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Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

Publié le mercredi 9 septembre 2015 à 15h35min

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Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

La crise du sucre de la SN SOSUCO est redondante depuis plus d’une année et ne semble pas trouver une issue durable. Les causes, au moins conjoncturelles, de la mévente sont connues. Des solutions ont été proposées pour relever cette entreprise qui reste premier employeur après la fonction publique et contribue de fait à l’épanouissement économique du pays.

Où se situe le blocage ? On peut observer la situation sous plusieurs angles, chacun d’une manière ou d’une autre ayant une responsabilité dans la menace qui aujourd’hui pèse sur une société qui ne mérite peut être pas son sort.

J’accuse les leaders qui au crépuscule de la révolution ont troqué le slogan encore valable aujourd’hui pourtant « produire et consommer Burkinabè » contre des intérêts douteux. Ils ont fait de nos frontières des passoires, de notre économie un marché de prospérité pour des produits importés de même nature que ceux produits en interne, souvent même de bien mauvaise qualité. Jusqu’aujourd’hui ils n’ont pas été capable de nous proposer une vision pragmatique sur ou nous allons dans le secteur industriel. Aujourd’hui ils se ruent sur les industries extractives dont personne n’ignore le caractère éphémère. Le cauchemar de l’ex BRAFASO est une illustration claire de ce que certains n’ont eu de vision que le bout de leur nez. Tout porte à croire qu’il y a plus d’intérêt dans les canettes périmées de OBOUF que dans une industrie nationale qui sert les burkinabés.

J’accuse nos commerçants et operateurs economiques. Ils n’ont aucun sens de la notion de patrie. Ils préfèrent nous vendre les produits importés par ce que a cout de magouilles et d’entente frauduleuses aux postes de contrôles avec la bénédiction des agents de l’état ils font des marges bénéficiaires indécentes sur le dos des recettes nationales sans scrupule aucun. Ils bloquent les stocks et vendent à l’approche des grands évènements pour pouvoir augmenter de façon abusive les prix. Ils spolient ainsi la production locale, une industrie dont ils devraient être solidaires au nom de la patrie. Lorsque l’état met en place des boutiques témoins, ils profitent de l’ignorance de leurs frères et ne suivent point les mots d’ordre. Chacun se mue en un « petit chef » dans son étalage ! Dans les « grande surfaces » et alimentations, peu font une promotion des produits locaux ; produits qui s’exportent pourtant à prix d’or à travers l’occident. Quand l’accès a ces marches fermes s’avère possible bien-sûr !

J’accuse le citoyen lambda. Il est frileux. Il n’a ni le courage ni la patience de demander au revendeur le produit dont il a besoin. Quand dans la première boutique il constate l’absence du sucre burkinabè, il se contente de prendre ce qui est là. Pourtant ce simple reflexe qui consiste à dire donnez-moi ce que je veux ou je vais chercher ailleurs est salutaire pour notre économique par ce que suivi dans un mouvement d’ensemble il obligera la masse des commerçants amorphes à se mouvoir. Le burkinabè moyen préfère le sucre blanchit à coup de produits chimiques. Mais peut-on-lui en vouloir puisqu’on ne lui a jamais appris la différence. Rappelant vaguement ces dames qui préfèrent la peau rouge acquise à coup de cosmétiques ! Le burkinabè quand il prend des initiatives de transformations de la matière première se laisse guider par la recherche de profit immédiat et se livre à des calculs malsains. Ainsi les mangues sont muries au carbure, le Benga est cuit au carbure. Certains vont même jusqu’à recycler de l’huile de vidange !

