit place une lourde responsabilité sur leurs épaules. Par conséquent, il y a entre autres trois choses qu’ils pourraient faire pour consolider cette stature acquise au prix de sacrifices, et en être dignes. Premièrement, les artistes engagés devraient considérer ce changement de regard de la société burkinabè d’abord comme une invitation à la perfection de leur art. Cela passera forcement par plus de créativité et d’innovation pour continuer à séduire les mélomanes.
Deuxièmement, c’est une invitation à plus d’intégrité car parfois en Afrique, le plus dur pour les artistes engagés, c’est de rester intègres face aux diverses pressions financières ou devant les multiples tentatives des gouvernements de les "récupérer". Il y a donc lieu pour eux de trouver les voies et moyens pour vivre décemment de leur art ce qui nécessitera une meilleure organisation sur le plan professionnel.
Enfin troisièmement, ce changement de perspective des burkinabè devrait sonner comme un appel à l’unité pour nos artistes. Face aux causes nobles et d’importance nationale ou continentale, les égos et la "star-mania" devraient s’effacer pour que l’union et la solidarité triomphent. Cela résultera certainement d’une démarche personnelle ponctuée d’une bonne dose d’humilité et de modestie.
En guise de conclusion, soulignons que l’image de marque des artistes rappeurs et reggae-men dans la société burkinabè a gagné en prestige évoluant de l’image caricaturale du "délinquant drogué" à celle de symbole d’une jeunesse militante et engagée. Une telle évolution en l’espace d’une vingtaine d’années mérite une célébration.
Si les révolutionnaires revenaient au Burkina Faso aujourd’hui, ils seraient fiers de nos artistes engagés car ces derniers ont su mettre leurs talents au service du peuple comme ils l’avaient souhaité dans leur discours d’orientation politique d’octobre 1983. Les élus et responsables politiques qui s’installeront aux commandes de notre État au sortir des élections d’octobre prochain doivent donc prendre bien note.
Les rappeurs et reggae-men sont encore dans la place et leur nombre ne fait que grandir avec l’apparition de nouveaux talents aussi engagés que leurs ainés. Pour les dirigeants qui voudraient continuer comme avant, qu’ils sachent que la musique est effectivement une arme et quand le microphone commence à crépiter, ceux et celles qui veulent bâillonner le peuple burkinabè doivent se mettre à trembler. La lutte continue !!!
Bernard Zongo alias Badnerr
Email : barkbigazongo@gmail.com
Vos commentaires
1. Le 15 septembre 2015 à 17:07, par espoir 9° En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Ils sont admirables, ces gens là. Si en plus de nous offrir des notes musicales pour adoucir les mœurs, ils deviennent de véritables catalyseurs de changement au service du peuple, alors BRAVO !!!
2. Le 15 septembre 2015 à 17:08, par Salou En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Propre, Vous êtes des combattants. Votre engagement pour le pays est admirable.
3. Le 15 septembre 2015 à 17:14, par SIDPAYETE En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Certes vous avez bien contribuer à l’avènement et aux évènements des 30 et 31.10.2014 mais cela reste le résultat d’une synergie de multiples et diverses forces ; par conséquent, j’aurais souhaité qu’on utilise seulement et toujours le "NOUS", au risque que chacun ne veuille démontrer sa contribution, chose qui engendrerait des "effritements" de forces. N’est-ce pas NOTRE NOMBRE QUI EST NOTRE FORCE ?
Sinon que ce sont certains artistes qui accompagnaient le régime déchu à la mobilisation pour le remplissage des stades recto-verso pour démontrer l’adhésion du peuple à la modification de l’art.37.
HUMILITÉ !
