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Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

Publié le samedi 8 août 2015 à 19h38min

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Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

A deux mois de la fin de la transition, nous nous faisons le devoir d’apporter notre humble analyse sur la conduite des 10 mois de la Transition et éventuellement faire des propositions à même de réussir les élections prochaines.

L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, qui a engendré la mise en place d’un pouvoir transitionnel, a suscité aux yeux des burkinabè, notamment les insurgés, l’espoir d’un changement positif et de l’établissement d’un nouvel ordre démocratique dans notre très cher Burkina Faso.

Au plan national, la jeunesse révoltée tenait là, l’opportunité tant rêvée de remettre les compteurs à zéro sur les problèmes de JUSTICE, de JUSTICE SOCIALE, de JUSTICE ECONOMIQUE et de DEMOCRATIE VERITABLE.

Malheureusement comme pour tout changement fondamental surtout pour ceux intervenant après des années de monopolisation du pouvoir d’état par un groupuscule de privilégiés, il y a eu effusion de sang.

Le sang de jeunes burkinabè s’est versé.

Si fait que dans un contexte de mondialisation et de géopolitique empreint de l’emprise des métropoles sur nos pays, l’instauration d’un régime d’exception qui était adéquate à la situation, fut substitué par la transition, régis par la constitution de la 4ième république et une Charte de la Transition.

Dès lors, les missions de la Transition, dans l’esprit de bien de burkinabè étaient sans ambages, elles furent consolidées par les discours du chef de l’état SEM Michel KAFANDO lors de la passation de charges je cite « Voilà un pays modeste et humble, dont la simplicité de vie des populations aurait pu en faire un modèle de développement homogène et égalitaire. Tel était au demeurant l’idéal prôné par la Révolution de 1983. En lieu et place, 30 ans après, nous assistons à un saut qualitatif et surtout quantitatif, brusque, pourvoyeur de richesses inexpliquées, de privilèges indus, d’avantages oligarchiques.
Le message du peuple est clair et nous l’avons entendu : plus jamais d’injustice. Plus jamais de gabegie, plus jamais de corruption. Tout nous conduit donc à prendre nos responsabilités et à répondre à cet appel » ; et le premier ministre Isaac ZIDA le 19 novembre 2014 de renchérir « Aux hommes et aux femmes qui seront appelés à faire partie de l’exécutif de la transition, nous allons œuvrer en toute humilité et dans un engagement sacerdotal et patriotique, à redonner confiance à notre peuple par notre ardeur au travail, le don de soi sans calcul égoïste, pour renforcer la paix sociale, la sécurité nationale et la cohésion intergénérationnelle ».

Beaux discours mais aux antipodes de la réalité ; le peuple a dû batailler fort quelques jours après ces discours pour extirper du nouveau gouvernement des ministres jugés indélicats et dont la nomination violait les critères de moralité et de probité édictées par la charte de la transition pour l’occupation de mandat public (http://www.lefaso.net/spip.php?article61965 ; http://www.lefaso.net/spip.php?article62492 ).

Le heurt à nos consciences fut intenable d’autant plus que nous étions aux premières heures de la mise en place du gouvernent qui devrait redonner confiance au peuple, que la charte de la transition était ainsi gravement violenté.
Plus tard d’errements en errements nous avons objectivement constaté les frictions suivantes portées contre les idéaux de l’insurrection d’Octobre.

-  Les martyrs ont été inhumés, sans que les précautions pour une justice à eux à rendre, ne soient prises ; puisqu’aucune autopsie n’a été réalisée sur les corps, pourtant cette action relevant d’une volonté politique conforme aux attentes de la population était très simple à accomplir.

-  Le chantier pour une nouvelle constitution reste un leurre dans cette période idéale de la transition ; nous entrainant obstinément vers de probables polémiques, de vives contestations, foyers de crises corsées. Pendant que nous y étions, une nouvelle constitution pouvait être élaborée et soumise à un referendum. Mais hélas !
Cette mission fondamentale est chimérique actuellement. L’insurrection est ainsi vidée de son âme. Elle pourrait au juste être qualifiée de colère passagère.
Aujourd’hui c’est le CNT qui s’active sur la question, mais que peut-elle bien faire surtout si l’on connait les difficultés auxquelles nos vaillants députés animés par une volonté de répondre aux idéaux de l’insurrection, ce sont confrontés quant à la régularité de telle loi adoptée ou de tel acte pris.