Voici le constant amer, de l’état d’esprit d’une bonne partie des acteurs d’une société. Loin de tomber dans une philosophie de fatalité, il est évident que les grands mots nécessitent de grands remèdes. Chaque individu a sa carte à jouer, chacun doit prendre ses responsabilités dans sa petite parcelle d’influence. Car c’est seulement ainsi que nous renverseront la tendance à ces pratiques belliqueuses qui ne soutiendront jamais un développement. J’ai lu que si la SOSUCO ne vendait pas c’est parce qu’elle n’était pas compétitive. Certes. Mais penser ainsi c’est ignoré le sens nouveau que revêt la compétitivité dans un monde globalisé. Les agriculteurs Américains sont payés pour produire du mais que l’on retrouve dans nos assiettes tout comme les éleveurs Néerlandais sont payés pour produire du lait. Au Burkina certains on grandit au gout du lait « bonnet rouge » dont le Néerlandais lambda ignore l’existence. C’est du « export only » comme on dit ! Le wax hollandais n’est pas vendu en hollande mais fait la fierté des dames africaines au détriment d’un certain « Faso Danfani » agonisant.

Dans un tel contexte un peuple qui abandonne sa production locale ne peut évoluer durablement et un gouvernement qui n’a pas la bonne politique pour soutenir la production et la consommation nationale mène le peuple à la ruine. Aujourd’hui encore le « produisons ce que nous consommons, consommons ce que nous produisons » garde tout son sens.

Privat Kabré

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Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2015 à 16:19, par Windpouiré En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    UNE TRÈS BELLE ANALYSE. JE VOUS TIRE MON CHAPEAU.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:30, par HERVOS ONE En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Ce écrit est une leçon de nationnalisme. chers burkinabé, consomons ce que nous produisons sinon nous allons tous crever le jour que nous fermerons toutes nos entreprises, quand le chômage et le baditisme nous fouetera de plein fouet, et que les produits importés nous serons innacésible. dire que nos entreprise sont pas compétitives c’est de la bétise intéllectuelle, par ce que ceux qui nous impose la concurrence soutiennent le privé afin qu’il ne meurt pas, car premier employeur. L’UE vient de débloquer plus de cinq cent millions d’euro pour soutenir les éléveurs. la RUSSIE a imposé un ambargo sur les produit occidentaux. et nous ont trouve le moyens de décapiter nos entreprises pour des produit chimiques qui ne sont destinés qu’a nous africains, ca de mauvaise qualité. ayons pitier de nous même chere africains.

  • Le 9 septembre 2015 à 17:07, par RIEN QUE LA VERITE En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Merci mon jeune frere d’avoir mis en GRAS les semblants technocrates qui se disent gouvernant.Si le Burkinabé qui se dit fière d’être homme intègre doit commencer d’abord à valoriser ses produits locaux afin de pouvoir emmener d’autres consommateurs vers les siens mais elas.A travers ce passage << Dans un tel contexte un peuple abandonne sa production locale ne peut évoluer durablement et un gouvernement qui n’a pas la bonne politique pour soutenir la production et la consommation nationale mène le peuple à la ruine. Aujourd’hui encore le « produisons ce que nous consommons, consommons ce que nous produisons » garde tout son sens>> face à une population analphabète,nos soit disant GOUVERNANT ne pense qu’à leur intérêt égoïste .Hop mon pauvre Burkina que dieu ait pitié de toi.ABAKATABRA

  • Le 9 septembre 2015 à 17:46, par LE FILS DU PAUVRE En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    BELLE ANALYSE MAIS BEAUCOUP COMME MOI LIRONS ET PUIS CONTINUERONS COMME SI DE RIEN N ETAIT. C EST LA TRISTE REALITE ET L AFRIQUE VA MOURIR

  • Le 9 septembre 2015 à 18:18, par Wendgomde Felix En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Cher M PRIVAT ;

