LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

Publié le mardi 1er septembre 2015 à 01h39min

PARTAGER :                          
Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

L’UEMOA prône la libre circulation des personnes et des biens au sein de son espace. Si un véhicule d’un pays membre peut traverser le Burkina sans craindre de verser des pots de vin aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ce n’est toujours pas le cas en République de Côte d’Ivoire.

Dimanche 9 août 2015 nous nous rendons en terre ivoirienne. À la frontière ivoirienne, ayant montré nos documents à la police et à la gendarmerie, nous traversions sans problème et au niveau de la douane, nous avons rencontré un jeune douanier content que nous visitions son pays et qui nous a donné tous les renseignements concernant la vignette touristique. " Je veux un jour connaître Ouagadougou " nous dit-il à la fin. Content de l’ambiance qui a prévalu, nous prenions la direction du bureau frontalier des douanes ou nous patientons plus de 90 mn avant d’avoir notre vignette car ce service n’a pas de permanence.

Après l’obtention du précieux sésame nous reprenons notre route, destination Bouaké. En cours de route, nous serons arrêtés deux fois pour avoir teinté les vitres arrière de notre véhicule. " Mon frère je sais que tu parles trop, le bic-là est debout, il faut prononcer la formule magique pour que ça tombe, haï toi aussi ! ", nous dit un agent de police. Il a fallu débourser 1000 f CFA pour récupérer nos papiers dans les deux cas. Mais ce qui est drôle, dans le second cas, l’agent de police nous dit " Regarde mon galon-la toi aussi, 1000f CFA, hum ça n’atteint pas mon galon la hein !" Cependant, c’est cette somme que nous lui avons donnée. Et nous avons profité de cet arrêt pour enlever les films sur nos deux vitres.

À 30 km de Bouaké, nous avons un problème ; un véhicule poids lourd, à la montée d’une cote, freina devant nous et nous ne pouvons pas l’éviter, car n’ayant pas respecté la distance de sécurité. Nous nous faisons donc tracter par un autre véhicule. À la rentrée de la ville, le duo police-gendarmerie nous arrête en nous faisant savoir qu’il est interdit de se faire tracter en Côte d’Ivoire. Les négociations durèrent plus de 30 mn et là, il a fallu débourser la somme de 5000 f CFA pour récupérer nos documents et ceux du chauffeur qui avait accepté de nous rendre ce service.

Une fois à Bouaké, nous tentons en vain d’acheter des phares mais il s’est trouvé qu’aucune boutique de pièces détachées n’avait les pièces recherchées. Nous passons donc la nuit et décidons de repartir le lundi. Faisant chemin, nous traversons sans problème les barrières mixtes de police et gendarmerie jusqu’à ce que nous tombons sur cas d’accident. Un véhicule était dans le décor. Le chauffeur s’en est tiré lui-même.
Un sous-officier de la gendarmerie sort de la foule et nous arrête. " Les burkinabè et les ivoiriens sont des frères ; il y a un accident ici, même si c’est une descente de colline tu dois ralentir. Et si nous étions des coupeurs de route tu allais faire comment ?" Nous lui faisons savoir qu’il n’ y avait aucun signalement et que si nous sommes passés à gauche c’est justement à cause de la foule. " Ah bon et puis tu parles, c’est moi qui a tes papiers". Comme d’habitude nous essayons de demander pardon mais là, il nous a fallu casquer 2000f CFA pour récupérer nos documents.

Tout allait plus ou moins bien jusqu’à Soubré. Les policiers et gendarmes que nous rencontrons nous souhaitent la bienvenue en terre ivoirienne. Certains connaissaient bien les artères de Ouagadougou et nous le font savoir. Mais encore une fois hélas, à la sortie de Soubré la police estime que le permis de conduire burkinabè n’était pas valable en Côte d’Ivoire. Après plus de 30 mn de négociations, nous récupérons nos documents contre 5000f CFA.