Il est absurde pour la conscience des insurgés et la mémoire des martyrs que nous avancions vers l’élection d’un nouveau président du Faso qui prêtera serment sur la constitution de la 4ième république lui confèrent les mêmes pouvoirs monarchiques que ceux qu’usait l’ancien président pour parvenir à ses desseins.
Les autorités de la transition avaient bien les moyens et aussi du temps pour parvenir à nous doter d’une nouvelle constitution à temps. C’est la volonté politique qui a manqué.

-  Au titre des baux administratifs et selon un audit réalisé en juillet 2014 par un regroupement de cabinets, l’état burkinabè dépense près de 4,000, 000,000FCFA par an (http://lepays.bf/gestion-baux-administratifsde-nombreuses-insuffisances-relevees/ ).
La transition était le lieu et surtout l’opportunité d’assainir le cadre juridique et institutionnel de ces baux, mais nous constatons au forceps que les baux sont maintenus et les mêmes gourous d’antan reçoivent toujours leurs rentes fabuleuses périodiquement. Il eut fallu tout simplement suspendre ces baux administratifs afin d’y voir les aspects de conformité, la nature et de moralité de leur acquisition. Sur ce plan l’état palestinien aurait mieux fait que nous. Et l’on nous parle de budget d’austérité.

-  Aussi depuis décembre il a été demandé aux autorités de la transition le gel des avoirs d’anciens dignitaires dormant dans des comptes apatrides à l’étranger afin que dans un traitement judiciaire digne d’un état de droit sans vice et sans lèse, soit juste récupéré, ce qui a été volé au peuple plus d’un quart de siècle durant. Mais rien n’y fit et cet argent est à jamais dissipé dans des paradis fiscaux hors du Burkina.

-  L’esprit de l’insurrection n’est pas de s’adonner à une chasse aux sorcières, il n’est pas de s’attaquer à un groupe plutôt qu’à un autre. Non ! Les insurgés ont eu bien l’occasion de perpétrer toute sorte de vindicte le 30 octobre, mais leur haut esprit de fraternité et de justice que nous saluons, leur a commandé de laisser cette œuvre à l’action d’une justice intègre.

Nous sommes tous des burkinabè bénéficiant des mêmes droits. Et nous n’allons pas sombrer dans les dérives anti-démocratiques du passé. Nous devons démontrer aux hommes forts d’hier qu’ils peuvent vivre dignement et librement dans un Burkina de justice égalitaire.

La justice à double vitesse c’est à dire celle qui utilise la force contre l’adversaire et qui protège les amis, celle qui interpelle un tel plutôt que un autre tel pourtant coupable de délits de même nature ne laisse pas indiffèrent la jeunesse burkinabè. En témoignent les sursauts d’indignation des burkinabè quand il voit persécuté par la justice X pendant que Y jubile impunément pourtant tous comptables du même délit.
Une justice impartiale est le socle à même de garantir l’égalité, la paix et la cohésion sociale durablement entre les filles et fils du Burkina Faso.
Elle est l’entité si elle est mal conduite qui engendre les exaspérations les plus vives, sources de crises violentes.
Ce que tous ne souhaitons pas. Le passif judiciaire que connait notre pays doit être épongé tôt ou tard avec équité.

La CRNR ne doit être pas un tremplin de légalisation morale de l’impunité bien que n’étant pas une juridiction, dans son rôle d’unification des frères que nous sommes, elle doit se souvenir que la réconciliation vraie et durable postule d’une justice impartiale, forte et équitable pour tous.