    Merci pour ton analyse mais je trouves que tu n’ai pas aller au bout de ton analyse. Nous sommes dans une economie de marche et dans un pays tres pauvres. Comment peux-tu expliquer a nos pauvres population que le sucre produits localement coute plus cher que celui importe ? encore que selon certain reportage, le consommateurs reprochent au sucre local des inconvenients lies a sa couleur pour la preparation de certain plats.
    Je pense que le cout des facteurs de production au Burkina Faso est l’un des plus eleve dans la sous - region si bien qu’en l’etat actuel, il est difficile a une industrie comme sossuco d’etre competitive.
    Dans le secteur agricole, nous constatons que le riz locale coute bien plus cher que celui importe et la bourse du Burkinabe est tres limitee. Pour d’autres produits, les consommateurs subissent le dictat des industrie locaux, notamment le ciments, les fers a beton (ou il y a comme d’entente pour maintenir les prix a un niveaux desire par le patronat) etc. Il y a une commission nationale de la concurrence qu’on entends et voit tres peu.
    Je veux juste dire qu’il ne faut pas isoler le probleme de la sossuco, mais qu’il faut plutot prendre le probleme de competitivite de la production nationale Globalement.

  • Le 9 septembre 2015 à 18:30, par Burkinabé En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Très belle analyse mon frère, C’est le concept du patriotisme.
    Je vous avoue que si l’on ne change pas notre habitudes alimentaires, nous serons tous victimes des maladies nutritionnelles et métaboliques : diabètes, tension, crise cardiaques ....

  • Le 9 septembre 2015 à 18:36, par EL HADJ VERITE En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Mr privat vous ouvrez là un débat intéressant et très important, en effet il s’agit de la survie d’un secteur qui emploi beaucoup de travailleurs !!SOSUCO a été une fierté de l’industrie Agro alimentaire en Afrique de l’Ouest !!Mais que reste t il de ce glorieux passé ?
    RIEN, pour vous corriger SOSUCO n’est plus le second employeur après l’état il ya belle lurette c’est un mensonge éhonté que de le dire, Didier VANDENBON a taillé dans les effectifs, et il y a eu beaucoup de démissions surtout des travailleurs talentueux !!!
    A la privatisation il n y avait l’ombre d’aucun doute, IPS n’était pas qualifié pour la reprise de ce joyau !! Mais usant d’intrigues et de magouilles , la société lui a été refilée
    L’objectif du repreneur n’a jamais été la pérennité voir le développement de la SOSUCO, celle ci a été partagée en domaines de prédations entre les différents dirigeants : les appros, le commercial, etc... chacun a pensé d’abord a soi, a s’enrichir et c’est ce qui s’est passé, aucune action soutenue n’a été posée pour consolidé l’existant
    savez vous qu’a la privatisation , SOSUCO disposait du plus solide réseau de distribution de sucre en Afrique de l’Ouest ? De grands commerçants patriotes, ont fait les beaux jours de cette entité, et Dieu le leur revaudra cela !! Ils ont été remboursés en monnaie de singe par le repreneur qui a voulut crée ses propres grossistes constitués d’amis, de parents qui ont vite crashés, ils ont fait faillite, SOSUCO, a déstructuré la commercialisation du sucre au Burkina mieux, Mr Privat savez vous que même aujourd’hui au moins 2 hauts dirigeants de cette société s’adonnent a la fraude ? Vous voulez des noms hé bien je peux vous les donner
    Avec 25f le matin je peux payer du sucre pour ma bouillie, avec 100f de sucre les jeunes organisent leur partie de thé, SOSUCO ne donne pas de telles alternatives aux consommateurs. Elle fait du chantage à l’état, je ne l’accepte pas, car la posture actuelle des dirigeants de cette structure n’est rien d’autre qu’une tentative de prendre en otage l’état pour des turpitudes qui leurs incombent
    L’état a 30% d’actions et le salut pour moi, il faut que le gouvernement reprenne cette unité industrielle, en dehors de cela le reste n’est que pure spéculation
    Aujourd’hui les dirigeants de cette SOCIETE ont tous tentés, rien ne va , alors il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent

