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Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

Publié le vendredi 14 août 2015 à 07h30min

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Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Evariste Combary a été nommé directeur de la radiodiffusion nationale du Burkina. Depuis lors, il tente d’imprimer sa marque sur le fonctionnement de la radio. Seulement, les difficultés ne manquent pas. Il s’agit notamment de la mise à l’écart de la radio nationale dans la couverture de certaines activités notamment du Premier Ministère. Dans cette interview, il répond sans langue de bois aux questions à lui posées.

Lefaso.net : Vous êtes aujourd’hui le directeur de la Radio nationale du Burkina. On imagine que le chemin a été long. Quel a été votre parcours académique et professionnel ?

Evariste Combary : J’ai commencé l’école primaire à Fada plus précisément à l’Ecole Centre « A » mixte « école CAM ». Sous prétexte que j’avais une faible moyenne 3,24/5 pour passer en classe supérieur, mon père aujourd’hui instituteur à la retraite m’a fait orienter à l’école « B » communément appelé école mission pour reprendre la classe de CE1 . Classe tenue par un de ses ami instituteur pour dit-on relevé mon niveau. L’année qui a suivi ma défunte mère institutrice elle aussi, mécontente du tort qu’on m’avait fait subir ma dispenser des cours de la classe de CE2 pendant les vacances. J’ai du sauté la classe de CE2 pour aller directement au CM1 à l’école « CAM ». Après mon admission au Certificat d’Etudes Primaires, je suis allé dans au lycée Diaba Lompo jusqu’en terminale.

Après avoir échoué au BAC, car très focalisé sur le football, j’ai été récupéré par mon tonton qui était professeur au lycée Ouezzin Coulibaly. C’est là-bas à Bobo que j’ai eu mon Bac « A » au lycée Municipal. Je suis arrivé à l’Université, en 1993 j’avais demandé une orientation en Histoire. Il faut dire que je voulais faire Allemand mais j’ai dû renoncer. Notre arrivée à l’université, c’était dans les années 1993, a coïncidé avec le lancement du concours de recrutement des premiers étudiants du département Arts et Communication qui ouvrait ses portes à la « FLASHS » On parlait de cinéma, de journalisme, j’avoue que je n’étais pas particulièrement attiré par le métier de journalisme mais plutôt par le cinéma. Cependant il faut dire que j’aimais lire les journaux, écouter la radio et regarder la télé.

Pour le concours d’entrée en art et communication On était nombreux à prendre part au test. On était au nombre de 400 et on voulait 30 étudiants. Quand les résultats sont tombés, j’ai été admis. C’est ainsi que nous avons été la première promotion de Arts et communication. J’ai passé 4 ans au département Arts et communication et j’ai obtenu la licence. On a commencé les stages. Mon premier stage était à la radio, après Sidwaya, la télé. J’avoue qu’en son temps, il était très difficile d’intégrer la télévision par ce que c’était plus sérieux qu’aujourd’hui. La télé, c’était l’élite, je peux dire. Je ne dis pas que les autres ne l’étaient pas mais la télé était très sélective.
Ensuite, je me suis inscrit en 2013 à l’IPERMIC en master pour me remettre à jour et approfondir mes connaissances.

De la télé à la radio qu’est- ce qui a changé chez vous ?

J’estime que rien n’a changé, si n’est le média il suffit de s’adapter. On a appris tous le métier du journalisme. La télé c’est les images et le son, la radio c’est le son uniquement la technique et la déontologie ne changent pas. Depuis que je suis à la radio, je me suis mis à fond. Je me suis mis dans la peau du manager.

Peut-on être journaliste du public et être indépendant ?

Oui, on peut l’être. Pendant longtemps, on a fait ça à la télé. Ce n’est que vers la fin du mandat du président Blaise Compaoré que les choses ont changé, que certaines personnes on cru bon de mettre à l’écart les journalistes qui voulaient faire leur travail en toute indépendance, sans parti pris. Aujourd’hui il y a des médias privés qui se disent indépendants et qui sont au fait moins indépendants que des journalistes des média publics. Oui parce que certains journalistes du privé se font acheter. Ce n’est pas eux tous mais il y a certains qui le font. Je suis journaliste, je n’ai pas de camp. Mon camp c’est le travail. Si vous faites bien votre travail, que ce soit le parti au pourvoir ou l’opposition, vous serez aimé, respecté.

Vous êtes à la tête de la radio nationale depuis maintenant 7 mois, quel bilan faites-vous ?

