Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Ceci est une réponse d’un militant du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Mamadou Barry, à Bawendsom Nikièma par rapport au débat sur la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 11 octobre 2015.
Cher concitoyen j’ai lu avec attention votre écrit paru dans le média en ligne lefaso.net, le samedi 05 septembre dernier et je voudrais bien vous opposer ma façon de lire cette actualité qui défraie la chronique depuis la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle d’octobre prochain.
Je me garderai de vous répondre argument pour argument mais je vais utiliser l’image d’une scène pour illustrer mon argumentaire.
« Imaginez un peu un chauffeur de bus qui décide d’emprunter une voie avec des passagers. En cours de route il se rend compte que le passage emprunté est dangereux et alors il informe le responsable de la compagnie du danger qui existe sur la voie. Ce dernier insiste qu’il faut forcement emprunter la voie en question. En ce moment le chauffeur descend avec quelques passagers du bus et le responsable de la compagnie décida de changer de chauffeur et de continuer la route ». Alors cher compatriote, en cas de problème sur cette voie peut-on accusé le premier chauffeur au même titre que le second ?
Cette petite image traduit bien ce qu’on vit au pays actuellement à travers ce débat stérile que des politiciens en panne de popularité et de machine électorale décident d’alimenter pour mieux se faire voir.
Pourquoi nous considérons que ce débat est stérile ?
Primo la façon délibérée que vous situez la date de départ de cette idée de modification pose problème. S’il y a eu une action qui a prouvé au président Compaoré qu’il pouvait modifier la limitation des mandats présidentiels, c’est bien la première modification de cet article qui eut lieu en 1997. Pourtant lors de cette modification le sieur Ablassé Ouédraogo était bel et bien membre de la majorité et ministre dans le gouvernement de même que Zéphirin Diabré qui était député CDP. Alors si nous devons suivre votre logique, votre Ablassé sera le premier exclu de la compétition.
Secundo la malencontreuse façon que vous (les chercheurs de poux sur un crâne rasé) décident d’interpréter les textes fait rire plus d’un. En effet vous omettez volontairement de signaler que l’intention ne vaut l’acte en droit que quand vous êtes stoppé par une force extérieure dans votre volonté de commettre l’acte (cas de la prise de l’assemblée qui empêcha les députés de voter la loi modificative de la constitution), ce qui enlève de cette catégorie le désistement volontaire (cas des premiers responsables du MPP). Leur désistement volontaire quelques dix mois avant l’insurrection (qui fut salué par le sieur Ouédraogo lors de la marche du 18 janvier 2014) ,suivi de leur mea culpa et leur participation à l’insurrection fait d’eux des insurgés à l’opposé du mea culpa de Me Gilbert Ouédraogo qui est arrivé après l’échec de leur tentative et ce dernier est considéré comme un repentant. Dans aucun pays au monde la loi ne peut frapper ces deux catégories de personnes avec la même rigueur.
Tertio vous (les animateurs de ce débat) fermez vos yeux sur les dérapages verbaux des hommes politiques en premier chef Ablassé Ouédraogo qui cultive petit à petit l’ethnicité, le régionalisme et la religiosité afin d’atteindre le palais présidentiel. Tout débat sérieux devrait être orienté vers une condamnation ferme et sans équivoque de ces agissements aux antipodes de la paix sociale et la concorde nationale.
En définitive nous retenons qu’il faut orienter les élections présidentielles vers des débats d’idées, de présentation de programme de société et de conquête de l’électorat au lieu de vouloir user de subterfuges et autres coups en bas de la ceinture pour accéder au fauteuil présidentiel. Toute autre façon de s’y prendre conduira ce pays encore loin de la paix sociale et l’approchera d’avantage vers l’instabilité tant redoutée.
Mamadou BARRY allias Mamadou Sagesse Barry (sur facebook)
Militant du MPP
bmamadou@hotmail.fr
Vos commentaires
1. Le 6 septembre 2015 à 22:11 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Donc, le seul candidat légitime est celui qui n’a jamais soupé avec Blaise. J’ai nommé Stanislas Bénéwendé Sankara, kanazoé, zampaligré Issaka l’avocat parisien. Dès lors que le conseil constitutionnel a ouvert la boîte de l’exclusion, qu’il aille jusqu’au bout ou qu’il recule jusqu’à la case départ. Nous allons nous massacrer inutilement et nous reviendrons honteusement à la table des négociations pour admettre que toutes exclusions ne sont pas bonnes. Autant n’exclure personne M Barry. C’est la seule solution. Un citoyen apolitique et observateur attentif de la vie politique.
2. Le 6 septembre 2015 à 22:34, par Toubabou Zongo En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Je pense que Mr Ablassé fait semblant d’ignorer l’histoire ou alors il veut tout simplement qu’on parle de lui. Dans tout les 2 cas, il sortira le plus perdant.
3. Le 6 septembre 2015 à 23:03, par El Hamedhamed En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
une reponse claire. merci camarade beaucoup de courage à nous pour la suite !
4. Le 6 septembre 2015 à 23:22, par vérité no1 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Félicitations à Mr Barry pour cette réponse claire et limpide ! Mr Nikiema est sans doute un adepte du désordre, sinon je n’arrive pas à comprendre sa position ! J’ai mes 6M ( Méchant, médiocre, mauvais, maudit, malsain, malhonnête ) pour Ablasse et Mr Nikiema !!!!!!!
5. Le 6 septembre 2015 à 23:43, par BADSON En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Oui mais la modification qui est tant décriée M. BARRY est bel et bien celle qui est survenue après la crise sociale et politique d’une telle envergure qui avait contraint le CDP dont Rock était un membre influent à accepter la limitation de l’article 37 proposée par le collège des sages pour apaiser la crise sociale. Que les Rock et consort reviennent en 2010 pour soulever le débat sur inconstitutionnalité de l’article 37 et susciter les envies de Blaise Compaoré c’est un manque d’égard au peuple Burkinabè. Tout comme Blaise n’était pas indispensable, je pense que Rock également n’est pas indispensable. Il peut tout comme les Gilbert et les Eddie Komboïgo se plier à la décision du conseil constitutionnel. C’est maintenant que l’on saura si réellement les décisions de ce conseil dit constitutionnel sont impartiales sinon nous appellerons comme le CDP à la désobéissance civile pour une vraie justice dans ce pays. La justice de copains coquins ne marchera plus dans ce pays. Il faut que les pratiques qui ont été décriées sous le régime COMPAORE cessent et sur ce point, la balle est dans le camp du conseil constitutionnel donc de Kassoum KAMBOU dont c’est le moment ou jamais de prouver sa qualité de juge intègre et non de juge acquis sinon l’histoire vous rattrapera comme les Rock sont entrain d’être rattraper pour leur collaboration avec le régime de Blaise Compaoré pendant 27 ans -1 an si je ne me trompe pas égale à 26 ans de collaboration. Il sont entièrement responsables autant que Blaise COMPAORE. Pourquoi le MPP ne choisi quelqu’un Salif Diallo qui avait lui au moins eu le courrage de parler au moment où il pouvait se taire et continuer à manger comme Rock et Simon en attendant qu’on retire la cuillère de leur bouche et conscient que l’opposition a pris du terrain avant de démissionner. A leur place j’ai honte et j’allais tout simplement m’éclipser un moment. Leur comportement prouve qu’ils sont pire que Blaise et c’est des gens qui raisonnent de la manière sans nous le Burkina n’existera pas. C’est cette race de politiciens dangereux et sans humilité qu’il faut éviter au Burkina pour une réelle avancée de la démocratie. Il ont fait la pluie et le beau temps et leur temps est passé comme Blaise qu’ils acceptent d’aller se reposer et revenir en 2020 compétir avec Zeph. Mes chers amis du MPP soyez un instant.
