LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

Publié le samedi 5 septembre 2015 à 08h36min

PARTAGER :                          
Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

Dans cet article, nous venons apporter notre contribution sur le débat concernant l’éligibilité de certaines personnalités. D’entrée, nous affirmons que les "politiciens" neutres envers le régime déchu dans le champ politique burkinabé actuel, il en existe très peu. Les principales figures politiques qui rivalisent en ce moment pour la conquête du pouvoir d’État ont tous servi (sous) le régime Compaoré, à un moment ou à un autre, en dehors de quelques exceptions.

Pour nous, le fond du problème actuel, relativement à la petite polémique sur l’éligibilité de certaines personnalités, procèderait d’une crise de stratégies et de visions, conduisant des acteurs politiques à verser dans des fourberies et des compromissions, allant jusqu’à faire des yeux de Chimène au diable, en termes d’idées et de méthodes.

La politique est un métier qui s’apprend, qui se prépare et qui intègre les leçons d’endurance et de persévérance. Nous ne soutenons pas qu’il s’agisse d’un milieu pur ou saint. Non, loin de là ! Nous voulons simplement relever les incohérences de certains acteurs qui semblent prêts à tout, pour simplement satisfaire leur égo d’occuper le fauteuil présidentiel. Quelques exemples pour illustrer notre propos.

La quasi-totalité des principales figurent politiques du moment ont fait leurs armes dans la durée. Les "RSS" ont administré le CDP et y ont développé le potentiel qu’ils avaient forgé sous la période révolutionnaire. Pour sa part, Monsieur DIABRE, avant la création de l’UPC en 2010, avait au préalable réalisé un travail en profondeur durant plusieurs années pour préparer le terrain. Après la création de son parti en 2010, il a également mouillé le maillot pour l’implanter sur tout le territoire national. Cet effort a été couronné de succès bien connus, à l’issue des élections de 2012. De son côté, Me Bénéwendé SANKARA est également un adepte de l’effort et de l’endurance, depuis la création de son parti en 2000. Il a connu des moments très difficiles mais il a maintenu le cap, en travaillant à asseoir le parti qu’il a fondé. Enfin, Madame SEREME a également forgé ses marques au CDP avant de créer plus tard son propre parti politique, à la suite d’une dissidence d’avec son ancien parti. Etc.

Ces quelques exemples nous permettent de présenter sommairement le jeu politique et ses exigences, en termes d’efforts et de luttes soutenus. Ces mêmes prescriptions valent d’ailleurs pour les autres secteurs de la vie, cela est bien connu. Alors, lorsqu’on essaie d’en faire l’économie, on verse dans une agitation et une précipitation qui expriment à souhait la faiblesse et l’incompétence de leurs auteurs.

Sans un travail de mobilisation conséquent, sans une large implantation sur tout le territoire national, comment conquérir le pouvoir d’État ? Comment conquérir le fauteuil présidentiel, si on est incapable de remporter juste quelques dizaines de sièges de députés et la direction de plusieurs mairies, avec son parti politique ? C’est impossible, disons-le franchement ! Sauf à se rabattre sur des raccourcis et des procédés non orthodoxes.

Pour nous, les cartes ethnique, religieuse et régionale participent de cette dynamique. Il en est de même de la volonté d’instrumentaliser à souhait des décisions administratives ou de justice pour espérer écarter des rivaux de taille. Cette approche est très dangereuse, elle rabaisse le jeu politique en en faisant un milieu de promotion de la fourberie avec des perspectives d’élimination des acteurs qui peuvent représenter une menace pour X ou Y. Il s’agit là d’une orientation régressive, du fait que les candidats travaillent, non à s’imposer par leurs capacités de mobilisation et la qualité de leurs programmes, mais plutôt à concevoir des coups tordus de toute espèce pour démonter de grands rivaux. Le problème en est qu’on se retrouve dans une situation inextricable, chaque politicien médiocre utilisant des subterfuges pour évincer des rivaux sérieux. Et on en finira jamais avec cette polémique d’éligibilité ! Le champ politique qui est déjà un milieu très peu sain(t) s’enfoncera davantage dans des abîmes alors que depuis l’insurrection d’octobre 2014, l’on travaille plutôt à y introduire les valeurs de mérite et d’excellence.

Nous n’esquivons rien et pour cela, nous ne pouvons nous abstenir de préciser très clairement notre appréhension de certaines questions pendantes du moment : les anciens caciques du CDP actuellement en course pour le fauteuil présidentiel sous le label d’un autre parti, le MPP, doivent-ils eux aussi tomber sous le coup de la "loi Shérif" ?