  • Le 9 septembre 2015 à 18:59, par EL HADJ VERITE En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    J’aurais validé votre analyse si au moins les dirigeants de SOSUCO faisaient montre de patriotisme
    Ce sont de vrais prédateurs qui se moquent de la survie de la société, je crois savoir que le regain de communication sur la mévente du sucre participe purement d’un plan politique bien mûrie : dianguinaba et son neveu Mamady Sanoh regrettent le régime CDP de leurs amis, ils usent de subterfuges divers pour présenter le régime de la transition comme un gouvernement incapable en prenant l’opinion a témoin !!
    Mais la forfaiture incombe aux dirigeants de cette société, qui n’ont pas su être pro actifs
    Des mouvements d’humeur anarchiques sont organisés dans l’optique de créer du désordre. Par exemple le blocage de la RN 7 la dernière fois, SOSUCO a alors décidé de s’attacher les service du balaie citoyen version Diakité qui se trouve être un neveu de Mamady pour des actions, attendons de voir ce que cala va donner
    Comme vous le voyez vendre su sucre, commercialiser du sucre est le dernier souci des Dianguinaba, Mamady et consorts, ils ont leur propre agenda qui n’a rien a voir avec les pertes d’emplois

  • Le 9 septembre 2015 à 19:15, par douroudimi En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Belle analyse
    En ce qui me concerne, je ne connais pas le goût du sucre blanc mais le sucre SOSUCO SA, OUI. Je ne bois que du DAFANI, DAGUI, GNAMAKOUGUI. MOUGOUGUI. Voilà. Aimons ce qu’on a et aidons notre économie à se développer. Personne ne le fera à notre place. Réveillons-nous.

  • Le 9 septembre 2015 à 20:46 En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Privat, si l’Etat nourrissait nos soldats avec le riz burkinabé et le sucre burkinabé. beaucoup de chose allait changer. si nos soldats était en habillé en tenue de combat en cotonnade Bf, bcp de choses allaient changer. Si l’état payait les conventionnés à temps et demandait aux établissements conventionnés d’habiller leurs élèves en faso Dan fani, une des conditions pour être conventionné beaucoup de choses allaient changer. Mais j’allais oublier, il n’ y aura pas dans ce cas un dessous de table puis que la tisseuse de faso dan fani n’a pas l’étoffe financière nécessaire pour donner 10% de corruption. C’est pourquoi moi j’aime les Chinois. Eux, ils coupent les têtes des corrompus ; Tout le monde marche droit ! L’économie est un choix.

  • Le 9 septembre 2015 à 20:49 En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    une solution tres simple. sortont de la mondialisation. ajoutons les taxes sur les produits dont on refuse de consommer et unisons nous pour une fois pour ne plus dependre des autres meme si on sait qu’on s’aime pas.