6. Le 7 septembre 2015 à 00:15, par moi En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Mea Culpa et justice voici la destructuration de Ablassé Ouedraogo LISONS .Que s’il lui venait à l’esprit de le répéter devant le Conseil constitutionnel, il conviendra de lui faire observer que :
Il sied donc de déclarer Monsieur KABORE Roch Marc Christian inéligible
Tu dis quoi ? BARRY
7. Le 7 septembre 2015 à 00:37, par CHEIKH En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Mais alors ! Rien d’étonnant quand on se noie ! On use de tout pour tenter de se sauver, fût-elle une queue de serpent.
8. Le 7 septembre 2015 à 05:02, par le démocrate En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Du propre et sans commentaire. Rock est bel et bien un insurgé. Ablassé lui fait un mauvais procès par pur méchanceté. C’est quand Rock marchait à ses côtés qu’il devait se plaindre.
9. Le 7 septembre 2015 à 05:31, par originaliste constitutionel En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bel argument mon Frere Mais dans Quel cas ce situe Ram Ouedraogo qui netait ni membre du gouverment , ni depute .... La logique jusquau bout .
10. Le 7 septembre 2015 à 06:10, par diabouga En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
J ai pour Ablasse je suis gourman hé jamais de ma vie je voterais pour un régionaliste nous les autres qui n est pas mossi,donc nous ne sommes burkinabé,je félicite maître SAnkara,
11. Le 7 septembre 2015 à 06:30, par SAKBIGA En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Alors mke Ablaser celui qui aime les verites que dites vous de ca ???
12. Le 7 septembre 2015 à 06:33, par DIEU SAUVE L’AFRIQUE En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bonne analyse. Rien à y ajouter.
13. Le 7 septembre 2015 à 06:38, par SAKBIGA En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
les arguments de Ablasse contre la candidature de Rock sont bases sur des suppositions de calcule politique et non sur les acte reels poses par Rock en politique.
14. Le 7 septembre 2015 à 07:33, par laetitia En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bonjour cher Mr du PPP et tous mes respects. J’ai complètement lu et approuvé l’analyse de Mr Nikièma. Je ne suis d’aucun bord politique et je ne prétend pas avoir une culture politique pour affirmer que je detiens la vérité, mais cela ne m’empêche pas de faire une analyse logique et impartiale de la situation, analyse qui me fait complètement m’aligner aux propos du Sieur Nikièma.
Avec tout le respect que je vous dois, je me permet de dire que là scène chauffeur -conducteur que vous décrivez, certes, ne permet pas de juger au même titre le chauffeur et le responsable. Dans notre cas présent, le chauffeur a des antécédents que le fait qu’il aie quitté le navire du CDP ne peut effacer. Ce fait peut faire qu’il soit pardonné ( pardonner qui ne veut pas dire oublier), mais de là, à vouloir lui confier l’avenir du peuple, c’est abberrant et cela ne termine pas la logique de l’insurrection. Il a oeuvré des années durant (mon âge d’ailleurs) auprès du CDP et ce, aux premiers rangs, et cette repentance n’enlève pas en lui sa nature réelle qu’il nous a montré au cours des 27 ans, le chien ne changeant pas sa manière de s’asseoir, en tout cas pas du jour au lendemain.
Pour me résumer, je dis c’est bien que vous MPP , ayez quitté le CDP, on vous en est reconnaissant d’autant plus que cela a contribué à faire partir Mr Blaise, on sait que vous n’êtes pas comme ceux de l’ADF, mais, nous, jeunesse consciente d’aujourd’hui, refusons de vous confier notre avenir, dès ces premiers moments de votre repentance. Montrez nous avec le temps et par vos actes que vous vous êtes débarrassé des réflexes acquis au CDP. Et peut-être que vous aurez notre soutien.
Je termine par cette question posée à tous, accepteriez-vous d’héberger quiconque qui aura manqué de vous tuer, même si vous dites lui avoir pardonné après les nombreuses et lourdes excuses de ce dernier ???
15. Le 7 septembre 2015 à 07:36, par laetitia En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bonjour cher Mr du PPP et tous mes respects. J’ai complètement lu et approuvé l’analyse de Mr Nikièma. Je ne suis d’aucun bord politique et je ne prétend pas avoir une culture politique pour affirmer que je detiens la vérité, mais cela ne m’empêche pas de faire une analyse logique et impartiale de la situavion, analyse qui me fait complètement m’aligner aux propos du Sieur Nikièma.
Avec tout le respect que je vous dois, je me permet de dire que là scène chauffeur -conducteur que vous décrivez, certes, ne permet pas de juger au même titre le chauffeur et le responsable. Dans notre cas présent, le chauffeur a des antécédents que le fait qu’il aie quitté le navire du CEP ne peut effacer. Ce fait peut faire qu’il soit pardonné ( pardonner qui ne veut pas dire oublier), mais de là, à vouloir lui confier l’avenir du peuple, c’est abberrant et cela ne termine pas la logique de l’insurrection. Il a oeuvré des années durant (mon âge d’ailleurs) auprès du CEP et ce, aux premiers rangs, et cette repentance n’enlève pas en lui sa nature réelle qu’il nous a montré au cours des 27 ans, ne chien ne changeant pas sa manière de s’asseoir.
Pour me résumer, je dis c’est bien que vous MPP , ayez quitté le CDP, on vous en est reconnaissant d’autant plus que cela a contribué à faire partir Mr Blaise, on sait que vous n’êtes pas comme ceux de l’ADF, mais, nous, jeunesse consciente d’aujourd’hui, refusons de vous confier notre avenir, dès ces premiers moments de votre repentance. Montrez nous avec le temps et par vos actes que vous vous êtes débarrassé des réflexes acquis au CDP.
Je termine par cette question posée à tous, accepteriez-vous d’héberger un dit ami qui a manqué de vous tuer, même si vous dites lui avoir pardonné après ses nombreuses excuses ???
16. Le 7 septembre 2015 à 07:52, par Encore, encore En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
M. Barry, vous n’aimez pas la verite. Mais elle va vous rattrapper.
17. Le 7 septembre 2015 à 09:13, par MERCI En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
belle analyse mon frère tous ceux qui sont dans la course pour la présidentielle ont à un moment donné diriger, conseiller ; avec le régime défunt à part 3 des candidats dont je ne cite de nom .
18. Le 7 septembre 2015 à 09:19, par OR En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
CLEMENT DANS SON FACEBOOK DISAIT QUE ROCH A FAIT CA PARCEQU’IL ETAIT PRESIDENT DU CDP OR LES MINISTRES ET LES DEPEUTES ONT FAIT CA PARCEQUE LE PRESIDENT DU CDP QUI ETAIT ROCH AVAIT DECIDE AINSI. QUI DOIT ON SANCTIONNE LES EXECUTANT OU LE COMMANDITAIRE, TOUS. ROCH DOIT ETRE SANCTIONNER AU MEME TITRE QUE KOMBOIGO , GILBERT ET AUTRES
19. Le 7 septembre 2015 à 09:56, par Azagla Kayouré En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Ablassé est peut être régionaliste ; mais ici, il ne vise pas le MPP.
Roch a quitté le CDP quand il a compris que Blaise a choisi une autre personne pour lui succéder en cas de cas. Roch a démissionné du CDP quand Blaise a commencé à positionner François Compaoré pour sa succession. Il a désisté quand il a su qu’il n’avait plus la côte auprès de Blaise.
Ablassé peut perdre devant le CC ; mais, il dit la vérité.
20. Le 7 septembre 2015 à 10:36, par Tass En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
A mon frère Burinabè Ablassé Ouédraogo .Je vous dis que la constitution et le code électoral vous donnent des droits que vous avez utilisés en toute responsabilité.
La démocratie a ses règles et principes .Dans votre recours, je n’ai pas aperçu un milligramme de régionalise ou autre stigmatisation
Ici vous êtes en droit surtout, se référant à l’article 131 du code électoral.