Il est de notoriété publique que Monsieur Roch Marc Christian KABORE a soutenu le projet de révision de l’article 37, quand il était président de l’assemblée nationale. Mais depuis début 2014, il est plusieurs fois revenu sur ce passé en combattant farouchement tout projet allant dans ce sens. Et l’ex-CFOP n’a-t-il pas vigoureusement apprécié cette fragilisation du CDP orchestrée par les mentors actuels du MPP ? Mieux que les autres, les auteurs de l’implosion du CDP connaissent les faiblesses de la machine qu’ils ont dirigé jadis. Mais pourquoi, à l’époque, n’avoir pas publiquement désavoué le soutien politique qu’ils apportaient au CFOP, en leur reprochant par exemple d’avoir travaillé à insuffler l’idée de révision de l’article 37 à Monsieur COMPAORE ? Et c’est maintenant qu’on sort ces cartes ?!?

Il est vrai que le milieu politique est loin d’être sain(t), mais de là à exhiber publiquement ces fourberies, c’est simplement insulter l’intelligence des citoyens. Certes, la récente invalidation de candidatures semble offrir un joli prétexte à des acteurs politiques en position de faiblesse. Mais pour nous, cette décision du Conseil Constitutionnel qui a sanctionné certaines personnes d’inéligibilité ne vise pas à écarter des rivaux gênants pour X ou Y. Elle revêt surtout une finalité pédagogique. D’abord pour l’Histoire de ce pays, en honorant nos martyrs de l’insurrection populaire et en faisant comprendre à la postérité les dangers qu’il y a à mettre en péril la paix et la cohésion sociale pour satisfaire de projets égoïstes. Ensuite, pour le reste du continent africain. En effet, dans un contexte où dans de nombreux pays africains les Constitutions sont à la merci de personnes insatiables de pouvoir, il était temps qu’on fasse comprendre à ces chefs d’État et surtout à leurs courtisans qu’il y a aussi une sanction politique prévisible pour ces forfaits.

Pour finir, nous invitons les acteurs politiques à travailler à développer leur audience auprès des burkinabé en renforçant leurs assises sur tout le territoire national et en présentant auprès de l’électorat de projets de société sérieux et viables. La conquête du pouvoir d’État est une lutte de longue haleine. "Faire la politique" s’apprend, se prépare, rencontre des échecs ou de bons résultats parfois. On doit d’abord démontrer ses capacités à mobiliser dans toutes les régions du Burkina, à conquérir des communes ou une bonne représentativité au parlement, avant de se mettre à rêver du fauteuil présidentiel ! Arrêtons donc de nous fourvoyer avec des méthodes qui n’honorent ni leurs tenants, ni le jeu politique qu’on s’efforce d’améliorer.

Dieu bénisse le Burkina Faso !

Cheik Daniel KERE
Docteur en Science Politique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 5 septembre 2015 à 10:25, par Elpazo En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Vous avez parfaitement raison et votre raisonnement me semble claire et bien fondé.
    Premièrement, la plus part des candidats aux élections ont d’une manière ou d’une autre, à un moment donné soutenu le régime COMPAORE. Excepté quelques uns comme Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA qui n’a jamais été dans le navire de Capitaine Blaise COMPAORE, la majorité des autres candidats ont déjà été dans le navire et ont gouté au gâteau. Cependant la différence fondamentale entre les uns et les autres se situe dans la période de départ du navire du Capitaine.
    Deuxièmement, au moment du départ du navire des uns et des autres pour renforcer l’opposition, personne n’a trouvé d’inconvénients. Ainsi, Zéphirin, Ablassé, Roch et compagnie ont été accueilli à bras ouvert dans l’opposition afin de renforcer la lutte.
    De ces faits, je trouve que « c’est » hypocrite et malhonnête aujourd’hui pour ceux qui ont lutté ensemble au CFOP pour le départ du Capitaine COMPAORE de s’accuser d’avoir soutenue la modification de l’article 37.
    Chacun doit garder à l’esprit que nous ne sommes pas sortie le 30 pour faire partir Blaise, mais pour qu’il renonce à son projet de modification. Cela veux dire qu’il suffisait au capitaine de dire dans la soirée du 29 qu’il renonce à son projet et à l’heure actuelle il était toujours président du Faso. Donc tous ceux qui étaient au CFOP à la date du 30 Octobre 2014 ne peuvent être indexés avoir soutenu la modification de l’article 37.
    C’est vraiment hypocrite et malhonnête.

  • Le 5 septembre 2015 à 10:55 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Cheik Daniel KERE - Docteur en Science Politique - Maheureusement la loi est aveugle (par conséquent la nouvelle loi électorale devra s’appliquer dans toute sa rigueur). Il n’ y a pas de de demie mesure ni de cirsonstances attenuantes dans son application - lisez bien l’article de cette loi.
    Docteur Ablassé l’a vite compris et semble vouloir user de ce droit pour éliminer des rivaux ou sceller des alliances . Il n’est peut-etre pas le seul à vouloir user de cette arme.
    Imaginez que le Gle Bassolet se sentant visé par tous emprunte la meme voie pour torpiller d’autres adversaires. Ca promet. Vivement la fin de la periode des recours...

  • Le 5 septembre 2015 à 11:06, par Kadi En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Merci Docteur KERE, pour cette analyse claire, limpide et juste.

  • Le 5 septembre 2015 à 11:12, par Pagomziri En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Analyse objective. Rien à ajouter.

