Concours directs de la fonction publique : Momouni Koanda apporte un éclairage sur le nombre des candidats
Certains intervenants (autorités, étudiants, chercheurs, etc.) dans la presse ou pendant les conférences présentent souvent la situation des recrutements des agents de la fonction publique d’Etat par concours direct. Qu’est ce qu’une candidature ? Qu’est qu’un candidat ? Quelques données statistiques sur les candidatures (dossiers), les candidats (individus) et les postes pourvus aux concours directs ? En tant qu’ancien agent du service chargé de la production des statistiques au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, nous allons apporter des éclaircissements sur ces différentes questions.
Le Concours direct est un mode de recrutement qui permet à la fonction publique de pourvoir des postes selon ses besoins par un test à la suite duquel les admis sont formés dans une école de formation professionnelle avant leur affectation. Peuvent prendre part à ce concours les individus âgés de 18 à 37 ans remplissant les conditions prévues par les textes.
Qu’est ce qu’une candidature ?
Une candidature représente un dossier complet reçu par un jury de réception des dossiers. Tout citoyen ou tout individu remplissant les conditions prévues par les textes peut prendre par à plusieurs concours. Autrement dit, un individu peut être l’auteur de plusieurs candidatures pour des concours différents.
Qu’est qu’un candidat ?
Un candidat représente un individu inscrit à un ou plusieurs concours de la fonction publique d’Etat. C’est l’individu statistique dont l’ensemble constitue la population statistique.
Quelques données statistiques sur les candidatures (dossiers), les candidats (individus) et les postes pourvus aux concours directs ?
Ancien agent du Ministère chargé de la Fonction Publique
KOANDA W Momouni
wendinmimoumouni@yahoo.r
Vos commentaires
1. Le 14 août 2015 à 19:58 En réponse à : Concours directs de la fonction publique : Momouni Koanda apporte un éclairage sur le nombre des candidats
personnellement au lieu de se fatiguer et depenser des milliards dans l’organisation de ces concours on peut minimiser en procedant tout simplement par tirage au sort. C’est à dire que pour chaque concours on receptionne les dossiers de candidature, on les examine et on sort la liste de ceux qui peuvent compétir comme d’habitude mais au lieu d’administrer des épreuves farfelues (psychotechnique par exemple ou autres abrutissants) on organise une séance de tir au sors où celui qui tire OUI est declaré admis et le malheureux qui tire NON est recalé.
2. Le 14 août 2015 à 22:15, par gusnekou En réponse à : Concours directs de la fonction publique : Momouni Koanda apporte un éclairage sur le nombre des candidats
Merci pour tous ces détails. Mais est ce qu’on recrute pour combler vraiment un besoin ? A l’issue de la formation certains agents trainent avant d’avoir un poste ; notamment les cadres ils sont affectés par complaisance. On ne tient plus compte de la catégorie. il suffit d’avoir un bras long pour être mieux affecter. C’est ainsi qu’au MENA, aux MESS et un peu partout les agents de catégories B occupent des postes de responsabilité dans les directions centrales régionales et provinciales et les agents de cadres A sont employés aux postes d’agents. Cette situation est très courante lors des affectation du personnel de gestion. Expliquez davantage. Ex. si en 2011 l’Etat a recruté x agent de catégorie B et y agent de catégorie A, interroger vos statistiques pour nous confirmer ou infirmer qu’en 2014 après la formation les x agents occupent les postes de catégorie B et les y agents occupent les postes de catégorie A. L’administration publique est un mafia. Ce que vous dites c’est ce qui devrait être. Mais c’est le contraire. Il serait beaucoup plus intéressant, à travers votre expérience, de se pencher sur la question comment faire pour employer chaque agent de la fonction publique à la place qu’il faut.
3. Le 15 août 2015 à 10:30, par M. Truth En réponse à : Concours directs de la fonction publique : Momouni Koanda apporte un éclairage sur le nombre des candidats
Chers internautes, une confidence : il se susurre dans les rues de Ouagadougou que des individus mal intentionnés perpétueraient les sales habitudes qui avaient cours sous l’ère des frères Compaoré en proposant aux candidats l’admission aux concours directs du MEF contre quatre(04) million de francs CFA. Ces rumeurs doivent être immédiatement vérifiées par la police et la gendarmerie afin de mettre aux arrêts les éventuels suspects et permettre l’accès à la fonction publique aux seuls méritants.
Que voulez-vous ? Au MEF on a quatre salaires par mois !!!!!!!