Pour des raisons de calculs politiques, des individus lient ce recours à vos propos récents sans aucun lien.
D’ailleurs tu as fait ton mea culpa avec ton histoire récente, si on peut refuser ton mea culpa moralement parlant, pourquoi la justice accepterait elle un mea culpa des autres, …
Un procès d’intention à ton égard ne saura prospérer dans cette situation …
Un recours peut aboutir ou pas mais vous enlever le droit constitutionnel et électoral je me pose des questions, où va notre démocratie ? Il y a longtemps que je suis contre l’exclusion sur toutes ses formes, le revers de la médaille est difficile à accepter.
Vive la démocratie, vive la paix, vive un BURKINA FASO de cohésion
21. Le 7 septembre 2015 à 10:39, par PRESI En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
On avait qu’a juste permettre à tous ces politiciens de participer aux élections et le peuple souverain décidera de leur sort. Quand chacun se tire la couverture.............J’ose croire que cette jeunesse ne pense qu’à leur ventre. Pourquoi ne pas voter pour un candidat qui n’a jamais soupé avec Papa Blaise ?
22. Le 7 septembre 2015 à 10:42, par salou En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bawendsom Nikièma = amalgame contradictoire des faits de l’insurrection. Je ne suis pas MPP mais la demission des ROCH et cie a été un événément pour l’insurrection. ROCH est insurgé contrairement à la confusion que Bawendson Nikiema fait les autres candidats (Gilbert, et autres). Si j’ai un recours à déposer ce sera contre Ablassé pour propos ethnicistes et racistes. C’était l’un des 1er griot de Blaise au moment des périodes troubles. ON SE CONNAIT DANS CE PAYS
23. Le 7 septembre 2015 à 10:56, par TIRA En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bonjour
Ablassé a le droit de faire son recours et il revient au conseil constitutionnel de dire le droit. Nul n’est indispensable et et il n’y’a pas de super citoyen. Chacun de nous assume son passé et son présent.
24. Le 7 septembre 2015 à 11:04, par Le divin africain En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Mr BAARY grandement merci pour ton illustration très pertinente. Mr Ablassé a oublié que la démocratie là où elle est implantée épouse l’âme du peuple qui a opté la pratiquer. L’âme du peuple burkinabé est à l’antipode de l’hypocrite, de la traitrise par apport aux acteurs la lutte politique de 2014, du sadisme, de la haine et de la xénophobie. Que DIEU protège le Burkina des agissements de tels politiciens dont la politique est loin d’être l’expression de charité.
25. Le 7 septembre 2015 à 11:08, par Richard En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Et pourtant Mr Barry, oui et pourtant Ablassé a raison ; Rock esl le maître d’ouvrage, le geniteur et concepteur de la modification de l’article 37. Mr Barry en voulant defendre le diable vous vous enfoncez davantage. La volonté de modifier l’article 37 est question remonte en 2009. Les autres modification depuis 1997 dont vous parlez n’ont pas conduit à une insurrection, donc arrêtez de divaguer. Mr Nikiema dit vrai, Rock est inéligible
26. Le 7 septembre 2015 à 11:21, par Yayouss En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
A la lecture de votre article,je reste convaincu qu’on aurait du laisser le peuple juger qui est apte à conduire sa destinée.Sinon,les raisons qui ont poussées à écarter les candidats du CDP doivent s’appliquer à ROCK.Les morts des 30 et 31 octobre auraient pu être épargnées si l’idée n’avait pas germée dans la tête de Blaise.
27. Le 7 septembre 2015 à 11:24, par Yayouss En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
A la lecture de votre article,je reste convaincu qu’on aurait du laisser le peuple juger qui est apte à conduire sa destinée.Sinon,les raisons qui ont poussées à écarter les candidats du CDP doivent s’appliquer à ROCK.Les morts des 30 et 31 octobre auraient pu être épargnées si l’idée n’avait pas germée dans la tête de Blaise.
28. Le 7 septembre 2015 à 12:48 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
nulle part la loi n’a prévu une cause d’excuse, tel le désistement. le soutien est en effet un fait qui ne saurait être effacé par quoi que ce soit, encore que nous ne sommes pas en matière pénale pour prétendre qu’il y aurait eu désistement volontaire ; même dans la matière pénale, tout désistement même volontaire n’est pas bénéfique d’une dispense de poursuite ; encore faut-il que le désistement n’ait pas été tardif et qu’il n’ait pas été influencé par un évènement extérieur à son auteur. Dans le cas d’espèce, la règle pénale ne trouve pas à s’appliquer, et même si elle devait être appliquée, ceux qui ont poursuivi le projet l’ont fait sur instigation du président du CDP. Il reste donc même après désistement, un complice, et le complice est sanctionné de la même peine que le coupable. Encore que le désistement n’a pas été volontaire. Il convient donc de relever que le législateur a entendu interpeller les hommes politiques sur leurs prises de positions qui ont des conséquences souvent irréparables ;
le projet qui a conduit à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 est le même que KABORE Rock Marc Christian a initié et soutenu. Il n’y a pas eu un autre projet différent du sien.
le changement anticonstitutionnel initié, soutenu et conduit par KABORE Roch Marc Christian est le même qui a, au demeurant, été poursuivi et conduit jusqu’en Octobre 2014 : ce n’est pas un autre changement entrepris entre temps sans lui ; Même sil y a eu désistement par la suite, celui-ci n’a pas produit d’effets.
Ce que prescrit au fond l’article 135, c’est une attitude hautement morale en politique d’une part et la redevabilité de tout citoyen, mieux de tout responsable politique face à ses prises de position et à l’impact de ses décisions sur le devenir de la Constitution et de la Nation : à cet égard, il est trop facile pour Monsieur KABORE Roch Marc Christian de prétendre avoir changé son fusil d’épaule alors non seulement que précisément le soulèvement qui a eu lieu dès Juin 2013 (voir images de la marche du CFOP du 29Juin 2013 et celle du 28 juillet 2013 qui s’est soldé par une répression sanglante), n’est rien d’autre que la résultante de son soutien aveugle à cette modification ;
Il sied donc de déclarer Monsieur KABORE Roch Marc Christian inéligible
29. Le 7 septembre 2015 à 12:50, par SEDEGO Ibrahim En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Monsieur Barry, je veux juste qu’on reste dans votre logique de démonstration.
Vous « Imaginez un peu un chauffeur de bus qui décide d’emprunter une voie avec des passagers. En cours de route il se rend compte que le passage emprunté est dangereux et alors il informe le responsable de la compagnie du danger qui existe sur la voie. Ce dernier insiste qu’il faut forcement emprunter la voie en question. En ce moment le chauffeur descend avec quelques passagers du bus et le responsable de la compagnie décida de changer de chauffeur et de continuer la route ». Alors cher compatriote, en cas de problème sur cette voie peut-on accusé le premier chauffeur au même titre que le second ?"
Alors mois je vous pose cette question : Si le chauffeur emprunte la route, en rassurant tout les passagers de la qualité de la voie, en convainquant tout le staf du car la garantie de la sécurité sur cette voie, et qu’à un moment donné le responsable de la compagnie trouve qu’il ne conduit plus bien, ou qu’il est fatigué, ou encore est trop distrait dans la circulation et qu’il décide de le changer. Après changement il veut donner des ordres au nouveau chauffeur la manière de conduire, lui aussi réplique en disant, nous avons tous le même permis. maintenant frustrer par ce qu’on a pris sa place il décide de quitter le car, s’il y a problème qui doit répondre ?
mon frère arrêtons de nous ridiculiser pour les faux politiciens. je vous respecte doyen, mais sur ce, votre démonstration ne tiens ma la route.
30. Le 7 septembre 2015 à 13:06 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
mon cher BARRY
1) la modification de 1997 n’a pas conduit à une insurrection populaire. donc on ne vas exclure Roch à cause de la modification constitutionnelle de 1997 , mais à cause de celle engagée en 2010 et ayant conduit à une insurrection en 2014.