  • Le 5 septembre 2015 à 11:47, par VERITE FAIT MAL En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Je souris en te lisant, tu veux couvrir ton mentor Rock mais qui sème le vent récolte la tempête.
    Dieu lui qui est jute sait que Rock doit être écarté avant de revenir plu-tard sinon avoir son ombre à côté qui remplace Blaise est comme si on avait rien fait, les morts n’auront servi à rien. Si le recours de Ablassé est rejeté alors je ne vous garantie pas ce dont je serai capable moi même. Dura lex sed lex et à chacun son tour chez le coiffeur. Ce que je dis n’est point de la méchanceté mais l’application juste terre à terre bête de la loi SHÉRIF disqualifie ROCK et le Dossier de Ablassé est tellement sans appel en preuve.. L’insurrection a une origine et c’est le congrès qui a pris la décision de modifier l’article 37, congrès convoqué et présidé par Rock et ensuite prononcera le fameux mot " NE PAS MODIFIER L’ARTICLE 37 EST ANTICONSTITUTIONNEL"

  • Le 5 septembre 2015 à 12:37, par olivier En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    No comment Doctor. Que eux qui ont de la matière grise pour comprendre comprennent. Nous, électeurs, conduiront a Kossyam le candidat qui a un projet de société qui est a même de répondre véritablement aux aspirations profondes du pays réel. Dear politicians arrêtez vos fourberies et basses besognes,parlez nous de vos programmes quinquennaux car personne ira Kossyam sur la base de sa religion, son ethnie, de la maitrise de sa langue locale,etc............................Great job Doctor.

  • Le 5 septembre 2015 à 12:48, par Fasoen En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Dr Kéré, malheureusement, notre pays ne connaît que cette race de politiciens ! sur la question de savoir si Rock est, oui ou non, éligible, il faut dire que cela n’a rien d’une volonté d’éliminer un adversaire ! ceux qui se posent cette question se basent sur des éléments qui fondent rationnellement leur raisonnement ! ce que je veux dire, c’est que l’interrogation n’est pas farfelue et va au delà de simples calculs politiciens ! elle s’inspire du contenu de la loi !
    pour ce qui est de l’accueil réservé aux RSS en 2014 par le CFOP, il ne pouvait en être autrement, étant donné que la loi permettait à tout parti ou mouvement d’adhérer à cette institution ! elle n’appartenait à personne !

  • Le 5 septembre 2015 à 13:18, par Cequejenpense En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Très ou meme trop partisant. Laissez le CC faire son travail. Le recours contre un candidat qui qu’il soit est un droit légal. Le candidat a le droit aussi à la défense.
    Vous parlez de fourberie pour éliminer un adversaire de taille. Mais vous ne dites rien à propos de l’origine des milliards que le MPP investi dans sa precampagne et sa campagne. Pour moi il faut recaler ces gens afin que la justice puisse faire son travail après les élections sur leur part de responsabilité dans la gestion du pouvoir lorsqu’ils étaient au CDP. Rock n’était pas n’importe qui lorsqu’il soutenait la modification avec comme argument que l’art 37 est anti-démocratique. Il était Président de l’Assemblée Nationale et Président du CDP. Mais au moment où il à changé d’opinion sur le sujet IL N’ÉTAIT PLUS RIEN D’AUTRE qu’un simple Rock. Opportunisme politique ou pas ?

  • Le 5 septembre 2015 à 13:27 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Un défenseur de Rock démasqué. Tu attaques Ablassé alors que ce qu’il dit est vrai et très vrai.
    Acceptons la vérité lorsqu’elle est dite. Imaginons qu’un voleur vienne voler une grande fortune chez vous en tant que homme d’affaire. Il attend 3 mois pour reconnaitre son forfait. , Mieux il aide à dénoncer ceux qui continuent de vous voler ? Cela justifie t’il qu’il est blanchit et peut garder tout ce qu’il a pris chez vous ? Le droit ne doit plus s’appliquer ?

  • Le 5 septembre 2015 à 13:38, par wuroyiretian En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Mr Cheik Daniel KERE, votre analyse de docteur en science po, bien que intellectuellement correcte manque de logique et de morale.
    Pour faire bref, je dirai que les arguments que vous n’avancez pour dédouaner et canoniser les caciques ( de dernière heure) du CDP c’est à dire Mr Rock et compagnie devraient être aussi, en toute logique intellectuelle et honnêteté morale, apposables à tous ceux qui ont fait leur mea culpa après l’insurrection. A moins que la loi n’ait implicitement dit que ne pourraient prétendre au fauteuil présidentiel que les seuls anciens membres de l’ex-CFOP et ceux qui n’ont jamais flirté avec l’ancien régime comme vous et moi....!!!
    Par ailleurs vous dites bien que la politique est un art, une pratique ( dont la maîtrise se fait dans la durée), pour ensuite dire qu’il aurait fallu en son temps dire aux RSS quand ils apportaient leur soutien (fut-il décisif) à l’ex-CFOP que celui-ci n’en avait pas besoin. Mais vous oubliez que la politique est un ART qui consiste à utiliser la force de l’autre pour en tirer profit et ensuite le démonter ( tout comme dans les arts martiaux) ! D’où l’adage qui dit qu’il n’y a pas d’amis en politique, il n’y a que des opportunités, des intérêts à savoir defendre. Si donc la ruse-stratégie peut être utilisée par les uns à un moment propice, il faut aussi admettre qu’elle soit aussi utilisée par d’autres au moment qu’ils la jugent opportune. Cf la méthode de la navette du tisserand pour confectionner son tissu. C’est cela aussi la politique.
    sans rancune et avec mes respects