4. Le 15 septembre 2015 à 17:30, par Le Patriote En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Vous avez cri bien faire mais en réalité vous avez détruit le pays. les morts des 30 et 31 décembre vont hanter vos nuits car vous êtes les responsables de leur mort pour rien. la gébégie continue la corruption avance la mal gouvernance en moins d’une année le Burkina a réculé de plus de 10 ans. Vous avez fait partir Blaise c’est bien mais vous avez instaurer plus de mal : quand les députés pillent l’argent vous ne dites rien ??? quand on a les fraudes aux examens et concours vous chanter que c’est bien ????? Quand vous avez détruit presque toute l’économie du pays et des gens meurent chaque jour vous chanter que c’est bien. Quand le pays va mal vous vous chantez le contraire ????? ayez le courage d’intéroger le peuple le peuple vomit presque toutes les actions du gouvernement vous direz que ce n’est pas votre faute si on a des ministres incoùpétents comme LOADA BA et j’en passe mas c’est votre action que les a placés là surtout votre silence actuelle c’est très grave
5. Le 15 septembre 2015 à 17:36, par Informaticien En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Black So Man tellement talentueux ,c’est sur la chaine nationale ivoirienne que je l’ai connue.
6. Le 15 septembre 2015 à 17:39, par Ya n Ya boin En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Smockey, Sams’K le Jah ...
Pourquoi avez vous préférez ce ton dans votre écrit ?
Y a t-il un problème ?
Les qualificatifs utilisés, de mon point de vue, dénotent un malaise en vous que vous avez voulu exprimé à travers ces lignes. Si tel est le cas, le silence valait la peine.
Je ne suis pas Regue man ni Hip Hop, mais j’ai toujours eu de l’admiration pour vous.
Il faut rectifier ce tir car vous jetez sur la place publique ce que bon nombre d’entre nous n’avaient jamais à l’esprit.
You do not have shout out loud what other people say you are. Just be yourself.
7. Le 15 septembre 2015 à 17:40, par sidsomde En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
alors justice pour Black So Man aussi !!
8. Le 15 septembre 2015 à 17:43, par Le Patriote En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Blaise nous conduisais vers l’nfer les artistes voyous ont apporté la clé de l’enfer et le gouvernement de la transition avec le CNT ont ouvert la première porte de l’enfer il reste à ROCK pour ouvrir la dernière porte et nous y conduire. Pauvres artistes soit disant engagé ??? heureusement Dieu est là pour nous sauver. Replier vous et laisser Dieu agir
9. Le 15 septembre 2015 à 18:13, par Poutine du Burkina En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
ARTISTES VENDUS A LA SOL DE ZIDA ET DU CNT .
Le naturel vous a rattrapé, vous préférer manger avec la transition en taisant toutes
les INJUSTICES EN COURS : Gabegie au CNT, Fraude dans les Concours de l’enaref,
Le fonds commun (HARAM) qui est un vol et illégal.
dites-moi, quel artiste va sortir une chanson pour demander d’étendre le fond commun aux instituteurs, les infirmier, les agents des eaux et forêts, et autre corps publique qui travail aussi dur pour un développement de pays ???
Hien SamsK et Smokey et les autres ???, qu’est - ce que vous pensé du pillage organisé appelé Fond commun ???
On attend votre réponse par rapport à cette question brûlante !!!
10. Le 15 septembre 2015 à 18:22, par Alpha En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
je voudrais dire a la fausse patriote internote n°4 ceci : on ne peut pas faire des omelettes sans cassé les oeufs après 27 ans de règne. si tu na rien a dire tait-toi. La lutte continue . Courage aux artistes on est ensemble.
11. Le 15 septembre 2015 à 18:26, par Ahmed En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
internautes 4. Vous parlez de quel pays ? Vous n’aimez pas ces artistes certainement. Ne mentez pas sur eux,
12. Le 15 septembre 2015 à 19:10, par mr En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Pauvre burkina
13. Le 15 septembre 2015 à 19:59, par kouadio En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Vous etes des voyous et vous resterez des voyous. Si c ;est une fierte d ;avoir incendie et vole des biens, assumez vos actes. En quoi etes vous des heros ? Vous avez ete instrumentalise et on connait vos sources de financement maintenant. Vous avez les poches pleines aujourd’hui, dites alors la verite aux parents des morts des 30 et 31. Qui Vivra Verra !
