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Défis du Burkina post- insurrection : Dibi Alfred Millogo contribue à la réflexion à travers un livre

Publié le mardi 15 septembre 2015 à 04h08min

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Défis du Burkina post- insurrection : Dibi Alfred Millogo contribue à la réflexion à travers un livre

« Mon Rêve pour le Burkina Faso : les défis d’un Pays post-insurrectionnel » est le titre du second ouvrage de Dibi Alfred Millogo. Cette œuvre de 192 pages, éditée aux éditions AFROLIVRE, a été présentée au public le vendredi 11 septembre 2015 à l’annexe de la librairie MERCURY.

Mal gouvernance, incivisme, pauvreté, système éducatif hostile, perte de nos valeurs culturelles, ce sont les maux contre lesquels Dibi Alfred Millogo s’insurge dans son œuvre intitulée « Mon Rêve pour le Burkina Faso : les défis d’un pays post-insurrectionnel ».

Pour le préfacier de ce livre, le Larlé Naaba Tigré, « Jamais, pareille œuvre n’est tombée dans son contexte ». Cette œuvre est d’un intérêt national tant il traite d’une question importante à un moment important de la vie de notre nation. C’est une œuvre d’introspection qui interpelle chaque burkinabé à la réflexion et surtout à l’action. « Dibi Millogo égraine les défis majeurs auxquels nous devons faire face individuellement et collectivement. Invitant ce peuple qu’il aime à enlever le masque de préjugés et prendre ses initiatives pour un Burkina plus prospère dans toutes ses composantes, il refuse d’accepter « la pauvreté » qu’on lui attribue » a-t-il précisé dans le préface.

Et l’auteur d’ajouter, qu’il a conçu le projet de cet ouvrage avant les événements des 30 et 31 octobre 2014 sous le titre « Chaque génération a ses défis, jeunesse burkinabè, voici les nôtres ». Puis, arrivèrent les événements des 30 et 31 octobre 2014, où, selon lui « tout doit être meilleur ».

De l’avis de l’auteur, cet œuvre de conscientisation n’est pas un roman qu’il faut lire et raconter, « ici, vous n’aurez rien à raconter ». Dans chaque chapitre, Dibi Alfred Millogo fait une introspection et demande aux lecteurs d’agir. A cet effet, il demande aux lecteurs de lire cette œuvre avec un calepin et un crayon à la main car il s’agit de contribuer à écrire l’histoire de son pays d’où alors une invite à une seconde insurrection : « une insurrection mentale ».

Nicole Ouédraogo
(Stagiaire)

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