  • Le 5 septembre 2015 à 14:49, par Encore, encore En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    M Kere, le role des Rss devait se limiter a chasser le monstre qu’ils ont fabrique de toutes pieces. Le peuple a besoin de changement vrai. Ils ont ete accepte au cfop pour aider a detruire ce qu’ils ont construit pendant 27 ans. Qui mieux qu"eux pour le faire ?
    Ils peuvent se reposer maintenant.

  • Le 5 septembre 2015 à 14:55, par Samory En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Monsieur Kere, votre opinion tombe à point pour discuter de la situation politique du pays. J’ai bien aimé d’ailleurs que vous ne cachiez pas votre position quant à la question de l’inéligibilité de certains cadres du MPP (en fait eux tous). Par contre je suis vraiment déçu, de la naïveté avec laquelle vous appréhendez la chose politique. Etant Docteur en sciences politique cette naïveté est meme suspecte, peut être meme que derrière cette innocence feinte se cache un agenda caché ?
    Comment pouvez vous franchement parler de "bassesses" en politique ? De légitimité ? Pourquoi sortir la carte de l’inéligibilité des RSS maintenant n’est pas politiquement "correct" ? A vous lire c’est comme si tout ce que l’on pose contre le MPP (contre vous) actuellement n’est pas politiquement correct. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en politique, comme à la guerre, tous les coups sont permis. D’autant plus que c’est quand les choses ne vous arrangent pas que ca pose un problème. Quand c’est aux autres on fait des "coups bas" c’est pas grave. Si c’est sur le timing que vous jugez qu’une action, position politique n’est pas légitime, laissez moi vous démontrer que si c’est question de "temps et de timings" le MPP est indéfendable, et ce sont bien eux les maîtres des "coups bas" en politique.
    D’abord, pour ceux qui sont convaincus de la bonne foi des RSS, disant que c’est parce qu’il n’était pas d’accord avec l’eternelisation des compaoré au pouvoir qu’ils ont quitter le CDP, je demande ceci : pourquoi commencer à defendre la modification de l’article 37 et faire ensuite marche arrière ? Pourquoi n’ont ils pas quitter le CDP AVANT ??? Quand je voyais Rock ou Simon dans les débats et les marchés pro-modification ils avaient l’air tres convaincu du bienfait de cette modification. je rappelle aussi que c’est Rock et Salif qui avaient proposé en son temps le pouvoir à vie à Blaise avec l’histoire de conférer (théoriquement) les pouvoirs au premier ministre et avoir un président honorifique (encore theoréoriquement) à vie. S’ils n’étaient pas d’accord avec cette orientation du pouvoir fallait qu’ils le signifient plus tôt, sinon tel quel, ce revirement n’est que mensonge et manipulation.
    Deuxièmement, pourquoi avoir organisé la marche contre l’assemblée et fait l’assaut de cette structure AVANT le vote de la modification de l’article 37 ? En toute logique et bonne foi, la manifestation devait avoir lieu apres le vote s’il y avait eu modification de la loi. Posez vous la question : et si la loi n’était pas passée ? qu’aurait fait le MPP ? Je me le demande car comme tout observateur averti, je sais que la loi n’allait meme pas passer et le MPP le savait aussi. Regarder, il fallait au moins 91 voix pour une modification, sachant combien de députés MPP il y avait au sein du CDP, et des mécontents du CDP meme qui disaient vouloir voter contre (d’autres sont d’ailleurs aller au NAFA), meme avec l’aide de l’ADF/RDA et des autres partis la loi n’allait pas passer. C’est donc en connaissance de cause (en toute mauvaise foi) que le MPP a "facilité" cette insurrection pour a tout prix chasser du pouvoir avant l’heure leur ancien grand ami Blaise. Au passage, ce pseudo coup d’état est-il politiquement correcte ? Dans la forme non. Mais dans le fond, le soulèvement était une nécessité politique, elle a donc eu lieu. Pour dire que tout est permis en politique.
    Enfin troisièmement, est-il juste et logique que le RSS (RE)passe au pouvoir MAINTENANT ? Je veux dire encore une fois après TOUT CE TEMPS PASSÉ DANS LES CERCLES LES PLUS FERMÉS DU POUVOIR ? Ils ont dit non à la monopolisation du pouvoir des Compaore, Oui a l’alternance ! Apres avoir obtenu le depart de Blaise, s’ils étaient de bonne foi (et non guidé par la soif du pouvoir), ils auraient du se mettre en retrait et laisser passer des jeunes !!! Hé oui ! Ce n’est pas ce qui manque dans ce pays. Ca aurait vraiment correcte et logique. Que dis-je, meme beau ! Et j’aurais eu du respect pour ces hommes et le combat qu’ils ont mené. Mais là je suis désolé, mais comme vous le voyez je doute de leur bonne foi.