Après ces incidents, nous arrivons sans aucun autre problème chez nos parents.
Le lundi 17 août en allant à San-Pedro pour récupérer nos phares que nous avions commandés, nous ne fûmes point inquiétés malgré les contrôles à l’intérieur de la ville. Les agents nous remettaient nos documents en nous disant "soyez les bienvenus".
Mais au retour, à la sortie de la ville en allant vers Tabou, le policier qui nous a arrêtés reconnaît que nous sommes en règles mais refuse de nous remettre les documents du véhicule sous prétexte qu’il fallait que le conducteur ait un permis du Burkina et non un permis ivoirien. Nous lui faisons comprendre que ce dernier réside en Côte d’Ivoire et que connaissant mieux la ville et étant un chauffeur de "gbaka" il a bien voulu nous accompagner. Peine perdue, le policier ne veut pas entendre raison, il veut son pot de vin. Son collègue, plus jeune lui fait signe de nous remettre nos documents mais rien à faire. Il a fallu encore casquer 2000f CFA pour récupérer nos documents. Et dès que nous a nos reçu nos documents, le monsieur nos laisse entendre qu’il compte venir à Ouagadougou voir sa soeur dont le mari est fonctionnaire international résidant à Ouagadougou.

On a l’impression que dans ce beau pays, les gens ne s’engagent dans le corps que pour les rackets. Si nous sommes tombés sur des corps habilles avides d’argent, il faut aussi reconnaître que permis eux, certains étaient chaleureux et très amicaux.

Le 22 août 2015 nous avons repris la route pour le Burkina Faso. Ce fut un voyage tranquille car nous n’avions point été inquiètés par les forces de l’ordre de la Côte d’Ivoire.

Une fois à Bobo-Dioulasso, nous nous sommes amusés à dénombrer le nombre de ralentisseurs après le poste de péage de Yéguéresso jusqu’a celui de Ouagadougou. Sauf erreur de notre part, il en existe plus de 85 !

Parlant de ralentisseurs, il convient de noter ceux mis en place par les paysans entre Banfora et Bobo-Dioulasso. Au cas où un véhicule restait suspendu comme ce fut notre cas, ou même perdait des pièces sur l’un d’eux, à qui doit-on adresser une requête pour exiger réparation ?

Le Burkina Faso, en témoigne le nombre de ralentisseur entre le poste de péage de Bobo et celui de Ouagadougou, regorge de ralentisseurs mais sont-ils aux normes ? Existe-t-il une possibilité de recours pour ceux qui y ont endommagé leurs véhicules ? Rappelons que la pose des ralentisseurs doit tenir compte de plusieurs paramètres (longueur, largeur et hauteur) pour permettre à tous les véhicules de les franchir sans dommage.

Un citoyen de l’espace UEMOA

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 31 août 2015 à 18:12, par DAMOS En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Ces ralentisseurs la sont fait expressément pour vous autres

  • Le 31 août 2015 à 18:22, par JAMES KENNY En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Mon frère tu n’as rien vu encore, plus corrompu que policier ivoiriens, ce sont les nigérians. Il est temps que l’UEMOA prenne ses responsabilités en faisant appliquer les textes ou alors, que le BURKINA se retire de ses accords. Ainsi nos policiers vont récupérer l’argent qu’on nous extorque. Jeter un coup d’œil aux policiers ghanéens aussi.

  • Le 31 août 2015 à 18:22, par Goodo En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Merci le citoyen de l’espace UEMOA pour avoir aborder cette question.
    Au passage je fais un chapeau bas à nos FDS, qui pour la majorité font preuve d’intégrité face aux étrangers qui viennent visiter notre chère patrie.
    J’ai vécu il n’y a pas longtemps cette même situation de raquette avec la police togolaise. Je trouve ça très énervant que dans notre Pays nos FDS font preuve de responsabilité pour respecter les textes et éviter les raquette mais des autres coté les Burkinabè ne sont pas épargnés.
    Vivement que "plus rien ne soit comme avant" en la matière aussi. Nos dirigeant sont donc interpellés pour en parler dans les instances de l’UEMOA.

  • Le 31 août 2015 à 18:38 En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    trop de contradictions de le texte "la police estime que le permis de conduire burkinabè n’était pas valable en Côte d’Ivoire" # " le policier qui nous a arrêtés reconnaît que nous sommes en règles mais refuse de nous remettre les documents du véhicule sous prétexte qu’il fallait que le conducteur ait un permis du Burkina et non un permis ivoirien"

    Le permis était-il ivoirien ou burkinabè ?