14. Le 15 septembre 2015 à 21:06, par Yves En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Bravo aux artistes musiciens. Mais il y a parmis vous d’autres comme Basic Soul qui ont un penchant très net pour un parti politique, chose que je déplore. Vous devez rester en DEHORS DE LA POLITIQUE POLITICIENNE pour être credibles. Ne fermez pas les yeux sur les maux d’un parti et prets à dénoncer les autres partis. Soyez justes et équitables. Regarder la position prise par la chanteuse Aïcha Koné alors de la crise ivoirienne, après elle était obligée de s’exiler. Ne vous laisser pas "acheter" par des politiciens assoifés de pouvoir.
15. Le 15 septembre 2015 à 23:34, par The king of pop did his job to the best. En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Apres 27 meme l’enfert est mieux.Bravos a nos vaillants artists.Blaise ne re viendra ja mais au Bur ki na.Man gnierd bila.
16. Le 16 septembre 2015 à 01:07, par le réveil du dormeur En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Très bel article .Décryptage de la contribution des artistes à la lutte .Il importe que pour maintenir la flamme de l’éveil vaut mieux ne pas trop s’accoquiner avec le pouvoir en place ou celui qui viendrait à être mis en place .
17. Le 16 septembre 2015 à 06:32, par some En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Chapeau aux artistes mais je pense que vous avez déjà oublié ces rappeurs qui ont été victimes aussi du système. Je parle là des groupes "YELEN " et " FASO COMBAT " surtout le dernier album de FASO COMBAT . "partir aujourd’hui avec les honneurs ou partir demain en catastrophe, la balle est dans votre camp et que le bon sens vous guide Amen ". C’est bien ici un texte de DAVID & MALCOLM . Vivement que ces jeunes reviennent sur la scène pour encore prophétiser. Salut !
18. Le 16 septembre 2015 à 08:16, par Jahkarimo En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Bravo !!La nation vous est vraiment réconaissante !!Vos noms seront gravés dans la memoire collective des Burkinabé comme De Gaulle en Français.Que Dieu vous donne longue vie pour que vous puissiez partager vos experiences à la jeunesse de la génération montante !!!
19. Le 16 septembre 2015 à 09:04, par Tasséré En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Que dites vous alors de ces artistes qui chantent "Maman Chantal Compaoré" Maman Alizèta Gando" "Maman Djamila" Ce sont eux qui ont fait tourner la tête du Kôrô Blaise Compaoré qui fini par croire que sans lui plus de Burkina Faso
20. Le 16 septembre 2015 à 09:20, par Nabila En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Bel article, félicitations à vous. Vous avez fait votre travail en chassant un monsieur qui a fat plus de 27 ans au pouvoir mais le combat continue car les vautours, il n’en manquera pas. Courage et bon vent !
21. Le 16 septembre 2015 à 09:34, par Nabila En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Bel article, félicitations à vous. Vous avez fait votre travail en chassant un monsieur qui a fat plus de 27 ans au pouvoir mais le combat continue car les vautours, il n’en manquera pas. Courage et bon vent !
22. Le 16 septembre 2015 à 09:47, par L’Oeil du peuple En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Bravo à la génération consciente et consciencieuse. Vous avez su par notes donner confiance à tout un peuple qui ne croyait plus, qui avait perdu son repère. Vous avez bravé les billets craquants, les villas de luxe, les voitures de luxe, les voyages de rêve de Blaise Compaoré et ses acolytes pour redonner l’espoir de vivre aux BURKINABE et de garder leur intégrité et leur dignité. Bravo à vous dignes fils du BURKINA. Vos ancêtres sont fiers de vous et vous sont très reconnaissants. Continuez et restez toujours unis pour contrer les assauts répétés de l’intérieur comme de l’extérieur des ennemis du peuple. Vous êtes admirables et vous faites la fierté du pays des HOMMES INTEGRES. Vous avez été avant, pendant et après au devant des choses. N’eût été votre vigilance, les évènements du 30 et 31 octobres 2015 n’allaient pas connaitre un succès aussi éclatant qui fait la fierté de tout un peuple. N’eût été votre vigilance la transition plusieurs fois malmenée et prise en otage n’allait pas arriver à son terme. Vous avez été des artisans de la transition. Vous avez été des artisans de l’éveil des consciences de la jeunesse et du peuple BURKINABE tout entier durant ces vingt dernières années.