En plus de ces impertinences de la transition, il y a les Organisations de la Société Civile (OSC) dont les actions ont été déterminantes lors les évènements d’octobre. Mais leur rôle dans la transition doit être recadré au plus vite à commencer par une relecture de la loi portant leur création. Si le MATDS a fait un travail conséquent (enquêtes de moralité des dirigeants principaux, visite des locaux de l’association…) qui reste à renforcer, les OSC doivent être dépolitisées, mais scrupuleusement dépolitisées !

Le fourvoiement des OSC appendices de partis politiques dévoyés de leur position de veille pour des rôles de mercenaires mercantiles empestent le jeu démocratique.
Ces OSC constituent un cancer pour notre société ; et la polarise au point de créer des fronts hostiles au lieu d’une rencontre d’opinions, d’arguments qualitatifs et constructifs utiles à la nation. Ces OSC avant-gardistes ne savent que soutenir leurs intérêts bassement égoïstes, soit leur parti politique, soit un ministre et certainement après octobre ils muteront en FEDAP(nom du président élu).

Cela nous amène à dire un mot sur la crise RSP/ZIDA qui a vu des OSC s’élever pour soutenir soit le RSP, soit le premier ministre ZIDA ; un cirque aussi ridicule que le combat de chiffonnier auxquelles elles se sont livrées lors de leur désignation au CNT.
La résolution de cette crise ne résidait point au spectacle qui nous a été offert mais à l’élucidation du soi-disant complot du 28 juin. Il consistait pour s’en faire que l’autorité œuvrer à retrouver les coupables et à les sanctionner à la hauteur de leur forfait conformément à la loi. Vrai complot ou faux complot, aujourd’hui le doute persiste.

En définitive, considérant le caractère irréversible du temps, nous lançons un appel pressant à tous les leaders d’OSC à sauvegarder ce qui reste et à tout mettre en œuvre pour la réussite des élections du 11 octobre.

Tous les acteurs même ceux aux voix dissonantes devons mettre de côté leurs querelles byzantines pour se retrouver ensemble autour de la même table main dans la main pour gagner dans la paix et la cohésion sociale le reste du processus électoral et bien sûr dans le Burkina post-transition.

Notre rôle de veille doit primer sur tout, pour qu’à jamais le caractère andragogique de l’insurrection exalte les autres peuples frères opprimés.

Puisse cet appel être entendu par tous,

Puisse les oppositions d’idées, d’opinions ou même d’idéologie se tenir dans un climat démocratique.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Labidi NABA
Président de Observateurs Sans Frontières (OSF)

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2015 à 20:25 En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Toi LABIDI tu preside une association ?! Eh Dieu !

  • Le 8 août 2015 à 23:24, par pazougnam En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Comme vous le dites si on doit ecarter tous ceux qui ont travaille avec blaise depuis les annees 90 a nos jours sous pretexte qu’il sont comptables de son bilan vous n’aurez plus de candidat pour les elections. Si vous vous croyez capable, mieux que les autres, portez vous candidat et cesser les critiques inutiles. Tous ceux que vous denoncez ont mobilise le peuple pour l’insurection qui a chasse Blaise. Eux au moins ont fait quelque chose ; et vous ? vous etiez ou ?

  • Le 8 août 2015 à 23:34, par assi En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    et cest aujourdhui que vous savez que ces osc sont des vuvuzela de pietre politiciens.

  • Le 9 août 2015 à 00:03, par kouadio En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Vous avez tout dit ! J’ai ete traite d’idiot ou de je ne sais quoi mais je ne reponds jamais aux injures. La Commission de reconciliation presidee par une homme de l’eglise catholique ne dit rien face aux dérives des OSC qui declarent que l’insurrection n ;est pas terminee et qu’il faudra ’’nettoyer’’, Or comme vous l’avez souligne, ces OSC roulent pour des partis bien connus. Certains responsables de l’eglise en veulent -elles tant aux caciques de l’ancien regime ? Même question au president Kafando qui a accompagne la campagne de destruction du CDP, mais qui a du abdiquer devant l’impuissance des opposants au CDP de faire disparaitre le CDP. Aujourd’hui ils veulent juger rapidement les anciens ministres malgre le recours. Il faut fairevite semble leur dire leur ’’gourou’’ politicien.