Je vais dire d’abord merci aux personnels de la radio. J’ai remarqué qu’au Burkina, les gens n’écoutent pas assez la radio, surtout Radio Burkina. Même les autorités, lorsqu’elles font leur politique de communication, elles mettent beaucoup plus l’accent sur la télévision. Cela se comprend l’image fascine mais…Figurez-vous que même le Premier Ministère n’invite pas la radio à ses activités surtout celles qui se déroulent hors du pays ; cela n’est pas normal. L’accent est mis sur les médias privés de moindre envergure en lieu et place de la radio qui couvre le territoire et dont une des missions est d’assurer la communication gouvernementale. Je ne suis pas contre un média privé. Nous assurons un service public. Il est incompréhensible de voir le Premier Ministère prendre part au sommet de l’Union africaine en compagnie de plusieurs médias, mais sans la radio nationale. Je crois bien que le Premier Ministre n’est pas au courant ; c’est la direction de la communication qui doit revoir sa copie.

Si nous sommes mauvais, qu’on nous le dise, on est prêt à changer. Mais si la radio fait bien son travail, je ne vois pas pourquoi on va la délaisser. Il faut aller dans le Burkina profond voir si les gens ont la télé, ou s’ils ont la possibilité d’écouter certaines radios privées émettant de Ouagadougou. Ils n’ont que leur radio pour s’informer. Il faut communiquer sur la télé mais aussi sur la radio. On a comme une frustration au niveau de la radio. Même les communiqués de presse en provenance du Premier ministère, on ne reçoit même pas. Ce n’est pas normal, on ne peut pas construire le Burkina en mettant la radio nationale de côté. Je souhaite que le premier ministère s’inspire de la direction de la communication de la présidence.
Il n’y a pas meilleurs médias au Burkina que les médias de service public. Je demande à tout le monde de croire à la radio nationale. Une structure qui ne communique que par la presse écrite ou par la télévision passe à côté.

Que pensez-vous des jeunes journalistes ?

Je pense qu’ils font bien leur travail. Quand nous étions arrivés dans le journalisme, on n’était pas nombreux. Il faut savoir qu’on ne vient pas dans le journalisme pour devenir riche. On vient dans le journalisme parce qu’on aime. Le problème au Burkina Faso et au niveau des services publics, c’est que la plupart ne viennent pas au journalisme par amour. Ils ont cherché un job et comme ils n’ont pas trouvé, ils ont atterri dans le journalisme. Quelqu’un qui a eu son Bac, qui est allé faire Arts et Communication à l’université, aime le journalisme. Comme conseil aux jeunes journalistes, il faut venir dans le métier par passion. Mais une fois dans le métier, sachez que rien n’est facile, et qu’il faut s’armer de courage et de bonne volonté. Il ne faut pas chercher la courte échelle, il faut aussi respecter les aînés, il ne faut pas avoir honte de demander, il faut prendre le temps d’apprendre.

Mais est- ce qu’on peut dire que le journalisme nourrit son homme ?

Je suis un journaliste payé par la fonction publique, je reçois régulièrement mon salaire. Un salaire n’est jamais suffisant au Burkina Faso. Je pense qu’on aurait pu mieux faire en termes de salaire pour les journalistes. Je le dis sincèrement, ça allait éviter beaucoup de choses. On dit que la justice est un pourvoir, la presse est un pourvoir à diplôme égal entre un magistrat et un journaliste, il y a un grand fossé. Je ne dis pas qu’on doit nous payer comme des magistrats mais le journaliste a une responsabilité. On a demandé un statut particulier qui n’a pas été accordé. Les journalistes vivent dans la misère. Je demande à ce qu’on revoit le salaire des journalistes. Mais pour le moment, je pense que ce que je gagne me suffit, je fais avec. c’est à l’image du Burkina Faso.

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Vos commentaires

  • Le 13 août 2015 à 19:19, par lesaint En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Je soutiens la radio nationale et son directeur.
    Courage à vous !

  • Le 13 août 2015 à 19:37, par vérité no1 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Le journaliste a parfaitement raison ! Courage à la radio nationale ! C’est un peu comme quelqu’un qui laisse sa femme pour courir derrière des prosti.....!!!!!!!

  • Le 13 août 2015 à 19:50 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Le directeur de la com du premier ministre nous doit des explications ; ou il démissionne. Laisser la radio nationale et prendre des médias privés au sommet de l’UA, c’est plus qu’une faute !