    Pour finir, j’aimerais dire qu’il faut que les gens arrêtent d’instrumentaliser la mort de patriotes lors de l’insurrection (Martyrs) pour defendre leur position politique ! Et surtout pas pour defendre le MPP ! Si vous voulez mon avis, ce sont eux les premiers responsables de ces morts. En effet, l’injustice, l’impunité, le chômage et toutes ces choses qui ont motivé ces jeunes, qui ont alimenté cette révolte, elles ne datent pas d’hier. Elles ont longtemps perduré et ont débuté sous leur yeux (je parle des RSS) !!!. Ce sont les RSS qui ont bâti et conduit le système à la base du ressentiment de toute cette population, ce sont donc eux les responsables des morts que cela a engendré. Et en parlant de martyrs, n’oubliez pas ceux tombés avant le 30 octobre ! Et les Norbert Zongo ??? Qui étaient aux affaires à cette période ? Meme s’ils n’ont pas participé (à vérifier), tout le monde sait que les RSS étaient au moins au courant et donc complices dans ces méfaits. Qu’ils viennent aujourd’hui se positionner devant nous, eux qui ont été nos bourreaux, est une insulte à la mémoire de tous ces gens et à notre intelligence ! Voilà !

    Oui à l’invalidation de la candidature de Rock Kaboré !
    Oui au renouvellement politique au Burkina !
    Oui à la Justice !
    Oui au changement !
    Vive les vrais patriotes du Burkina !
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 5 septembre 2015 à 16:50, par Dossabi2 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    M. KERE si vous n’avez rien à dire c’est mieux de faire l’économie de vos cellules sinon Rock n’est pas éligible

  • Le 5 septembre 2015 à 17:29, par Wend na sâam yandé En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Tu parles d’égoistes.Qui est plus égoistes que les RSS dans ce pays ?Tu crois que nous sommes vraiment dingues ou quoi ? Des gens qui ont perdu leur cuillère et ont quitté leur parti.Qui est plus fourbe que ces gens qui pensent qu’un simple mea culpa peut les disculper de toutes les forfaitures qu’ils ont commises contre notre Constitution, contre notre Peuple ?Revois ta copie, sinon tu dis pratiquement le contraire de la réalité.Soyons serieux, Roch ne peut pas échapper aux dispositions du Code électoral.S’il échappe, ce que dit Eddie Komboégo (il n’y a plus de justice au Burkina Faso) se confirmera.Que le CC dise le droit , rien que le droit.

  • Le 5 septembre 2015 à 19:53, par CHEIKH En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Dans tous les cas personne ne trompera personne de sujet ici. Il ne s’agit que de ceux qui sont allés s’enfermer dans les hôtels et à l’Assemblée Nationale, pour soutenir au péril de leur vie l’article 37, et non personne d’autre, un point deux barres. Dans tous les cas ceux-là savaient ce qu’ils faisaient et voulaient.Donc cessez de vouloir embrouiller le peuple, en confondant avec perfidie les anciens thèmes qui n’ont rien à voir avec les nouveaux. C’est d’ailleurs en cela que j’apprécie au plus haut point la sagesse de Gilbert Ouédraogo. Observez-le très bien, et vous verrez qu’avec sa jeunesse, que vous le vouliez ou non, ce monsieur a encore un bel avenir politique devant lui pour sa franchise.

  • Le 5 septembre 2015 à 21:17, par Eliane En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    internaute 12 Samory je confirme et valide ton post a 100% , tu as tout dit ; que dieu sauve le pays

  • Le 5 septembre 2015 à 22:19, par Sidzabda En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    L’image est sans commentaire. Rock, pour avoir aidé le peuple à évincé Frankenstein, est bel et bien éligible, n’en déplaise à ces anciens compagnons poltrons du CDP et autres qui, eux, ont soutenu le monstre jusqu’au bout.Aux Burkinabè de le voter ou non.

  • Le 6 septembre 2015 à 01:30, par gohoga En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    les internautes 12 et 15 sont des CDpites

  • Le 6 septembre 2015 à 06:10 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Parmi tous ces candidats, combien ont-ils un réel projet de société ou vision pour notre pays ? Nous serons en transition pour les 5 prochaines années avant le renouvellement conséquent des politiciens par un rajeunissement

  • Le 6 septembre 2015 à 06:41 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    ABLASSE OUEDRAOGO ou le gardien de l’enfer. Tant qu’on ne fera pas beaucoup attention de cet incapable qui cherche des cours circuits avec l’UPC de ZEPHIRIN DIABRE, il mettra notre pays à feu. Ce ABLASSE OUEDRAOGO que l’UPC pousse, leur dira un jour qu’il est un vrai MOAGA du plateau central et DIABRE ZEPHIRIN, un BISSA. Pourquoi BLAISE COMPAORE avait pris ce monstre qui n’est même pas aimé dans son village comme ministre ?