  • Le 9 septembre 2015 à 21:53, par BURKIMBILA En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Oh SOSUCO ! un vrai problème. Pour un aussi bon fleuron de notre Economie, on devrait tout faire pour lui éviter ce qu’elle vit. Pour ma part, sans toutefois occulter les mauvais comportements de nos anciens dirigeants qui ont manqué d’idées ou d’honnêteté pour sauver cette Entreprise d’une part, et d’autre part, la conséquence négative des exigences des Institutions de Bretton Wood qui imposaient à nos pays le sabordage de tout ce qui pouvait sauver nos économies par nos propres efforts par les privatisations sans raisons valables de nos Entreprises et Sociétés d’Etat qui soutenaient valablement nos Economies, je m’expliquerais autrement sur les raisons profondes des difficultés de cette Entreprise de référence dans notre pays. En effet, au-delà de tout ce qui est dit plus haut, il faudrait retenir entre autres, les "Incompétences" des différents dirigeants qui se sont succédés à la tête de l’Usine. On y a toujours nommé à ce poste des personnes dont la seule valeur fut d’être des hommes de paille des politiques de l’époque sans appel aucun à des Technicités et Compétences suffisamment avérées pour diriger d’aussi importantes Entreprises. Des fonctionnaires et rien que des fonctionnaires qui connaissent Quedal en matière de Gestion Industrielle. Pour en venir au problème réel, on accuse tantôt la Concurrence déloyale par ce que c’est plus simple de voir à travers ces derniers ’Opérateurs Economiques Exportateurs du sucre) et de vouloir attirer l’attention de l’Etat sur la nécessité de subventionner cette Entreprise alors qu’elle est bel et bien rentable, ou encore amener l’Etat à revenir sur un Protectionnisme qui malheureusement est dépassé au regard de l’évolution de l’Economie Internationale qui reste et restera gérée par la Libre concurrence. Les premiers Responsables de cette Exploitation n’entrevoient aucunement leurs défaillances techniques qui auraient le mérite si elles étaient solutionnées, de résoudre sa situation du moment à peu près de 50%. Oui ! un point assez simple. C’est le Marketing et la bonne étude de ses Structures de Coûts et Prix. C’est aussi l’absence de courage pour dégraisser ses charges qui pèsent fortement sur sa rentabilité. Peur du Social ou encore, peur de perdre les avantages à eux octroyés (équipe managériale de la maison). La Direction de cette Entreprise n’y pense pas. Elle gagnerait de mon avis à revoir ses stratégies Marketing car le monde de nos jours consomme d’abord avec les yeux avant de penser au goût. Il n’y a qu’à voir la présentation du produit par rapport aux Usines soeurs des pays voisins pour s’en convaincre. Quand on épluche le volet des charges on se rend vite compte de l’existence d’un personnel plétorique de surcroît, assez vieillissant. Et, le jeu de l’ancienneté aidant, ceux-ci, sinon, la plupart d’entre eux sont grassement payés pour des rendements qui ne sont pas avérés. Comme ce fut le cas de FASO FANI à l’époque, la SOSUCO est et restera victime de ses manques de logiques dans sa gestion. Je pense qu’avant de demander à l’Etat d’agir pour soutenir une Entreprise comme la SOSUCO dont les activités s’entendent et se veulent "commerciales" que "publiques", sa Direction devrait pouvoir démontrer qu’elle a épuisé toutes les voies de solutions sans résultat. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Alors Mr. le Directeur Général, il vous revient de nous démontrer vos limites de compétences au lieu de pleurer tous les jours avec des arguments qui ne sont que des arguments standards réchauffés.

  • Le 10 septembre 2015 à 06:24, par Moktar En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Parfaitement d’accord avec vous MR KABRE. Nous sommes tous responsables ! Si chaque Burkinabé, ne serait-ce que par esprit de patriotisme, ou au moins de solidarité avec les milliers de travailleurs des entreprises nationales, décidait de consommer burkinabé, et que chacun paie convenablement ses impôts, et que ces impôts sont utilisés judicieusement pour le bien être des burkinabé, ALORS CE PAYS N’AURAIT PAS BESOIN DE TENDRE LA MAIN POUR SURVIVRE. En fait Sankara avait bien vu, et je suis convaincu que c’est pour cela qu’il a été assassiné. Depuis son assassinat on continue de nous assassiner sur le plan économique et sanitaire ! Le Burkina ne sera RIEN sans sa production nationale. C’est mathématique !

  • Le 10 septembre 2015 à 08:07, par omar En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Big up mon frere ! Il faut sauver la sosuco a tout prix. Lancons l’operation ’chacun son sucre sosuco’ sur les medias sociaux facebook, twitter ... A vos claviers !

  • Le 10 septembre 2015 à 08:09, par ismo En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Le cas de Faso SOSUCO est assez flou. Depuis qu’on parle de la mévente du sucre SOSUCO, la gestion ne s’est pas amené dans le débat. Tout le monde à peur d’évoquer ce débat. Moi je sais que quand une entreprise comme la SOSUCO a des problèmes aussi grave, il faut d’bord faire un diagnostic pour voir où se situe le problème.

    En partant du fait qu’il y’a mévente, on doit chercher à vendre.
    Comment faire pour vendre ? tel est le problème. La réponses est qu’il faut être compétitif. Compétitif en terme de prix, car personne ne doute de la qualité du sucre SOSUCO.

    Comment être compétitif en terme de prix ? N’oublions pas que la SOSUCO est une entreprise industrielle. Donc, il faut tout simplement produire à moindre coût. Le coût de production doit être minimisé au maximum, les gaspillages traqués et la chaine d’approvisionnement optimisée avec une politique de réduction des coûts d’achats et de production. Et ca, seules des personnes professionnellement aptes et compétentes peuvent le faire. Et je sais de quoi je parle.