  • Le 13 août 2015 à 19:51 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Vous dites que la presse est un pouvoir tout comme la Justice ? Cherchez un étudiant de première année de droit il va vous éclairer un peu. Commencer à réviser la constitution pour le consacrer.

  • Le 13 août 2015 à 20:29 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bonjour parent, vraiment j’admire votre honnêteté...il n’est pas permis à tous d’évoquer ses échecs scolaires surtout en public. Comme on le dit c’est pas le départ qui compte c’est l’arrivée. Aucun élève de fada dans les années 90 ne peut dire qu’ il ne connais pas le Vieux Michel COMBARY, votre paternel, tant il fût un enseignant émérite.
    Bon vent à vous grand frère.

  • Le 13 août 2015 à 20:35 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Du courage, fais du bon job seulement. Dieu va te récompenser un jour. Le service bien rendu est toujours payant. On peut te voir un jour Ministre( ça c’est sûr) ou bien un poste important dans une organisation internationale. Bon courage et bonne chance !

  • Le 14 août 2015 à 07:39 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    merci evariste. beaucoup de courage et bon vent à vous votre équipe

  • Le 14 août 2015 à 07:54, par Piszanga n°1 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bien Mr Combary. Certaines autorités préfèrent payer plusieurs milliers de nos francs à la télé pour la couverture de leurs activités que de payer le 1/3 à la radio ou aux journaux. Sous le régime de Blaise Compaoré, les services publics (radio , télé, et sidwaya) faisaient partie de tous les voyages du PM. Les organes eux faisaient une sorte de rotation.

  • Le 14 août 2015 à 08:19, par joris En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    "Je crois bien que le Premier Ministre n’est pas au courant ; c’est la direction de la communication qui doit revoir sa copie." Très bien dit. C’est sûr qu’il n’est pas au courant mais au moins la direction de la communication du 1er ministère est très bien au courant.
    Je loue la simplicité des propos de ce Monsieur. Voici un journaliste responsable. Il est pauvre mais intègre.
    Bon courage !

  • Le 14 août 2015 à 08:20, par lagitateur En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Du courage mon petit Gourmatché. Tu vois, bien que tu débutas mauvais élève comme tout bon Gourmatché (parenté à plaisanterie) tu as réussi à devenir Directeur de la radio nationale et ce, par le seul mérite. Tu as raison, seul le travail paie. Il faut inculquer ces valeurs à tes parents qui se contentent d’être coupeurs de route (rire).
    Bon courage et reçois les amitiés d’un prince du Nord.

  • Le 14 août 2015 à 08:31, par LAURE KAM En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    salut M. COMBARY et félicitation pour la nomination.
    Comme vous l’avez su bien dire, rien n’est facile dans la vie encore moins être journaliste au BF. Je crois et j’espère que votre cris de cœur à été bien entendu et que les responsables de ce blocage se mettrons à la tâche pour vous permettre de bien faire votre travail.
    En tout cas vous avez nos encouragements.

  • Le 14 août 2015 à 08:44, par Jahkarimo En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Evariste tu es bon.Je te tire mon chapeau.Que Dieu te porte loin et que tu puisses vivre de ton professionalisme.La verité est une vertu qui paye sur terre comme à l’au delà.Bravo !!!

  • Le 14 août 2015 à 08:47, par tchantigui En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bien parlé monsieur le directeur- du courage pour la suite - que Dieu vous accompagne dans votre lutte au profit de radio Burkina-

  • Le 14 août 2015 à 08:51, par Moussa En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Je suis un grand fan de ton émission scène c’est pourquoi je t’encourage beaucoup, tu es vraiment un professionnel même si tu un petit gourma,Je suis un prince. J’apprécie aussi à la radio l’émission semencité, si cette émission pouvait être présentée à la télé ça serait très bien pour la culture de notre pays. Il faut continuer à innover la radio car beaucoup auditeur écoute.
    Courage, tu merites ton poste de directeur.

  • Le 14 août 2015 à 08:59, par Bénéwindé En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Monsieur COMBARY, j’ai beaucoup de respect pour vous. Comme beaucoup de burkinabè j’avais arrêté de suivre la RTB TELE sous Blaise pour sa partialité insupportable. Mais lorsque dans mes zaps je tombe sur vous, je suivais jusqu’à la fin. J’étais pas surpris de votre nomination à la Radio Nationale. Félicitation et courage pour la suite. Contrairement à ce que vous dites, sachez que vous êtes beaucoup écouté même en ville. Au passage je vous remercie pour les innovations faites dans la grille des programmes ces derniers jours.