  • Le 31 août 2015 à 18:41, par Thinkwice En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Je ne trouve aucun probleme pour le controle,mais pour le racket .
    En ce qui concerne les gendarmes couchés je trouve qu´il va falloir meme les intercallé avec des RSP debout le Bf doit réetablir tout ces postes de controle pour securiser ces citoyens et son territoire.
    Peut-on circuler librement dans l´insecurité

  • Le 31 août 2015 à 18:44, par RAYIM En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    mon frere , fait un tour sur le territoire malien et tu comprendra que la cote d’ivoire est un paradis actuellement .
    Le mali est une merde dans la sous region . Le racket est exsageré et est mele devenu officiel , les policiers et gendarme te dise clairement qu’ils prepare leur retraite.

  • Le 31 août 2015 à 18:52, par burkina En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    merci de nous informe sur la rakèt.moi je suis un chauffeur jè fè le trajet bobo bouake.je vou sur que mon frèr nè pa manti,si ya une solution qu’il nous aid.mèm si tè papié sn corèt tu va dne quelque chos.

  • Le 31 août 2015 à 19:09, par OUSTAAZ En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    la RCI est un pays où l’ETAT n’arrive pas à discipliner les agents de sécurité dont les parents ont failli dans leur éducation.Le BF est le meilleur en afrique en la matière. Policiers(sans les municipo) et gendarmes BRAVO A VOUS ! C’EST DU PROPRE.

  • Le 31 août 2015 à 19:10, par ci En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Helas mille fois helas ces pratiques sont connues et encourages par les plus haute autorite cest vraiment domage

  • Le 31 août 2015 à 19:17, par Badisak En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Bonjour mon frère,
    j’ai lu avec intérêt votre article car je voyage aussi souvent en Côte d’Ivoire par la route avec ma voiture. Moi je fais régulièrement le trajet Ouaga - Abidjan depuis 2007, et je peu vous dire que la situation que vous décrivez aujourd’hui est bien meilleure que par le passé. Je conviens avec vous qu’il reste encore beaucoup à faire pour une intégration vraie. Il convient tout de même de faire un point d’honneur aux efforts des autorités ivoiriennes dans la lutte contre le racket par les forces de l’ordre sur les routes, car conscientes que le racket est un fléau contre le développement économique et social de nos pays . Il y a certes des brebis galeuses qui nagent toujours à contre courant, mais la volonté des autorités ivoiriennes est réelle et se manifeste par des contrôles inopinés au niveau des postes sur les routes et l’interpellation des agents indélicats devant les juridictions du pays comme on en voit souvent sur RTI. Il y a même des numéros verts mis à la disposition des usagers de la route.
    Pour l’intégration vraie de notre espace sous-régional, en avant.

  • Le 31 août 2015 à 19:28, par boutie En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Voici un autre scénario extraordinaire aux postes frontalier de la Leraba côté ivoirien. Les pièces d’identité des passagers des cars en provenance et à destination du Burkina sont systématiquement confisqués pour des motifs de contrôle. A l’appel de votre nom vous deviez forcément payer la somme de 1000frs pour récupérer votre pièce ou l’abandonner dans le cas contraire au poste. Cette pratique d’autres époques à cours dans ce pays frère doublé de l’arrogance de certains agents et l’égard des passagers.
    Pas besoin d’une commission d’enquête pour le constater.

  • Le 31 août 2015 à 19:42 En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Mon cher, c"est ça seulement tu dis y a problèmes ? Prends n’importe quel bus dans n’importe direction d’une capitale quelconque, et tu verras que nos FDS sont pro, mais pas où on les attend. J’ai fait l’expérience en direction de Niamey, Abidjan, Bamako et Accra. L’intégration a d’énormes efforts à faire. Et comme on dit : "l’exemple vient d’en haut".

  • Le 31 août 2015 à 20:10, par Biikoenga En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Heuuuuheu !!! Finalement quel est le message véhiculé ?

  • Le 31 août 2015 à 20:39, par Pagomziri En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Au liei de s’occuper de ces cas qui interessent plus aux ressortissants de le CEDEAO, la CEDEAO s’ingere aux affaires interieures du Burkina.