  • Le 9 août 2015 à 07:32, par article 37 En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Labi,
    tu as écris beaucoup de chose dès. Mais une société civile c’est un contre pouvoir. Il en existera toujours, toutes ne sont pas politiques. Il y en qui préservent l’environnement, qui défendent les droit humains, qui regroupent des professionnels,...

  • Le 9 août 2015 à 11:15, par samspade En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Les osc sont un cancer merci doctor
    pour quelqu un a fait la prison je trouve qu il a la mémoire courte

  • Le 9 août 2015 à 11:29, par sidzabda En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Mon frère tu as vu juste. Vrai vrai cancer là même. Dieu merci que y a m ba Michel pour nous épargner des idées bidons de ces OSC surtout ceux qui au devant de l’insurrection . En tout cas ils ont bien bouffer. J’aime pas du tout le balai citoyen car personne ne parle encor. Silence on mange ou on mange. Dieu est grand

  • Le 9 août 2015 à 16:29, par Alfred Yaméogo En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    M. Labidi vous dites les choses tellement claire que je me ressens dans vos declarations. si au moins les autorités pouvaient ecouter ca. et appliquer. longue vie à vous

  • Le 9 août 2015 à 16:38, par CDR En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    HIMMLER le plus grand stratège et exécutant de HITLER, avait commencé à jouer double jeu (Etre pour la libération de Juifs et quand il était avec le FUHRER, il faisait son travail machiavélique) tentant ainsi de sauver sa tête si les alliés venaient à prendre le dessus.
    C’est la même chose pour certains qui ont travaillé avec Blaise pour mettre le pays à genoux sur tous les plans puis sentant venir le soulèvement se sont mêlés. D’Autres même allaient jusqu’à déclarer à propos de la mort de NORBERT ZONGO, " kuilig rih booumb sin saon ouéd-ouagré" le fleuve a emporté mieux que le cheval maigrichon.
    Il faut interdire à ceux dont les noms ont trop fais la une dans le journaux et les bouches de la population dans les grands dossiers.
    Si cela n’est pas fait, il est à craindre des règlements de compte. Ne vous étonnés donc pas de voir qu’un homme politique est agressé par un ou des individus ; cela par ce que la justice s’est tue.
    LAISSER TOMBER LA DECISION DE LA CEDEAO ! car avec des Jérôme (Juge qui a fait frapper le mécanicien) cette cour ne pouvait pas dire mieux.
    Il faut donc que le Président KAFANDO tranche et que l’on en finisse.
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !!!

  • Le 9 août 2015 à 16:42, par YABSORE En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    •Abusant de ces subtilités juridiques pour la manipulation de la constitution tendant vers un pouvoir personnalisé ou à sa pérennisation au pouvoir Blaise COMPAORE s’est instruit du rapport du collège de sages pour une garde en laisse des agents indélicats. En effet, dans le cadre de sa réflexion sur le traitement à réserver aux crimes impunis allant dans le sens de la réconciliation nationale à travers la recherche de la vérité, de la justice, de l’équité et sans esprit de vengeance ,le collège de sages avait retenu le principe de la prescription. La prescription est le délai à l’expiration duquel on ne peut plus introduire une action en justice contre un délinquant si on ne l’avait fait auparavant (ce délai est de 10 ans en matière criminelle, de 5 ans en matière correctionnelle, de 1 an en matière contraventionnelle) . Aussi un délinquant devient inaccessible à la sanction pénale s’il a échappé à l’exécution de la peine après jugement pendant 20 ans pour une peine criminelle, 5 ans pour une peine correctionnelle et 2 ans pour une peine contraventionnelle.
    Aujourd’hui il est peut être trop tard pour une poursuite judiciaire de ceux qui ont passé trop de temps auprès de Blaise COMPAORE. C’est ca aussi l’inconvénient de l’Etat de droit.