  • Le 14 août 2015 à 09:06, par yoyo En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Courage mon frère Evariste Combary

  • Le 14 août 2015 à 09:37 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    courage mr Combary, tu forces l’admiration de ton public par le sérieux de ton travail, ta simplicité et l’amour de ton travail. tout ce que tu sèmes,eh bien le temps de la récolte sonnera inexorablement. sois un modèle pour tes collaborateurs directs et toute la corporation. tu as dénoncé des manquements graves sans amertume, ni jalousie. sois béni

  • Le 14 août 2015 à 09:38 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    courage mr Combary, tu forces l’admiration de ton public par le sérieux de ton travail, ta simplicité et l’amour de ton travail. tout ce que tu sèmes,eh bien le temps de la récolte sonnera inexorablement. sois un modèle pour tes collaborateurs directs et toute la collaboration. tu as dénoncé des manquements grave sans amertume, ni jalousie. sois béni

  • Le 14 août 2015 à 10:35, par Inoussa En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Les demandes de couverture sont-elles adressées à la DG/RTB ou bien directement à la télé et/ou à la radio ? Juste pour comprendre.

  • Le 14 août 2015 à 10:40, par SID_MINGA En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Après avoir lu tous les internautes à propos de ton interview je vois bien qu’aucun n’a mal parlé de toi. <> disent les mossis. Et c’est cela ici. Quoique je ne pense pas le contraire, je me joins à tous mes frères et sœurs pour demander la bénédiction de DIEU sur toi. Qu’IL te donne longue vie, te récompense de tes bonnes œuvres et te fasse découvrir chaque jour des choses merveilleuses. Tu parles bien et tu dis la vérité comme les anciens yadécés. Bon vent à toi !

  • Le 14 août 2015 à 10:53, par la classe En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bon courage mon frère. Je suis parfaitement d’accord avec toi. Les autorités, mettent beaucoup plus l’accent sur la télévision en lieu et place de la radio qui couvre le territoire et dont une des missions est d’assurer la communication gouvernementale. Des agents de certaines structures ressentent les mêmes frustrations que vous. Par exemple le Service d’information du Gouvernement (SIG) qui a pour rôle la gestion de la communication du Gouvernement n’est pas impliqué dans certaines activités et sorties des ministres et ou les apprennent tout simplement par les médias. Un SIG délaissé, oublié, négligé, pas de mur..... les difficultés sont légions. ce qui frustre les agents. Pas la moindre sécurité au SIG pourtant des dossiers important du Conseil des ministres y sont traités. Imaginé un jour un des dossier se retrouvé dans les réseaux sociaux ou dans les médias. Le Gouvernement doit tout simplement prendre ses responsabilité. Vive la République, justice et victoire pour le Peuple.

  • Le 14 août 2015 à 11:24, par N’DRI En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bon courage monsieur COMBARY. Continuez ainsi. Je suis un fan de votre émission scène. Merci et courage dans vos fonctions de directeur de la Radio Nationale.

  • Le 14 août 2015 à 11:32 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Ce pays est riche. On nous a longtemps fait croire que le Burkina Faso est un pays pauvre, aux ressources limitées alors qu’il en est tout autre. Regardez les voitures qui circulent à Ouagadougou, les maisons et les immeubles qui poussent à Ouaga et vous comprendrez qu’on nous a longtemps endormi avec ces slogans. "Le Burkina Faso est un pays pauvre est le leitmotiv des pilleurs de la république." En tout cas, moi je me suis fait mon idée, le Burkina n’est pas pauvre mais riche. Le régime de Blaise nous a montré que le pays vaut plus qu’on nous le fait croire.

  • Le 14 août 2015 à 12:05 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Le statut particulier ne se donne pas, ça s’arrache. Et puis, la presse n’est pas un pouvoir comme vous le pretendez. Peut- être si vous grouillez avec le projet de constitution élaboré par le CNT.

  • Le 14 août 2015 à 12:18, par Piszanga n°1 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    intervenant n°4 si vous n’avez rien à dire, il faut vous taire. Les magistrats ont du respect pour les journalistes et vice versa. Certains même affirment ne pas comprendre pourquoi les journalistes sont au bas de l’échelle sur le plan salarial. Alors, bravo à Evariste Combary qui a levé le lièvre. Il nous appartient tous de le poursuivre et de l’abattre au besoin.