2) votre exemple du conducteur ne sied pas ici, nous sommes en droit, et la loi c’est la loi, elle s’applique sans distinction et en dépit des sentiments.
3) Roch a soutenu une modification portant atteinte au principe de limitation du nombre de mandat et "ayant conduit à une insurrection" même s’il ne l’a pas soutenu "jusqu’à l’insurrection". donc il doit être déclaré inéligible comme les autres. A ce propos, même Blaise a désisté en retirant son projet de loi vers 10h, mais malgré tout ses partisans ont été sanctionnés. Si on n’a pas permis aux partisans de Blaise de bénéficier du désistement pourquoi vouloir donc le faire profiter à Roch. 2 poids 2 mesures ? si le CC s’hasarde à ce jeu, ça veut dire que l’insurrection n’aura servi à rien et qu’il faudra que tôt ou tard qu’on se remobilise pour rendre la justice indépendante.
4) d’ailleurs en ce qui concerne le désistement de Roch, Ablacé Ouedraogo a donné une réponse que je trouve pertinente et que vous pouvez lire sur d’autres commentaires.
en définitive, mon cher BARRY, souffrez que la loi s’applique à tous sans distinction au géniteur comme aux exécutants.
Fraternellement.
31. Le 7 septembre 2015 à 13:08, par Abdoul En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
On doit etre democrate. ce que Ablasse a fait c’est son droit. C’est pas lui qui a modifie le code electoral. Le conseil constitutionnel jugera. Ablasse et Rock doivent se soumettre au verdict du cc.
32. Le 7 septembre 2015 à 13:23, par nazemsé En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
M Barry pourquoi avez vous peur laissez le conseil constitutionnel faire son travail sereinement allons seulement
33. Le 7 septembre 2015 à 13:27, par madson En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
je suis d’avis que si on veut dire le droit dans sa rigueur, Rock est inéligible. La loi interdit tous ceux qui « « ont soutenu » » » » il n’y a de délai de soutien , alors si on veut viser l’article l’article, alors ayant le courage et l’honnêteté de reconnaître que ROCKE doit être frappé, à moins qu’on veuille faire un arrangement avec la loi. Les autres Ram, Yacouba et autres ils ne sont pas aussi éligibles. Si on veut appliquer la loi qu’on aille jusqu’au bout
34. Le 7 septembre 2015 à 13:54, par Salif En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Je suis tout a fait d’accord avec Laetitia internaute 14. Il serait prématuré de confier notre destinée aux anciens ténors du CDP. Il faut plus qu’un méa culpa et une contribution à une insurrection pour que le peuple oublie que les RSS ont été le socle du système de Blaise. IL faut opérer pour un vrai changement et se démarquer de tous ces opportunistes qui sont allés se réfugies au MPP.
35. Le 7 septembre 2015 à 14:15, par kalkuto En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
M. Barry soufrez mais Nikiema et Ablassé ont raison. Le concepteur Rock et Eddy l’exécutant doivent être exclus de la course à la présidentielle au même titre. Mais M. Barry ne t’inquiètes pas car le CC c’est Rock. Donc les recours contre lui le CC se déclarera incompétent et la transition va lui céder tranquillement le pouvoir. L’histoire retiendra qu’on a tordu le cou au droit pour favoriser Rock.
36. Le 7 septembre 2015 à 14:16, par Djaboaro V. En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Merci à M. Barry et M. Nikiema pour leurs analyses contradictoires qui enrichissent et améliore la compréhension du "fameux problème".
Je souhaiterai, apporter modestement, ma critique de ces analyses.
Certes, comme le clame Barry, Rock M. C. Kaboré ne saurait être jugé avec la même sévérité que les autres. En effet, il y a là des situations dites atténuantes.
Par contre, l’exemple de M. Barry ne sied pas, elle est même malhonnête. En effet, le chauffeur dont il est question peut ignorer la destination macabre au départ, or dans notre cas, c’est lui qui l’a proposé ! Oui, il fait partie des géniteurs de ce plan macabre… De plus, M. Rock M. C. Kaboré, s’il a l’honnêteté et la sincérité de vous le dire, n’a pas quitté le navire parce qu’il était convaincu de la destination funeste, mais parce qu’on ne voulait plus le promouvoir chef de gare après cette dernière mission. Il est donc descendu pour des intérêts purement personnels et égoïstes. C’est pourquoi sa démission n’est pas noble.
Et vous M. Barry, vous nous proposez de l’élire chef de gare ?
Ce ne serait pas malin…
C’est pourquoi humblement, je pense que Rock M. C. Kaboré devrait être exclu. Que le MPP propose un autre. Par exemple, Salif Diallo qui lui a quitté le navire parce qu’il ne s’accordait plus avec le commandant et ses plan de voyage…
Bien sincèrement, pour relever le débat
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37. Le 7 septembre 2015 à 14:55, par La Paix En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Un citoyen répond au prési du mpp
J’ai suivi avec un intérêt, l’interview que vous avez accordée à la radio Oméga FM au cours de l’émission « Dimanche Politique », le Dimanche 27 décembre 2014, sur votre engagement et parcours en politique.
J’avoue que votre sortie médiatique m’a permis et certainement à bien d’autres concitoyens, d’appréhender davantage vos convictions politiques mais qui renseigne également sur votre personnalité.
Cependant, je ne peux m’empêcher de relever vos propos que je trouve inexacts et qui constituent à mon avis des tentatives de votre part d’escamoter un pan non moins important de l’histoire politique de notre pays lorsque sur la question relative à la création de l’ ODP/MT, vous affirmez ceci : « Nous sommes rentrés en tant que l’union de lutte communiste –Reconstruite (ULC-R) dans la composition de l’ODP/MT (…) la création de l’ODP/MT est venue de la vision qu’il fallait unifier toutes les forces de gauche dans un regroupement pour essayer d’être plus efficace (…) Tout le monde a accepté, on s’est réuni et donc on a mis les structures et on a commencé à fonctionner (…) L’ ODP/MT devait regrouper sept (7) à huit (8) partis de gauche et concernait l’ULC-R, le GCB, l’ UCB, etc. qui ont été à la base de la création de l’ODP/MT ».
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,
Si le Groupe Communiste Burkinabè (GCB) et l’Union des Communistes Burkinabè (UCB), avec d’autres groupuscules communistes auraient eu la même vision que vous et auraient concouru pour la création de l’ODP/MT en 1989, ce ne fût cependant pas le cas pour l’Union de Lutte Communiste Reconstruite (ULC-R) tel que vous l’avez décrit.
En effet, l’organisation politique à laquelle vous apparteniez était bien sûr l’ULC-R, alors membre du conseil National de la Révolution (CNR). Mais elle est restée fidèle au Président Thomas Sankara après son assassinat crapuleux le 15 Octobre 1987.
Pour cette conduite loyale, un ratissage sera organisé par le Front Populaire contre les partisans Sankaristes. L’ULC-R va subir le plus le poids de la répression. Vos anciens camarades comme Firmin Diallo, Valère Somé, Charles Somé, Basile Guissou sont arrêtés et torturés. Mais pendant qu’ils croupissaient en prison et enduraient des sévices corporels, où étiez-vous ? Qu’aviez–vous fait en tant que militant convaincu de l’ULC-R face à cette situation ? Rien ! Pire, c’était de trahir vos camarades embastillés et les autres en cherchant à intégrer l’ULC-R au sein du Front populaire sous le prétexte fallacieux de « préserver la vie des membres de l’ULC-R détenus ». Vous serez mis en échec grâce à un membre de la direction, Valère Somé qui, de sa cellule de détention, va arriver à influencer les débats au sein de l’ULC-R en exhortant les camarades sincères à tenir fermement dans la voie du refus. Il fût soutenu par la majorité des membres du parti.