  • Le 31 août 2015 à 21:32 En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    @ internaute 4, le permis devait être Burkinabè pour le policier parce que le véhicule est Burkinabè. Quelle honte ? C’est comme si on exigeait d’un ivoirien qui a obtenu son permis de conduire à Ouaga d’avoir un permis ivoirien lié à sa nationalité. La CDEAO a encore des réformes importantes à faire au niveau des forces de sécurité. Un citoyen de la CDEAO

  • Le 31 août 2015 à 22:16, par Eliane En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Je suis pour le rétablissement des contrôles routiers a l’intérieur du pays notamment a l’entrée des provinces ;cela renforcera la securité de nos concitoyens ;

  • Le 31 août 2015 à 23:01, par yako En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    @OUSTAAZ,toi aussi qu,est ce que les enfants de Simon t,on fait ?Felicitations a ce citoyen ouest-africain tres attaché a l,integration par le bas.Merci mon frere.

  • Le 1er septembre 2015 à 06:10, par bendit En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Internaute N°15, il faut relire la partie. Il explique qu’il on prit un chauffeur ayant un permis de ivoirien pour faciliter leur déplacement par le fait qu’il connait mieux la ville. Donc pour resumer ce chauffeur avait un permis ivoirien et conduisait leur véhicule immatriculé burkinabé. Merci

  • Le 1er septembre 2015 à 09:40, par traore En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    La cedeao, 1 machin version ouest africaine de ce truc qu’est la cdeac pour payer cher certains de nos cadres jouant le jeu édicté par nos ex colonisateurs.

  • Le 1er septembre 2015 à 10:05 En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Un conseil aux voyageurs fréquents, conduisant leur véhiculé sur les axes routiers internationaux : faites simplement un permis international (cela coute environ 5000f à la Direction du Transport) et ce permis est valable dans le monde entier.

  • Le 1er septembre 2015 à 11:03, par homeless En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Mes freres ! Ne nous voilons pas la face. Allez y à nos frontieres. Vous allez comprendre que nos frères gendarmes et policiers sont aussi des champions !

  • Le 1er septembre 2015 à 11:18, par charles En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Même au BF y’a la racket. prenez la route pour aller au Benin, au Togo, les policiers burkinabè rackètent les gens , pourquoi vous n’en parlez pas ? J’ai vu de mes propres yeux. Burkinabè si c’est pour critiquer les autres ils sont les premiers alors que vous ne valez pas mieux, tchrrrrrr...

  • Le 1er septembre 2015 à 12:52, par Megd’ En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Je suis pour la mise en place des barrières et il faut renforcer les contrôles. Je dirai que nos autorités sont laxistes en la matière car la situation sécuritaire a changé vu ce qui se passe au Mali, au Niger et au Nigeria.

    Au Ghana, par exemple à Koumassi, vous avez une vingtaine de barrière dans la ville. Pourquoi ne pas en faire autant dans nos grandes villes burkinabè ? Cela permettra de lutter contre le banditisme.

    Si aujourd’hui, il y a un enlèvement à Ouaga, je doute fort qu’on puisse retrouver l’otage rapidement car nos barrières sont quasi inexistantes.

  • Le 1er septembre 2015 à 13:56, par Brotteaux des Illettes En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Une question à tous, pourquoi nos policiers adorent ils les frontières si tant est que vous pensez qu’ils sont les plus saints ?

  • Le 1er septembre 2015 à 14:53, par l’africain En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    l’afrique est mal foutue. c’est aussi le probleme de raket qu’on vit sur l’axe niamey-ouaga-bamako-dakar. le burkina est rentré dans le raket. gendarmes et policiers retirent chacun, même à poste mixte, 2000fr quelque soit la nationalité. les maliens retirent 1000fr aux burkinabe, 2000fr aux nigeriens et ivoiriens et 3000fr pour ceux qui n’ont pas de piece. les senagalais en font autant. oh mon afrique

  • Le 1er septembre 2015 à 18:55, par YN En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Pour votre Gouverne, il a y eu un texte règlementaire définissant les normes de construction desdits ralentisseurs mais comme au Faso, on est fort pour la règlementation à ne pas appliquer !!!!!!
    Tu as dû roulé sans attacher ta ceinture de véhicule et on t’a pas arrêté et là aussi y a loi votée !!!!!