  • Le 14 août 2015 à 13:39, par le paysan En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Merci mon esclave. Bon courage a vous.J’aime bien écouter la RNB mais depuis un bout de temps on ne vous reçois plu. On n’écoute que les Radios ivoirienne et malienne. Je suis dan un village de la Léraba

  • Le 14 août 2015 à 13:51, par Eric En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    M. Combary, depuis que je suis les journaux télévisés vos reportages étaient ceux que j’aimais le plus. Je me rappelle encore que c’est vous qui faisiez la couverture des événements politique puis vous êtes passés aux événement culturels. J’aimais beaucoup vos analyses et la façon dont vous faites vos commentaires. Bon vent à vous et que le TOUT-PUISSANT vous assiste dans votre métier.

  • Le 14 août 2015 à 14:52, par Nabonsss saw En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Tu le meilleur de tous mes esclaves gourmatchés. Je encourage.

  • Le 14 août 2015 à 16:25, par le villageois En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Monsieur Combary, merci d’avoir dit la vérité. La Radio nationale c’est ce qui nous permet au village de suivre ce qui se passe dans ce pays. Un conseil, faites comme nous au village, quand le chef oublie d’adresser ce qu’il veux dire au villageois à notre radio Kankan du village, alors on le lui rappelle de manière courtoise par l’intermédiaire d’une missive. Alors écrivez une correspondance officielle au DCPM du PM. 
    Autre proposition, recentré vous sur l’information. Demandez à vos valeureux journalistes et techniciens de se concentrez sur des émissions interactives avec la population et sur des émissions politico rigolos que les américains appellent "talk show".
    Courage !!

  • Le 14 août 2015 à 16:44 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Piszanga n°1, je me demande si tu connais le sens de "réviser la constitution"

  • Le 14 août 2015 à 16:57, par Piszanga n°1 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    A la télé , les frais de missions sont énormes. Un exemple, un seul : lorsqu’un journaliste de la télé se déplace , sa nuitée est de 30 000F. Dans les RTB2, certains parcourent des distances de moins de 100km , mais ils font signer leur ordre de mission comme s’ils avaient passer une nuit alors ce n’est qu’un simple aller retour. Sans compter les deals mafieux qu’ils ont avec leur soit disant régisseur. Faites en des investigations et vous risquer de tomber des nus

  • Le 14 août 2015 à 17:09, par el maestro En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Monsieur Evariste Combary, un monsieur que je respecte pour son boulot bien fait, suivez mon regard avec l’émission "scènes". Un langage franc, comme quoi, les postes de responsabilités ne doivent pas rimer avec langue de bois. Courage Evariste.

  • Le 14 août 2015 à 17:54, par Couloum En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bravo Combary, tu es un journaliste qui force l’admiration. Courage, tu es un exemple. Mais saches que la presse n’est pas un pouvoir constitutionnel. C’est un pouvoir de fait. Evitez donc de vous comparer aux magistrats dont le pouvoir est reconnu par la constitution adoptée par référendum. vous pouvez vous comparer aux OSC qui sont en train de vous concurrencer.

  • Le 14 août 2015 à 20:09, par poulogorko En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Internaute n.5 il ne s,agit pas déjà années 1990 pour ceux qui ont connu Michel COMBARY mais bien avant. Le cher maître m,a enseigné en 1977 au CM2 a l,école centre B et sa renommée est historique. Vraiment nous lui tironsl le chapeau

  • Le 14 août 2015 à 20:28, par zirisaaya En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Certains internautes feignent ne pas comprendre pourquoi Monsieur COMBARY parle de pouvoir quant il parle de la presse. C’est n’est pas ce qui est consacré seulement par la constitution qui est un pouvoir. Sachez que dans les faits, la presse est effectivement un pouvoir car, elle peut faire et défaire tous les autres pouvoirs consacrés par la constitution. Doutez-vous de la participation de la presse dans le départ de BLAISE COMPAORE ? Avez-vous tous compris pourquoi NORBERT ZONGO a été assassiné ? c’est parce qu’il dérangeait et par sa seule plume. Ne soyez pas myope. Sinon vous serez surpris de ce pouvoir quant vous aurez affaire à lui.

  • Le 14 août 2015 à 20:59, par Maria En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Merci Evariste pour cet entretien. Bon vent à toi et toute ton équipe de la RTB. Tu étais un grand footballeur, je me rappelle bien de l’époque "vivez les diables rouge toujours toujours rouge de l’école B garçon". Par ta voisine de classe du CE1.