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,
Voulant mettre à profit la commémoration de la journée Anti-impérialiste de la jeunesse, les élèves et les étudiants envisagèrent des manifestations le 19 mai 1988 pour réhabiliter le Président Sankara. Le Front populaire va s’en servir pour réprimer à nouveau les militants de votre parti l’ULC-R qui auparavant, avaient encouru des menaces d’une répression sans précédent au cas où les élèves et les étudiants sortiraient dans la rue.
Quelle fût encore votre conduite ? C’était le sauve-qui-peut pour vous, car sous l’effet de la peur d’une éventuelle répression du Front Populaire, vous déposiez le 16 mai 1988, une lettre de démission adressée au bureau politique et au comité central dans laquelle vous vous « désengagiez de l’ULC-R dont les prises de positions et de décisions à compter de ce jour (16 mai) ne vous liaient plus », selon vos propres termes.
Comme c’était prévu, les manifestations eurent lieu. Elèves, étudiants, membres dirigeants de l’ULC-R sont à nouveau arrêtés puis torturés. Ce fût ce moment-là pour vous de concrétiser votre collaboration avec le Front populaire. Votre sbire Alain Coéffé s’en chargea en se rendant au bureau de Bongnessan Arsène Yé, coordonnateur national des structures populaires, muni de votre lettre de démission de l’ULC-R du 16 mai, pour justifier votre non-implication dans les manifestations des élèves et étudiants. Blaise Compaoré va alors exiger de vous, la dissolution de l’ULC-R au sein de l’ODP/MT.
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,
Comment expliquiez-vous qu’un homme politique de votre trempe qui s’était désengagé de son parti l’ULC-R et de ses prises de positions et décisions, pouvait-il se retrouver à négocier avec le Front Populaire au nom de la direction de ce même parti à la création de l’ODP/MT ? Comment justifiez-vous alors votre poste de ministre de l’Equipement et des Transports dans le gouvernement du Front Populaire avant même la tenue du « bilan critique de la participation de l’ULC-R au sein du CNR » ?
Pourtant, sous la Révolution Démocratique (RDP), les démarches d’unification de tous les partis de gauche, membres du CNR, avaient été confiées à l’ULC-R par Thomas Sankara qui, du reste, avait suggéré d’avoir l’aval de Blaise Compaoré. Valère Somé qui fût chargé de cette mission, tenta en vain de l’obtenir car celui-ci (avec vous peut-être) avait son plan B pour le 15 octobre 1987.
C’était donc pour entraver ce marchandage dont l’ULC-R faisait l’objet que la direction du parti rendit publique une déclaration dans laquelle elle suspendait toutes les activités publiques du parti et dénonça à l’ avance tout « trafic » que vous effectueriez en son nom. Ce fût cette opposition à votre machination que ses membres furent encore arrêtés et sauvagement torturés dans la prétendue « tentative de déstabilisation » du régime de Blaise Compaoré par Boukari dit le Lion, le 20 décembre 1989.Guillaume Séssouma est porté disparu jusqu’à nos jours.
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,
Finalement, l’ODP/MT vit le jour le 15 avril 1989 dans des conditions atroces pour certains de vos anciens camarades de lutte mais sans conteste de bonheur pour vous. Gratifié au poste de ministre de l’Equipement et Transports, vous trouviez que le « processus de rectification engagé le 15 octobre est une continuation du processus révolutionnaire en cours dans notre pays depuis le 04 août 1983 (…) Dans ce sens, la naissance de l’ODP/MT doit être saluée comme un pas qualitatif ... » Cf. Prolétaire N°10, Mars 1990.
Pour l’ODP/MT, votre parti fantoche naissant, c’était une « victoire du camp du peuple entier sur tous les réactionnaires, les apatrides qui rêvaient de faire de l’ULC-R, le tremplin de la subversion et de la contre-révolution dans notre pays ».Cf. Yeelen N°7, mars 1990.
La direction de l’ULC-R ne perdit de temps. Elle réagît en convoquant le congrès extraordinaire qui se tint les 23, 24 et 25 mars 1990 sous le thème : « Pour une orientation nouvelle en vue d’une action politique qui tienne compte des exigences de notre peuple et de notre époque » au cours duquel votre décision d’auto-exclusion de l’ULC-R du 16 mai 1988 fût ratifiée.
A la fin de ce congrès, l’ULC-R se mua en Parti de la Démocratie Sociale (PDS), parti d’opposition, qui lança un appel à la mobilisation de toutes les forces démocratiques pour entre autres :
• « refuser le totalitarisme Frontiste aux ambitions bonapartistes » ;
• « Mettre un terme au régime de terreur du Front Populaire » ;
Monsieur Roch Marc Christian Kabore,
A la lumière de ce qui précède, je comprends maintenant pourquoi dans votre manifeste du MPP, vous qualifiez l’assassinat du Président Thomas Sankara le 15 octobre 1987 de « renaissance de l’espoir ».
Mais grâce aux témoignages d’autres acteurs de cette époque, vous ne serez plus en mesure de falsifier cette page de l’histoire au gré de votre boulimie ostensible du pouvoir. Ceci est un défi de la jeunesse
Je tire la conclusion que vos convictions politiques ont toujours été conditionnées par des postes liés aux avantages y afférents.
Quant à votre parcours politique (de Thomas Sankara à Blaise Compaoré et de l’ULC-R au MPP en passant par l’ODP/MT puis le CDP), il est jalonné comme on a pu le voir, d’actes de lâcheté, de trahison et de compromissions.
Ministre de l’équipement et des transports, ministre de l’économie et des finances, Premier ministre, deux fois Président de l’Assemblée Nationale, telles furent vos récompenses.
Il manque maintenant dans vos collections et dans votre tableau de chasse, le titre de Président du Faso.
Brillantissime ! Voilà un article qui ne fera pas plaisir aux sbires du MPP, mais qui a au moins le mérite de resituer les choses à leur juste place ! Roch est un incompétent notoire qui, tout au long de sa carrière, a joué à l’opportuniste, se mettant toujours du coté du plus fort, en jouant sur les protections familiales et ethniques.
La carrière de Roch a commencé vraiment sous le CMRPN lorsque, à le surprise générale, il fut nommé SG de la BIB, devenue UBA. Cette décision été imposée au DG de la BIB par feu Félix Tiemtarboum (sa femme est la sœur de la mère de Roch).En son temps, cette décision a fait scandale dans la banque, car tout le monde voyait Cissoko, un cadre très brillant, à ce poste. D’ailleurs dépité, Cissoko a démissionné et rejoint la Banque Mondiale. Il y est toujours !
A l’avènement de la révolution, son beau frère Pierre Ouédraogo, patron des CDR, intervient auprès de Sankara pour qu’on le nomme DG de la BIB !
Comme le dit si bien l’article, à la mort de Sankara, Roch a vite fait de retourner sa veste. Il a même eu cette phrase terrible : "je ne laisse pas un vivant pour suivre un mort"
Pendant 26 ans, il a fait de l’aplat-ventrisme aux cotés de Blaise, refusant de partir quand il fut limogé de son poste de PM en 1996, s’accrochant au régime.
Mais le plus grave, c’est que Roch est incompétent et cela, tous ceux qui ont travaillé avec lui peuvent témoigner. Il est gentil, rigole avec tout le monde, distribue de l’argent, mais il ’a aucune vision pour ce pays et il ne travaille pas. Et dire que ça rêve de devenir PF !
Brillantissime ! Voilà un article qui ne fera pas plaisir aux sbires du MPP, mais qui a au moins le mérite de resituer les choses à leur juste place ! Roch est un incompétent notoire qui, tout au long de sa carrière, a joué à l’opportuniste, se mettant toujours du coté du plus fort, en jouant sur les protections familiales et ethniques.