    Quand ces paramètres seront maitrisés, la SOSUCO pourra vendre au meilleur prix et concurrencer les sucres importés. Sinon, avec des maigres salaires et la pauvreté, il va de soit que le consommateur même s’il aime le Burkina laisse un sucre moins cher à coté et acheté le sucre SOSUCO plus cher. C’est un comportement économiquement normal que d’acheter le moins cher. Sinon qui payera la scolarité des enfants ? Le Burkina ? la SOSUCO ?

    Les gens oublient souvent que nous sommes dans une économie globalisées, mondiale. Donc avec des tableau de bords, un suivi de l’évolution des prix, la SOSUCO devait depuis savoir les action ;a prendre afin de contenir la flambée de ses prix qui n’ont fait qu’augmenter au fil du temps.

    C’est clair, que sans restructuration, la SN SOSUCO va fermer. Je vous dit qu’elle va fermer. Même si l’Etat la sauve cette fois ci, elle finira pas sombrer. La Solution, la gérer comme une industrie avec toute la rigueur de gestion qui s’impose...

  • Le 10 septembre 2015 à 09:00, par L’Afro-optimiste En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû.
    Je pense que tout est dit dans cette phrase.
    La répétition étant pédagogique:Aucune nation ne se développe sans le SACRIFICE dû.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 10 septembre 2015 à 09:25, par Le patriache En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    belle analyse , mais la jeunesse doit prendre conscience que construire le pays c’est d’abord produire et consommer local afin d’améliorer le PIB national . Rien ne sert de se ruer de prime abord sur les articles extérieurs parfois inutiles .La recherche du gain immédiat par des pratiques malsaines traduisent l’agonie de la morale au pays des burkindibi

  • Le 10 septembre 2015 à 13:01, par Nagné En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    C’est très dommage car en lisant l’article de Privat on comprend aisément qu’il lui manque beaucoup d’informations sur SOSUCO. Je lui demande tout simplement de mener des enquêtes discrètes dans le milieu des travailleurs et au delà auprès de la population de Banfora, je vous parie qu’il retirera ce qu’il a écrit.
    Pourquoi toutes ces excitations à SOSUCO de ces derniers temps alors que le stock de sucre est là depuis le mois d’Avril ? Allez y comprendre.
    Toutes ces manœuvres n’ont qu’un but politique : déstabiliser le gouvernement de la transition en réponse au mot d’ordre du CDP. Peut-être vous ne croyez pas, mais je vous demande tout simplement de suivre l’évolution des choses.
    - les travailleurs n’ont pas été associés au débrayage du 31/08 dernier, on a utilisé les sous-traitants et leurs ouvriers et ils n’avaient pas le choix. Les syndicats de travailleurs se demandaient de quoi il s’agit.
    - la personne qui a parlé au nom des travailleurs est un analphabète activiste véreux du CDP et tristement connu dans la ville de Banfora. Époux de la directrice des ressources humaines il joue un rôle ambigu dans l’entreprise à telle enseigne que le travailleurs se demande si n’est lui le véritable DG , et il ne s’en cache pas.
    - le DG de SOSUCO ( Koné Mouctar) qui joue à l’ignorant a bien participé à l’organisation de cette manifestation, il en est la tête pensante
    - Soyons sérieux, pensez-vous que 2000 tonnes de sucre importé pour une consommation nationale estimée à 120 000 tonnes, peut empêcher sosuco de vendre sa production qui atteint difficilement 32 000 tonnes annuelles ?
    Privat doit revoir sa copie !! Amoins que.....
    Modérateur prière ne pas censurer pour permettre au burkinabè de mieux comprendre

  • Le 12 septembre 2015 à 09:19, par Titan En réponse à : Crise du sucre burkinabè : Aucune nation ne se développe sans le sacrifice dû

    Je félicite l’auteur de cet article qui dépeint un problème relevant de la survie de notre pays.

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