  • Le 2 septembre 2015 à 07:10, par ouoba yamindie En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    c est malheureux que les agents ivoiriens racket les citoyens Burkinabes mais que dire des agents de kantchari entre la frontière BF Niger la police et la gendarmerie da Kantchari racket à hauteur de15000 frs les jeunes géants en transit vert le Niger ce qui fait de Kantchari un des postes les plus juteux du BF.

  • Le 2 septembre 2015 à 09:45 En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    la solution simple et efficace : comme on le dit <<... dent pour dent>> si ya l’union c’est parce que ya de gros problèmes qu’un Etat ne peut resoudre seul. actuellement les burkinabé souffrent le plus. donc il appartient à nos policier et gendarme de retablir l’equilibre. ça va aider d’une manièr ou d’une autre.

  • Le 2 septembre 2015 à 10:10, par tapseureula En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Merci grandement pour cet article. C’est comme cela mon frère. La CEDEAO est prompte à sanctionner les états avec des jugements bidons, mais n’est pas si compétent pour discipliner les agents dans les frontières ; C’est la triste réalité. Je trouve que votre situation est bien meilleure ; prenez l’axe Ouaga Cotonou, et vous verrez pire. Je salue le patriotisme de nos agents que tous les autres pays reconnaissent et apprécient.

  • Le 2 septembre 2015 à 14:41, par WD En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    Mon frère tu ne dis pas tout ! Et le carnet de vaccination là, tu n’en fais pas cas. Que tu aies le carnet jaune ou pas, tu paies. Moi en tout cas à chaque fois que je passe, je fais la bagarre pour le carnet jaune.

    Je constate que les burkinabè publie de plus en plus ce qui leurs arrivent, c’est bien.

  • Le 2 septembre 2015 à 14:43, par asalfo En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    il faut feliciter les FDS Burkinabe je suis né en RCI mais c’est grave.un exemple:un eleve burkina en vaccances en RCI avec sa carte scolaire Burkinabé, il lui retir sa carte en lui disant :" tu as une carte scolaire Burkinabe tu doit payer 15 000 F ou on te rapatri au bf "comment peut on comprendre ?le forestier joue le role de policier et gendarme ainsi que la Douane visersa

  • Le 2 septembre 2015 à 18:43, par Foi en Dieu pour mon Pays ! En réponse à : Racket sur les routes ivoiriennes : La libre circulation des personnes et des biens en péril

    C’est vraiment dommage que l’on singe le blanc, reclame vigoureusement la meme juridiction exemplaire, tout en etant incapable de la mise en oeuvre effective et exemplaire des lois et conventions. Bien dommage ! Je deplore effectivement ce racket indigne des representants de loi des communautaires ! C’est vraiment revoltant !
    Mais je resterai toujours fiere de mon pays, car malgre tout, le Burkinabe ne remet jamais l’offense ! C’est comme au temps de la crise en RCI ou les burkinabes etaient traques et tues, mon pays, meme etant meurtri, est reste calme, et les ivoiriens vivant au BF n’ont jamais ete inquietes ! Imaginons un peu si le contraire se produisait, cela allait appeler a "oeil pour oeil, dent pour dent", connaissant le caractere revanchard de ceux d’en face,(sans vouloir critiquer). JE SUIS FIERE de la tolerance des Burkinabes ! Tellement fiere ! Restons ainsi, encore et toujours ! Meme si certains nous traitent de cons parce que bons, calmes, pas revanchard pour un sous !
    Cependant, ces exactions doivent cesser coute que coute, ou la communaute n’a pas sa raison d’etre. J’attire l’attention du Citoyen qui a narre l’histoire sur le fait de veiller a avoir toujours des preuves ! Les portables sont faits pour quoi ?! Filmons tous ces cas de corruption, et publions cela sur les reseaux sociaux ! Cela va decourager desormais plus d’un. Ils vont reflechir a deux fois avant de racketer. C’est extreme, mais juste et aura au moins le merite de stopper de mauvaises pratiques ! A bon entendeur salut ! Webmaster, please.

 LeFaso TV