  • Le 9 août 2015 à 17:46, par Patriote En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Tu as des idée certes, le développement de tes thèses est cohérent mais le problème de nous qui avons hérité de la culture française c’est le manque de pragmatisme. Je l’ai déjà dis à plusieurs reprise, la transition appartiens à tous le monde et c’est plus un devoir pour chaque citoyen aujourd’hui de s’engager pour que la transition réussisse. Posons nous les bonnes questions pour avoir les bonnes réponses et avancer. Sommes nous sur la bonne voix ? je pense que oui ! doit on juger les assassins et les voleurs ? je crois qui Oui ! Commettons nous des erreurs ? Oui, nous sommes humain et l’essentiel est de vouloir bien servir tout en étant juste. Même pendant la révolution CNR on n ’a pas juger tout le monde au premières assises des TPR.
    1) Au regard de votre écrit je constate que vous êtes patriote ce qui ma poussé à écrire mais retenez qu’il nous faut vraiment du pragmatisme avec une bonne dose de réalisme pour progresser. Le pragmatisme sous entends un minimum de consensus et non un maximum de consensus. Si on veut satisfaire tous le monde on ne fera rien finalement. Prenez l’exemple de ADO en RCI avec son projet d’école obligatoire de 6 à 16 ans c’est une mesure révolutionnaire mais qui n a pas le soutient de tous mais l’éducation c’est la clé du développement donc il faut le faire, point.
    2) N’oubliez jamais que le problème ce n’est pas seulement les lois mais aussi les hommes. Il nous faut des hommes patriotes et de bonne foi. Si nous élisons des voleurs quelque soit les textes et lois en vigueurs ils vont voler !
    3) Pour l’amour du bon Dieu et de la patrie, sachez que la transition nous appartient tous et c’est un devoir historique pour tout patriote sincere de participer et l’ aider à réussir.
    4) Pour conclure je retiens un conseil de mon instituteur il y a plus de 35 ans qui dit ceci : En toute chose il y a des gens qui voit le verre a moitié vide et d’autres le voit à moitié plein mais c’est ceux qui le trouve à moitié plein qui progresse toujours.

  • Le 9 août 2015 à 20:04, par KAP En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Et vous vous êtes quoi ?

  • Le 9 août 2015 à 23:53, par gohoga En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Ce Mr est théoricien de 3 M .Aucun insurgé n’a demandé une nouvelle constitution.
    "Aussi depuis décembre il a été demandé aux autorités de la transition le gel des avoirs d’anciens dignitaires dormant dans des comptes apatrides à l’étranger afin que dans un traitement judiciaire digne d’un état de droit sans vice et sans lèse, soit juste récupéré, ce qui a été volé au peuple plus d’un quart de siècle durant. Mais rien n’y fit et cet argent est à jamais dissipé dans des paradis fiscaux hors du Burkina"
    Vous ignorez que pour geler les avoir ; il faut respecter la loi en la matière.

    "Nous sommes tous des burkinabè bénéficiant des mêmes droits. Et nous n’allons pas sombrer dans les dérives anti-démocratiques du passé. Nous devons démontrer aux hommes forts d’hier qu’ils peuvent vivre dignement et librement dans un Burkina de justice
    égalitaire". Si on vous suit dans votre incohérence, en procédant au gel des avoir des anciens collaborateurs de Blaise et, en refusant de payer leurs loyers, ils ne pourront pas vivre dignement. Vous êtes champion des 3 M : Méchanceté, Médisance et Médiocrité.

  • Le 10 août 2015 à 02:12, par le juste En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Belle analyse ! Ce n’est qu’un secret de polychinelle que les OSC roulent tous pour le MPP : hervé ouattara di CAR et Safiatou Lopez ont bel et bien été photographiés en uniformes du mpp. Harouna Kabore ancien bon petit de L’ancien Diawara roule aujourd’hui tout comme Me Kam et plusieurs membres du gouvernement roulent tous pour le MPP à qui ils veulent transmettre le pouvoir. Les OSC se sont beaucoup enrichies et ça on le sait tous. Elles sont manipulées par le mpp et le 1er ministre Zida pour leurs basses besognes. Vous verrez si le mpp passe ils seront tous nommés même sans diplômes comme c’est le cas de hervé ouattara et Safiatou Zongo. Et ceux qui sont dans le privé comme Me Kam recevront de gros marchés... c’est donc des truands qu’on a mis à la place de Blaise et sa bande. On n’est donc pas sorti de l’aubaine.