La carrière de Roch a commencé vraiment sous le CMRPN lorsque, à le surprise générale, il fut nommé SG de la BIB, devenue UBA. Cette décision été imposée au DG de la BIB par feu Félix Tiemtarboum (sa femme est la sœur de la mère de Roch).En son temps, cette décision a fait scandale dans la banque, car tout le monde voyait Cissoko, un cadre très brillant, à ce poste. D’ailleurs dépité, Cissoko a démissionné et rejoint la Banque Mondiale. Il y est toujours !
A l’avènement de la révolution, son beau frère Pierre Ouédraogo, patron des CDR, intervient auprès de Sankara pour qu’on le nomme DG de la BIB !
Comme le dit si bien l’article, à la mort de Sankara, Roch a vite fait de retourner sa veste. Il a même eu cette phrase terrible : "je ne laisse pas un vivant pour suivre un mort"
Pendant 26 ans, il a fait de l’aplat-ventrisme aux cotés de Blaise, refusant de partir quand il fut limogé de son poste de PM en 1996, s’accrochant au régime.
Mais le plus grave, c’est que Roch est incompétent et cela, tous ceux qui ont travaillé avec lui peuvent témoigner. Il est gentil, rigole avec tout le monde, distribue de l’argent, mais il ’a aucune vision pour ce pays et il ne travaille pas. Et dire que ça rêve de devenir PF !
Que Dieu éloigne Rmck de la présidence comme l’Est et l’Ouest !
38. Le 7 septembre 2015 à 15:04, par junior En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Bonsoir je voudrais vous posez une question si le 31 octobre Roch avait eu une balle dans sa tete il etait un martyr ou pas ?
39. Le 7 septembre 2015 à 15:11 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
En politique, les caméléons équilibristes sont ceux qui n’ont pas de position fixe. Ils disent quelque chose aujourd’hui et demain ils disent le contraire sans sourciller. Ils sont nés avant la honte et n’ont pas d’éthique morale. Ils n’agissent pas par conviction idéologique, mais par simples calculs d’intérêt. Ils changent au gré de leurs intérêts et tant pis si le peuple est sacrifié sur l’hôtel de leur égoïsme. Malheur à ceux qui les écoutent, leur font confiance et les suivent. Ils induisent toujours les autres en erreur et après ils se lavent les mains. Ce genre de politiciens ne sont pas des gens responsables mais plutôt de dangereux prédateurs sociaux. Un proverbe de chez nous dit que "Quand une bouche dit quelque chose et dit ensuite qu’il ne l’a pas dit, le derrière vaut mieux que cette bouche".
Que revivent les hommes d’honneur et de parole qui faisaient la fierté de nos aïeux. Car ceux d’aujourd’hui sont de vrais caméléons équilibristes. Rock et Zéphirin en sont l’illustration et on pourrait en ajouter bien d’autres. Le pragmatisme et le réalisme politiques sont différents de l’équilibrisme qui n’a pas sa place en démocratie. L’idéal de l’équilibriste politique, c’est avoir le pouvoir pour l’amour du pouvoir et non pour appliquer un projet de société au profit du peuple. Il veut le pouvoir pour d’autres raisons. Pour lui, faire la politique c’est investir son argent. La conquête du pouvoir est un business qui rapporte gros. Après la victoire, il rentabilise ce qu’il a investi en achat de votes, en corruption électorale, en marches-meetings, en intimidations, en diffamations, en trahisons, en insurrection et en transmission du pouvoir.
Tout me convainc aujourd’hui que Rock Marc est un équilibriste politique de la pire espèce. Là où l’attitude politique de Rock est vraiment horrible, c’est qu’il ne se contente pas de renier son rôle dans le projet de révision de l’article 37. Il fait plus grave à mes yeux en reniant aussi et surtout le bilan de ses 26 ans de gouvernance aux côtés de Blaise pendant lesquels il a occupé tous les postes les plus enviés : Premier Ministre, Président de l’Assemblée, Ministre des finances, Président du parti au pouvoir. Or, lors de son discours d’investiture le 5 juillet 2015, il ose dire de sa bouche ce qui suit : "En 27 ans de pouvoir, le régime déchu a un lourd passif en matière de gouvernance. Les crimes politiques et économiques, l’impunité, la gabegie, la caporalisation de toutes les institutions et structures, la politisation à outrance de l’administration, des fonds nationaux, la dépravation des mœurs et valeurs qui font la fierté et la dignité des Burkinabè, l’exploitation éhontée de la misère du peuple et des travailleurs". J’hallucine !!!! C’est de l’immoralité et de l’irresponsabilité politique caractérisées. Non seulement il a conscience du mal que leur système a fait, mais il n’a pas honte de rejeter la responsabilité sur ces anciens camarades en ces termes "le MPP se pose et s’impose comme l’antidote imparable pour décortiquer ce que le régime déchu a savamment planifié dans le but caporaliser notre peuple”. Autant dire qu’ils vont inventer un autre système pour poursuivre ce qu’ils savent bien faire. Pas étonnant que sous la transition, le MPP ait déjà récupéré toute l’administration publique pour refaire l’oeuvre de politisation pourtant dénoncée ci-dessus. Le dispositif est déjà pret pour le règne sans partage comme au temps du Tuk-guili.
Quand il dit sur RFI que rien ne le distingue des autres candidats, j’ai bien ri. Pourtant, pendant que les autres se font insulter, lyncher et exclure, lui a su se camoufler à temps comme un caméléon pour ne pas être pris avec Blaise et ses supporteurs de la 25è heure. Ils disent Mea Culpa et ils sont pardonnés sans jugement et ceux qu’ils ont trompés sont accusés de tous les péchés d’Israél. En tant que Président du CDP et chargé des relations avec les médias, il s’est fait beaucoup d’amis journalistes lors des rencontres hebdomadaires à la Villa de Dapoya 2. Il s’est servi d’eux pour soigner sa propre image et détruire celle de Blaise COMPAORE et ses camarades du CDP. Il les a jeté en pâture pour un lynchage médiatique en règle depuis 2011. Rock, c’est le Roi du camouflage. Il prend la couleur du milieu politique dans lequel il se trouve pour passer inaperçu et sans danger tout en profitant allègrement des honneurs, des faveurs et des plaisirs. Le tronc d’arbre a beau durer dans la rivière, il ne sera jamais un caïman. Rock a été un vrai caméléon équilibriste au sein du CFOP. Son idéologie n’est pas la sociale-démocratie, mais plutôt l’équilibrisme socio-politique.
La candidature de Rock aux prochaines présidentielles est une ignominie politique. Qui est-il pour mériter ce traitement de faveur très discriminatoire de la justice burkinabé qui a décidé d’exclure les anciens compagnons de Blaise ? Un caméléon politique. Qu’a-t-il fait de mieux que Blaise Compaoré pour mériter d’avoir un pouvoir à vie au Burkina Faso ? Il a réussi à être un caméléon politique sous de faux airs d’humilité et de respectabilité. Le peuple a-t-il vraiment le choix quand on élimine tous les candidats qui peuvent le faire échouer aux élections ? Tous les plans de fraude sont prets, semble-t-il.
Pour le Burkina Faso, si Dieu n’intervient pas, le pire est à venir à cause du charisme hypnotique de Rock sur ses partisans enragés. Un militant du MPP m’a dit que si Rock ne gagne pas les élections présidentielles, le pays sera secoué. Qu’arriverait-il si sa candidature est rejetée ? Tout semble indiquer que le MPP de RSS veut gagner par la force pour régner par la force et la terreur. Pour qui veut-il gagner le pouvoir, pour le peuple ou pour lui-même ? Est-il plus burkinabé que tout le peuple réuni ? Faut-il qu’à cause de sa seule ambition présidentielle tout le pays sombre dans une seconde violence ? Envers et contre tout, le pouvoir de la transition se prépare à lui transmettre le poste de Président du Faso comme un cadeau sans la moindre critique sur sa responsabilité dans la gestion passée du pays. Un vrai enfant gâté de la république !!! Donnez-lui vite à Rock le fauteuil présidentiel qu’il veut comme nouveau jouet pour qu’on puisse enfin respirer en paix dans ce pays. Les responsables de cette parodie politique non démocratique sont bien connus et en répondront devant l’histoire.
