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Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

Publié le vendredi 28 août 2015 à 01h46min

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Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

C’est pendant leur assemblée générale que les représentants des jeunes des 55 secteurs de la ville de Ouagadougou du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont appris, mardi 25 août, la décision du Conseil constitutionnel invalidant la candidature de 42 personnalités en compétition pour les législatives. Cette activité qui s’est tenue sur le Plateau omnisports Simon Compaoré à Gounghin avait à son ordre du jour, la situation nationale, cristallisée, jusque-là, par l’attente du verdict du Conseil constitutionnel.

Sur cette question relative aux recours, et dans l’attente de part et d’autre du verdict, les jeunes du MPP ont déploré les sorties de certains leaders politiques tendant à mettre à mal la paix et la stabilité. De façon unanime donc, ils ont condamné les « propos belliqueux » de ceux-ci avant de mettre en garde contre toutes velléités de dérives qui pourraient faire suite aux décisions du Conseil constitutionnel et tendant à mettre en péril la paix.

Pour le secrétaire national à la jeunesse du parti, Abdoulaye Mossé, les jeunes du MPP applaudiront la décision qui sera prise par le Conseil constitutionnel, quel que soit le verdict. Se référant à leurs propos et comportements, M. Mossé a déploré que « ceux qui ont été à la base de l’insurrection avec toutes ces conséquences veuillent violer la morale ». Selon lui, la décision de la CEDEAO vise simplement à circonscrire la liste de personnes visées, ciblant ainsi les personnalités qui ont conduit par leur entêtement à l’insurrection populaire, résultante de leur volonté à modifier l’article 37 de la Constitution. Estimant que ces personnes se devaient même de se mettre, volontiers, en retrait de la vie politique pendant un moment, ne serait-ce que « par décence ». C’est pourquoi il a conclu qu’il faut laisser la justice décider de la conduite à tenir. « Jubilez, quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel car, nous sommes des républicains », a-t-il lancé à ses « camarades ».

C’est sur ces propos du chargé à la jeunesse que la nouvelle de la publication de la décision du Conseil constitutionnel est parvenue à l’assemblée. Elle est annoncée par le secrétaire général du parti, Clément P. Sawadogo qui a présidé l’assemblée générale. « Le Conseil constitutionnel a dit que les pourfendeurs de la Constitution ne prendront pas part aux législatives. Le Conseil constitutionnel a tranché en toute indépendance et la loi, c’est la loi. Donc, ce soir, je ne parlerai pas plus. Cette nouvelle vient réduire mon intervention », a-t-il déclaré. Estimant que si le CDP et ses alliés ont demandé qu’on respecte la décision de la Cour de justice de la CEDEAO, ils doivent aussi admettre la décision du Conseil constitutionnel qui ne vise que des individus et non les partis politiques. « Nous devons respecter les décisions de justice. Il faut défendre la vérité et la justice », a appelé le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo. Se référant aux ‘’agitations’’ sur l’échiquier politique, il a invité au sens de responsabilité des uns et des autres pour préserver la paix au Burkina.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 août 2015 à 06:05, par OUSTAAZ En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    P.Clément,c’est parce que la vérité et la justice ne sont pas défendues que vous(Roch,Simon,Salif et toi) vous n’ètes pas en prison.Tu as mis les milliards de 11 décembre de BOBO là où ? Bande de criminels,voleurs et détourneurs de fonds.Dieu voit

  • Le 28 août 2015 à 10:38 En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    Le bon sens a fui le Faso il y a bien longtemps. Il n’y a que les griots, les manipulateurs, les menteurs et les gros voleurs qui se font applaudir. Mensonges, manipulation et lâcheté. Le règne des médiocres. Les politiciens qui ont le vent en poupe (RSS) n’ont pas fait leurs preuves en aucun moment et jurent encore qu’ils sont les meilleurs pour conduire le pays. Le Burkina est malade de la cupidité, de la voracité et de la malhonnêteté de ces fils (vieux comme jeunes, femmes comme hommes). Le Burkina Faso est mis en marché par les plus gourmands de ses fils. Chacun veut sa part et se fout de la suite. Ils veulent juste le pouvoir et l’argent pour leur ambition et intérêts personnels, mais Dieu seul sait ce qu’ils feront de nous après. Qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort ? L’avenir du pays est incertain et très sombre car les politiciens actuels n’inspirent pas confiance.

    Nous sommes complètement hypnotisés et conduits comme des moutons vers l’abattoir par ces politiciens. On dirait nous sommes tous hypnotisés pour courir vers la destruction du pays. Tout le monde sent qu’on va dans une mauvaise direction, mais ils disent "allons seulement". Le charlatan qui a wacké les leaders politiques du Burkina Faso et une bonne partie de sa jeunesse est très fort. Le pays des hommes intègres est devenu le règne du mensonge et des flatteries du style "blaguer tuer". Jusqu’où faut-il se laisser tirer dans la mauvaise direction avant de retrouver le bon sens et dire STOP ? . Moi, j’ai très peur et j’ai juste envie de pleurer. Je sens que les politiciens vont continuer de nous faire souffrir et nous pousser à nous entretuer. La transition est juste un lenga dans cette longue souffrance à venir. Je vais fuir au village de mes grands parents et attendre que les élections passent. Pourquoi ?