Votre force est votre nombre. Restez toujours unis et gardez toujours votre nombre. Vive la jeunesse consciente.LA PATRIE OU LA MORT,NOUS VAINCRONS.
23. Le 16 septembre 2015 à 10:07, par Patarab Talé En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Prochainement n’oubliez pas de citer le FASO COMBAT.Car c’est un groupe de jeune qui avait attaqué le régime Compaoré sans détour de mot et à visage découvert,j’en veut pour preuve leurs albums censurés,et ont même fait la prison à force de dénoncer.
24. Le 16 septembre 2015 à 10:57, par Nongdo En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Félicitations, il faut continuer le combat. On est ensemble
25. Le 16 septembre 2015 à 13:04, par OS En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Tres belle et juste analyse avec une conclusion bien agencée. Reconnaissance à sa juste valeur de la contribution de ces artistes (chapeau bas à vous), ce qui vous invite à vous perfectionner au lieu de prendre la grosse tête. Aux politiciens vous savez désormais que vous n’êtes pas les seuls leaders d’opinion ! N’gaw
26. Le 16 septembre 2015 à 13:21, par L’Afro-optimiste En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
félicitation à tous ces artistes engagés,élévation et considération à vous
Ces gens là,malgré toutes les embuches ils pédalaient sur leur vélos sur une pente raide et on remarquait qu’à gauche et à droite qu’ il y’avaient des péripéties,s’ils arrêtaient de pédaler ils tomberaient,alors ils continuaient de pédaler,on appelle cela donc avoir du COURAGE et de la CONVICTION.
Et comme seul la lutte libère,et aussi comme dit un proverbe AFRICAIN :"LA PAROLE EST UNE BALLE DE FUSIL ;ON NE PEUT PAS LA RATTRAPER SI ELLE S’ÉCHAPPE". Ils se sont armés de persévérance et la nature dirigea le vent à leur faveur,alors la pente commença à être favorable au pédalage.Et la nature faisant bien les choses,leur musique qui est une musique spirituelle et de conscientisation a fini par bercer presque toute la population en leur donnant raison devant l’histoire.
Moi je n’appellerai pas cela une revanche mais un CYCLE NORMAL DES CHOSES.
Ces artistes engagés auparavant traités de voyous et de tous les noms,quels adjectifs trouverait-on face à l’histoire des faits ?
VIVE LE BURKINA FASO
VIVE LES ARTISTES ENGAGES
POUR LE COMBAT PATRIOTIQUE POUR L’AVENIR RADIEUX DU BURKINA FASO
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS
27. Le 16 septembre 2015 à 13:22, par Pataamleukré En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
Mes prédécesseurs qui vous ont appréciés positivement ont tout dit.
Bravo à vous !
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !
28. Le 24 septembre 2015 à 05:48 En réponse à : Black So Man, Basic Soul, Sams’K le Jah, Smockey, Zedess, etc. : La revanche des artistes !
C’est bien d’avoir chassé Blaise pour une alternance.
mais après, vos enrichissements divers qui ont permis par exemple à Smokey qui s’est construit un complexe à 400 millions, avec ça, combien aurait-on construit d’écoles et de csps ? C’est ça le problème du pouvoir d’Etat. On critique les autres, mais on fait pire... que les autres. Qui peut vraiment libérer notre pays ? Un citoyen honnête.