40. Le 7 septembre 2015 à 15:14 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
En politique, les caméléons équilibristes sont ceux qui n’ont pas de position fixe. Ils disent quelque chose aujourd’hui et demain ils disent le contraire sans sourciller. Ils sont nés avant la honte et n’ont pas d’éthique morale. Ils n’agissent pas par conviction idéologique, mais par simples calculs d’intérêt. Ils changent au gré de leurs intérêts et tant pis si le peuple est sacrifié sur l’hôtel de leur égoïsme. Malheur à ceux qui les écoutent, leur font confiance et les suivent. Ils induisent toujours les autres en erreur et après ils se lavent les mains. Ce genre de politiciens ne sont pas des gens responsables mais plutôt de dangereux prédateurs sociaux. Un proverbe de chez nous dit que "Quand une bouche dit quelque chose et dit ensuite qu’il ne l’a pas dit, le derrière vaut mieux que cette bouche".
Que revivent les hommes d’honneur et de parole qui faisaient la fierté de nos aïeux. Car ceux d’aujourd’hui sont de vrais caméléons équilibristes. Rock et Zéphirin en sont l’illustration et on pourrait en ajouter bien d’autres. Le pragmatisme et le réalisme politiques sont différents de l’équilibrisme qui n’a pas sa place en démocratie. L’idéal de l’équilibriste politique, c’est avoir le pouvoir pour l’amour du pouvoir et non pour appliquer un projet de société au profit du peuple. Il veut le pouvoir pour d’autres raisons. Pour lui, faire la politique c’est investir son argent. La conquête du pouvoir est un business qui rapporte gros. Après la victoire, il rentabilise ce qu’il a investi en achat de votes, en corruption électorale, en marches-meetings, en intimidations, en diffamations, en trahisons, en insurrection et en transmission du pouvoir.
Tout me convainc aujourd’hui que Rock Marc est un équilibriste politique de la pire espèce. Là où l’attitude politique de Rock est vraiment horrible, c’est qu’il ne se contente pas de renier son rôle dans le projet de révision de l’article 37. Il fait plus grave à mes yeux en reniant aussi et surtout le bilan de ses 26 ans de gouvernance aux côtés de Blaise pendant lesquels il a occupé tous les postes les plus enviés : Premier Ministre, Président de l’Assemblée, Ministre des finances, Président du parti au pouvoir. Or, lors de son discours d’investiture le 5 juillet 2015, il ose dire de sa bouche ce qui suit : "En 27 ans de pouvoir, le régime déchu a un lourd passif en matière de gouvernance. Les crimes politiques et économiques, l’impunité, la gabegie, la caporalisation de toutes les institutions et structures, la politisation à outrance de l’administration, des fonds nationaux, la dépravation des mœurs et valeurs qui font la fierté et la dignité des Burkinabè, l’exploitation éhontée de la misère du peuple et des travailleurs". J’hallucine !!!! C’est de l’immoralité et de l’irresponsabilité politique caractérisées. Non seulement il a conscience du mal que leur système a fait, mais il n’a pas honte de rejeter la responsabilité sur ces anciens camarades en ces termes "le MPP se pose et s’impose comme l’antidote imparable pour décortiquer ce que le régime déchu a savamment planifié dans le but caporaliser notre peuple”. Autant dire qu’ils vont inventer un autre système pour poursuivre ce qu’ils savent bien faire. Pas étonnant que sous la transition, le MPP ait déjà récupéré toute l’administration publique pour refaire l’oeuvre de politisation pourtant dénoncée ci-dessus. Le dispositif est déjà pret pour le règne sans partage comme au temps du Tuk-guili.
Quand il dit sur RFI que rien ne le distingue des autres candidats, j’ai bien ri. Pourtant, pendant que les autres se font insulter, lyncher et exclure, lui a su se camoufler à temps comme un caméléon pour ne pas être pris avec Blaise et ses supporteurs de la 25è heure. Ils disent Mea Culpa et ils sont pardonnés sans jugement et ceux qu’ils ont trompés sont accusés de tous les péchés d’Israél. En tant que Président du CDP et chargé des relations avec les médias, il s’est fait beaucoup d’amis journalistes lors des rencontres hebdomadaires à la Villa de Dapoya 2. Il s’est servi d’eux pour soigner sa propre image et détruire celle de Blaise COMPAORE et ses camarades du CDP. Il les a jeté en pâture pour un lynchage médiatique en règle depuis 2011. Rock, c’est le Roi du camouflage. Il prend la couleur du milieu politique dans lequel il se trouve pour passer inaperçu et sans danger tout en profitant allègrement des honneurs, des faveurs et des plaisirs. Le tronc d’arbre a beau durer dans la rivière, il ne sera jamais un caïman. Rock a été un vrai caméléon équilibriste au sein du CFOP. Son idéologie n’est pas la sociale-démocratie, mais plutôt l’équilibrisme socio-politique.
La candidature de Rock aux prochaines présidentielles est une ignominie politique. Qui est-il pour mériter ce traitement de faveur très discriminatoire de la justice burkinabé qui a décidé d’exclure les anciens compagnons de Blaise ? Un caméléon politique. Qu’a-t-il fait de mieux que Blaise Compaoré pour mériter d’avoir un pouvoir à vie au Burkina Faso ? Il a réussi à être un caméléon politique sous de faux airs d’humilité et de respectabilité. Le peuple a-t-il vraiment le choix quand on élimine tous les candidats qui peuvent le faire échouer aux élections ? Tous les plans de fraude sont prets, semble-t-il.
Pour le Burkina Faso, si Dieu n’intervient pas, le pire est à venir à cause du charisme hypnotique de Rock sur ses partisans enragés. Un militant du MPP m’a dit que si Rock ne gagne pas les élections présidentielles, le pays sera secoué. Qu’arriverait-il si sa candidature est rejetée ? Tout semble indiquer que le MPP de RSS veut gagner par la force pour régner par la force et la terreur. Pour qui veut-il gagner le pouvoir, pour le peuple ou pour lui-même ? Est-il plus burkinabé que tout le peuple réuni ? Faut-il qu’à cause de sa seule ambition présidentielle tout le pays sombre dans une seconde violence ? Envers et contre tout, le pouvoir de la transition se prépare à lui transmettre le poste de Président du Faso comme un cadeau sans la moindre critique sur sa responsabilité dans la gestion passée du pays. Un vrai enfant gâté de la république !!! Donnez-lui vite à Rock le fauteuil présidentiel qu’il veut comme nouveau jouet pour qu’on puisse enfin respirer en paix dans ce pays. Les responsables de cette parodie politique non démocratique sont bien connus et en répondront devant l’histoire.
41. Le 7 septembre 2015 à 15:14, par la verdad En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Monsieur Barry, j’ai lu avec bcp d’attention votre écrit et je vous félicite pour l’effort que vous avez fait de prouver à Rock que vous êtes un bon militant du MPP qui le soutient mais qui n’a rien compris dans le départ de Rock, Simon et compagnie du CDP. Pour ton information le chauffeur n’a pas décider de descendre mais a été contraint à descendre (il a été débarqué). Si vous suivez vraiment l’actualité Burkinabé et que vous êtes vraiment membre du MPP, allez demander à Simon Compaoré ce qui s’est réellement passé à Ouaga 2000 au sein du CDP, le jour de son malheureux accident. Et demande également à Rock pourquoi l’article 37 était anticonstitutionnel ? Si tu as la mémoire courte, il ya des gens qui savent qui est Rock même si on refuse de faire la politique. En rappel tout le mal du Burkina c’est bien Rock Marc Christian KABORE. Privatisations sauvages (Rock premier ministre), vote des lois pour conforter Blaise au Pouvoir (Rock président de l’assemblée), soutien à la brimade du peuple à travers la modification de l’article 37 (Rock président du CDP). Arrête de distraire les gens et soutien ton candidats autrement car c’est ton choix.
