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Festival itinérant de poésie internationale : Susciter le goût de la poésie

Publié le lundi 11 avril 2005 à 07h21min

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Le Festival itinérant de poésie internationale en Afrique (FIPIA) a clos ses portes le 7 avril 2005 à Ouagadougou. La cérémonie officielle de clôture s’est déroulée à la Place Naaba Koom (Fouquet).

"Voyage ou aventure, le nôtre arrive à sa fin. Car c’en fut un. Et comme en tout voyage ou aventure, appréhensions, difficultés du moment, surprises mais aussi découvertes et enrichissements ont jalonné le nôtre. Tels sont les tout premiers mots du coordinateur national du FIPIA, Jacques Guégané à l’occasion de la clôture du festival. Le FIPIA dont l’objectif est de véhiculer les émotions et la créativité a réussi son passage au Burkina. En effet, le regroupement de poètes aussi talentueux les uns que les autres, venant d’horizons divers (France, Italie, Guadeloupe, Sénégal, Togo, Colombie) n’est pas le fait du hasard.

La diversité de leurs pratiques créatrices, indique, selon M. Jacques Guéguané, "la nouvelle approche que nous souhaitons impulser à la poésie, qui couvre le verbal et le non verbal : la poésie mode de vie, d’action, de pensée...". C’est dans cette dynamique que le menu du festival a privilégié le public jeune, le "sang frais" nécessaire à toute société, c’est-à-dire l’innovation.

Ainsi, faisant siens ces propos de l’homme politique français, Santini qui stipulent que "la jeunesse" est une "fraction" de folie, M. Guégané la conplète en disant que "la folie est le dérèglement des sons, le chemin de toute poésie". Et cela, les jeunes l’ont démontré tout au long du festival, soit par des créations collectives ou individuelles, soit par des interprétations. Le public a pu savourer le poème "La salade", une création collective d’un groupe d’élèves ayant participé à l’atelier d’écriture poétique.

Pour Paul Dakeyo, le père-fondateur du FIPIA, le festival a été une réussite totale. Il se dit impressionné par le talent des jeunes qui, a-t-il ajouté, n’ont besoin que d’un peu d’aide pour rayonner. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, "je ferai tout ce qu’il y est de mon pouvoir, non seulement en tant qu’un initiateur du FIPIA mais aussi en tant qu’éditeur pour assurer une continuité dans la réussite du projet commun que nous mettrons en place".

Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya

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