  • Le 6 septembre 2015 à 08:17, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Bel exercice, mais comme les réactions le montrent bien, cette opinion n’est pas la mieux partagée.

    Proposition : Vu qu’une opinion ou une analyse n’est pas le droit et qu’ici, on parle d’éligibilité, que le Dr Ablassé Ouédraogo ou d’autres candidats déposent leurs recours, et que le conseil constitutionnel dise le droit.
    Si RMC Kaboré est malgré tout déclaré éligible, et que certains estiment que les RSS sont disqualifiés pour diriger le pays, libre à eux de faire campagne contre ce candidat. Les arguments avancés entre autres par Samory seront entendus et appréciés par les électeurs et le 13 Octobre, on saura ce qu’il en est. Ou bien ?

  • Le 6 septembre 2015 à 12:07, par Dilomama En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Il est triste et inquiétant de voir une partie de notre jeunesse penser qu’il est normal d’être fourbe, malhonnête, roublard et sans vision en politique... C’est dommage que certains hommes politiques, de par leurs attitudes et comportements en politique aient contribué à l’éclosion d’une telle culture politique néfaste pour notre pays et sa jeunesse. On ne peut pas vouloir gérer le destin de ses compatriotes en le fondant sur la fourberie, la fausseté et autres bassesses contres les adversaires politiques. Tout homme politique digne de ce nom doit être mû par le seul intérêt souverain de ses concitoyens. Qu’on soit du pouvoir ou de l’opposition, chacun oeuvre de sa manière à la construction du mieux être et du vivre ensemble durable de tous les concitoyens. Les tenants du pouvoir mettent en oeuvre le projet de société pour lequel ils ont obtenu l’aval du peuple, et les animateurs de l’opposition formulent les critiques pour obliger le pouvoir à ne pas s’écarter des intérêts du peuple. Cela est une oeuvre noble et difficile, qui nécessite toutes les valeurs positives de la part de nos dirigeants. Normalement, l’homme d’état qui fait la moitié de ce travail pendant son ministère, renoncerait de lui-même à un troisième mandat. Voyez Ariel charon, qui a fini dans un long coma a force de réfléchir pour trouver une solution acceptée au problème israelo-palestinien, Voyez également Obama, aujourd’hui grisonnant après seulement deux fois 4 ans de pouvoir d’état aux USA. Alors qu’il était tout fringuant en 2007, fraîchement élu président des états unis. Dans nos contées africaines, on a souvent envie de pleurer devant le manque d’idées de certains de nos dirigeants. Ex. Certains maires n’ont de projet que la vente de parcelles...C’est navrant..... Ceci dit, je ne pense pas qu’une relève politique bien pensée et le changement utile pour notre pays puisse reposer sur le remplacement pure et simple des anciens hommes politiques par des jeunes néophytes. Il faut une relève certes, mais judicieusement introduite dans le système par un long apprentissage de la chose politique et la saine gestion des affaires de l’état. Des gens expérimentés doivent remplacer le système Compaoré....Mais à mon humble avis, les principaux ténors du système - le CDP - qui étaient en poste jusqu’à l’insurrection, devaient eux-mêmes faire profil bas et se mettre en marge de la conduite des affaires du pays, quitte à revenir 5 ans plus tard. C’est la seule sagesse valide dans la situation actuelle. Sinon, le ’’Tout sauf MPP’’ qui semble prévaloir actuellement dans certains milieux politiques du pays, ne peut constituer un projet de société pour notre peuple et sa jeunesse.

  • Le 6 septembre 2015 à 12:09, par fasolais En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Donc dire oui, et dire non apres.... c’est le "oui" qui l’emporte...? Arretons d’être hypocrites... Les RSS ont risqué leur vie et auraient eté les 1ers à etre executé si l’insurection tournait mal...

