La présente réunion du Comité de suivi qui intervient un an après la VIe session tenue en mars 2004 à Bamako aura surtout à évaluer le chemin parcouru depuis cette rencontre.

Elle aura également à dégager et à identifier les voies et moyens de renforcer les importants acquis dans le cadre de la coopération entre les deux pays. En tout cas, l’ambassadeur du Mali au Burkina, chef de la délégation, Toumany Sissoko en est convaincu. "Cette réunion permettra de renforcer l’axe Ouaga-Bamako et d’ouvrir d’autres opportunités de coopération...", soutient-il.

La réunion de Ouagadougou traduit également, selon le diplomate malien, l’intérêt que les deux gouvernements attachent au raffermissement des liens multiformes existant entre les deux peuples.

Pour le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Salifou Rigobert Congo, le Mali et le Burkina sont liés par l’histoire, la tradition, la culture. Des atouts majeurs selon lui, pouvant imprimer un élan décisif à l’intégration régionale. "La présence des ressortissants maliens et burkinabè qui vivent en toute quiétude et en symbiose dans l’un ou l’autre pays, les rencontres périodiques entre les autorités politiques et administratives de nos pays sont autant de références positives sur lesquelles nos initiatives peuvent trouver leur source...", soutient le secrétaire général.

La coopération Mali-Burkina couvre aujourd’hui des domaines aussi variés que la coopération économique et financière, la coopération culturelle et sociale, la coopération militaire, l’agriculture, l’hydraulique, les infrastructures et les transports, la santé, la coopération administrative transfrontalière, la coopération technique scientifique, judiciaire, la promotion de la femme...

Il y a donc lieu, selon Salifou Rigobert Congo, d’en tirer des motifs de satisfaction et de saluer les efforts accomplis par les deux pays ces dernières années pour renforcer et diversifier cette coopération. "Cependant, précise-t-il, les progrès enregistrés ne doivent pas occulter les énormes possibilités de coopération non encore exploitées".

Invitant les experts à évaluer dans un esprit de compréhension, de fraternité et de solidarité, l’état de coopération depuis la VIe session, Salifou Rigobert Congo leur a assuré la disponibilité des autorités à œuvrer pour la traduction en actes concrets des engagements pris lors de la dernière session de la commission mixte Mali-Burkina.

Etienne NASSA (nassa_parate@yahoo.fr)
Sidwaya