  • Le 14 août 2015 à 22:06, par bance salifou En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Ce Mr est un des meilleurs journalistes que le bf est connu.j’aime trop Mr combary. Beaucoup de courage Mn cher combary.

  • Le 15 août 2015 à 07:49, par Abdoul Kaboré. En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Je vous soutiens.Je sert dans une commune qui fait frontière avec le Ghana.Nous ne pouvons pas écouter ni suivre la RTB laba.Parcontre les radios d’Accra,et de Lomé viennent parfaitement.Nous avons vraiment besoin de vous à nos cotés pour rester au courant des nouvelles du pays.

  • Le 15 août 2015 à 08:10 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Une interview très sincère. C’est de la pire vérité sur toute la ligne. Bravo à lui, et voilà un Directeur qui parle comme le burkinabè lamda. Que Dieu lui donne la santé de continuer son travail. J’ai connu ce M. à l"émission scène sur la RTB-télé.

  • Le 15 août 2015 à 08:47, par DAO En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Qui est le DCP-PM ? Peut être que c’est un ancien collaborateur de M. COMABRY qui jalouse son poste de Directeur. Au Burkina les gens sont méchantes et mauvaises. Si ce n’est pas lui ce ne doit être personne d’autre. L’identité de ce DCP-PM mérité d’être éclairée.
    Sur l’audimat de la RTB, je fais partie de ceux qui écoutent rarement la radio et suivent la RTB-télé, parce que avec le régime de Blaise j’avais le pré-sentiment que tout était dicté. Aucune vérité n’était dite sur la RTB, or le peuple a aussi besoin de savoir ce qui ne va pas. Un média de service public ne veut pas dire qu’il faut cacher tout ce qui ne va pas au peuple. Celui qui ment n’est pas libre encore moins indépendant. On a aussi suivi l’affaire de Caroline TUINA OUANRE à la RTB-Télé. Jusqu’à présent elle n’est pas intégrée, parce qu’elle a parlé de l’affaire de déclaration de biens du PM et du président. On a suivi l’affaire du reportage de la marche du CFOP en 2014. Je ne partage vraiment pas l’idée selon laquelle les journalistes étaient indépendants si ce n’est vers la fin du mandat de Blaise. Si c’est s’auto-censurer qui est l’indépendance du journalisme, je suis désolé.

  • Le 15 août 2015 à 09:12, par Fred ! En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Monsieur le Directeur de la Radio Nationale ! Arrêter de nous embrouiller pour vous attirer de la sympathie ! C’est mieux de vous en prendre à votre DG à côté de vous que de critiquer le 1er ministère ! A qui la direction de la communication du 1er ministère adresse-t-elle ces invitations ! Au DG RTB ou à toi ? Du blabla seulement ...

  • Le 15 août 2015 à 10:00, par Ragommian En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Bonjour Pauvre COMBARY !
    Toi qui as mangé la craie, respiré la craie et grâce au lien de la craie, tu es devenu ce que tu es, tu devrais commencer par plaider la cause de ces pauvres instituteurs avant de te comparer au magistrat. Ce n’est pas ton collègue qui disait que "même les instituteurs veulent un statut particulier" ?

  • Le 15 août 2015 à 10:49, par pomme66 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Courage et bonne suite.nous apprécions positivement ce que tu fais.

  • Le 15 août 2015 à 23:30, par M.J.C. En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    Courage à vous M. COMBARY. Vous êtes beaucoup appréciés par les burkinabè. Donner un nouveau visage à la Radio comme vous l’avez commencé.

  • Le 20 août 2015 à 10:38 En réponse à : Evariste Combary, directeur de la radio nationale du Burkina :« Nous sommes frustrés »

    regardez mes frères, sur les 44 internautes si j’ai bien retenu le nombre mais c’est 05 personnes qui ont parlé contre M.COMBARY, donc vous voyez comment l’homme est ? mais M. le DG, estimez vous heureux car tu plais plus que tu ne déplaises, donc je vous adresse toutes mes vives félicitations et Dieu vous bénisse et vous guide dans toute la mission qui a été assignée ! et puis on ne peut plaire à tout le monde, même Dieu s’est fait homme(Jésus) sur terre qu’est ce qu’on a pas dit sur lui, et c’est le pire de traitement que nous l’avons affligé et on continue par nos actes et autres à l’emmener à vivre sa passion encore ! c’est dommage pour ceux qui qui n’aiment et ne veulent pas reconnaître la valeur de son prochain. Courage mon frère bien que je suis pas gourma mais en tant que burkinabè !

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