  • Le 6 septembre 2015 à 15:59, par Dilomama En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Il est triste et inquiétant de voir une partie de notre jeunesse penser qu’il est normal d’être fourbe, malhonnête, roublard et sans vision en politique... C’est dommage que certains hommes politiques, de par leurs attitudes et comportements en politique aient contribué à l’éclosion d’une telle culture politique néfaste pour notre pays et sa jeunesse. On ne peut pas vouloir gérer le destin de ses compatriotes en le fondant sur la fourberie, la fausseté et autres bassesses contres les adversaires politiques. Tout homme politique digne de ce nom doit être mû par le seul intérêt souverain de ses concitoyens. Qu’on soit du pouvoir ou de l’opposition, chacun oeuvre de sa manière à la construction du mieux être et du vivre ensemble durable de tous les concitoyens. Les tenants du pouvoir mettent en oeuvre le projet de société pour lequel ils ont obtenu l’aval du peuple, et les animateurs de l’opposition formulent les critiques pour obliger le pouvoir à ne pas s’écarter des intérêts du peuple. Cela est une oeuvre noble et difficile, qui nécessite toutes les valeurs positives de la part de nos dirigeants. Normalement, l’homme d’état qui fait la moitié de ce travail pendant son ministère, renoncerait de lui-même à un troisième mandat. Voyez Ariel charon, qui a fini dans un long coma a force de réfléchir pour trouver une solution acceptée au problème israelo-palestinien, Voyez également Obama, aujourd’hui grisonnant après seulement deux fois 4 ans de pouvoir d’état aux USA. Alors qu’il était tout fringuant en 2007, fraîchement élu président des états unis. Dans nos contrées africaines, on a souvent envie de pleurer devant le manque d’idées de certains de nos dirigeants. Ex. Certains maires n’ont de projet que la vente de parcelles...C’est navrant..... Ceci dit, je ne pense pas qu’une relève politique bien pensée et le changement utile pour notre pays puisse reposer sur le remplacement pure et simple des anciens hommes politiques par des jeunes néophytes. Il faut une relève certes, mais judicieusement introduite dans le système par un long apprentissage de la chose politique et la saine gestion des affaires de l’état. Des gens expérimentés doivent remplacer le système Compaoré....Mais à mon humble avis, les principaux ténors du système - le CDP - qui étaient en poste jusqu’à l’insurrection, devaient eux-mêmes faire profil bas et se mettre en marge de la conduite des affaires du pays, quitte à revenir 5 ans plus tard. C’est la seule sagesse valide dans la situation actuelle. Sinon, le ’’Tout sauf MPP’’ qui semble prévaloir actuellement dans certains milieux politiques du pays, ne peut constituer un projet de société pour notre peuple et sa jeunesse.

  • Le 6 septembre 2015 à 16:49 En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société : Le Citoyen

    @SIDZABDA, à partir du moment où on a déterré la hâche de guerre de l’exclusion, contrairement à la charte de la transition qui prône hypocritement l’inclusion, il faut l’assumer maintenant jusqu’au bout. Si le conseil constitutionnel valide la candidature de Rock, il y aura deux poids, deux mesures. Qu’est-ce que Eddie a fait comme déclaration sur l’article 37 ? RIEN. Donc vous voyez bien que si le conseil constitutionnel est logique avec sa jurisprudence habituelle, la candidature de Rock doit être invalidée impérativement.
    Félicitation à M. Daniel Kéré. Donc, la meilleure solution est l suivante : Soit le conseil constituionnel retire toutes les décisions d’exclusion et tout le monde va aux élections ou il continue ses exclusions et Rock doit être impérativement exclu. Sed lex dura lex : La loi est dure elle doit être appliquée quand même. Pas de deux poids deux meusres sous peine d’insurrection polulaire n° 2. Un citoyen.

  • Le 6 septembre 2015 à 19:57, par KABORE En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    merci docteur pour cette belle analyse et que Dieu bénisse le Burkina

  • Le 6 septembre 2015 à 21:51, par L’alternateur En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Bonjour chers internautes,Je disais dans mes postes précédents que le pays allait devenir ingouvernable. La politique de l’exclusion nous mènera à l’apocalypse. Voici que l’effet boomerang revient sur les commanditaires des troubles et des incendies. Quelque soit la décision que le c c prendra cette nuit ou demain, le ver est déjà dans le fruit, Notre seule attente, c’est que tout le CFop fasse front à la candidature de Rock et le peuple Républicain soutiendra jusqu’à leur depart. Aujourd’hui tout le monde sait désormais où se trouve la vérité et le cc n’a pas droit à l’erreur surtout avec une transition travestie avec un président qui a déjà donné sa vision sur la personne de rock. Hélas nous ne sommes pas encore sortis du bourbier et ça ne fait que commencer. A mon avis il faut balayer toute cette classe politique verreuse qui croît qu’elle est la seule à savoir ce que le peuple veut depuis 30 années de combines. Blaise a eu raison de tous ces loups qui vont bientôt s’entre déchirer. Il nous faut un messie qui viendra remettre les compteurs à zéro. Ils sont tous inéligibles sans l’avis du cc. Après avoir flatter le peuple qui désormais a mûri, il ne faudra pas en rajouter. Un pas de plus et c’est l’abîme sieurs. OK