  • Le 10 août 2015 à 08:02, par yat En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Bonne analyse ! les OSC veulent bruler le pays

  • Le 10 août 2015 à 10:14, par Bayson le patriote En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Je salue cette analyse du Président de l’OSF. Son écrit contient beaucoup d’éléments pertinents et tous se renvoyant à l’érection d’une société burkinabè où cohabitent démocratie-justice et morale. Sans le dire ouvertement, mais qu’il entrepose subtilement entre ses lignes, l’auteur démontre que la transition, au soir du 11 octobre ne pourra pas dresser un bilan qui puisse être une réponse pertinente aux aspirations ou aux attentes du peuple (d’une partie du peuple) qui a payé de son sang. La transition a survolé nos aspirations, les élections ne sont que des mécanismes qui permettraient la continuité des acquis et des exploits de la transition en terme d’aménagement de la loi fondamentale, adoption de bases règlementaires et claires en matière juridique, économique, politique et par dessus tout sociale. C’était possible, seuls la volonté, le courage et la vision ont manqué. On ne demande pas de faire du Burkina un pays émergent en 12 mois, chose que Blaise n’a pu faire en 28 ans. Les périodes post insurrectionnelle sont aubaines pour nos pays du Sud car une bionne parie du peuple est mobilisé autour d’un idéal commun. Osc ou courtier politique ( une partie donnée), CNT n’est pas à la hauteur des missions législatives et le gouvernement de la Transition manque d’esprit de sagacité. Que des partis politiques Cdp, adf rda, mpp, pour ne citer que ceux là, c’est la honte. Le président de l’OSF, est objectif et pertinent car après 10 dix, il faut mesurer les effets induits.

  • Le 10 août 2015 à 11:13, par La plume du diable En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Non, les OSC ou certaines OSC ont vraiment contribué à l’éveil démocratique. Ils ont(certaines) mêmes été aux avant-gardes de ce changement intervenu les 30 et 31 octobre 2015.n’eût été les OSC ,il serait très difficile de venir à bout du régime Compaoré. Je les félicite vivement. Si ces OSC (certaines)n’étaient là, ce n’était pas évident que la Transition puisse arriver à son terme. Elles ont constitué un véritable contrepoids. Combien de fois la Transition à vaciller sous le poids de certains nostalgiques du régime Compaoré ? Il a fallu toujours les OSC pour contrecarrer les velléités de ces déviationnistes. Je trouve qu’elles ont été utiles à la Transition même si certaines étaient venues pour souper. A un moment donné les partis politiques ne pouvaient pas faire le poids face aux menaces de tous bords.

  • Le 10 août 2015 à 13:37, par Almamy En réponse à : Transition : « Les OSC constituent un cancer pour notre société »

    Les osc ou du moins les osc révolutionnaires sont la cible de nombreuses critiques mais des critiques oiseuses et sans solution. Qui peut me dire aujourd’hui ce que serait cette transition sans les ces osc tant décriés. Les osc décriés doivent continuer leur combat pour que partout au Burkina il y ait désormais des osc révolutionnaires à même de décider à la l’assemblée nationale , au gouvernement , dans les collectivités locales chez les jeunes , les femmes et les vieux , dans toutes les institutions de notre pays . J’en appelle à l’intelligence de vrais intellectuels burkinabè pour proposer une organisation démocratique des osc révolutionnaires pour prendre pieds dans toutes les institutions du Faso afin que plus rien ne soit plus comme avant . Vive les osc révolutionnaires . A bas les osc opportunistes intellectuels petits bourgeois.

  • Le 18 septembre 2015 à 04:46, par Zelda En réponse à : Transition :

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