    La société va beaucoup régresser car la qualité du leadership politique qui sortira des élections ne sera pas meilleure par rapport à l’époque de Blaise COMPAORE. Le pays a plus de problèmes maintenant car personne ne surveille la mise en oeuvre des nombreux programmes prioritaires de développement sur le terrain. Les coordonnateurs et autres gestionnaires risquent de piller allègrement l’argent des projets pour financer la campagne électorale dans l’espoir de conserver leurs postes. A cette allure les bailleurs risquent de refuser de financer notre prochain SCADD. On ne sait pas où les nouveaux élus trouveront l’argent pour répondre au aspirations des enfants, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des paysans, des éleveurs, des commerçants, des fonctionnaires, des politiciens professionnels, des burkinabé de la diaspora. On va souffrir si on compte sur les politiciens qui veulent se faire élire, car ils ne feront que de fausses promesses.

    En terme de développement, je pense que nous sommes partis pour 5 à 10 ans d’errance comme en Cote-d’Ivoire après la crise de Guei et Bédié. Nous sommes devenus prisonniers et victimes de la politique politicienne. On ne parle plus que du passé et du présent. On ne parle pas d’avenir malgré les élections à venir. Or, c’est l’avenir que nous pouvons et devons changer. Le passé est révolu et nous devons bien utiliser le présent pour penser, préparer et construire le futur. Une simple question de morale sociale et de bon sens.

    Il faut que dès maintenant, les populations et les différentes composantes de la société se ressaisissent et prennent leurs sorts en main pour se battre et s’en sortir, comme elles l’ont toujours fait. On connait les problèmes de chaque composante de la société. On peut cependant en faire un inventaire plus exhaustif. Nous pouvons nous organiser pour les résoudre au niveau local tout avec les OSC de développement (et non les OSC politisées) en préservant l’environnement et les ressources naturelles pour les prochaines générations. Il faut que nous travaillions à réapprendre vite à nos enfants, nos familles, nos villages, nos communautés et nos collectivités de vivre de façon autonome sans rien attendre de l’Etat central. Les nouveaux gouvernants vont être tellement occupés à se partager les ressources publiques pour s’enrichir comme ceux de la transition et bien d’autres avant eux. Moi je n’attends rien d’eux.

    Il faut que les populations se prennent en main dès maintenant et évite les vains espoirs qui créent les grandes frustrations et colères. Ky Zerbo appelait l’auto-développement ou développement endogène cette façon de vivre de manière autonome sans rien attendre de quelqu’un d’autre. Les paysans sont habitués à vivre ainsi à cause de l’agriculture de subsistance. Ce sont les citadins et les fonctionnaires qui sont totalement dépendants de l’Etat et contaminent les campagnes avec leurs frustrations et violences collectives. Si nous voulons survivre et échapper à la mainmise des politiciens véreux et apatrides sur l’avenir de ce pays, nous devons prendre en main notre destinée et les laisser s’entretuer entre eux si cela les amuse. Qu’ils aillent sur mars ou Jupiter au lieu de rendre le peuple prisonnier de leurs manigances. Le jeu politique et surtout la démocratie ne sont pas synonymes de guerre, de méchanceté, de haine et de divisions. Comme l’a dit le Moogho Naba, la politique est venue trouver notre société, il ne faut pas qu’elle nous détruise. Les politiciens doivent faire beaucoup attention même s’ils sont sans moralité et ont le pouvoir d’Etat. Tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs actes. Ils rendront compte pour leurs méfaits à l’endroit de la "majorité silencieuse" qui ne demande qu’à vivre sa misère dans la paix et la dignité.

  • Le 28 août 2015 à 10:57, par rimwaya En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    Hypocrites ! Le CC doit voir aussi le cas des voleurs "repentis" !!!

  • Le 28 août 2015 à 17:09 En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    préserver quelle paix vs avez mis le feux au Burkina vs parlez de la paix les urnes vont ns séparer ,allons seulement

  • Le 28 août 2015 à 20:34 En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    Clément mon ami, tu sais qu’il n’y a pas de vérité ni de justice en politique. Il n’y a que la revanche et le MPP s’y prend mal.

  • Le 28 août 2015 à 20:38 En réponse à : Situation politique : « Il faut défendre la vérité et la justice », dit le secrétaire général du MPP, Clément P. Sawadogo

    Pas de paix sans inclusion de tout le monde. Vous même étiez dans cette soupe il n’y a pas longtemps....

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