42. Le 7 septembre 2015 à 16:05, par Atila En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Tu es un vrai demagogue. Tu pense tromper qui avec lèxempe du chaffeur. La loi cherrif ou les chartes nònt rien a voir avec le genre de jugement que tu veux quòn dise sur les deux chauffeurs. Les textes sont claires. Quand on aura besoin dùn pretre, on te fera signe. Tu as vraiment du futur au niveau du MPP car la bas, la triche, le vole et la mediocrite sont des qualites dont on raffole. il se dit meme que ce sont des criteres pour rentrer dans le groupe choc.
43. Le 7 septembre 2015 à 16:05, par ouedraogo En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
mr Barry ce que vous dites ne colle pas l’exemple du chauffeur bon voila si le chauffeur a fait comprendre au patron que la voie est bien et lui revient moins chère et pendant longtemps il arrive convaincre son patron ?
44. Le 7 septembre 2015 à 16:20, par Lat Dior En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Je ne sais pas grande chose en politique. cependant, une logique purement humaine voudrait que le concepteur et l’executant soit sanctionne avec la meme rigueur. je ne suis pas contre Roch. Il pourra revenir quand il voudra. Pour l’instant la pression de tous les temoins de ses errements verbaux d’hier l’y oblige.
45. Le 7 septembre 2015 à 17:02, par karim kkb En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Mr Barry, ne prenez pas les gents pour des imbeciles, le chaufeur ne quite pas le bus parsqu’il se rend compte qu’il ya danger, mais il quite le bus parqu’il a ete limoge de son poste de chaufeur, s’il avait ete maintenu a son poste il aurai coule come les autres, c’est different dont ne prenez pas les autres pour des idiots, laisont le CC decide et tout le monde ce conformera a cette decision. Merci
46. Le 7 septembre 2015 à 17:37, par Sidzabda En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Internaute 37, dans ce cas, prépare tes valises pour rejoindre Blaise au Maroc, car, par ALLAH, Rock s’installera à Kossiam dans quelques temps.
47. Le 7 septembre 2015 à 17:39, par poullonea En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
si Rock n est pas éligible, qu il laisse la place Salif Diallo...car lui o moins a eu le courage dire non très tôt...C est ton ancien salaire o centre américain ?
48. Le 7 septembre 2015 à 17:40, par SOME En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Mamadou BARRY allias Mamadou Sagesse Barry, Militant du MPP vous vous saisissez d’un de mes arguments (a savoir les propos ethnicistes de M ablassé et sa disqualification). Cela me flatte. Je dis que c’est un de mes arguments car dans les debats, j’ai ete le seul a le poser. Mais c’est a cela que sert le debat : permettre d’eclairer les uns et les autres afin d’avancer devant (progresser) et non derriere (regresser).
Mais je voudrais clarifier quelque chose : a l’époque des propos de M Ablassé, aucun homme politique (VOUS y compris) n’a eu le courage de denoncer cela, encore moins le fait que ses propos et ideologie le disqualifient car le mettant en porte-à-faux avec la loi fondamentale. « Tout débat sérieux devrait être orienté vers une condamnation ferme et sans équivoque de ces agissements aux antipodes de la paix sociale et la concorde nationale. » C’est plutot biaisé de vouloir vous prevaloir de cet argument maintenant que l’on vous attaque.
La demarche actuelle de M Ablassé n’est pas denuée d’arriere-pensée comme certains l’ont dit dans le debat precedent (moi y compris). Il veut éliminer le seul « mossi du centre » qui va l’empecher lui « mossi du centre et musulman » de gagner. Cela dit, il est en droit en tant que citoyen de lancer une telle procedure.
Moi je n’incrimine pas qui que ce soit de souper ou encore d’avoir soupé avec Blaise. On sait que Ablassé sait de quoi il parle car Blaise a regné sur la base du tribalisme et j’ai ete le premier a fustiger ce genre d’idéologie « inconnue » au burkina si on regarde par rapport a certains pays. Le burkinabe n’est pas fondamentalement tribaliste quoi qu’on dise, mais c’est les hommes politiques politiciens qui, sous les conseils de quelques europeens prompts a utiliser tous les voies et moyens pour diviser et piller, viennent les titiller ; et par interet de gains ces burkinabe s’y engouffrent (comme le fit Blaise). Ablassé a dit cela car c’était l’ideologie de base de blaise.
« En définitive nous retenons qu’il faut orienter les élections présidentielles vers des débats d’idées, de présentation de programme de société et de conquête de l’électorat au lieu de vouloir user de subterfuges et autres coups en bas de la ceinture pour accéder au fauteuil présidentiel » C’est justement ce debat d’idée que l’on veut mener, et non venir dans un debat quand seulement on sent ses interets menacés comme vous le faites. Contrairement a ce que vous dites, ce débat est bien loin d’etre stérile. Menons le debat par rapport a notre contexte politique, a nos textes fondamentaux et donc par rapport au type de société qui correspond a ce qu’on appelle « l’ame burkinabe ». Bientôt on dira qu’il faudra faire revenir Blaise lui-même car on l’exclut. Menons le debat et on verra si reellement qui et qui a fait quoi et merite quoi. Au lieu du debat certains sombrent la fuite en avant des menaces. Si nous voulons la paix et la cohesion, c’est maintenant que nous devons mettre en place les elements et non des trucs bidons dont on se plaindra dans 20 ans apres. Si on n’avait pas mis l’article 37, blaise serait toujours là (en personne, je veux dire, car les opposants de la 25e heure….).
Comme certains l’ont dit, le debat montre que Rock et sa clique ont quitté le bateau quand ils ont compris que Blaise positionnait son frere francois . il n’a pas quitté par amour pour la « democratie ». merci bien a la vigilance et surtout aux intervenants 5, 6
SOME
49. Le 7 septembre 2015 à 17:42, par poullonea En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Si Rock n est pas éligible que Salif Diallo se mette en selle..car lui o moins a eu le courage de dire NON..C est ton ancien salaire o centre américain ?
50. Le 7 septembre 2015 à 17:45, par Sidzabda En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Hummm ! On sent les poulains des frères Compaoré à la manœuvre. Mais c’est trop tard. C’est bien trop tard. Tant pis pour ceux qui n’ont pas quitté le navire avant son naufrage en eau profonde.
51. Le 7 septembre 2015 à 21:18, par SOME En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
Felicitations aux intervenants 37 et 39 ! Au moins les plus jeunes qui n’etaient pas là ou n’ont pas une culture de l’histoire politique du burkina pourront voir qui est qui. en filigrane de tout cela on comprendra aisement comment thomas sankara a ete trahi tout encerclé qu’il etait par les concepteurs du Tuukgili. Rock ne doit pas passer meme si vous croyez nous faire peur avec vos menaces qui ne sont meme plus voilées maintenant (cf N°37) ; mais cela on sait que ce sont vos pratiques. On sait que vous avez tout mis en place pour "gagner" les elections meme quand on ne veut pas de vous. Le peuple achevera la revolution.
SOME
52. Le 7 septembre 2015 à 21:20 En réponse à : Débat autour de la liste des candidats à la présidentielle du 11 octobre : Mamadou Barry répond à Bawendsom Nikièma
´´ Comme certains l’ont dit, le debat montre que Rock et sa clique ont quitté le bateau quand ils ont compris que Blaise positionnait son frere francois . il n’a pas quitté par amour pour la « democratie » N’est ce pas déjà vital de s’inscrire en faux contre la monarchie et le pouvoir clanique ou familial ? De participer à terrasser le régime patrimonial d’alors ? Quelle démocratie y avait-il sous BC ? Je rêve.