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Je slame pour la patrie : le règlement du concours

Publié le vendredi 14 août 2015 à 22h42min

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Je slame pour la patrie : le règlement du concours

PREAMBULE

Le Ministère de la Culture et du Tourisme en partenariat avec le Service National pour le Développement (SND) ont en projet de contribuer, au moyen d’une mobilisation saine de la jeunesse, à l’instauration d’un esprit civique et pacifique dans notre société. Convaincus que la force conjuguée de la pensée et du verbe peut être le moteur d’un élan patriotique, les deux partenaires lancent une compétition culturelle dénommée : « Je slam pour la patrie ».

Le slam est un art oratoire basé sur des formes d’écritures et de déclamations poétiques. C’est l’art de dire ses pensées en rythme ; dans une démarche poétique et scénique. Cette compétition vise donc à entendre la jeunesse dans un cadre élégant et valorisant.

Des modalités d’inscription

La compétition de slame dénommé « Je slame pour la patrie » est ouvert à toute personne âgée de 18 ans à 30 ans. Les candidatures des participants à la première édition sont également acceptées. Pour participer, le candidat remplis une fiche d’inscription après avoir pris connaissance du présent règlement.

Des garanties

Les participants à la compétition « Je slame pour la patrie » garantissent que leurs textes sont originaux, inédits et respectueux de la dignité humaine. Aucun texte à caractère obscène, raciste, religieux, diffamatoire, injurieux et calomnieux à l’égard des tiers ne sera accepté. D’une manière générale le contenu des œuvres ne devra pas être contraire à la règlementation, à la législation en vigueur, et aux bonnes mœurs.

Du texte

La thématique générale de la compétition est inspirée des valeurs de civisme et de patriotisme portées par le SND. Les candidats peuvent traiter de tout sujet qui n’enfreint pas aux règles prescrites, dans le style Slam. Toutefois, le comité d’organisation se réserve le droit d’imposer aux candidats un thème spécifique au cours de la compétition. Ils seront alors informés dudit thème avant la phase de compétition.

Un candidat a le droit de s’inspirer du travail (mots, textes, rythmique) d’un autre et de l’intégrer à sa création. En revanche, se contenter de répéter le travail d’un autre est interdit.
La langue de la compétition est le français. Mais un slameur peut choisir de traiter son texte dans les trois (3) langues nationales que sont le mooré, le jula et le fulfuldé.
Un texte peut être utilisé sur deux manches, après quoi le slameur devra en composer un autre.

Des prestations sur scène.

L’utilisation d’une musique préenregistrée est interdite. Par contre, le candidat peut se faire accompagner d’un seul instrument traditionnel de musique quelle que soit son origine. Dans ce cas, le joueur de l’instrument ne participe pas à la déclamation. La performance du poète doit reposer sur son texte, le rythme d’ambiance et sa relation avec le public. Les mimiques et autres gestes sont admis s’ils sont de nature à expliciter le texte.
Aucune improvisation n’est permise lors de la tirade poétique. Le candidat a le droit de lire son texte. Avant de monter sur scène, le slameur remet un exemplaire de son texte à chaque membre du jury. En phase de compétition, chaque candidat a droit à deux passages. La moyenne de ses deux notes lui sera attribuée comme note de la manche.

Du temps de prestation

Chaque passage sera limité à (3) trois minutes. Pour ce faire, un chronométreur assistera le jury.
Au-delà de ce temps réglementaire, le poète se verra attribué une pénalité selon le schéma suivant :
• 3’10 et moins : pas de pénalité
• 3’10.01 à 3’20 : un demi-point sera retiré
• 3’20.01 à 3’30 : un autre demi-point sera retiré
Et ainsi de suite (pour chaque période de 10 secondes au-delà du temps réglementaire, le poète se verra pénaliser d’un demi point).
L’annonce de la pénalité sera faite par le chronométreur après que le jury ait attribué sa note. Celle-ci sera recalculée immédiatement en cas de retrait.

Du jury

Le jury est composé de trois (3) personnes issues des rangs des organisateurs. Chaque juré note chaque performance sur 20 (sans décimale) en son âme et conscience sur des fiches préalablement préparées par l’organisation. Il évalue à la fois le contenu du poème en même temps que la façon dont il est rendu en tenant compte de :
1. la qualité rédactionnelle du texte
2. la rhétorique utilisée
3. la présence scénique
Les notes cumulées des 3 jurés seront divisées en 3 pour donner la note de la performance. En cas de décimal à la note finale, elle sera arrondie au chiffre supérieur. A cette note on appliquera le retrait s’il y a lieu. (Pénalités)

Du déroulement

La compétition « Je slame pour la patrie » se déroulera d’août à décembre 2015 en quatre (04) phases que sont : la 8e de final, le ¼ de final, la demi-finale et la finale.
Après la clôture des inscriptions, une phase éliminatoire désignera les finalistes qui prendront le départ de la compétition. A la fin d’une manche, la date de la suivante sera communiquée aux candidats.

Des récompenses

Les cinq (05) slameurs les plus méritants seront récompensés par des lots allant des lots en espèces aux attestations de participations. Le grand vainqueur du concours, « Je slame pour la patrie », se verra décerné la médaille d’or composée d’un trophée et de la somme de cinq cent mille (500 000) Francs. Un prix spécial peut être également décerné à un des finalistes.

Des dispositions particulières

Les candidats à la compétition « Je slame pour la patrie » autorisent l’organisateur et ses partenaires à utiliser librement les photographies et vidéo prises lors du tournoi. Chaque candidat cède son droit à l’image à l’organisateur et aux partenaires, leurs permettant ainsi de réutiliser et de publier (site internet, blog, magazine, etc.), dans les règles établies, des photographies ou vidéos de sa personne ou de son œuvre à cette occasion. Toutefois la propriété de l’œuvre reste au candidat.
Les vainqueurs de la compétition s’engagent à assister à d’éventuelles cérémonies de lobbying auprès de partenaires ou institutions ainsi qu’à prôner les idéaux poursuivis par ce concours.

L’organisateur se réserve le droit d’annuler cette manifestation pour toute raison indépendante de sa volonté. La participation à cette compétition implique la connaissance et l’acceptation sans réserve du présent règlement.

Ouagadougou, le 3 Août 2015

Le Comité d’organisation

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Vos commentaires

  • Le 14 août 2015 à 22:53, par kouadio En réponse à : Je slame pour la patrie : le règlement du concours

    EEH Dieu la transition nous donne une idee de la gestion du pouvoir par le MPP et les sankaristes : des mediocres, haineux, affairistes et tricheurs aux affaires au motif qu’ils doivent s’enrichir maintenant. Slam pour ma patrie, une affaire d’escrocs. Il parait que lors de la precedente edition, des millions ont ete empoches par certains des organisateurs

  • Le 15 août 2015 à 20:57 En réponse à : Je slame pour la patrie : le règlement du concours

    "La langue de la compétition est le français. Mais un slameur peut choisir de traiter son texte dans les trois (3) langues nationales que sont le mooré, le jula et le fulfuldé."

    Les autres langues nationales seraient-elles mineures, sans valeur ? Pourquoi cette exclusion ?

  • Le 7 octobre 2015 à 11:18, par Jude En réponse à : Je slame pour la patrie : le règlement du concours

    Nous sommes plus d’un mois après la publication cet article... J’aimerai savoir si les inscriptions sont encore possible pour cette édition. Si oui. Comment se procurer la fiche d’inscription ???

  • Le 24 juillet 2016 à 14:37, par Gaël Sawadogo En réponse à : Je slame pour la patrie : le règlement du concours

    Je Slam Pour Ma Patri

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