  • Le 6 septembre 2015 à 22:43, par jocab En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Qui sont les comptables du régime déchu ?
    Le peuple republicain burkinabe connaît cette vérité
    Qui a été le premier à parler de l’article37 ?
    Cette réponse est aussi connue par le peuple
    Quel législateur a dit que c’est anti démocratique de ne pas modifier la loi ?
    Le peuple le sait.
    Quel législateur l’a fait modifier plusieurs fois ?
    Le peuple republicain le sait
    Qui veut vraiment faire plus de 27 ans au pouvoir ?
    Le peuple republicain le sait
    Qui a fait brûler l’assemblée nationale ? Nationale
    Le peuple le sait ou le saura tôt ou tard d’après Norbert zongo
    Qui a fait Incendier les domiciles de ses concitoyens ?
    Le peuple le sait ou le saura tôt ou tard
    Je déduis que si tous ces qualificatifs négatifs d’une personnalité qui prétend prendre la destinée d’un peuple traine derrière lui et dans sa conscience tout ce fardeau, et de surcroît s’il devenait éligible par le conseil inconstitutionnel , alors la roublardise, la traîtrise, l’opportunisme, l’ingratitude, la haine, la nausée, la fourberie, la calomnie, la phobie du pouvoir, et le mensonge deviendra désormais le système de gouvernance au Burkina Faso.
    TOUT DEVIENDRA PIRE QU’AVANT ET NOUS VERRONS DES LOUPS VIVRE DANS UNE BERGERIE.
    Ma conscience m’interpelle, mon coeur m’oriente et ma foi me convainc davantage que mon choix ne se portera pas sur un monstre pareil car je vois déjà ma liberté fondamentale confisquée et le début de la lutte pour se conserver ou la perte certaine.

    QUE LA VÉRITÉ ADVIENNE ET ELLE ADVIENDRA TÔT OU TARD. VIVE LA LIBERTÉ, VIVE LA VÉRITÉ, VIVE LA VIE. ADVIENNE QUE POURRA

  • Le 7 septembre 2015 à 03:29, par Njonji Eyoum-Ebele En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Cinquante cinq ( 55 ) ans aprés les indépendances, l’Afrique francophone n’a toujours pas trouvé la voie qui méne au développement malgré les efforts et sacrifices consentis par les peuples et les multiples changements opérés á la tête de nos différents Etats.
    Est-ce la faute aux rivalités politiques, au manque de réelles stratégies et projets de société ? Le probléme est ailleurs et s’identifie á notre faiblesse, á notre incapacité , á notre manque de courage et á notre refus d’affronter la vérité en face et de reconnaitre qu’il n’y a pas de développement, d’émergence sans souveraineté monétaire.
    Ceux qui nous gouvernent ne sont-ils pas á la hauteur de leur tâche ou sont-ils simplement des marionnettes á la solde des maîtres d’ailleurs au détriment de la volonté populaire d’aller vers le progrés.
    Les élections de 2015 et á venir doivent servir de leitmotiv, de prise de conscience collective de notre avenir et du ferme engagement de briser ce mythe de la monnaie qui nous appauvrie, nous asservie et embrigade notre souveraineté.
    Aucun pays au monde ne peut aspirer au développement sans la maîtrise de sa monnaie. La monnaie est l’un des attributs de souveraineté d’un pays et qui incarne véritablement son indépendance. A quoi servent donc les élections, la bataille de positionnement des candidats lorsqu’on n’a pas la maîtrise de l’élément qui soutend le progrés ?
    Le président Thomas Sankara l’avait déjá bien compris raison pour laquelle il a sensibilisé ses pairs en 1984 á Addis-Abeba en évoquant la problématique de la dette. Il n’a pas été suivi et oú en sommes-nous aujourd’hui ? Toujours á la case départ et á quand l’arrivée ?
    Il est temps que les nouveaux postulants á la magistrature suprême dans nos états respectifs, intégrent cette valeur dans leur projet de société et s’engagent vis á vis du peuple de sortir définitivement de cette escroquerie criarde que nous subissons depuis soixante dix ( 70 )ans environs. Ils doivent également penser de nouveaux accords de partenariat gagnant-gagnant dans tous les domaines avec la France ainsi que d’autres pays dans le monde.
    Ce n’est qu’á ces conditions qu’ils peuvent aujourd’hui avoir l’adhésion des masses populaires et donner un sens á l’Etat qui ne sera plus un gateau á partager mais un pouvoir au service du peuple et de sa jeunesse. C’est ce qui donnerait un sens aux élections, qui préparerait et garantirait enfin l’alternance pacifique dans nos différents Etats.

  • Le 7 septembre 2015 à 16:48, par erodis En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    C’est très triste de lire ces commentaires qui accréditent l’idée que la politique n’est que ruse sans aucune morale ni sentiment. Néanmoins ces écrits révèlent ce que sont nombre de politiciens ; de petits démons se présentant en anges de lumières. Que Dieu nous garde de ces hommes.

  • Le 7 septembre 2015 à 21:21, par TOOSSE En réponse à : Les rivalités politiques, à l’approche de l’élection présidentielle : une crise réelle de stratégies et de projets de société

    Merci à tous les internautes pour leurs contributions ! Vivement que le CC dise le droit et rien que le droit. Personnellement je viens d’être éclairé sur "la personne" de Rock. SVP, chers membres du CC, ayez pitié de cette jeunesse (dont vos enfants font partie) et évitez une "Insurrection 2". Un proverbe de chez moi dit ceci : "Si le contenu du grenier n’a pu rassasier les mangeurs, ce n’est pas sa cendre qui fera mieux".
    Dieu bénisse le BURKINA FASO

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?